Journal du chantier

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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Mon salarié a réitéré ce matin son refus d'exhausser la cheminée du fournil de la ferme, alors qu'il m'avait le premier alerté sur la nécessité de cette intervention. Il est clair qu'il ne veut rien passer à Roland BOUSSIN.

Ce faisant, il manifeste, une fois de plus, une difficulté certaine à coopérer avec autrui. Cela fait d'ailleurs plusieurs semaines que son humeur s'est assombrie et que son rythme de travail s'est ralenti. Je ne sais s'il a des soucis personnels. Il est en effet d'un naturel peu causant, ou bien c'est moi qui détecte mal.

En tout cas, à peine arrivé sur le chantier, il a pris sur lui de le quitter pour - du moins je l'espère - réfléchir à la situation.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Le salarié dont j'attendais le retour ne s'est pas présenté sur le chantier ce matin. Je suis donc sans nouvelle de lui depuis hier en tout début de journée. Son attitude demeure inexpliquée. A ce stade, je la trouve inappropriée.

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Le salarié que j'attendais ne s'est pas rendu à l'entretien qui devait avoir lieu ce matin. Il ne m'avait pas prévenu de son absence. Cela risque de retarder sensiblement les travaux sur le fournil de la ferme. Or l'on sait que ce bâtiment devait me servir d'abri enfin chauffé pour me permettre de passer, le cas échéant, le prochain hiver ici.

Donc j'ai envoyé une seconde convocation. Un peu plus tard dans la matinée, j'ai fini par joindre cet employé en l'appelant sur son téléphone portable. Il m'a dit se trouver sur le chantier où il travaillerait désormais ; je suis incapable de dire si c'était vrai ou s'il cherchait à me provoquer. Je lui ai déclaré qu'il était bien entendu libre d'agir à sa guise mais que j'estimerais normal qu'il me présente une démission en bonne et due forme pour poursuivre ses activités sur un mode qu'il préfère, si tel est son souhait.

Bien entendu, je m'interroge sur la situation. J'ai le sentiment d'avoir toujours veillé à présenter le travail de ce salarié de la façon la plus positive, notamment sur ce site internet privé que, je le sais, il consultait volontiers, ou bien lors des fréquentes visites du public, très souvent hors de sa présence. C'était pour moi une façon parmi d'autres de l'encourager.

En résumé, mes appréciations volontairement louangeuses n'auraient-elles pas incité à le débaucher un maître d'ouvrage peu regardant sur les procédés et souple sur les modes de paiement ? C'est en tout cas, à ce stade du moins, la principale hypothèse que je serais enclin à retenir.

Denis DUVEAU
rédigé le Vendredi 24 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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M. FOURCADE

Afin de mettre en place les différentes croisées et châssis fixes dans le bâtiment dit "le fournil", le façonnage des feuillures dans les pierres de jambage et linteaux devront être sur le même aplomb et cela sur 50mm de profondeur pour prétendre à un travail de qualité.

Merci.

Cordialement,

Denis Duveau

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Juin 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Je remercie M. DUVEAU, "un des meilleurs ouvriers de France", pour son témoignage éclairant. Ce menuisier-ébéniste est en effet empêché de pouvoir prendre convenablement le relais du chantier.

J'ai demandé tout à l'heure à Roland BOUSSIN, le charpentier-couvreur, de retarder son intervention pour permettre l'exhaussement enfin du conduit de cheminée du fournil. A cette occasion, Roland m'a expliqué que les murs du fournil, n'ayant pas été remontés perpendiculairement les uns aux autres, l'avaient gêné dans son travail (comme cela avait déjà été le cas, l'an dernier, sur la charretterie). Compte tenu de l'angle nécessaire des couvertures, le conduit de cheminée s'avère trop court, de ce seul fait.

Par ailleurs, j'ai demandé à mon serrurier habituel de venir chiffrer les travaux nécessaires pour remplacer les serrures en cas de non-restitution des clés ; sur les conseils de ce serrurier, j'ai d'ailleurs dû, dès cet après-midi, signaler cette difficulté à la gendarmerie (il paraît que cela est nécessaire vis-à-vis des assureurs).

Enfin, il va me falloir retrouver les factures des fournisseurs avant de pointer l'état du stock résiduel (il va sans dire qu'au moment où je sors à peine du "pensum" de la déclaration de revenus, je me serais volontiers dispensé de cette corvée...).

Depuis mon message du 4 mai dernier sous cet onglet, vous vous demandiez peut-être si les buis de la cour avaient survécu à leur transplantation et au traitement de choc ordonné par Carole.

Eh bien, contre toute attente pour moi, j'ai constaté ce matin que 60 % des plants portaient de nouveau des feuilles nombreuses... [img:500]2011_06_26.jpg_05,26 mai 2011, un buis qui a bien résisté au choc.[/img]... tandis que les autres n'étaient, semble-t-il, toujours pas crevés :

26 juin 2011, un buis transplanté et qui rame encore...

Il faut dire qu'après les récentes pluies abondantes que nous avons reçues puis la fournaise de ces derniers jours, la nature explose de toutes parts, ainsi que le manifestent ces roses du fond de la cour :

26 juin 2011, les rosiers du fond de la cour.

Dans ces conditions, la Chaslerie est très en beauté !

26 juin 2011, la Chaslerie vue du Sud-Est.

J'ai reçu ce matin la lettre de démission que j'attendais. Je ne commenterai pas ce courrier ici, si ce n'est pour noter que le salarié en question n'entend pas, apparemment, respecter la période conventionnelle de préavis. Il va donc me falloir, avec l'aide de Bernard si possible, mettre à l'abri les matériels et matériaux de chantier encore présents à la Chaslerie.

