Journal du chantier

Thierry a fini, à la patine près, la greffe sur l'extrémité Sud de la moitié Nord de la sablière Ouest :

11 juin 2014.

11 juin 2014.

Le résultat me paraît très bon.

Il commence l'une des deux greffes de la partie visible extérieurement de la sablière Nord, au bout Ouest. Il s'agit à ce stade de faire disparaître le nœud disgracieux et source de désordres :

9 juin 2014.

Il révisera l'angle ultérieurement :

11 juin 2014.

Régis a complété le bout qui manquait à l'Ouest de la sablière intérieure haute Nord :

11 juin 2014.

11 juin 2014.

11 juin 2014.

Le résultat me paraît satisfaisant bien que l'ajustement présente quelques défauts :

11 juin 2014.

Quant à Alex, après avoir interrompu la réalisation de la greffe à l'extrémité Ouest de la sablière Sud, il a travaillé sur la moitié Sud de la sablière Ouest qu'il a prévu de greffer à son bout Nord :

11 juin 2014.

Mais il a utilisé un mauvais gabarit pour tailler cette greffe-ci. En effet, il n'avait pas vu que les sablières n'avaient pas toutes le même profil :

11 juin 2014.

Il devra donc recommencer ce dernier travail.

En fin de journée hier, Régis et Alex travaillaient sur le futur nouvel arêtier Sud-Ouest des terrassons :

11 juin 2014.

De manière à pouvoir l'adosser au haut du poinçon Ouest, ils ont taillé sa future extrémité haute "en gueule de brochet" :

11 juin 2014.

11 juin 2014.

La bête est désormais arrivée au port :

11 juin 2014.

Discutant hier avec mon aîné, j'ai compris qu'il envisageait de faire disparaître le plafond en sapin de sa chambre au 2ème étage du colombier. J'en déduis que le plancher des combles vit peut-être ses derniers jours, ce qui, en soi, me semble une bonne nouvelle.

Igor aura donc peut-être pris trop de soin du parquet actuel. Le fait est qu'il a achevé son travail entre les sablières des façades Est et Sud. Pour ce qui concerne les deux autres, il attend que les greffes des sablières extérieures soient terminées.

Dans l'immédiat, Igor continue à entretenir les abords. Il enlève actuellement les mauvaises herbes dans le chemin vers la cave. Il y a du boulot !

Relisant ce matin, avant d'appeler Roland BOUSSIN, les trois comptes rendus rédigés par M. MAFFRE à la suite des réunions de chantier des 11 mai, 25 mai et 8 juin derniers, je note que la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS n'a toujours pas fourni :
- le calendrier prévisionnel demandé avant le 11 mai et constamment redemandé depuis ;
- le "PV de réception des échafaudages et du parapluie", alors même que M. MAFFRE avait précisé que ce document pouvait être rédigé en interne si l'artisan en avait la compétence ;
- les différentes études qui lui ont été réclamées par l'architecte dès le 11 mai, à propos (1) des "arêtiers tuiles", (2) de l'habillage des têtes de poinçon, (3) de la besace à installer derrière la cheminée, (4) des jouées des lucarnes, (5) de son "bilan prévisionnel".

Dès le 25 mai, M. MAFFRE a complété et précisé ses demandes d'études sans que la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS ne bouge davantage le petit doigt, qu'il s'agisse :
- de la coupe de principe sur le chapeau des lucarnes,
- du détail de la moulure,
- de la coupe de principe sur égout de la sous-toiture.
De la sorte, l'architecte est empêché de procéder aux études qui lui reviennent.

Le compte rendu n°3 comporte ainsi un certain nombre de rappels, signalés en gras par l'architecte, sans que l'artisan n'ait jugé utile d'obéir, y compris sur des questions de sécurité de chantier.

Compte tenu par ailleurs des insuffisances manifestes des dernières réalisations sur place de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS, je pense qu'il ne me reste plus qu'à suspendre les travaux de cette entreprise.

Je considère de mon côté que la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS pourra reprendre les travaux lorsqu'elle aura été capable (1) de répondre de manière satisfaisante aux demandes réitérées de l'architecte et (2) de charger du chantier des compagnons suffisamment compétents (comme l'est, par exemple et à mon avis, Thierry) pour ne pas fournir un travail de qualité inacceptable.

La prochaine réunion de chantier, prévue pour le 22 juin prochain, permettra de vérifier si les négligences persistantes présentes de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS sont surmontées et si tout peut enfin rentrer dans l'ordre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 25 Juin 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Heureusement, il y a aussi de bons artisans au travail à la Chaslerie.

Ainsi, la S.A.R.L. PICAULT Maçonnerie Charpente de Domfront (02 33 96 44 87 ; 06 08 01 54 64) est venue couler la dalle au-dessus du chauffage électrique par le sol, dans le fournil de la ferme :

22 juin 2015.

