Journal du chantier

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Janvier 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII
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Le plombier, M. DELTA, vient de vérifier que la chambre en soupente du bâtiment Nord où je pensais transférer mes pénates pourrait être facilement chauffée. Apparemment, il n'y a pas de problème, les réservations sont faites. Par souci d'économie, on attendra cependant pour connecter un radiateur en fonte au circuit de chauffage que la petite chaudière actuelle au fuel ait été déménagée dans la future chaufferie.

Dans cette dernière, Igor et Jonathan profitent du redoux pour avancer dans le pavage.

24 janvier 2013, Igor et Jonathan au travail dans la future chaufferie.

24 janvier 2013, on tient enfin le bon bout !

Les pierres de Céaucé ne suffiront pas mais Igor et Jonathan ont trouvé de quoi compléter dans les tas stockés au bord de la D 22.

24 janvier 2013, il ne reste plus beaucoup de pierres du lot de Céaucé.

Afin de ne pas risquer de perdre les subventions disponibles pour la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai demandé à Roland BOUSSIN de venir à la Chaslerie samedi 2 février prochain dans l'après-midi. Il s'agira de lui faire préciser son calendrier d'intervention en mettant l'accent sur les "dates au plus tard" et les "dates au plus tôt" (ce qu'on appelait un diagramme P.E.R.T. quand j'enseignais ces sujets-là à l'E.N.A.).

Bien entendu, si, pour ce qui concerne la charpente et la couverture, Mr T. et l'architecte en charge de son dossier n'ont toujours pas défini leur projet en temps utile compte tenu de ces contraintes, les travaux devront être réalisés sans modification d'ouvertures ni de cheminée par rapport à la situation présente.

Je me demande si, dans ce cas, un permis de construire serait encore nécessaire, sachant qu'il y a déjà eu une "étude préalable" approuvée à laquelle rien ne serait alors changé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Janvier 2013
Journal du chantier - Administration
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Voici le texte de la nouvelle lettre que je viens d'envoyer au D.R.A.C., avec copie au T.-P.G. régional. Je précise que j'ai fait relire ce texte par un ami très compétent en matière de monuments historiques (il m'importait en particulier de faire valider la proposition que je formule en fin de lettre, relative à une personne morale ad-hoc).

(début de citation)

Monsieur le directeur régional,

Permettez-moi, je vous prie, de prolonger mon courriel du 22 janvier dernier vous transmettant ma lettre datée de la veille.

Dans votre courrier en référence, je perçois en effet deux appréciations à propos desquelles il peut ne pas être inutile de préciser les faits.

1 – S'il vous semble qu'il demeure un doute sur le coût total de travaux effectués en régie par rapport à des travaux effectués par des « entreprises qualifiées », je voudrais vous rassurer en portant à votre connaissance le devis d'une entreprise intervenant fréquemment sur des monuments historiques bas-normands, l'entreprise (...), devis que j'avais eu l'occasion de montrer à l'un de vos collaborateurs à propos d'un autre dossier.

Ce devis est relatif à un mur qui aurait 135 mètres de long dans un premier projet préparé par une architecte du patrimoine, soit 9 fois plus long précisément que le mur Ouest de la douve Nord dont il s'est agi dans nos derniers échanges. Le montant de ce devis est de (...) € T.T.C., soit 11,7 fois plus que le montant de (...) retenu pour les travaux en régie du mur Ouest de la douve Nord.

Or ce devis (...) s'entend ;
- pour un mur à simple parement alors que le mur Ouest de la douve Nord est à double parement ; la précision n'est pas neutre puisque le devis (...) retient un prix de 644,76 € H.T./m3 pour une maçonnerie à simple parement et 840,43 € H.T./m3 pour une maçonnerie à double parement ; autrement dit, pour pouvoir comparer des choses comparables, il faudrait augmenter de 28,2 % ce poste du devis (...) ;
- pour la fourniture de 552,5 m3 de pierres ; si le devis (...) avait retenu 9 fois plus de pierres que les 72 m3 qui ont été nécessaires pour le mur Ouest de la douve Nord (ce qui aurait été normal avec un double parement compte tenu des dimensions respectives), ce poste aurait dû être augmenté de 17,4 % ;
- sans prise en compte des frais de terrassement ni des frais d'architecte, alors que le premier poste est évidemment très important pour de telles réalisations ;
- en intégrant 9 817,50 € H.T. de « frais de bureau d'études et note de calcul » alors que mon diplôme d'ingénieur me permet de retenir ce poste pour 0 €.

Bref, il ne paraît pas faire de doute que la réalisation de travaux comme ces murs, qui ne nécessitent pas des compétences exceptionnelles, coûte très nettement plus cher lorsqu'elle est réalisée par des « entreprises qualifiées » que lorsqu'on fait appel à une régie comme la mienne.

De ce seul fait, il semble que l'on puisse conclure que, pour de tels travaux subventionnés au même taux, il est de l'intérêt direct de l'Etat qu'ils puissent être réalisés en régie dès lors que la qualité de la réalisation est au moins égale.

