Journal du chantier

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Mars 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Dans l'Orne - Annonces
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J'ai le plaisir de vous présenter deux jeunes Roumains dont la situation est, depuis aujourd'hui, parfaitement en règle :

21 mars 2012, Igor et Valentin devant la préfecture de l'Orne.

Igor a en effet reçu sa nouvelle carte de séjour et de travail avec des données biométriques du dernier chic.

Valentin détient dorénavant un recepisse officiel de sa demande de titre, valant régularisation de sa situation jusqu'à la délivrance de la carte définitive.

Voici une bonne chose de faite dont je remercie, avec soulagement, les uns et les autres.

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Lucyna GAUTIER, aidée de son fils Paul, vérifie en ce moment les cotes de l'écurie et du colombier du manoir. En vue de lui faciliter la tâche, je lui ai communiqué un tirage du plan préparé pour Henri LEVEQUE en 1952 (et que j'ai mis en ligne, le 14 décembre 2010 sous l'onglet "Sujets divers"). Je lui ai également prêté mon exemplaire de l'étude préalable, de septembre 2006, de Dominique RONSSERAY, architecte en chef des monuments historiques, sur les charpentes et couvertures de ces bâtiments.

22 mars 2012, Paul GAUTIER au rez-de-chaussée du colombier.

J'ai par ailleurs demandé à Lucyna de préparer dans les meilleurs délais, afin de les soumettre à l'administration des affaires culturelles pour autorisation et subvention, les dossiers des travaux que je souhaiterais pouvoir effectuer en 2012 (en plus de la finition du mur Ouest de la douve Nord), à savoir (1) la restauration de la cage d'escalier du logis ainsi que (2) le démontage ordonné des vestiges du mur d'escarpe avec la pose des fondations du mur restauré.

Comme on le voit, j'ai le souci de fournir à Igor et Valentin (en liaison avec une entreprise spécialisée pour la cage d'escalier) un plan de charge gérable sans trop d'à-coups dès le retour des beaux jours.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Mars 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Fournil du manoir - Murs divers
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Igor est tout heureux de me montrer que le nouveau drain fonctionne. Voilà qui devrait rassurer Guy HEDOUIN...

22 mars 2012, le drain à l'angle Sud-Est du fournil.

Le terrain en amont du mur Ouest de la douve Nord sera donc bientôt assaini :

22 mars 2012, le fossé du drain à l'Ouest du mur Ouest de la douve Nord, c'est-à-dire au Nord-Est du fournil du manoir.

Lucyna me met cependant en garde contre un drainage qui serait plus bas que la base des fondations du fournil ; elle me dit qu'en asséchant trop profondément l'argile, on peut provoquer dans la terre un effet de mille-feuilles dont on retirerait la crême. Je pressentais cette difficulté ; c'est pour cela que j'avais donné une certaine rigidité à mon modèle de drainage, prévoyant même une base et un dessus en béton afin de ne pas entraver le passage de tracteurs, nécessaire pour desservir le "Pournouët". Ceci dit, seul le temps confirmera ou infirmera le bien-fondé (c'est le cas de le dire) du parti que j'ai pris.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Mars 2012
Administration - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Lobbying environnemental - A.D.D.O.O.E.
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ALERTE TRES SIGNALEE !

Le "schéma régional éolien de Basse-Normandie" est en cours de finalisation. Pour l'ouest Ornais, il prévoit un "objectif indicatif de valorisation du potentiel d'énergie éolienne" de 150 MW, sachant que cette zone accueille déjà 20 MW.

La Haute Chapelle est inscrite sur la "Liste des communes favorables préférentiellement au petit éolien" (machines d'une puissance comprise entre quelques dizaines et quelques centaines de kW, inférieures à 50 m et qui d'un point de vue réglementaire ne sont soumises ni à étude d'impact ni à enquête publique), Domfront et Lonlay-l'Abbaye sur celle du "grand éolien" (machines d'une puissance comprise entre quelques centaines de kW et quelques MW, d'une taille de plus de 50 m et composées majoritairement d'un rotor tripale).

