Sur le chantier, l'événement important de la journée était le retour de Sébastien LEBOISNE qui devait terminer les menuiseries de la future kitchenette du fournil de la ferme.

Il a protégé le chêne neuf avec un vernis...

... que voici :

Dans le cabinet de toilettes attenant, Sébastien a également fixé un porte-serviettes au meuble sous lavabo :

Le travail me paraît nickel, même s'il reste une étagère à poser dans le meuble sous évier. Sébastien devra également revenir pour fixer les derniers volets intérieurs commandés.

Quelle différence avec le "meilleur ouvrier de France" intervenu avant lui dans ce bâtiment et qui n'avait pas été fichu d'assurer l'ouverture ni l'étanchéité de ses fenêtres :

Sébastien LEBOISNE a pris les mesures de la future cloison du fond du cabinet de toilettes sous l'escalier du logis :

Sur l'entourage de granit de la niche, Igor a pioché les résidus de ciment puis nettoyé la pierre à l'acide chlorhydrique :

Il a également protégé la cloison de Pascal BRESSON car je lui ai demandé de se tenir prêt, dès qu'on y verra plus clair dans les sanitaires à commander, à enduire de chaux les murs latéraux de ce volume :

Claude MARTIN n'a pu couper les hautes herbes hier car les lames du gyrobroyeur étaient émoussées. Il les affute donc aujourd'hui :

De son côté, Igor consacre la journée à la tonte au "John Deere" :

Une fois de plus, M. DELTA, le plombier, n'était pas présent cet après-midi au rendez-vous pourtant confirmé ce matin. Il n'avait pas davantage prévenu.

Vous avouerai-je qu'il commence à me les gonfler grave ?

Une relation avec qui je discutais en l'attendant m'a recommandé un autre plombier dans le secteur.

Malgré sa promesse, M. DELTA n'est pas passé ce matin. Pour installer l'évier de la kitchenette, il a envoyé son employé, qui n'était pas pourvu de la documentation attendue sur les sanitaires ni de la bonne bonde qu'il a dû, paraît-il, aller chercher à Flers (pendant ce temps, le compteur tourne à mon détriment)...

... et qui s'est en outre avéré incapable de faire en sorte que le robinet dudit évier débite autre chose qu'un minable filet d'eau, au demeurant exclusivement froide :

En revanche, le mitigeur thermostatique de la douche, qui remplace le provisoire, me satisfait tout à fait :

Mais, si je récapitule, j'ai dû appeler M. DELTA une nouvelle fois ce matin. Une nouvelle fois, il m'a promis qu'il passerait dans l'après-midi avec les catalogues. Bien entendu, une nouvelle fois, M. DELTA n'a pas tenu parole.

On voudra bien admettre que mes limites de patience à l'égard de ce plombier sont désormais atteintes.

P.S. : A noter qu'en vérifiant comment coulait l'eau au lavabo voisin...

... je me suis demandé s'il ne faudrait pas apposer un message du genre "On est prié de laisser l'endroit dans l'état où on l'a trouvé en entrant".

P.S. du 15 juin 2016 : J'ai parlé ce soir à mon aîné. Je l'ai gentiment invité à ne pas me saloper de la sorte ce cabinet de toilettes. Il m'a très calmement rappelé que, le week-end dernier, les plombs avaient sauté et qu'Igor était resté injoignable alors qu'il avait embarqué les clés du local où se trouvent les fusibles. Donc la jeune classe concernée avait dû se laver dans le noir. Dont acte.

Mon fiston a (presque) réponse à tout. Qualité FOURCADE...

Cette fois-ci, les rhodos sont H.S. :

Cela n'empêche toutefois pas nos amateurs favoris de continuer à les butiner :

Puisque Claude MARTIN monopolisait le gyro-broyeur aujourd'hui, j'ai demandé à Benjamin FERNANDEZ d'aider Igor à resceller des pierres qui avaient tendance à tailler la route du dessus du mur de terrasse :

Bien qu'à l'évidence ce soit stupide et dangereux, il y a toujours, parmi les visiteurs de notre manoir favori, des parents qui laissent leurs enfants faire les zouaves sur ce muret. Il ne faudrait pas qu'une dalle mal collée entraîne un jour la chute d'un de ces sacripants.

Benjamin est normalement là pour nous aider, durant les prochaines semaines, à dompter la végétation. Mais il ne me semble pas mauvais qu'il apprenne un peu de maçonnerie, comme les bons mélanges pour les joints.

Finalement, ce n'est pas Thierry que j'ai vu arriver ce matin pour l'entreprise BOUSSIN mais Franck LIEGEAS, accompagné de Manu et d'Alexis :

Alexis s'est occupé des reprises aux quatre coins de la charpente du fournil de la ferme...

... tandis que Franck et Manu s'attaquaient au gros morceau, la réparation de la poutre pourrie du fournil du manoir. Manu a commencé par greffer deux pièces de chêne sous la poutre...

... alors que Franck fixait des vis et une armature de fer à l'intérieur de la plaie...