22 juin 2015.

Elle l'a fait une fois que l'électricien E.J.S. a vérifié le bon état de son installation.

Le résultat me semble très encourageant. J'ai demandé à M. PICAULT de se charger également de la pose des tomettes anciennes qu'il s'est procurées, m'a-t-il dit, en Mayenne mais dont il attend encore la livraison.

Seulement deux compagnons de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS, Thierry et Régis, sont au travail aujourd'hui à la Chaslerie.

Comme à l'accoutumé, ils n'ont pas commencé à travailler avant 9 heures 45 et, comme à l'accoutumé, ils seront partis avant 17 heures.

A mon avis, l'un des problèmes de Roland BOUSSIN est qu'il a été habitué à travailler avec des architectes insuffisamment exigeants, voire incompétents comme j'en ai rencontrés plusieurs pendant mes 23 premières années de restauration de notre manoir favori.

Je suis d'avis que cet artisan, qui possède par ailleurs des qualités certaines qui expliquent sa longévité dans le marché et la stabilité de ses équipes, est trop âgé pour s'amender, d'autant qu'il est très têtu et demeure obstinément incapable d'écouter ses interlocuteurs. Les choses ne paraissent pas pouvoir s'améliorer spontanément. A le laisser poursuivre sur son erre, on exposerait d'autres de ses clients ou prospects à de sérieuses déconvenues. Il vaudrait donc infiniment mieux pour tout le monde que cet artisan ne tarde pas à passer la main à un successeur avec qui l'on puisse dialoguer normalement.

A première vue, son gendre et associé, Franck LIEGEAS, est arrivé en âge de lui succéder utilement.

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Lu dans le "Ouest-France" du jour :

Justement, je dînais il y a quelques jours avec le propriétaire d'un manoir voisin entouré de douves en eau. Il expliquait être envahi par les ragondins qui dévastent les berges de ses douves à un rythme inquiétant et leur mener une véritable guerre. Je lui ai demandé combien il en tuait chaque année. "300 !" m'a-t-il répondu.

Tout ceci me donne à penser qu'à la Chaslerie, nous laissons flotter les rubans en la matière, et ceci depuis un bon moment. En fait, depuis que Bernard a pris sa retraite définitive.

J'ai demandé à Igor s'il se sentait prêt à exterminer cette vermine. "Non !" m'a-t-il répondu, "je m'arrête aux taupes." Je le comprends d'autant mieux que je ne serais pas, moi-même, capable de zigouiller autre chose que les insectes qui colonisent mon bureau.

Il va donc falloir trouver une solution. Avis aux amateurs !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 28 Juin 2015
Journal du chantier - Charpente-couverture - Désultoirement vôtre ! - Economie
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Je n'ai plus rendu compte des séances du FOGEFOR depuis la 5ème, fin avril, consacrée notamment à la fiscalité des boisements. La raison en est que j'ai été doublement perturbé par le projet d'éoliennes dans le secteur. D'une part, le jour de cette 5ème réunion, je dormais à moitié, épuisé par des veilles consécutives à la découverte du problème ; et l'on conviendra que, pour comprendre quelque chose à la fiscalité française, il vaut mieux avoir l'esprit clair. D'autre part, l'étude de quoi faire face à ce projet m'a pris beaucoup de temps et d'énergie, remisant de ce fait notre site favori au second plan. J'espère pouvoir bientôt reprendre la rédaction des comptes rendus du FOGEFOR manquants, sachant que la matière devient de plus en plus touffue et complexe de sorte qu'à laisser passer trop longtemps des mailles du tricot, on risquerait assez vite de se retrouver définitivement largué.

Quoi qu'il en soit, hier avait lieu la 7ème séance du FOGEFOR de cette année. Cela se passait au fin fond de la Haute-Normandie, donc m'a valu 5 heures de route dans la journée au cours de laquelle, sauf l'exception du pique-nique, on n'a pas cessé de crapahuter : crevant pour un bureaucrate avachi de 63 ans comme votre serviteur.