A compter de ce jour, SOYONS TRES VIGILANTS !

P.S. : J'ai demandé à l'amie qui m'a communiqué ce document de 83 pages de me faire passer une version plus lisible des plans qu'il contient. Voici ce qu'elle vient de me répondre :

(début de citation)

Cher Pierre-Paul,

En l'état actuel je n'ai pas de meilleure version. Ces documentations ne sont diffusées que sur accès avec codes spéciaux qui ne sont pas divulgués à ceux qui ne sont pas favorables à l'ensemble des dispositions élaborées. Les associations non favorables ont été éjectées du dispositif en juin dernier (...).

J'espère néanmoins avoir une autre version d'ici la fin du mois et vous la ferai parvenir aussitôt.

Après rédaction définitive du projet il y a plusieurs étapes à franchir et la signature définitive est actuellement prévue fin 2012 mais plus le projet est avancé plus il est difficile de le modifier.

En toute amitié,

(fin de citation)
Bonsoir,

L'eau qui s'écoule de votre drain, n'est pas forcément celle de votre mur, mais du terrain environnant.

Quand à la remarque de Lucyna Gautier, elle serait valable, si l'on creusait au pied de ce mur et en dessous de la semelle.

Mais à une distance de 1m ou +, le comportement ne serait pas le même.

On verra bien une fois l'été passé, comment va réagir le mur.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Je vois que l'attention se relâche puisque j'ai eu le temps de mettre en ligne huit messages avant que vous ne réagissiez, dans le sens attendu d'ailleurs...

En arrivant ce matin à la Chaslerie, j'ai eu la bonne surprise de constater que Bernard avait pris l'initiative de couper l'herbe aux abords et pour la première fois de l'année.

En revanche, mauvaise surprise, le sol de mon bureau, notamment près des fenêtres, était jonché de cadavres de mouches. Quelle plaie ! Si quelqu'un sait comment éviter cette invasion, je suis preneur !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Mars 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Fournil du manoir - Murs divers
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Si, dans les vieilles pierres, le plaisir est proportionnel à l'investissement comme l'a écrit ce matin une visiteuse du site, alors il nous faut profiter de ces images car le chantier ne pourra durer longtemps sans déblocage de certaines aides.

28 mars 2011, Valentin à la bétonnière.

Désolé de le rappeler sans humour mais c'est un fait.

28 mars 2012, la jonction entre les drains du fournil et le sas en parpaings du mur Ouest de la douve Nord.

Lucyna GAUTIER est revenue ce matin, assistée de son fils Paul, pour poursuivre ses prises de mesures. Elle m'a expliqué que celles relevées en 2006 étaient erronées sur des points importants...

29 mars 2012, Lucyna et Paul GAUTIER sous les combles du colombier.

J'en ai profité pour recueillir son avis sur les huisseries déjà posées sur le fournil de la ferme. Comme moi, elle est assez critique. Il faudra que je recontacte l'artisan.

Elle a également étudié la cage d'escalier du logis, en vue de soumettre prochainement le résultat de ses recommandations au S.D.A.P. d'Alençon au titre de l'"entretien" ("stricto sensu").

Enfin, elle m'a donné son avis sur la façon de s'y prendre pour débuter la restauration de la pièce, au 1er étage du logis, restée dévastée depuis l'incendie du 19ème siècle. Il faut commencer par le sol, dont l'argile laisse entrevoir du chêne sinon vermoulu, du moins à remplacer :

29 mars 2012, mon pied donne l'échelle.

Il lui reste à réfléchir prioritairement sur quoi faire au plafond de cette pièce :

29 mars 2012, la pièce dévastée du logis.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le compteur du "John Deere" affiche 911,3 h après ses premières heures de service de l'année. Il est employé à tondre l'herbe des 5 ha des abords immédiats du manoir. Je ne me rappelle plus quand je l'ai acheté mais il sera intéressant d'enregistrer combien d'heures il sert dans l'année.

L'an dernier, j'avais noté les dates des premières tontes mais cet exercice m'était vite apparu fastidieux.