... avant d'y couler une mixture à la composition secrète :

Il paraît qu'en prenant, ce mélange va commencer par chauffer et que, dans une semaine, Igor pourra intervenir en maçonnerie.

Il est arrivé comme les carabiniers ! A 17 h 30, M. DELTA a fini par passer une tête. Il a d'abord prétendu que, si le robinet ne marchait pas, c'était la faute du matériel. Quand il est entré dans le bâtiment, il a constaté que c'était un robinet haut de gamme, de marque "Cristina". Il a donc dû ravaler son argument. Je lui ai rappelé qu'il aurait pu noter les caractéristiques de l'évier une des nombreuses fois où son étourderie l'avait obligé à repasser dans le fournil de la ferme, et en ai inféré qu'il était hors de question qu'il me facture le temps mis à remédier à son impéritie.

Rejoints par Igor, nous nous sommes ensuite transportés dans le futur cabinet de toilettes sous l'escalier du logis, pour une explication des tenants et aboutissants de diverses tuyauteries sur lesquelles Igor avait besoin d'en savoir plus, avant d'enduire les murs :

Pour la vasque destinée à remplir un seau d'eau pour le jardinage, M. DELTA a recommandé - enfin une bonne idée - d'utiliser une vasque en granit. Je me suis rappelé qu'il y a quelques années, j'en avais remisé une sur un talus de l'arrière-cour :

Banco, Igor va l'adapter à son nouvel usage.

Enfin, M. DELTA m'a remis un catalogue d'"Aubade". A dire vrai, je n'ai pas besoin de lui pour me procurer ce type de document générique.

P.S. du 15 juin 2016 : J'ai réussi à joindre le plombier local qui m'avait été recommandé par un voisin. Au téléphone, je lui ai trouvé une très bonne voix. Il devrait passer me voir la semaine prochaine.

Il est toujours plus facile d'écumer les pépiniéristes du secteur...

... et de laisser les plantes crever...

... que d'entretenir les plates-bandes dues à d'irrépressibles pulsions dépensières antérieures :

La première destinataire de ce message saura se reconnaître.

Depuis cinq ans qu'il est à mon service, j'ai bien vu qu'Igor avait d'énormes qualités.

Mais certainement pas l'ordre. Chaque fois, c'est la croix et la bannière pour obtenir de lui qu'il entretienne les outils ou qu'il débarrasse le chantier de tout le souil qu'il y accumule.

Aujourd'hui, la présence de Benjamin à ses côtés semble enfin lui avoir donné des ailes pour ranger tout son bazar :

Il était grand temps que Benjamin vienne donner un coup de main à Igor !

Wasn't it ?

Dans le fournil du manoir, Igor a commencé à refermer la plaie. Il opère au "Baticim" :

P.S. : En fin de journée, il ne reste plus qu'à enduire de chaux et badigeonner les murs :

Cela vaut également pour le pied des murs :

Benjamin se révèle un grand connaisseur de rosiers. Il m'explique qu'il ne fallait pas les couper rasibus car les jeunes pousses sont souvent apparues sous la greffe : catastrophe !

Igor a passé la journée à couper l'herbe aux abords éloignés de notre manoir favori. Ce n'était pas du luxe. Le voici du côté des cadrans celtiques :

Ce soir, il a entretenu le matériel, une heureuse initiative :

Entre deux séances de tonte au "John Deere" des abords immédiats de notre manoir favori, Benjamin m'a montré qu'il était grand temps d'éclaircir diverses plantations. Le fait est que les bosquets que j'ai plantés en 1999 sont désormais bien sombres :

Benjamin a l'air de très bien connaître la question des éclaircies. Je lui donne donc mon accord pour, dans un premier temps, marquer les arbres à abattre.

Puisque M. DELTA n'a pas daigné faire en sorte que le robinet de la kitchenette du fournil de la ferme coule normalement, il peut se considérer comme viré des chantiers de la Chaslerie.

Un de ses confrères est passé ce matin pour prendre sa succession. Il m'a fait bonne impression mais je vais le tester sur cette réparation.

Igor me montre les plans de l'édicule qu'il va confectionner dans le fournil de la ferme afin d'en insonoriser la V.M.C. :

Voici la hauteur de la niche en question, j'espère qu'elle ne se verra pas trop du sol :

Voici le dispositif d'isolation phonique imaginé par Igor :

La laine de roche est amovible de même que la barre de bois centrale...

... à laquelle doit être suspendu le moteur de la V.M.C. :

Sous réserve d'ajouter de l'isolant sur la barre centrale et sous le couvercle, tout cela me paraît bien conçu mais un peu encombrant, de sorte que j'imagine que, pour des raisons esthétiques, il faudra barder cette boîte de planches de chêne.

Ainsi, la jeune classe concernée, la classe montante et tous ceux qui voudront bien me rendre visite pourront dormir comme des loirs :

Igor a coupé l'électricité dans le fournil de la ferme avant de rebrancher la V.M.C. A la lumière naturelle de cette fin d'après-midi d'été, on ne peut pas dire que sa boîte soit gênante optiquement. Qu'on en juge :