2 – Tel qu'il a été mis en œuvre à l'occasion de la première demande de paiement de la subvention en objet, le contrôle par vos services en liaison avec la D.R.F.I.P. a abouti à un examen minutieux de 108 factures, ce qui a pu représenter un millier de lignes d'informations techniques précises.

Il apparaît donc que les travaux en régie, tels que je les pratique, se prêtent parfaitement à un contrôle précis et même rigoureux de votre part.

La prochaine fois, je mettrai donc d'emblée ma régie en concurrence avec une entreprise extérieure.

S'agissant des contrôles sur place, ils doivent être possibles à tout moment et sans information préalable du propriétaire ; pour ma part, je suis prêt à donner toutes instructions à mes employés pour que, même en mon absence, ils donnent accès aux contrôleurs.

J'envisage également de loger les dépenses soumises à T.V.A. dans une personne morale détenue par le maître d'ouvrage, moi-même. Cette personne morale émettrait des factures récapitulatives transmises à l'administration ; bien entendu, les justifications ligne à ligne de la comptabilité de cette personne morale seraient immédiatement transmises à l'administration dès qu'elle voudrait s'assurer que le montage ne comporte aucun biais.

Comme vous le savez, j'ai réussi, non sans mal et au fil du temps, à mettre en place une régie qui donne toute satisfaction, notamment en termes de qualité du travail, et sans laquelle je ne pourrais envisager des travaux dont la réalisation contribue à l'entretien du patrimoine et à la vie économique. C'est pourquoi je suis très attaché à la possibilité de la laisser travailler dans des conditions pérennes et suis prêt à favoriser, au-delà de ces trois suggestions, toute initiative appropriée.

En espérant que mes suggestions recueillent votre accord, je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur régional, l'expression de ma considération la plus distinguée.

(fin de citation)

L'une des utilités pour moi de notre site favori est de me permettre de retrouver les dates de décisions ou de travaux antérieurs.

Ainsi, passant en revue les messages du "Journal du chantier" de l'année 2012, je vois que, depuis le 1er mai 2012, un jeune homme qui, aux dernières nouvelles, ne supporterait plus de voir l'initiale de son prénom apparaître sur le site est censé décider quel parti prendre pour la restauration de l'"aile de la belle-mère". A ce jour, je ne suis pas informé que ses réflexions aient abouti.

Notre site favori me permet également de vérifier à quelle époque la restauration de la cave a avancé (je note que c'est à partir du 20 juillet 2012) puisque je dois transférer à qui de droit les factures correspondantes, établies à mon nom par commodité mais dont je n'ai pas supporté la charge. Mettre de l'ordre dans mes dossiers de facturation sera donc pour moi la tâche exaltante de ce dimanche matin.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 27 Janvier 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII
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26 janvier 2013.

La Chaslerie est médiocrement accueillante par les temps qui courent, même pour un vieil ours de mon espèce.

23 janvier 2013.

Pas commode en effet de dormir dans une chambre dont le plafond s'écroule.

J'ai néanmoins reçu hier après-midi la visite de Sébastien LEBOISNE venu prendre des mesures pour confectionner deux portes intérieures destinées à desservir les deux futures chambres du premier étage du bâtiment Nord.

Et j'ai aussi constaté que les travaux dans la future chaufferie avançaient mollement :

26 janvier 2013, au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

Conclusion : Igor et Jonathan commenceront dès demain à déposer le plafond de ma chambre actuelle au 1er étage du logis. Inutile d'attendre Carole qui, après m'avoir dit qu'elle viendrait superviser la mise à l'abri des linges le week-end prochain, s'est ravisée et repousse sa visite d'une nouvelle semaine, une nième réunion de sa famille étant plus importante à ses yeux qu'une soirée à l'opéra de Caen avec moi.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Janvier 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII
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On a peut-être remarqué qu'au fur et à mesure que progressait le chantier du pavage de la future chaufferie, les photos mises en ligne sur notre site favori faisaient apparaître de moins en moins foncée, de plus en plus claire la surface des pavés posés.

Ceci n'est pas dû à un problème de mon appareil photographique mais à la poussière du granit scié à la disqueuse qui s'infiltre partout, sur les marches menant à mon bureau, dans mon bureau où tout se recouvre d'une poussière blanche et, même, sur le toit du logis dont la neige, en fondant, n'a pas réussi à laver les ardoises.

Mais, bien sûr, il n'y a pas qu'à la Chaslerie qu'on doive affronter de telles immensités blanches...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Janvier 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Ce n'est pas sans une certaine émotion que j'ai demandé à Igor et Jonathan de vider de leurs meubles, après le salon, la salle-à-manger au rez-de-chaussée du logis...

29 janvier 2013, la salle-à-manger du logis.

... et ma chambre actuelle, au 1er étage :

29 janvier 2013, ma chambre actuelle bientôt vide.

Il s'agit toujours pour nous de préparer le chantier de la cage d'escalier du logis, qui va faire beaucoup de poussière.

