Journal du chantier

Le permis de construire obtenu en 2006 pour la ferme n'a guère été mis en œuvre. En effet, j'hésite encore sur le parti à prendre au niveau de la ligne de faîtage :
- soit mettre en application le plan préparé par Lucyna GAUTIER ; il faudrait en tout état de cause et alors modifier les ouvertures du 1er étage de la partie surélevée car les briques blanches qu'on y voit sont en coma dépassé ;
- soit redonner au bâtiment son ancien aspect de longère, ce qui serait sans doute plus harmonieux mais conduirait à remplacer ces fenêtres par des lucarnes et, surtout, à engager de lourds travaux de maçonnerie, de charpente et de couverture.

Quoi qu'il en suit, voici les photos de cette ferme que j'ai prises ce matin :

2 mai 2020.

Une descente d'eau pluviale, détériorée par un coup de tracteur, a été mal rafistolée :

2 mai 2020.

La partie Nord du bâtiment abrite des remises à outils utilisées par mes employées :

2 mai 2020.

Le reste du bâtiment est H.S. :

2 mai 2020.

Dans le salon, une cheminée serait à terminer ; je pense qu'un linteau de bois ferait l'affaire :

2 mai 2020.

Avant tous travaux, un arbalétrier cassé serait à remplacer ou, à tout le moins, à conforter :

2 mai 2020.

Dans la partie Sud du bâtiment, un maître d'ouvrage aimant les travaux aurait matière à s'exprimer :

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

Sur le pignon Sud, on distingue la cicatrice de l'ancienne longère ; pour le reste, porte et fenestrous, l'essentiel est fait :

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

Puisque j'étais dans la tour Louis XIII, je suis allé photographier la charpente des années 1970.

Comme déjà signalé, la lucarne Ouest prend l'eau (l'Est ne vaut guère mieux) :

2 mai 2020.

Où que je pose les yeux, je trouve des trucs orthopédiques et des matériaux bas de gamme :

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

Comment de telles choses ont-elles pu ne serait-ce qu'être envisagées ?

En tout cas, on est bien loin de la "qualité FOURCADE" en vigueur par ici depuis 1991, permettez-moi de le rappeler.
Puisque j'ai retrouvé hier des documents relatifs à la cave (dont je ferai état dans un prochain message), je suis allé photographier celle-ci et ses deux dépendances, l'appentis accolé à son pignon Ouest et la "maison de Toutou", rebâtie à son Sud (un peu partout, comme le montrent les exemples suivants, les enduits entre colombes auraient d'ores et déjà besoin d'un bon rafraichissement) :

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

L'intérieur de l'appentis :

2 mai 2020.

Depuis 30 ans, j'ai volontairement limité le percement de nouvelles ouvertures sur la façade Sud (je reviendrai sur ce sujet dans un prochain message)...

2 mai 2020.

... comme sur le pignon Est :

2 mai 2020.

La "maison de Toutou" a été dotée de nombreux nichoirs sur sa façade Est :

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

Au premier plan, le dessus de la citerne à gaz enterrée là il y a près de 30 ans et qui n'a jamais été remplie :

2 mai 2020.

Sur la façade Nord de la cave, aucune novation de ma part si ce n'est une lucarne supplémentaire (les deux lucarnes Sud sont également dues à mon souci d'habitabilité de ce bâtiment ; habitabilité très relative, d'après mon aîné ; on y reviendra) :

2 mai 2020.

Tôt ce matin, j'ai extrait de l'ensemble de paperasses rapporté hier de la tour Louis XIII les deux volumes relatifs à ma coopération avec Nicolas GAUTIER (sur la photo suivante, ce sont les deux reliures de droite) :

4 mai 2020.

Un survol rapide me montre que sont reliés là tous les messages-papier échangés avec Nicolas entre le 25 juillet 1991 (j'étais le propriétaire de la Chaslerie depuis moins d'un mois)...

... et le 22 octobre 2003 (je suppose que sa mutation au Mans date de cette époque) :

Beaucoup de ces documents sont très riches d'informations et confirment mon souci d'agir des les règles (pour autant que je les connaisse, ainsi que leurs modalités d'application, ce qui est souvent en soi un poème). Autrement dit, pour répondre à l'attente de la D.R.A.C. depuis le 7 février dernier, il serait nécessaire que je passe en revue tous les documents montrés hier.

