Journal du chantier

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 8 Octobre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Le chantier en fin de journée :

8 octobre 2019.

Et voici comment on raccorde les pentes du "trottoir" :

8 octobre 2019.

Les pavés qui manquent devraient être posés demain. Le couvercle du petit regard a été taillé, il reste à y fixer un dispositif en facilitant le soulevage. Le couvercle du grand regard est à tailler. Enfin, il y aura un autre petit regard sur le fil d'eau du "trottoir".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Les travaux de ce matin :

9 octobre 2019.

9 octobre 2019.

A une dalle à tailler et aux joints près, on peut dire que la "terrasse n°2" est terminée.

En fait, pour le grand regard, j'ai passé ce matin commande à l'employeur de Maxime d'un réceptacle approprié en inox. Il est en effet apparu à l'usage que CoMeOrne me prenait pour un zozo en me facturant des prix délirants pour ses interventions.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Le météo oblige à avancer si l'on ne veut pas renvoyer les travaux de la cour au printemps prochain. Je ne peux pas attendre indéfiniment les conclusions du bureau d'études et il y a de quoi s'occuper encore quelques jours en poursuivant la pose du "trottoir".

Toutefois, j'hésite sur le choix du meilleur endroit où implanter l'évier (et futur lave-bottes) du fond de la cour : près du passage vers l'arrière-cour...

9 octobre 2019.

... ou à côté de l'entrée du bâtiment Nord :

9 octobre 2019.


Une autre question concerne la largeur du "trottoir" à cet endroit : 3 ou 4 pavés ou bien un dizaine ? Il faudra tenir compte des besoins à venir, le long du logis, et de la taille du stock résiduel.
Journée sur les routes, avec étapes à Alençon, Chartres, La Ferté-Macé, à la recherche de pavés pour la cour de notre manoir favori.

Le problème est que mon premier lot (les pavés anciens de La Ferté-Macé) est beaucoup plus beau que ceux vus ensuite. Et il était beaucoup moins cher au m2.
Voici, à titre d'exemple, quelques-uns des pavés à vendre que j'ai vus hier.

En première analyse, aucun de ceux-ci ne me paraît digne du label "qualité FOURCADE" :

10 octobre 2019.

Il s'agit pour l'essentiel de pavés bas de gamme et sans cachet ni patine, importés d'Inde :

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

Certains des suivants seraient presque d'une qualité acceptable pour habiller notre cour favorite :

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

J'ai continué à crapahuter aujourd'hui sur les routes de l'Ouest mais, cette fois-ci, j'ai trouvé mon bonheur :

11 octobre 2019.

11 octobre 2019.

11 octobre 2019.


Il ne me reste plus qu'à parvenir à un accord avec le vendeur.

(Simple détail. A suivre.)

P.S. (du 5 novembre 2019 à 9 heures 30) : Message rendu privé à l'instant.

P.S. 2 (du 3 décembre 2019 à 2 heures 20) : Message rendu de nouveau public à l'instant.
Cette cour est (re)devenue un vrai bourbier que Guguss et moi ne pouvons traverser sans crotter nos chaussures ou (dans son cas) ce qui en tient lieu, de sorte que nous importons de la boue dans le bâtiment Nord, ce qui est fâcheux :

11 octobre 2019.


Je sais bien que de bonnes âmes ne tarderont pas à me reprocher d'"oublier une fois de plus les priorités", cuisine, salle-à-manger, chambre pour les enfants et que sais-je encore ? Comme s'il n'y avait pas à cela des préalables techniques ou réglementaires sur lesquels je n'ai pas la main.

Mais voilà, telle est la dynamique du chantier : je piétine en rongeant mon frein depuis trop longtemps ; il est temps pour moi de repartir de l'avant, si possible dans la bonne direction.

Après tout, l'idée de (re)paver la cour n'a rien d'artificiel ni d'incongru, ce me semble du moins.

Et, si j'arrive à toper sur un bon lot de pavés, je serais bien bête de nous en priver.
La nuit est tombée et j'en suis toujours à réfléchir à l'ordre dans lequel effectuer les prochains travaux :

12 octobre 2019.

12 octobre 2019.