La partie habitable de la Chaslerie se réduit ainsi comme peau de chagrin. Mais je ne sais toujours pas comment faire des omelettes sans casser des œufs.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Janvier 2013
Journal du chantier - Administration - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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En l'état du chantier, il n'est pas inutile, je pense, que je récapitule l'état des lieux après 22 ans de travaux :

1 - Peuvent être considérés comme restaurés et sont chauffés :
- le cabinet de toilettes (douche, w.-c., lavabo) au 1er étage du bâtiment Nord ;
- le dressing attenant.
Ces deux pièces sont petites et en soupente.

2 - Sont dans un état de restauration acceptable :
- mon bureau au 1er étage de la tour Louis XIII ; il n'est cependant pas chauffable autrement que par un radiateur électrique d'appoint ; je me dis que, lorsque la chaudière aura été déménagée au rez-de-chaussée de cette tour, sa chaleur diffusera au 1er étage ;
- la moitié du grenier du logis ; le volume n'a toutefois pas de porte ; il faudrait que le plombier enlève un vieux tuyau qui passe dans l'ouverture avant que le menuisier ne fabrique la porte nécessaire.

3 - Sont, à ce stade du chantier, utilisables par des spartiates :
- une chambrette non chauffée dans la tour Nord-Est du logis ; toutefois, pour éviter l'entrée de poussière, la porte en a été obstruée, ce qui en rend l'accès particulièrement incommode ;
- une chambre non chauffée au 2ème étage du colombier ; pour les commodités, il faut se rendre dans le bâtiment Nord, donc traverser la cour, ce qui peut poser problème la nuit ou quand il pleut ;
- la cuisine provisoire non chauffée (sauf radiateur électrique d'appoint) au rez-de-chaussée du colombier ; l'installation en est très précaire.

4 - Tout le reste, y compris dans les dépendances, est en chantier et inhabitable en l'état, sauf par diverses espèces animales sauvages et, pour certaines, protégées.

P.S. du 1er février 2013 : J'oubliais la chapelle. Il est vrai que le desservant épisodique est aux abonnés absents, trop occupé à se faire bien voir de sa hiérarchie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Janvier 2013
Journal du chantier - Administration - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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J'espère qu'en 2013, nous aurons pu rendre à l'habitation :
- la petite chambre en soupente au 1er étage du bâtiment Nord ; il reste à y brancher un radiateur, y poser un parquet, en habiller les murs (je ne sais pas encore comment) et lui donner une porte d'accès à l'escalier ; cette chambre pourra recevoir une personne ;
- les trois grandes pièces du logis (au rez-de-chaussée, le salon et la salle-à-manger ; au 1er, ma chambre) ; l'usage de ces pièces restera cependant impossible tant que la restauration de la cage d'escalier n'aura pas été menée à bien ; comme celle-ci est subventionnée "au titre de l'entretien" (ne me demandez pas ce que cela veut dire car je trouve ces distinctions parfaitement incompréhensibles sur le terrain), elle devra avoir été achevée avant l'automne. Bien entendu, ces trois grandes pièces ne seront toujours pas reliées au chauffage central dont le combustible reste à choisir (et, petit détail au passage, les travaux à financer).

Si tout se passe très bien, on devrait aussi pouvoir rendre utilisable le fournil de la ferme. J'ai sollicité une subvention avant de lancer la fabrication de sa porte extérieure mais n'ai aucun écho à ce jour (si ce n'est que le dossier que j'avais cru devoir adresser au S.D.A.P. d'Alençon aurait été immédiatement transmis à la D.R.A.C. à Caen puisque, paraît-il, "les procédures ont changé"). Tout l'intérieur de cette dépendance est à aménager mais, une fois la porte posée, cela devrait pouvoir aller vite. L'habitabilité de ce volume permettra au maître d'ouvrage de la restauration de l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" de trouver un toit ici lorsque ces travaux commenceront, ce que j'espère possible dans les meilleurs délais.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Janvier 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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La place est nette ! Les travaux de la cage d'escalier du logis pourront bientôt commencer.

31 janvier 2013, la salle-à-manger du logis.

Mais nous allons préalablement devoir résoudre le problème de mon ex-chambre, c'est-à-dire, dans l'immédiat, faire tomber son plafond et, tant qu'on y est, ses horribles enduits au ciment qui empêchent les murs de respirer.

31 janvier 2013, mon ex-chambre vidée de son mobilier, le plancher protégé.

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La Chaslerie a reçu cet après-midi la visite de deux agents des affaires culturelles, Mme Marie FRULEUX, A.B.F., et M. Dominique BOCHET, venus d'Alençon contrôler la qualité de travaux réalisés il y a quelques années, notamment les fenêtres et volets intérieurs du bâtiment Nord et diverses grilles extérieures.

Ils ont également pu examiner le pavage de la future chaufferie et, surtout, prendre conscience de l'absolue nécessité de supprimer de la cage d'escalier du logis son abominable enduit au ciment et d'y changer rapidement tous les châssis de portes et fenêtres. Ils m'ont demandé de communiquer avant septembre prochain (en vue de subventions qui n'arriveraient pas, au mieux, avant 2014) des devis pour ce dernier poste ; afin de prendre rang, je vais donc sans tarder lancer les consultations nécessaires.