Tout ceci est-il vraiment nécessaire ? Ce serait pour moi un travail énorme. Or à quoi peut rimer et à qui peut servir de me passer à confesse de la sorte ? Dans quel monde vivent ceux qui présentent ce genre de demande et, si l'on y regarde bien, que cherchent-ils à protéger réellement ? Pourquoi sont-ils à ce point incapables, ne serait-ce qu'au vu des résultats, de faire confiance à un maître d'ouvrage qui n'a d'autre priorité que l'intérêt du monument, même s'il doit en permanence slalomer entre tout un tas de contraintes, sérieuses ou, comme ici, largement artificielles ?

Je ne puis, depuis le 7 février au moins, que me poser ce genre de questions.

Plus généralement et compte tenu du contexte actuel, que faudra-t-il attendre pour qu'un Etat bureaucratique, nombriliste et boursouflé, incapable d'assumer correctement ses missions fondamentales, soit enfin recentré sur de vrais sujets, au lieu de se complaire, semble-t-il, à harceler les gens obligés de satisfaire les moindres caprices insensés du Prince ?

Car je ne puis imaginer que la D.R.A.C. ne conserve pas dans ses fichiers la trace de tous les permis de construire et autres autorisations administratives accordés à la Chaslerie depuis au moins l'époque où elle a été protégée par arrêté ministériel. Ce serait d'ailleurs passionnant de pointer les autorisations accordées dans les années 1950 ou encore dans les années 1970. Et aussi de disposer d'un état récapitulant la succession de réglementations applicables, avec également la succession de leurs interprétations.
Voici, à titre d'exemple, une perle que je retrouve dans le premier des deux tomes que j'ai consacrés à mes échanges épistolaires avec Nicolas GAUTIER :

11 février 1993.

15 février 1993.

Et voici, cerise sur le gâteau, un projet de réponse à un questionnaire que m'avait transmis le "Publicateur Libre" où les annotations sont de la main de Nicolas :

2 août 1997.

Comme on le voit, ces documents datent d'une époque, pas si lointaine, où l'administration ne niait pas être informée de certaines réalités du chantier et avoir pris sa juste part dans les décisions pour y parer au mieux, "dans l'intérêt du monument", et ceci même de façon "informelle".

Désormais et depuis dix ans, je dispose du site favori pour retrouver plus facilement ce genre d'archives, grâce, entre autres, au moteur de recherche. Peut-être, pour rafraîchir certaines mémoires qui semblent parfois défaillantes, devrais-je l'utiliser plus souvent ? Peut-être cela permettrait-il d'éviter des mises en cause faciles, qu'on peut imaginer plaisantes pour qui les émet, ce qui serait leur seul avantage, provisoire veut-on croire.
Rhubarbe et aubergines plantées...

4 mai 2020.

... et, dans la serre, un plant de tomates supplémentaire. Et d'autres trucs qui devraient nous régaler bientôt :

4 mai 2020.


Puis Francis a continué à tondre l'herbe aux abords du manoir ; elle pousse beaucoup en mai et on serait vite débordés:

4 mai 2020.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Mai 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Aile "de la belle-mère"
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Au rez-de-chaussée du colombier...

4 mai 2020.

4 mai 2020.

4 mai 2020.

... et dans l'escalier voisin, un compagnon de Julien ROBVEILLE a installé des boîtiers pour abriter des fusibles...

4 mai 2020.

4 mai 2020.

4 mai 2020.

... afin de pouvoir illuminer les combles du bâtiment :

4 mai 2020.

4 mai 2020.

Ce travail sera poursuivi quand nous aurons avancé dans la restauration des fenêtres et la pose d'un enduit mural, cette dernière devant intervenir quand le sol sera définitif.

Tout cela me paraît en de très bonnes mains :

4 mai 2020.

Je poursuis la mise en ligne des courriers échangés avec Nicolas GAUTIER jusqu'au 12 mai 1998 (c'est en effet à cette date que s'arrête le tome 1 de mes archives relatives à cet architecte des bâtiments de France).

Cette mise en ligne présente-t-elle le moindre intérêt, compte tenu notamment du recul du temps ? Et ne serait-il pas dans mon intérêt bien compris de laisser tout cela reposer dans son coin, voire de le détruire afin de ne pas risquer d'envenimer les choses ? On peut sans doute se le demander.