J'ai cependant appris deux choses importantes :

- les propriétaires d'un magnifique bois de 500 ha, qui le font gérer de manière à en conserver la valeur marchande, en retirent, en tout et pour tout, un revenu annuel de 180 €/ha, avant impôts bien entendu. Donc moi qui ne sais même plus combien j'ai planté d'hectares et qui ne posséderai jamais qu'un petit bois moins attractif pour ses exploitants, je retirerai au mieux de mes plantations 4 000 €/an une fois qu'elles seront productives de revenus, c'est-à-dire pas avant un nombre significatif de décennies. En fait, j'aurai passé l'arme à gauche depuis belle lurette donc ce sont mes successeurs qui verront leurs comptes sortir du rouge, si cela arrive un jour. Autrement dit, pour quelqu'un comme moi, le boisement sera exclusivement une source supplémentaire de dépenses. J'aurais bien aimé l'apprendre un peu plus tôt dans le cursus du FOGEFOR ;

- le chêne de "qualité charpente" est sans doute ce que mes plantations produiront de mieux le moment venu. En l'état actuel du marché, ce bois se vend sur pied au prix de 80 €/m3. Il doit alors être coupé, transporté à la scierie, scié et retransporté à notre manoir favori afin de s'y retrouver dans l'état où la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS l'incorpore à la charpente. Je me suis dit qu'il serait intéressant de comparer à ces 80 €/m3 le prix de cette refacturation. J'ai donc consulté la dernière facture en ma possession établie par la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS. En fait, je n'y retrouve pas le prix recherché car il est noyé sous l'expression "Fourniture et pose de charpente chêne". Pose comprise, on arrive ainsi à 2 150 € H.T./m3. Il me semblerait utile de savoir à quel prix le chêne m'est ainsi facturé, de fait, avant pose. Il faudra que je recherche des mes archives car il me semble que Roland BOUSSIN fournissait naguère ce détail. Sinon, on le lui réclamera. Je pense que cela pourrait être croustillant. Car, face à un individu aussi peu gratifiant, autant ne pas mourir idiot, n'est-ce pas ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 28 Juin 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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La semaine dernière, Igor a enfin pu reprendre ses travaux de maçonnerie sur le 2ème petit pont, interrompus depuis le début de juin:

24 juin 2015.

Il a "rétabli le caractère maritime" du fossé détourné depuis le début du chantier, à la mi-novembre 2014 :

24 juin 2015.

Le voici en train de débarrasser l'arche de ses bois d'étai :

24 juin 2015.

Le résultat est très satisfaisant, aussi bien vu de l'Est...

25 juin 2015.

... que de l'Ouest :

25 juin 2015.

Sur cette vue du Sud, le fossé de dérivation a donc disparu :

25 juin 2015.

Igor a ensuite terrassé les abords Nord du petit pont...

26 juin 2015.

... avec un résultat tout aussi concluant :

25 juin 2015.

Puis il a poursuivi son travail sur les côtés du pont :

26 juin 2015.

26 juin 2015.

26 juin 2015.

28 juin 2015.

La semaine prochaine, il devrait pouvoir couler la dalle de béton de la chaussée.

Inspection détaillée du chantier ce matin :

28 juin 2015.

28 juin 2015.

28 juin 2015.

28 juin 2015.

28 juin 2015.

28 juin 2015.

28 juin 2015.

28 juin 2015.

Sur la base de ce qu'il a vu, de mes commentaires et des comptes rendus de chantier de M. MAFFRE, y compris les nombreux rappels qu'ils comportent, mon aîné appellera cet architecte du patrimoine pour convenir d'une position face à l'artisan.

Sébastien LEBOISNE
rédigé le Lundi 29 Juin 2015
Journal du chantier - Menuiserie - Ferme et son fournil - Désultoirement vôtre !
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Bonjour,

Le lit est fabriqué :

29 juin 2015.

Il me reste à le teinter et cirer.
Je vais pouvoir le livrer en fin de semaine.

Cordialement.

N.D.L.R. : Bravo pour avoir tenu le calendrier. Mais le maçon sera en retard pour la pose des tommettes dans le fournil de la ferme. Je vous ferai signe quand nous serons prêts à recevoir ce meuble.

Et du côté de Content III, quelles sont les nouvelles ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 30 Juin 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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Le 2ème petit pont, hier soir, vu de l'Ouest...

29 juin 2015.

... ou vu de l'Est :

29 juin 2015.

La prochaine étape sera d'en couler le tablier en béton armé. Pour essayer de donner suite à une critique de Benoît MAFFRE, j'ai demandé à Igor s'il pourrait le paver comme à Montal ou comme sur cette chaussée du Devon :

Clovelly, Devon.

Sa réponse est négative, ce serait un trop gros travail et notre grès schisteux, très dur, ne se prêterait pas à la taille nécessaire. Je pense qu'il a raison ; faute de meilleure solution, on en restera donc à notre dallage en "opus incertum".

Pour nous consoler et garder bonne conscience, il ne nous restera plus qu'à appliquer ici la "loi de FORNARI" selon laquelle, comme l'on sait, "une erreur répétée est un parti architectural"...

Discussion, hier après-midi, avec Franck LIEGEAS à propos des lucarnes du colombier. Franck s'interrogeait sur le fait qu'elles seront basses par rapport au plancher et se demandait s'il ne serait pas possible d'abaisser ce dernier pour leur redonner de la hauteur. Vérification faite, la réponse est négative, les solives du plancher ne pouvant être elles-mêmes abaissées ni réduites en hauteur :

29 juin 2015.