Guguss sort de son antre pour partager mes réflexions :

12 octobre 2019.


Ainsi, je me sens moins "seul et démuni de tout, comme un homme au bord d'un océan qu'il prétendrait franchir à la nage".
Pourquoi ne pas continuer votre trottoir tout autour du manoir, disons 2m à 2.50 de largeur, puis terminer le reste de votre cour par un gazon planté de l'espèce de la région, et aménager (auge en granit, bloc rocher...enfin là cela reste de la déco suivant votre appréciation).

N.D.L.R. : L'auge en granit est déjà présente au milieu de la cour. Un bloc rocher ne me semblerait pas avoir sa place à ses côtés.

Comme notre manoir favori est un monument historique, je suis tenu de veiller au respect du style de la bâtisse, donc des époques où elle a été construite, et de mettre en valeur ou de restaurer les éléments authentiques.

A ce propos, je retiens les idées suivantes :
- d'abord, la cour n'a pas été conçue à l'origine comme devant être fermée (l'organisation des manoirs ou des fermes en cours fermées est d'ailleurs très rare dans le secteur) ; elle s'est retrouvée fermée au fil du temps, les anciens propriétaires ajoutant une aile ou un bâtiment quand ils en avaient les moyens et laissant les bâtiments se dégrader lorsqu'ils étaient fauchés (ou en manque d'inspiration) ; à l'origine le logis avait une forme de "L" mais l'aile en retour a brûlé (sans doute ; en tout cas a été détruite) au début du XVIIIème siècle ;
- deuxièmement, les travaux de restauration du seuil de la porte piétonnière, en 2014, ont montré qu'à l'origine, le niveau du sol de la cour était plus bas qu'actuellement ; les terrassements récents dans la cour ont confirmé que celle-ci était pavée, au moins dans son angle Sud-Est, lesdits pavés (en fait, des pierres irrégulières, en grès local) se trouvant une bonne vingtaine de centimètres sous le niveau du sol actuel.

Quant à ce que j'appelle les "trottoirs", leur installation récente a résulté de mon souci de tarir les sources de dégâts des eaux à répétition dans l'aile Ouest. L'achat d'un premier lot de pavés anciens en grès local m'a donné l'occasion d'imperméabiliser le pied de murs. D'abord là où le problème était le plus criant, à savoir le long de la façade Ouest du bâtiment Ouest ; ensuite, là où je savais que se posaient d'autres problèmes d'humidité non résolus. C'est ainsi que, disposant en première analyse, d'un stock de pavés suffisant, j'ai décidé de traiter de la même façon tous les pieds de mur (à l'exception, à ce jour, de la façade Est du logis, parce que le sol de la terrasse du Pournouët est en net contrebas par rapport au sol intérieur du logis ; et aussi parce que mon stock initial de pavés ne suffirait pas à traiter à l'identique le pied de cette façade-ci).

Dernièrement, deux types de considérations se sont ajoutés à mes réflexions :
- d'abord, le souci de traiter convenablement le pied du bâtiment Nord dans la cour ; le mur correspondant est tout sauf linéaire et simple ; donc j'envisage que le "trottoir" soit plus large à cet endroit ;
- plus récemment, la prise en compte du fait qu'avec tous les travaux en cours et la présence dans la cour d'engins de chantier, celle-ci est devenue très boueuse.

Comme il n'est pas exclus que j'arrive à mettre la main sur plusieurs centaines de m2 d'un pavé identique à celui de mon premier lot, je me dis que ce serait le moment ou jamais de me lancer dans la restauration du sol de la cour. Cela ne se ferait pas 20 cm sous le sol actuel mais au niveau de ce dernier. Agir autrement aurait nécessité d'y voir clair plus tôt et, surtout, d'être prêt à ce que, de proche en proche, tous les sols des pièces des rez-de-chaussée soient reconsidérés.

Le parti qui a été retenu a été de veiller prioritairement à un bon écoulement des eaux pluviales vers les circuits d'évacuation existants. En soi, ce problème était suffisamment compliqué à traiter et je pense que nous allons y parvenir de façon à la fois efficace et esthétiquement satisfaisante.