Mais, comme me le disait mon aîné hier soir, j'ai toujours été très ordonné et méthodique dans mes classements. Donc, lorsqu'on me demande, comme actuellement, de justifier mon attitude face à des interlocuteurs officiels, je pense n'être pas trop mal équipé ou outillé pour éclairer le contexte d'une façon qui ne me semble pas inutile afin d'éviter la propagation d'appréciations insuffisamment fondées, pour ne pas dire insuffisamment réfléchies.

Et, comme je ne mets quasiment jamais en doute, par choix délibéré et hygiène de vie, la bonne foi de mes interlocuteurs, je me dis que ceux auxquels je pense ici trouveront peut-être là matière à reconsidérer les choses.

Les commentaires ci-après, sous forme de mots-clés, répondent à mon souci principal de faciliter, ne serait-ce qu'à mon simple usage, le fonctionnement du moteur de recherche du site favori.

20/12/91 - Terrassements du circuit des douves ; mur de terrasse, mur d'escarpe, mur entre la chapelle et le manoir, mur au Sud de la chapelle ; mur entre le manoir et le fournil ; bief amont et bief aval :


11/3/92 - Année de naissance d'Henri LEVÊQUE (le fermier) ; charretterie :


18/3/92 - Bief amont, bief aval ; mur entre la chapelle et le manoir ; mur de terrasse :


11/5/92 - Terrassements des douves (durant l'été 1991) :


25/1/93 - Mur entre le manoir et le fournil :


20/2/97 : Cave ; chauffage du logis ; couverture du logis et de l'aile Ouest ; subventions ; enfouissement de lignes électriques (au niveau de l'allée principale et en dépit de nombreuses relances, ce dossier n'a pas bougé à ce jour ) :


24/8/97 - Terrassement de l'arrière-cour ; démontage d'une grange (été 1991) ; drainages divers ; allée principale ; plantations ; mur entre la chapelle et le manoir ; "maison de Toutou" ; intérieurs du bâtiment Nord :


1/9/97 - Allée principale :


2/9/97 - Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme :


2/9/97 : Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme ; appentis de la ferme :


7/9/97 : "spécificité" de la compétence d'un A.B.F. :


14/9/97 : "Spécificité" d'un A.B.F. ; autres questions vulgaires (honoraires ; fosses septiques, etc) :


27/10/97 : Couverture de la ferme ; démolition du garage de la ferme ; charretterie (ou pressoir) ; mur de terrasse ; enfouissement de lignes électriques ; plantations :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


12/3/98 : "maison de Toutou" :


26/3/98 : Tracasseries administratives :


22/4/98 : Mur d'escarpe des douves ; mur entre la chapelle et le manoir ; subventions :


25/4/98 : Subventions :


12/5/98 : Signalisation routière (dossier qui, en 2020, n'a pas avancé d'un pouce) :

Au titre du tome 1 de mes relations épistolaires avec Nicolas GAUTIER, on a pu commencer à observer comment une relation particulièrement cordiale au départ a pu se durcir progressivement du fait d'incompréhensions croissantes.

Relire, comme je le fais en ce moment, les documents reliés dans le second tome s'avère assez pénible pour moi. Car je me remémore à cette occasion par quoi je suis passé, notamment ma perplexité devant des circuits administraaaââtifs d'une savante opacité ou face à la diversité des casquettes de tel ou tel interlocuteur. A la vérité, devant un tel maquis d'intérêts divers, on ne savait plus très bien à qui on s'adressait et ce qu'on pouvait en attendre. C'est du moins ainsi que je le ressentais. Sur le dernier point, l'empilement de certaines casquettes sur une même tête, la réglementation a changé et c'est tant mieux.

Il faut également se rappeler qu'à partir, disons, de 1997, mon expérience professionnelle d'une défaisance amnistiante (ne le sont-elles pas toutes ?) m'avait fait perdre beaucoup d'illusions (peut-être toutes) sur la gestion publique et ses prétendus objectifs et avantages. Il n'est donc pas exclus que j'aie parfois surréagi face à des contrariétés dont la base m'apparaissait singulièrement non convaincante.