Pascal POIRIER
rédigé le Vendredi 6 Avril 2012
Journal du chantier - Sculpture - Dans l'Orne - Ailleurs - Annonces
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N.D.L.R. : Il s'agit là de la copie d'un Christ réalisée en douglas par Pascal POIRIER, "un des meilleurs ouvriers de France", pour la ville de Honfleur où cette statue, qui doit encore être peinte, doit remplacer l'original du 19è siècle en pitchpin abîmé par les intempéries. J'en avais encore parlé ici le 21 mars dernier.

Bravo Pascal, c'est de la belle ouvrage !

Je rappelle que Pascal est l'auteur de la Sainte Anne en granit de la Chaslerie.

Plantés il y a deux ans (le 27 avril 2010) à l'Est du "Pournouët", les poiriers "Caleryana" sont en fleurs pour la première fois. Je suis allé les photographier ce matin...

10 avril 2012, de l'autre côté de la douve Est.

10 avril 2012, suite.

10 avril 2012, les poiriers, fin du reportage du jour.

... sous le regard curieux des veaux d'Hervé qui viennent d'arriver à la Chaslerie...

10 avril 2012, les veaux d'Hervé.

... et, surtout, sous le regard soupçonneux (à juste titre) d'une mère ragondin avec ses deux petits :

10 avril 2012, alerte aux envahisseurs !

La charmille ayant recommencé à pousser, j'ai dû la tailler ce matin pour la première fois de l'année. Au pied d'un charme, j'ai découvert un visiteur inattendu :

10 avril 2012, une jeune chouette dans la charmille.

Au cours des prochaines semaines, je vais essayer de garder le contrôle des jeunes pousses avec le souci de densifier le feuillage de cette charmille :

10 avril 2012, la charmille reverdit.

En classant de vieux papiers à la recherche de vieux devis, je retrouve ces dessins (par M. PAILLETTE) de trois portes de manoir dues à l'évidence au même tailleur de pierres, qui intervenait donc dans le Domfrontais autour de 1598.

De gauche à droite :
- la Chaslerie,
- la Bouëtte à Saint-Roch-sur-Egrenne,
- Loraille à Saint-Mars-d'Egrenne.

Portes manoriales du Domfrontais.

Il faudrait compléter par la porte de la Servière à Céaucé.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII - A la Chaslerie - Annonces
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Le nettoyage par le vide, en cours au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, permet de remettre à jour la meurtrière qui se trouve à l'angle Sud-Ouest de cette tour. L'orientation de cette meurtrière confirme que la maçonnerie des écuries est postérieure à cette tour.

12 avril 2012, où une meurtrière réapparaît...

Ce grand nettoyage de printemps n'est pas terminé mais on y verra plus clair une fois brûlés les liteaux que j'entreposais là depuis une éternité (à droite de la photo) ; en revanche, je vais conserver, pour je ne sais quel usage, les belles planches de chêne (à gauche de la photo) qu'avait déjà mises de côté François LEVÊQUE (lorsque j'ai acheté la Chaslerie, elle étaient abritées par un appentis de fortune, le long de la façade Ouest) :

12 avril 2012, ce que les Normands appellent du

Voici une partie des bûches prêtes au départ (10 des 20 stères enlevés à ce stade, et ce n'est pas fini) :

12 avril 2012, paré à appareiller !

Quand je pense qu'une visiteuse du site avait eu le toupet de qualifier un aussi beau bois d'"échauffé" (cf message du 12 mars 2012 sous l'onglet "Annonces") !

Je profite de mes premiers jours de vacances universitaires pour classer tous les papiers échangés à propos des travaux à la Chaslerie (courriers avec le S.D.A.P. d'Alençon et la D.R.A.C. de Caen, courriers avec les architectes et les entreprises) que j'accumulais dans un coin d'armoire depuis des années. Ce faisant, j'ai notamment le souci de permettre à mes fils de pouvoir enfin prendre mon relais un jour prochain. J'espère seulement que la difficulté, la complexité et la densité de ces échanges ne les en dissuaderont pas.