J'ai profité de leur visite pour leur montrer l'escalier de l'"aile de la belle-mère" dont le remplacement devrait être la colonne vertébrale de la restauration intérieure de cette aile. La stupidité de la conception de l'escalier actuel et la médiocrité de sa réalisation n'ont pas manqué de les frapper.

J'ai reçu ce matin 11 documents que je n'arrive pas à mettre en ligne puisque, à la Chaslerie, le scanner ne fonctionne pas avec l'ordi local. J'y pourvoirai dès mon retour à Caen. Joies de la technique...

Il s'agit de plans et de dessins très propres de Lucyna GAUTIER, relatifs à l'aménagement de l'"aile de la belle-mère", tels qu'ils fourniront cet après-midi la base de nos discussions.

Ces documents retiennent les partis architecturaux suivants :
- la façade Ouest des écuries est débarrassée de toutes les hideuses fenêtres percées dans la maçonnerie, la porte actuelle étant réduite à une fenêtre dans le projet ; sur la façade Est, seule une fenêtre est créée au niveau du futur salon, la porte desservant le local où nous entreposons actuellement les outils étant vitrée dans le projet ; une imposte vitrée est prévue dans le haut de la porte actuelle de l'ancien salon, destinée à devenir la porte principale d'accès au nouveau logement ;
- pour ce qui concerne l'escalier, Lucyna a mis au net de nouvelles idées ; il n'est plus question d'escalier à vis ; le futur escalier comporterait ainsi trois travées ; la première serait analogue à l'actuelle première ; une deuxième, perpendiculaire à la première, partirait du niveau de la chambre du 1er étage du colombier pour atteindre le niveau du premier étage des écuries, lui-même juché au-dessus d'un vide sanitaire réputé indispensable pour que les lucarnes Ouest deviennent à la bonne hauteur dans les 3 chambres qu'elles éclaireraient ; la troisième travée, parallèle à la deuxième partirait d'une mezzanine créée à la hauteur des chambres des écuries et rejoindrait le niveau du 2ème étage du colombier ; cette formule à trois travées permettrait d'identifier l'entrée de la nouvelle habitation, notamment grâce aux vides entourant l'escalier ;
- le salon actuel serait décalé pour permettre cette entrée et légèrement agrandi par rapport à l'actuel ; ceci imposerait un déplacement de la cheminée de ce salon.

Ainsi conçu, ce projet appelle de ma part des commentaires positifs :
- il minimise les modifications d'ouvertures autant que faire se peut sur la façade Est ; il marque un très net progrès sur la façade Ouest ;
- l'escalier est infiniment mieux conçu que l'actuel ; il permet d'individualiser l'entrée, ce qui semble une très bonne idée ; toutefois la desserte du 3ème étage du colombier (un bureau ?) n'est pas définie ; par ailleurs, la première travée ne permet guère d'éviter le phénomène de double entrée (comme actuellement, avec une pour le logement, l'autre pour le futur débotté/actuelle cuisine provisoire) mais je ne sais si ce serait vraiment gênant ;
- je continue à m'interroger sur les niveaux des sols au rez-de-chaussée et aurai besoin de précisions en la matière.

En résumé, ce projet ne me pose pas de problème sérieux et je le trouve même de très bonne tenue.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Février 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Menuiserie - Logis
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Bonne nouvelle (si l'on peut dire) : seul un tiers des solives du plafond de mon ex-chambre serait à changer :

2 février 2012, vue directe sur la chambre, photo prise du grenier.

2 février 2012, Jonathan dans son rôle de démolisseur.

Conscients que nous n'avons pas de temps à perdre, Igor et Jonathan mettent les bouchées doubles pour essayer que cette chambre soit de nouveau opérationnelle l'été prochain.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Février 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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La leçon de ce matin : il y a peut-être de la mérule dans une poutre de l'angle Nord-Est du grenier du logis...

2 février 2013, l'angle Nord-Est du grenier du logis.

Comme Roland BOUSSIN doit passer cet après-midi, je lui demanderai son avis.

En attendant, mon ex-chambre a changé d'allure :

2 février 2013, aperçu de mon ex-chambre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Février 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Logis
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Bingo ! Qui a dit que la restauration d'un monument historique était un long fleuve tranquille ?

Dans l'angle Nord-Ouest du grenier du logis, il n'y a pas de problème, si ce n'est que la plupart des poutres sont en sapin (lésine des prédécesseurs, phénomène connu) :

2 février 2013, Roland BOUSSIN à l'angle Nord-Ouest du grenier.

En revanche, à l'angle Nord-Est, pas de doute, c'est bien de la mérule ! Il va falloir changer la pièce d'enrayure touchée (c'est-à-dire une poutre de 4,80 m de long qui relie en diagonale le pied du poinçon et l'angle Nord-Est de la construction), changer toutes les solives du secteur et traiter toutes les pièces de bois avoisinantes :

2 février 2013.

J'ai demandé à Roland BOUSSIN de régler le problème dans les meilleurs délais. Bien entendu, ceci va retarder les travaux au plafond de mon ex-chambre.