Si jamais j'arrive à paver la cour, il faudra de même veiller prioritairement à l'efficacité des pentes et à l'esthétique des calepinages.

De mon point de vue, une cour pavée sur 100 % de sa surface serait, toutes choses égales par ailleurs, une excellente solution sur les plans technique, historique et esthétique.

Mais je dois aussi tenir compte de certains vœux de mon entourage. En particulier, mon épouse craint de se tordre les chevilles (qu'elle a très fines, ce dont elle n'est pas peu fière) sur des pavés anciens (donc faut-il prévoir des cheminements plats, en plus du pavage très majoritaire ?) et elle était très attachée à ses plates-bandes que je lui ai férocement ratiboisées.

Je termine par la question du gazon. J'estime qu'il donnerait à la cour un aspect qui clocherait avec la "minéralitude" fondamentale du lieu. De plus, il ne serait pas compatible avec le passage fréquent de lourds engins auquel il faut s'attendre, tant que les restaurations intérieures n'auront pas été suffisamment avancées.
Bonjour Monsieur Fourcade,

Je viens ajouter ma touche personnelle à l'aménagement de votre cour. Vous semblez hésiter quant à l'emploi des pavés, vous ne retenez pas l'idée d'une pelouse. Je suggère une réfection à l'identique visuel de l'actuel mais stabilisé. Il existe d'excellentes "graves activées" dans les bonnes carrières . Sur un réseau de drainage souterrain ce produit compacté avec soin offre une stabilité à toute épreuve . Aussi solide qu'une dalle béton mais sans son apparence .

Je pense que aussi bien les chevilles de votre épouse que celles de vos nombreuses visiteuses vous en sauront gré.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette idée.

Vous avouerai-je que les chevilles de visiteuses ne sont pas aussi nombreuses que d'aucuns pourraient le souhaiter ?


En fait, la question des pavés est en délibéré (avec moi, ça peut durer longtemps). Mais tout irait plus vite si le propriétaire des lots repérés faisait une proposition de prix. Raisonnable, bien sûr.
Si vous faite affaire pour les pavés, pourquoi ne pas négocier un dépôt vente de votre cheminée chez ce marchand ? En livrant les pavés il pourrait remporter la cheminée et vous économiseriez un transport tout en vous débarrassant des pierres, il aurait beaucoup plus de visiteurs.

J'ai lu ce matin la proposition pour rendre la cour plus propre mais je pense qu'il faut compacter est-ce que le porche est de taille à laisser passer un rouleau compresseur ?

Amicalement

N.D.L.R. : Heureux de vous retrouver, vous nous manquiez !

Pour la cheminée, je pense (à ce stade) que la meilleure idée serait de la confier, en dépôt-vente effectivement, à Jean LEMARIE. Il pourrait lui faire de la pub sur son propre site internet d'antiquaire.

Pour ce qui concerne le porche, il permet au "Valtra" de passer ric-rac. La question du rouleau-compresseur devrait donc ne pas trop se poser.
Dans la cour, le pavage des "trottoirs" avance tant bien que mal entre deux giboulées :

15 octobre 2019.

J'ai passé aujourd'hui commande à "MARIAU" d'une marche de granit roux pour l'entrée dans la tour Louis XIII. Donc la finition du "trottoir" de ce côté-là attendra un peu plus.

15 octobre 2019.

15 octobre 2019.

15 octobre 2019.


Je songe désormais à améliorer l'aspect des seuils d'entrée dans le bâtiment Nord...

15 octobre 2019.

... et le logis, jusque là rachtèques, ...

15 octobre 2019.

... en prévoyant à ces endroits la pose de dalles de granit complémentaires et judicieusement calepinées.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 15 Octobre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Le pavage de l'après-midi :

15 octobre 2019.

15 octobre 2019.

15 octobre 2019.

15 octobre 2019.

Au total, dans la journée, une soixantaine de pavés ont été posés, ce qui n'est pas mal compte tenu de la météo.

Je précise que, près du passage vers l'arrière-cour, il reste une réservation à paver quand on y verra plus clair sur la possibilité d'inclure là un dispositif en inox comparable à celui déjà installé de l'autre côté du bâtiment Nord (dans l'arrière-cour) :

15 octobre 2019.