Or, quand je découvre la liste des monuments protégés de Basse-Normandie, j'imagine qu'il doit falloir des kilomètres de rayonnages pour stocker tous les documents réputés pertinents. Et je suis submergé d'empathie pour les fonctionnaires chargés de suivre, du mieux possible, une masse aussi considérable d'informations. Donc, aussi rébarbatifs que m'apparaissent, vus de ma fenêtre, les dossiers de la Chaslerie, je me demande comment arriver à en faire partager, ou du moins comprendre, les sévères contraintes de terrain à des contrôleurs éloignés en raison de la nature des choses. C'est un vrai problème, assurément, et je suis loin d'être assuré de parvenir à le résoudre aussi bien que je le souhaiterais ou que ce serait nécessaire.

Au verso du document, une date, le 17 mars 1883 (soit un an avant l'incendie qui ravagea le logis de la Chaslerie), et la signature d'un LEVÊQUE :

L'inscription au verso du plan de 1883.

Qui était ce LEVÊQUE ? Si j'interprète ce que je vois, je note que cette signature largement lévogyre est dominée par le souci de ne pas rater l'accent circonflexe, et j'y devine un signe de hauteur dont le signataire devait escompter qu'il soit respecté par autrui comme il lui paraissait justifié. D'après la date, cet ayant-droit de GOUPIL pourrait bien être Charles, "né le 14 juillet 1823, avocat, juge et Président du Tribunal Civil de Vire, (qui) épousa le 26 avril 1864, à Tinchebray, Emilie CHANCEREL", selon l'ouvrage consacré aux RUAULT du PLESSIS VAIDIERE et à leurs alliances.

Le document est un plan aquarellé, très bien conservé, de la Chaslerie et de ses terres environnantes à l'époque. Je viens de le retrouver dans un recoin des boiseries de mon bureau, au premier étage de la tour Louis XIII. Il avait été laissé à l'intention de son successeur, moi en l'occurence, par Brigitte LEVÊQUE lorsque j'ai acheté la Chaslerie, il y a 21 ans.

En haut du plan, un croquis retient mon attention. Il est simplifié puisqu'aucun angle de la cour n'est droit en réalité mais il indique l'affectation des volumes du rez-de-chaussée à l'époque :

Le plan du rez-de-chaussée des bâtiments sur cour en 1883.

Ainsi, le bâtiment Nord abritait alors, exclusivement, une cave et des caveaux. Dans le logis, la salle à manger actuelle était alors la cuisine, tandis que le salon actuel était divisé en deux, avec une salle à manger et une chambre desservis par un couloir qui permettait d'accéder à une bibliothèque, pièce aujourd'hui inhospitalière. De l'autre côté de la cour, dans la tour Louis XIII, la pièce dont je retire actuellement les bûches était alors une seconde cuisine. Ce qu'on appelle aujourd'hui l'écurie avait bien cette fonction mais était alors divisé en deux, avec deux portes sur cour donc. Dans l'"aile de la belle-mère" actuelle, il y avait déjà les deux pièces que nous connaissons mais celle qui sert aujourd'hui de cuisine précaire était alors une cave et celle qui la jouxte (où j'ai déposé mon rameur) était une remise.

Le voisinage immédiat du manoir en 1883.

Dans le voisinage immédiat du manoir, je note particulièrement que le "Pournouët", à l'Est du manoir et entre les douves, était alors qualifié de jardin ; le circuit de l'eau était plus complet qu'aujourd'hui puisque, à la sortie des douves, l'eau se répartissait en deux bras partant d'un endroit différent de l'actuel, dont l'un des deux, aujourd'hui disparu, courait à travers les terres et parallèlement au Baudouët. Je note qu'il y avait bien alors un mur au fond de la douve Nord, celui qui est actuellement en cours de restauration et que j'appelle le "mur Ouest de la douve Nord" ; enfin, je retiens qu'il y avait bien un pont, clairement représenté sur ce plan, pour franchir le ruisseau alimentant les douves, pont dont je voudrais rétablir l'usage si j'arrive jamais à trouver les financements pour restaurer le mur d'escarpe des douves.