En tout cas, grand merci à Jonathan d'avoir, ce matin, détecté le premier ces traces de champignons !

La réunion entre Lucyna GAUTIER, Roland BOUSSIN et le futur maître d'ouvrage de la restauration de l'"aile de la belle-mère" aura duré trois bonnes heures. J'ai laissé ces jeunes gens se concerter dans la seule pièce actuellement utilisable, à savoir la cuisine provisoire au rez-de-chaussée du colombier.

La réunion a permis à Mr T. de comprendre quelques-unes des contraintes de ce prochain chantier. Il a vu le niveau de l'eau dans les trous au sol des écuries et de la future chaufferie ; il s'est donc convaincu que l'on ne pourrait pas abaisser le sol du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" autant qu'il l'aurait souhaité. Il s'est beaucoup renseigné sur les techniques d'isolation des toitures. Lucyna et Roland lui ont expliqué que les couvertures bicolores envisagées (tuiles et ardoises) étaient une excellente initiative, pour des raisons tant d'authenticité que d'esthétique. Diverses nouvelles idées ont été discutées, comme celle de ne garder que deux chambres au lieu de trois à l'étage des écuries ou bien celle d'éviter le vide sanitaire en relevant le plafond des futurs salon et salle-à-manger.

Bref, j'ai ainsi la confirmation qu'une réunion de ce type et en cette saison était loin d'être inutile.

Il est prévu que, dans les meilleurs délais, Lucyna prépare le dossier requis par la D.R.A.C. Pour leur part, Igor et Jonathan vont devoir débarrasser le 1er étage des écuries de tout le fatras qui s'y est entassé ces derniers années.

Alors que Lucyna venait me saluer pour me signaler son départ...

2 février 2013, Lucyna au pied de l'escalier de mon bureau.

... Roland et Mr T. continuaient à discuter dans la cuisine provisoire :

2 février 2013, on apprend à se connaître...

Voici les dessins et plans de Lucyna GAUTIER, tels que je les ai reçus ce matin. Je fais part ici de mes nouveaux commentaires, à la suite de la réunion de cet après-midi et des discussions de cette journée.

D'abord, une nouvelle fois, la même remarque : contrairement à ce que Lucyna écrit au bas de ses dessins, il ne s'agit nullement ici d'une "aile Sud" de la Chaslerie mais de la partie de l'aile Ouest qui correspond aux écuries et au colombier, à l'exclusion de la tour Louis XIII, ensemble également dénommé l'"aile de la belle-mère". J'aimerais bien que la correction nécessaire soit enfin portée sur ces légendes.

Pour chacun des 11 dessins ou plans suivants, je fais part de mes remarques et observations au fur et à mesure.

Le 1er dessin représente la façade Est de cette aile, c'est-à-dire la façade sur cour, dans une première hypothèse, celle du percement d'une 3ème fenêtre (D1) pour éclairer le futur salon, fenêtre aux dimensions identiques à celles de la fenêtre qui se trouve à droite de la porte actuelle (E) des écuries ; cette dernière serait rendue vitrée et comporterait une imposte ; une imposte serait également incorporée à l'ouverture de la porte (A).

Toutes les autres ouvertures étant inchangées, on voit que, selon ce 1er dessin, il y aurait un minimum de novations sur cette façade sur cour.

Je m'interroge toutefois sur la possibilité d'abaisser les seuils des portes (A) et (E) comme il est prévu sur ce dessin ; ma crainte est que, ce faisant, on arrive au niveau de l'eau sous-jacente en hiver ou que l'on ne finisse par déchausser les fondations des écuries. Il me paraîtrait opportun que Lucyna nous éclaire à ce sujet.

2 février 2013, façade sur cour, 1ère hypothèse.

Le 2ème dessin ci-après diffère du 1er ci-dessus par la seule taille de la fenêtre (D2) destinée comme les fenêtres actuelles (B) et (C) à éclairer le futur salon, agrandi par rapport à l'actuel.

Je préfère ce dessin au précédent.

2 février 2013, façade sur cour, 2ème hypothèse.

Le 3ème dessin représente la façade extérieure (ou façade Ouest). C'est ici que les progrès quant aux ouvertures sont les plus considérables puisque des fenêtres hideuses sont carrément occultées en (L) et (M) ; la grosse fenêtre (F) est réduite à une discrète ouverture ; enfin, l'abominable porte (K) est remplacée par une fenêtre. En contrepartie, 4 ouvertures de type "Vélux" sont insérées dans les brisis.

A mon avis, on pourrait encore faire l'économie de l'une des deux ouvertures (J) ou (F). En revanche, si l'on ne veut pas que le salon, la salle-à-manger et la cuisine soient lugubres en fin d'après-midi, sans doute serait-il bienvenu d'ajouter de petites ouverture de type "(F) nouveau" dans la maçonnerie du rez-de-chaussée.