Dans les prochaines semaines, le chantier du fournil de la ferme et celui de la ferme vont donc se trouver interrompus à mon grand regret. Je vais devoir me mettre rapidement en quête d'un nouveau collaborateur.

Malgré cette expérience finalement malheureuse, je n'oublie pas les bons souvenirs dont ce site témoigne surabondamment. Surtout, je conserve la volonté d'employer un maçon à temps plein, en qualité de salarié.

Parmi les prochains travaux importants pour lesquels j'ai besoin d'un professionnel, il y a en effet, outre la ferme sur laquelle on n'en est qu'au tout début du programme :
- la pose de torchis sur l'appentis de la cave et sur l'abri de jardin (ou "maison de Toutou") correspondant ;
- la restauration du mur Ouest de la douve Nord, pour laquelle une demande de permis de construire est en cours d'instruction ;
- la poursuite de la restauration intérieure du bâtiment Nord ;
- la restauration de l'intérieur du logis (qui se trouve toujours dans l'état où je l'ai acheté, donc où il y a encore beaucoup à entreprendre) ;
- la restauration du mur d'escarpe des douves et des biefs (il s'agit là d'un travail qui durera, à lui seul, deux ou trois ans, si j'en juge par mon expérience des murs que nous avons déjà restaurés) ; une étude préalable est en cours à ce sujet ;
- la restauration de l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" ; aux dernières nouvelles, Mr T pourrait ne pas exclure de financer ces travaux-ci, sur la base d'une étude préalable qui, évoquant la distribution intérieure, aurait nécessairement des conséquences sur la forme et le positionnement des ouvertures.

En dépit de quelques vicissitudes, le moral se veut délibérément au beau fixe. "Mépriser les hauts, repriser les bas", cette ligne de conduite s'applique ici aussi. Car, malgré sa taille impressionnante à mon échelle, le projet conserve tout d'un petit bonheur, on tâche en tout cas de ne pas l'oublier.

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 30 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Bonjour,

Comme vous dites, il y a des hauts et il y a des bas, croire à ce que l'on fait et le faire dans l'enthousiasme, cela aide.

J'ose espérer que ce n'est pas le coup de "chaux" qui a fait déborder l'auget à "ciment". Peut-être était-il "réfractaire" à la chaux ?

Je vous souhaite d'en retrouver un qui soit sérieux et emploie la chaux.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2011
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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La Chaslerie a toujours autant de succès auprès des jeunes de la commune à la recherche d'un "job d'été". Depuis la mi-juin, Samuel PASDELOUP est ainsi revenu couper l'herbe et les doches. Le voici, ce matin, en train de tondre l'herbe sur le "John Deere" :

1er juillet 2011, Sam sur le

Un de ses copains est déjà venu proposer de prendre son relais à la mi-juillet. J'ai hélas dû lui répondre que, tant que je n'aurai pas retrouvé un maçon, je n'aurai pas autant de travail à fournir que les précédentes années.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Bernard a accepté, ce matin, de mettre à l'abri la bétonnière, les sacs de ciment et les sacs de chaux abandonnés sur le chantier depuis deux semaines :

1er juillet 2011, des sacs de chaux et une bétonnière à l'abandon.

... et voici les lieux après que Bernard y a remis un peu d'ordre :

1er juillet 2011, la façade Est de la ferme après le rangement de Bernard.

Bernard me dit avoir retrouvé, dans la ferme, des outils sur le devenir desquels je m'interrogeais. Il n'empêche qu'un état des lieux contradictoire me semblerait justifié en l'état du dossier.

pascal maizeray
rédigé le Samedi 2 Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Si j'ai demissionne, ce n'est pas par plaisir,
ni par un manque de serieux ou de competence.
Avant de parler, il faut savoir TOUTE LA VERITE.
Depuis deux mois je suis victime par mon ex-
employeur d'harcellement moral repete qui a
eu pour objet une degradation de mes conditions
der travail et d'alterer ma sante physique et
morale.
J'ai tenu 2 mois et le 14 JUIN, il m'a dit de
partir, chose que j'ai fait.
parait-il que l'on met retrouve par le site
de la chaslerie, verifiez vos sources car on
s'est bien fichu de vous, car ces personnes
etaient venues chez moi, il y a quelques
annees, donc ils savaient ou j'habitais.

CE N'EST PLUS EN 1884 QUE LA CHASLERIE FAIT
PEINE A VOIR, NON POUR LA BEAUTE DES TRAVAUX
MAIS PAR LA MAUVAISE FOI DE CERTAIN.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Le plombier, M. DELTA, est venu cet après-midi enlever le dispositif de mise en chauffe de la dalle du bâtiment Nord :

2 juillet 2011, M. DELTA dans le bâtiment Nord.

Ce test était en cours depuis le 31 mai dernier.

Dans ce local, les travaux sont toujours interrompus en attendant que Carole nous fasse part de ses préférences pour les tomettes et pour les sanitaires.

Il reste aussi à savoir ce qu'on fera des murs de l'entrée : comment traiter le placo posé afin de dissimuler les fissures du Siporex ? Quelle prochaine étape prévoir pour le mur du fond de l'entrée, l'enduire de plâtre ou bien y poser du placo ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Soudain, ce soir, la pression s'allège : je ne dois pas être considéré comme un harceleur, moral ou pas, par mes locataires de Pontorson où le bouche à oreille a fonctionné à la vitesse V.

J'espère pouvoir donner très vite de très bonnes nouvelles pour la suite du chantier !