Par ailleurs, ce plan lève un mystère pour moi puisque j'avais lu, notamment dans le manuscrit de Louis GRAVELLE (pour les références, voir sous l'onglet "Bibliographie") qu'il y avait, au Tertre Linot une source alimentant l'abreuvoir situé au milieu de la cour du manoir mais je ne comprenais pas de quoi il s'agissait. Voici donc la réponse :

Le mystère résolu de la source du Tertre Linot.

Cette source existe toujours et explique que le jeune Maxime LEBOUTEILLER ait "coulé" le Valtra à cet endroit l'an dernier, en contrebas de l'ancienne carrière qui se trouve au bout de l'"allée principale", alors qualifiée d'Avenue. A la fin du 19ème siècle, cette source alimentait donc un petit ruisseau qui contournait le "petit bois" actuel et longeait les terres de la Thierrière avant de se jeter dans le canal d'arrivée d'eau dans les douves. Pas de trace en revanche, au moins à cette époque, d'une desserte directe de l'abreuvoir le long de l'"allée principale".
Voici les derniers plans laissés dans mon bureau par Brigitte LEVÊQUE, qui apportent quelques informations supplémentaires sur la Chaslerie, depuis sa vente comme Bien National.

1 - Un plan du début du 19ème siècle, porté sur une sorte de calque qu'a mangé par endroits l'encre utilisée ; il a été collé, il y a longtemps, sur un papier de meilleure qualité :

Plan de la 1ère moitié du 19ème siècle.

2 - Un plan que je daterais de la moitié du 19ème siècle puisqu'il fait ressortir la partition de la Chaslerie entre les deux adjudicataires de la vente comme Bien National avant qu'apparemment, un ayant-droit de GOUPIL réussisse la réunification :

Peu d'informations utiles au verso...

Le plan consécutif à la partition de la Chaslerie.

Notons sur ce 2ème plan que le canal d'arrivée d'eau aux douves a été détourné vers l'Est. Le logis, comme l'aile Ouest et le "Pournouët", était alors clairement divisé en deux lots. Le tracé actuel de la D22 y faisait son apparition (ce qui devrait permettre de dater ce document).

3 - Une copie, réalisée en 1949, du plan cadastral alors en vigueur :

Le plan est daté du 22 février 1949.

La copie du plan cadastral en vigueur en 1949.

J'apprends ici que deux bâtiments avaient été construits dans l'arrière-cour, adossés au mur du manoir au fournil. L'existence d'un pont au-dessus du canal d'arrivée d'eau dans les douves était clairement indiquée, avant même, donc, que le cours de ce canal ne soit modifié (ce qui était arrivé avant 1883, ainsi qu'on a pu le noter sur le message précédent). On peut également remarquer que la douve Sud se prolongeait derrière la charretterie. Retenons donc que ce plan était le plan cadastral encore en vigueur en 1949 mais qu'il avait été dressé avant 1883.

4 - Enfin, un plan de 1962, dressé à l'occasion d'un échange de terres auquel devait alors réfléchir Henri LEVÊQUE :

Ce document confirme qu'à l'époque, on se rappelait l'existence d'une canalisation reliant la source du Tertre Linot au manoir. J'y remarque également que la "route de Domfront à Lonlay-l'Abbaye" (actuelle D22) avait tangenté à une époque pas si lointaine l'extrémité Sud de l'Avenue de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 16 Avril 2012
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII
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Avec l'aide de Claude MARTIN, la place se libère pour la future chaufferie, au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. On retrouve là, posés sur le sol de terre battue, des corbeaux de cheminée en granit oubliés...

16 avril 2012, la cheminée au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

... ou des pièces de chêne, tout aussi oubliées, de l'ancien pressoir :

16 avril 2012, des morceaux de l'ancien pressoir à poiré.

Beaucoup de bois part immédiatement au feu, loin dans un champ du Tertre Linot :

16 avril 2012, du bois qui ne fera plus long feu...