Paradoxalement, on voit que c'est moi, le plus grand contempteur des ouvertures de l'"aile de la belle-mère", qui plaide pour cet ajout qui pourrait être réalisé de façon très discrète et parfaitement compatible, à mon sens, avec le caractère authentique et fermé de la façade Ouest d'autrefois.

2 février 2013, façade extérieure.

Le 4ème dessin est une coupe longitudinale faisant apparaître l'utilité des ouvertures de la façade extérieure ou façade Ouest.

Je m'interroge sur la nécessiité de trois ouvertures, (F), (I) et (J) pour éclairer la 2ème travée de l'escalier ; sans doute pourrait-on supprimer l'une d'elles, (F) ou (J), voire deux des trois, (F) et (I) ou (J). En revanche, je confirme qu'il serait nécessaire d'ouvrir discrètement le mur du rez-de-chaussée en (N), (O) et (P), par exemple sur le modèle des deux plus petites ouvertures de la façade Sud du bâtiment Nord.

16 avril 2012, les ouvertures de la façade Sud du bâtiment Nord.

2 février 2013, 1ère coupe longitudinale.

Le 5ème dessin, ci-après, est l'autre coupe longitudinale, celle qui montre l'intérêt pour l'habitabilité des ouvertures de la façade Est ou façade sur cour.

Au niveau du rez-de-chaussée, je m'interroge, je le rappelle, sur le niveau du sol. Dans le futur salon, la fenêtre (D1) me semble ratée. Je me demande si l'on devrait même lui substituer (D2) dès lors qu'on ouvrirait (N) en face dans la même pièce (c'est-à-dire sur la façade Ouest). Dans la future entrée, l'imposte au-dessus de la porte (A) me paraît tout-à-fait justifiée. En revanche, dans la future salle-à-manger, je suis assez dubitatif sur l'idée de vitrer complètement la porte (E), tout en reconnaissant que, sans cet artifice et même en ouvrant (O) comme suggéré, cette pièce serait bien sombre.

Sur l'ensemble des écuries, la question se pose de savoir s'il n'y aurait pas lieu de supprimer un vide sanitaire, voire les deux, (Q) et (R), entre le plafond du rez-de-chaussée et le plancher du 1er. Il suffirait pour cela de relever les poutres du plafond du rez-de-chaussée, ce qui ne présente pas de difficulté particulière et serait même opportun si, comme je l'anticipe, il y a lieu de relever le sol.

De même, au 1er étage des écuries, les plafonds (S) et (T) prévus dans les chambres, empêcheraient de voir la belle charpente de Jean MIDY (1764) et ses croix de Saint-André. On ne les apercevrait plus qu'en haut de la cage d'escalier ou à partir de la mezzanine, c'est-à-dire en (U), et je trouve cette restriction regrettable. Or une suggestion de Mr T. que j'expliquerai plus loin permettrait de supprimer le plafond (S) et de voir simultanément les 4 croix de Saint-André qui se trouvent entre la cheminée et le colombier.

2 février 2013, 2ème coupe longitudinale.

Le 6ème dessin représente la façade Sud du colombier qui serait inchangée et une coupe transversale des écuries qui n'appelle aucun commentaire nouveau utile de ma part.

2 février 2013, coupe transversale et façade Sud.

Le 7ème dessin, ci-après, est le plan du rez-de-chaussée. Je m'aperçois que, si on relève le plafond du salon afin d'éliminer le vide sanitaire ((Q), on verra au plafond dudit salon le dessous des dernières marches de la 2ème travée de l'escalier. Donc rétro-pédalage, je maintiendrais plutôt le plafond actuel du salon. Problème : est-ce que la belle façade de bois de la cheminée ne devra pas alors être retaillée, ce qui serait dommage ?

La question se pose de savoir s'il faut maintenir deux portes sur cour voisines, celle (A) du vestibule et celle du rez-de-chaussée du colombier. La première travée de l'escalier ne permettrait pas d'agrandir le nouveau passage intérieur (V) entre le vestibule et le futur débotté ; cette constatation suffit à me pousser à incliner pour le "statu-quo" à ce sujet ; inutile de souiller de terre le vestibule quand on peut l'éviter, d'autant que la transformation en fenêtre de la porte extérieure du colombier ne donnerait pas forcément un bon résultat vu de la cour.

De faciles progrès sont à faire quant au sens d'ouverture ou à l'implantation de diverses portes intérieures.

2 février 2013, plan du rez-de-chaussée.

Le 8ème dessin représente la chambre du 1er étage du colombier. Je continue à m'interroger sur l'intérêt que Lucyna voit à implanter systématiquement deux lavabos dans le moindre cabinet de toilettes. Donc, cette fois-ci, je mets les pieds dans le plat et pose la question : que font donc Lucyna et Nicolas dans leur salle-de-bains qui leur paraisse nécessiter un tel attirail ?

2 février 2013, plan du 1er étage du colombier.

Le 9ème dessin fournit le plan du premier étage des écuries, avec trois chambres, et fait ressortir une immense coursive de paquebot le long de la façade Ouest, ce qui serait sans doute commode pour organiser des parties de bowling mais ne me paraît pas heureux.

2 février 2013, plan du 1er étage des écuries et du 2ème du colombier.