Sur cette dernière question, je suis au regret d'indiquer qu'au cours de la vingtaine d'années qui ont suivi, donc à ce jour, mon appréciation n'a guère évolué.
Bonjour,

Bravo pour le potager, beaucoup de fumure pour la rhubarbe et à vous tartes et confitures délicieuses.

Une idée en passant, faire envahir vos fossés par de la menthe, il en existe plusieurs sortes et aussi des capucines, ça pousse tout seul et repousse d'une année sur l'autre c'est beau et ça sent bon.

Bien sur ça ne vous donnera pas un jardin à la française mais un agrément certain.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci. Je transmettrai à mon gouvernement.
Il faut parfois faire des choix dans la vie.

Par exemple, doit-on passer son temps à, selon la position qu'on occupe dans la chaîne :
- exiger toujours plus de paperasses,
- produire toujours plus de paperasses,
- ou bien s'occuper des problèmes réels ?

Depuis combien de temps demandai-je qu'on s'occupe enfin de la restauration de la porte extérieure du premier étage de la tour Louis XIII ? Combien d'architectes en chef des monuments historiques et combien d'architectes du patrimoine m'auront-ils dit qu'ils s'en chargent sans jamais, pour autant, bouger ne serait-ce que le petit doigt ?

Je l'ai dit et je le redis : cette porte est une merde des années 1970, posée là - d'ailleurs mal - à la demande d'un prédécesseur dont l'épouse se divertissait, semble-t-il, en ayant quelques activités de brocanteuse. D'où ce truc bricolé, mal foutu, dont j'ai déjà prolongé la vie plusieurs fois, notamment grâce à Sébastien LEBOISNE, mais qui, cette fois-ci, tombe en ruine.

La voici en effet en début d'après-midi aujourd'hui...

5 mai 2020.

... lorsque Joffrey a ouvert cette porte pour y poursuivre son ménage...

5 mai 2020.

... et la voici un peu plus tard, quand il l'a refermée, ménage fait :

5 mai 2020.

5 mai 2020.

5 mai 2020.


Mais que l'on se rassure : heureusement pour moi, le ménage, lui au moins, est bien fait :

5 mai 2020.


Pourtant il n'existe pas, que je sache, de monopole légal en la matière. Ni, surtout, d'administraaaâââtion pour veiller à sa perpétuation...

Et je ne vous reparle pas encore d'une autre menuiserie qui présente un problème de sécurité marqué, signalé maintes fois comme tel, et depuis fort longtemps, à tous mes interlocuteurs imposés...
Longue discussion téléphonique avec l'architecte du patrimoine. Toujours un excellent climat entre nous même si mon souci de bien répondre à ses demandes d'infos me pèse (comme on a pu le comprendre à la lecture de ma prose récente). Elle me suggère de marquer une pause dans mon approche trop perfectionniste et souligne qu'elle ne me demande pas de tout relire de mes archives mais seulement, si possible, de retrouver les numéros des permis de construire obtenus. Elle a néanmoins le souci d'achever la rédaction de son rapport avant la fin du confinement.

Sur le fond qui me préoccupe, elle me confirme que :
- la restauration des trois portes signalées, dont celle du 1er étage de la tour Louis XIII, est bien prévue dans sa "mission EXE", déjà signée ;
- toutes demandes d'autorisations ou de régularisations administratives évoquées le 7 février dernier sont prévues dans sa "mission n°2", y compris relatives à la cuisine et au cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Sur ces bases, j'ai signé le contrat n°2.

P.S. (à 20 h 30) : Je note, pour ne pas l'oublier, que nous avons également parlé de deux autres sujets :
- les plans de la future cuisine du bâtiment Nord : elle est soucieuse de mettre en avant l'attrait du cul du four (tel que je l'ai restauré à mes frais exclusifs, sans autorisation et sans architecte...) ; elle évoque d'abord l'idée d'une fenêtre sur le mur du fond de la cuisine (celui en parpaings des années 1950 ou 1970 et peint en ce bleu que je n'aime pas) ; puis elle suggère de faire tomber ce mur. J'observe qu'on reviendrait ainsi à quelque chose de proche du projet étudié par Benoît MAFFRE à la demande de mon aîné et de son épouse. Rigolo ;
- les plans d'Arnaud PAQUIN pour l'aile Ouest ; elle me recommande de garder une salle de bains au niveau du futur "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves", faisant notamment valoir que celle de l'étage au-dessus est exiguë et que mes successeurs voudront peut-être avoir une activité de chambres d'hôtes ; on a également parlé du monte-plats et de l'emplacement de sa machinerie.
A propos du chauffage de la chapelle à partir d'une pompe à chaleur fonctionnant par aquathermie :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 17:22
À : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>; (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : RE: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Sous réserve de l'avis de Mme (...), tout cela me paraît tout-à-fait envisageable et, à ce stade de mes réflexions, fournir une solution parmi les meilleures.