Reprenant une idée de Mr T., je suggère, comme dans le 10ème dessin suivant, représentant le même étage, d'agrandir considérablement la mezzanine (que j'ai tenté de colorier en rose) et, en contrepartie, de réduire la coursive à sa partie coloriée en jaune. Il n'y aurait donc plus que 2 chambres dans les écuries mais, comme il en existerait 2 autres dans le colombier, cette suppression ne devrait pas poser de problème (d'autant qu'il serait toujours loisible de rajouter deux cloisons pour rétablir un plan proche du précédent). En tout état de cause, la salle-de-bains (X) de la chambre (W) gagnerait à être étendue, ce qui serait possible en déplaçant la porte de cette chambre.

Si l'idée de cette grande mezzanine était retenue, cela vaudrait sans doute la peine de se demander s'il ne faudrait pas doubler le conduit de cheminée pour permettre d'en implanter une dans cette nouvelle pièce ; dans ce cas, il serait sans doute souhaitable de prévoir un sol en dur dans cette pièce, afin de supprimer les risques d'incendie par jet d'étincelles sur un parquet.

2 février 2013, plan du 1er étage des écuries et du 2ème du colombier.

Enfin, le dernier dessin montre qu'on y a oublié l'escalier. A corriger.

2 février 2013, plan du 3ème étage du colombier.

P.S. : Si c'était à moi, je ne retiendrais sans doute pas l'idée d'une cheminée dans la grande mezzanine. En revanche, j'installerais là une grande bibliothèque, d'excellents canapés de cuir pour bouquiner confortablement et un billard dont la suspension serait accrochée à une croix de Saint-André...

Et je donnerais plus d'équivalence aux emprises des trémies des travées 2 et 3 de l'escalier. Avec une belle rambarde, ça aurait de la gueule ! Et une sacrée manorialitude, garantie sur facture !

P.S. 2 : En tapant "rambarde Louis XIII" sur "Google", j'ai trouvé ces deux photos qui me paraissent intéressantes :

Une rambarde Louis XIII fabriquée au XIXè siècle.

Une autre rambarde Louis XIII.

Afin de savoir quelles obligations réglementaires, notamment en termes de permis de construire, il me faudrait respecter avant de pouvoir lancer le chantier de restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai posé à question à M. TIERCELIN, un de mes interlocuteurs à la D.R.A.C. dont j'ai toujours apprécié la qualité du travail, l'égalité d'humeur et, pour tout dire, la parfaite correction. Voici le texte de mon courriel de vendredi matin :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Comme vous le savez, j'ai l'intention de restaurer dans les meilleurs délais la charpente et la couverture des écuries de la Chaslerie.

A cette occasion, j'ai un triple souci :
- ne pas risquer de perdre la subvention arrêtée pour cette tranche de travaux ; or le temps commence à être compté puisque j'ai eu beaucoup de mal à trouver les financements complémentaires ;
- préparer la transmission de cette partie de la Chaslerie, ainsi que du colombier attenant, à mon fils aîné ; à cet effet, vendre, une fois cette tranche de travaux réalisée (charpente et couverture des écuries), la nue-propriété des écuries et du colombier à une S.C.I. qui serait détenue en quasi-totalité par celui-ci, à charge pour lui de mener et de financer la suite de la restauration des écuries et du colombier (dits "aile de la belle-mère"), notamment tous les intérieurs qui sont totalement à reprendre à la base ; mon épouse et moi conserverions l'usufruit de ces biens ;
- ne lancer les travaux de restauration de la charpente et de la couverture des écuries qu'une fois que mon fils aura décidé quel parti retenir pour assurer une habitabilité satisfaisante des écuries et du colombier, celle-ci ayant une incidence sur les ouvertures de la couverture ainsi que sur l'emplacement de la cheminée ; or la question de cette habitabilité est délicate car conditionnée par la définition d'un escalier intérieur approprié, l'actuel, dû au père de mon vendeur, étant destiné à disparaître car particulièrement mal conçu et mal réalisé, ainsi que Mme Marie FRULEUX et M. Dominique BOCHET, passés hier à la Chaslerie, ont encore pu le constater. La définition d'un nouvel escalier est conditionnée par la multiplicité des niveaux à desservir, de surcroît à des altitudes disparates dans les écuries (2 niveaux) et le colombier (4 niveaux). Pour y arriver, mon fils s'est, sur ma recommandation, entouré des conseils de Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine.

Je rappelle que :
- l'extérieur des écuries et du colombier (murs, charpente et couverture) est classé depuis 1995, l'intérieur demeurant simplement inscrit à l'I.S.M.H. depuis 1926 (à l'époque, les arrêtés ne faisaient guère la distinction) ;
- la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, ainsi d'ailleurs que celle de la charpente et de la couverture du colombier, a fait l'objet d'une "étude préalable" de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H. ; cette étude préalable fut approuvée à l'époque et c'est sur sa base que fut décidée la première subvention que je ne voudrais pas perdre.

Afin que nous opérions convenablement, je vous prie de bien vouloir m'indiquer à quelles formalités je suis tenu, en l'état du dossier, avant de pouvoir lancer effectivement le chantier qui sera vraisemblablement confié à Roland BOUSSIN (en fait à l'entreprise qu'il vient de constituer avec son gendre en vue de lui passer le témoin).

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Le soir-même, M. TIERCELIN m'a répondu par courriel dans les termes suivants :

(début de citation)

Monsieur,

La restauration des couvertures des écuries et du colombier a fait l'objet d'une étude de Dominique Ronsseray sur laquelle l'Etat a émis ses observations le 25 février 2008. L'Etat a également pris un arrêté attributif de subvention en juillet 2008 pour une première tranche de travaux limitée aux écuries (projet + travaux). Un premier règlement, fait en juin 2010 pour une fourniture d'ardoises, a permis de prolonger le délai de validité de votre subvention jusqu'en juin 2014.

Il convient donc aujourd'hui de commander à un architecte qualifié au sens du code du patrimoine une mission de base de maîtrise d'oeuvre pour que soit élaboré le projet. S'agissant de travaux de restauration sur un monument classé, l'Etat doit vérifier la qualification de l'architecte et ses références sur des projets équivalents. En l'occurrence, la candidature de Madame Lucyna Gautier est conforme aux exigences du code du patrimoine. Le projet, au stade de l'ADP (avant-projet définitif), sera soumis à l'Etat pour autorisation (formulaire cerfa n°13585*01 à transmettre au STAP). Après autorisation, vous pourrez débuter les travaux. Conformément aux termes de la convention de partenariat, ceux-ci devront être exécutés par des entreprises qualifiées.

Pour ce qui concerne les travaux sur les parties inscrites, ils feront l'objet d'une procédure particulière. Sur le sujet, il convient de vous rapprocher du STAP pour toute question.

Je reste à votre disposition pour toute autre information

Très cordialement

Arnaud Tiercelin

(fin de citation)

Cette réponse me convenant parfaitement, j'ai remercié M. TIERCELIN dans les termes suivants :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Merci beaucoup. Votre réponse est très claire et ne pose, bien entendu, aucun problème de principe.

Pour votre information, mon fils aîné, Lucyna GAUTIER, Roland BOUSSIN et moi devons nous rencontrer demain après-midi à la Chaslerie. J'espère que nous pourrons rapidement vous transmettre le dossier nécessaire.

Bien cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Voilà, tout est clair. La balle est, depuis hier, dans le camp de Lucyna.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Février 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère"
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Roland BOUSSIN me demandait hier si, pour les chevrons des terrassons des écuries qui ne se verraient pas, je préférerais du chêne. Quelle question ! Ne connaît-il pas encore la "qualité FOURCADE" ? Du chêne, bien entendu. Cela fait 22 ans qu'à la Chaslerie on ne la joue plus dans l'esbrouffe, comme du temps du Tonton chéri du neveu que l'on sait !

Je suis rapidement passé à la Chaslerie ce matin afin de donner mes instructions pour les prochains jours. J'étais tellement pressé qu'au retour, j'ai été flashé.

Igor et Jonathan étant gênés par les intempéries pour brûler les débris de bois accumulés dans mon ex-chambre, j'ai commencé par leur demander d'enlever toutes les solives afin de les remplacer par des pièces de chêne mais me suis vite ravisé : puisque les grosses poutres sont en sapin, on attendra, pour basculer au chêne dans les combles du logis, qu'il soit nécessaire d'en refaire la couverture, donc un bon siècle ; d'ici là, le sapin suffira.

5 février 2013, Igor en train d'appliquer ma première instruction de ce matin.

5 février 2013, dans l'angle Nord-Est du comble, les solives qui touchaient la poutre à changer ont été enlevées ; bonnes à brûler.

Je les ai donc entraînés au premier étage des écuries pour leur montrer tout ce qu'il y aurait lieu de faire disparaître ou de ranger ailleurs, avant que Roland BOUSSIN ne revienne débuter la restauration des sablières de ce bâtiment.

5 février 2013, le coin Sud-Est du premier étage des écuries.

5 février 2013, Igor court pour ne pas apparaître sur la photo...

5 février 2013, l'autre côté du 1er étage des écuries.

Lorsqu'ils auront dégagé ce volume ainsi que mon ex-chambre, ils pourront commencer à piqueter les murs de cette dernière afin d'en faire tomber les enduits de ciment ; ils pourront également piqueter le haut de la cage d'escalier du logis avant que l'entreprise PAVY ne vienne déposer les marches de granit cassées afin de les réparer à la résine dans son atelier. Igor et Jonathan m'ont demandé une seconde machine à piqueter, c'est-à-dire un genre de petit marteau-piqueur, et je les ai bien sûr autorisés à compléter leur outillage.

Enfin, j'ai demandé que Bernard transplante toutes les fleurs qui bordent les écuries côté cour et la tour Louis XIII côté Nord, les premières pour les préserver des échafaudages à venir, les secondes pour les protéger du produit tue-mousse que Roland BOUSSIN pulvérisera sur les ardoises de cette tour.