Bien cordialement,

PPF

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De : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 17:19
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : Re: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Probablement pas simple à réaliser, mais l'aérotherme est adaptable pour une prise de l'air intérieur par le dessous (voir schéma ci-dessous) :


La difficulté est donc de canaliser l'air depuis la grille dans la contre-marche jusque sous l'autel.

L'aérotherme ne s'entendra pas de l'extérieur.
Mais il peut être bruyant, surtout si vous prévoyez des moments de recceuillement dans la Chapelle.
Pour éviter cet inconvénient, nous installerons un interrupteur (bouton-poussoir) qui désactivera pour un certain temps (1/2h, 1h ? à déterminer) l'aérotherme.

Bonne fin de journée,

Grégory Vannobel
Agence Bee+ Louvigné de Bais
06 37 98 62 69
gregory@beeplus.fr

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 15:41
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>; C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : RE: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Madame,

Je fais suite à notre conversation téléphonique de cette après-midi au cours de laquelle vous m'avez dit qu'une bonne solution pour dissimuler cette quincaillerie serait d'utiliser un vieux meuble.

A la réflexion, il me semble qu'il pourrait y avoir beaucoup d'avantages à ce que ce vieux meuble soit le meuble d'autel. D'autant que cette chapelle est déjà abondamment meublée et que l'espace y est limité. Ci-joint des photos pour vous remettre cet autel en tête :

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

Il a les bonnes dimensions (plus de L:175 x l:72 x h:88 pour l'intérieur de la boîte). Sébastien LEBOISNE, qui a déjà restauré le tabernacle (d'une autre origine, donc il s'agissait d'harmoniser les deux parties) saurait en adapter le plateau au niveau des deux candélabres. Toutefois deux questions :
- est-ce que ce bazar ne sera pas trop bruyant ?
- pour ce qui concerne l'entrée d'air, ne pourrait-on l'insérer sur la contre-marche de l'estrade, au milieu de celle-ci, donc entre l'autel et les deux prie-Dieu ?

Il semble que les dalles de pierre de cette estrade puissent être démontées sans trop de casse (le gel y est déjà arrivé pour partie)...

Bien cordialement,

PPF

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De : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 12:35
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : Re: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Bonjour,

Suite à discussion avec Mme (...), je vous communique ma prescription d'aérotherme pour La Chapelle.
Modèle CIAT Major Line Non Carrossé 602D

Le produit mesure 1612 mm de largeur, côte A. Il nécessite une hauteur d'implantation de 656 mm et une profondeur de 245 mm (voir schémas ci-dessous).
Prise d'air par le bas et soufflage air chaud par le dessus.
Afin de favoriser la déshumidification de la Chapelle, on y associe une prise d'air neuf extérieur : dimension hauteur x longueur 90 x 1315 mm

Il sera nécessaire d'avoir accès à l'aérotherme par sa face avant verticale (l'habillage doit être démontable).

Ci-dessous les schémas d'implantation :


Aperçu de la grille extérieure (notée h sur le schéma de droite) :


Cordialement,

Grégory Vannobel
Agence Bee+ Louvigné de Bais
06 37 98 62 69
gregory@beeplus.fr

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 8 mai 2020 14:33
À : (...)architecte@gmail.com
Objet : Chaslerie - "Cheminée de Mebzon"

Madame,

Comme vous le savez, mon "officier traitant" à la conservation régionale des monuments historiques de Caen s'offusquait, le 7 février dernier, devant son supérieur hiérarchique et devant vous, comme il l'avait déjà fait, déjà avec véhémence, lors de sa visite précédente face à moi, que j'aie pu faire démonter sans autorisation la "cheminée de Mebzon" qui se trouvait, telle une verrue anachronique et incongrue, au 1er étage Nord du logis de la Chaslerie (dans cette pièce qui attend depuis plus de dix ans que la problématique dite "des poutres pourries" soit enfin traitée par tel ou tel des intervenants obligés successifs sans qu'apparemment, jusqu'à votre arrivée, ça ne leur ait fait ni chaud ni froid).

Voici, en vue de rafraîchir la mémoire de M. (...) qui semble en avoir besoin et puisque ma parole ne saurait lui suffire, apparemment, pour que ses dossiers soient dans un ordre qui le satisfasse au regard des importantes responsabilités qui sont les siennes, une preuve de mes affirmations :

Il s'agit d'un courrier officiel de la D.R.A.C., au timbre de la même conservation régionale, faisant état du point de vue de M. (...), alors A.B.F. de l'Orne, parfois mon maître d’œuvre à cette époque où le cumul des casquettes était encore possible pour les A.B.F., et aussi, de mémoire, maître d’œuvre, à cette même époque, de la restauration du manoir protégé de Mebzon, sis à Sept-Forges (Orne).

Vous y lirez que le prédécesseur de M. (...) (si j'ai bien compris l'évolution dans le temps de l'organigramme de cette administration) s'y montrait pour le moins ouvert au retour de la "cheminée de Mebzon" à l'endroit qu'elle n'aurait pas dû quitter, ce qu'elle fit pourtant, dans les années 1950, à une époque où, manifestement, les agents de la conservation régionale se montraient, preuves en mains, moins pointilleux pour le respect de textes qui existaient déjà (il est vrai que le propriétaire d'alors de la Chaslerie avait beaucoup d'entregent, puisqu'il était notamment conseiller général ; par ailleurs, osent encore dire certains, "homme de goût et de culture" : paix à ses cendres !).

Et le fait est que, toujours dans son rôle d'intervenant "à titre privé", M. (...) m'avait écrit à quelque temps de là pour me conseiller de me séparer sans faire plus de difficultés de ladite cheminée. Et, comme à cette dernière époque déjà, j'avais beaucoup de mal à obtenir des subventions (sur le chemin décisionnel desquelles le même correspondant jouait un rôle significatif et pas toujours clair à mes yeux), je l'avais sèchement renvoyé dans ses buts.

Malheureusement, à l'heure où je vous écris, je n'ai toujours pas retrouvé la preuve de ce dernier échange. Je suppose que, si vous interrogiez M. (...), il se ferait un devoir et une joie de vous confirmer la mésaventure. A moins qu'il ne considère qu'elle fait partie de sa "sphère privée", bien sûr.

Quoi qu'il en soit, il me semble que les pièces jointes à ce courriel-ci devraient suffire à clore cet important débat.

Sur le même sujet et sur un autre à beaucoup d'égards comparable ("les granges du château de Lignou", autre monument ornais protégé), je tiens d'autres documents à votre disposition. Ces derniers, je les ai déjà retrouvés avec la satisfaction que vous pouvez imaginer. Est-il besoin que j'ajoute qu'ils éclairent de la même façon des pratiques de la même sorte ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
En vue d'avancer dans sa "mission n°2" consistant à faire le point de mes autorisations administratives, l'architecte du patrimoine m'a questionné, le 4 mai dernier, sur l'ancienne souche de cheminée, autre horreur des années 1950, qui trônait au milieu du faîtage des écuries et que je me suis fait un devoir, comme pour les autres, de faire disparaître au plus tôt du paysage.

Voici la preuve que j'ai agi avec l'accord de la conservation régionale :

Dans un rapport de M. RONSSERAY, architecte en chef des monuments historiques...

... j'ai retrouvé ces photos qui confirment qu'il a toujours fallu avoir le coeur bien accroché pour avancer dans la restauration du manoir favori :


La remise en place du clocher et l'aménagement desdits abords ont été effectués à mes frais exclusifs et sans autorisation, alors que la conservation régionale des monuments historiques et l'A.B.F. de l'Orne avaient, peut-on comprendre à la lecture de mes archives bien ordonnées, d'autres priorités. J'ai par exemple retrouvé des écrits par lesquels le prédécesseur du conservateur régional actuel avait tenté de flécher l'ensemble de mes flux de trésorerie.