Dommage, puisque j'avais l'autorisation de mon aîné de faire sauter ce plancher.

Hier soir, ce dernier m'a téléphoné pour me souhaiter une bonne fête. J'en ai profité pour lui reparler de mon idée de faire carrément sauter le plafond de sa chambre, au 2ème étage du colombier, de manière à ce qu'il y voie la charpente ; il pourrait alors supprimer les lucarnes et leur substituer de petites ouvertures pour les volatiles ; cela aurait en outre le grand avantage de donner à sa chambre une grande manorialitude, en lui permettant de supprimer un escalier moche et de renvoyer sa salle d'eau au 1er étage des écuries.

Rien à faire, hélas. Mon aîné n'en démord pas. Il veut son bureau là-haut, donc les lucarnes actuelles, même basses. Au moins, j'aurai tout essayé pour le convaincre !

Fournies par Roland BOUSSIN, voici les références des "tuiles périgourdines" utilisées, en panachage de 5 coloris, pour la restauration, depuis plus de 20 ans, de notre manoir favori :

Elles donnent toutes satisfactions et se patinent vite.
Au cours de la semaine écoulée et malgré la canicule, Igor a pu couler le tablier de béton du 2ème petit pont :

1er juillet 2015.

1er juillet 2015.

4 juillet 2015.

4 juillet 2015.

4 juillet 2015.

Il a dû terminer de couler de la chaux en haut des murs du colombier, ce qui a occasionné de nombreux va-et-vient entre la bétonnière, près du petit pont, et le manoir...

30 juin 2015.

... et nécessité avant toute intervention le nettoyage de l'entre-sablières, ici côté Nord :

3 juillet 2015.

Enfin, pour permettre la poursuite de l'intervention du plombier dans le fournil de la ferme, il a dû s'armer d'un marteau-piqueur pour dégager la voie de futures canalisations :

3 juillet 2015.

4 juillet 2015.

Par ailleurs, l'entreprise PICAULT a livré les tomettes pour le fournil de la ferme :

4 juillet 2015.

4 juillet 2015.

Elles devraient être posées la semaine prochaine.

Durant la semaine dernière, Thierry et Régis étaient présents tous les jours, rejoints par Franck pendant trois jours.

Thierry a poursuivi son travail sur les sablières extérieures basses...

23 juin 2015.

23 juin 2015.

... dont il a patiné les greffes. A l'exception de la greffe nécessitée par l'état de l'angle Nord-Ouest...

15 juin 2015.

... greffe sur la qualité de laquelle je me suis déjà exprimé...

23 juin 2015.

... ce travail me convient.

Franck et Régis, parfois aidés par Thierry, ont fini de disposer les chevrons sur les terrassons :

30 juin 2015.

30 juin 2015.

30 juin 2015.

Du côté Nord, cela a nécessité la pose de renforts sur la sablière extérieure haute:

2 juillet 2015.

2 juillet 2015.

Pour que la charpente des terrassons soit terminée, il restera principalement à tailler et installer des fourrures à fixer au-dessus des arêtiers:

2 juillet 2015.

3 juillet 2015.

Au niveau des brisis, deux des trois vieilles lucarnes ont été repositionnées sommairement afin de recueillir les directives de M. MAFFRE lundi prochain, lors de sa 5ème visite de chantier :

2 juillet 2015.

En fin de semaine, Thierry a commencé à fixer des planches au-dessus de la sablière extérieure basse afin que, en raison de l'isolation thermique à venir, les coyautages ne disparaissent pas :

2 juillet 2015.

Cette solution avait été retenue par M. MAFFRE, plutôt que la proposition de Roland BOUSSIN consistant à superposer des voliges de sapin traité dont la tranche aurait été visible du sol une fois la restauration terminée :

15 juin 2015.

En ce qui concerne la couverture d'ardoises, Thierry a préparé deux exemples de coyautage des brisis afin que M. MAFFRE puisse choisir (pour ma part, je préfère l'exemple du fond car, avec son sous-larmier raccourci, il permet de marquer davantage le coyautage) :

3 juillet 2015.

Durant l'essentiel de la semaine, le temps était à la canicule et, sous le parapluie qu'ils ont dû renforcer pour passer le week-end, les compagnons auraient pu se croire dans un hammam.

3 juillet 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 6 Juillet 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Dans le fournil de la ferme, la journée a commencé par un balayage soigneux du chantier :

6 juillet 2015.

Igor en a profité pour faire le ménage dans le four :

6 juillet 2015.

Puis Michel POTTIER, compagnon de M. PICAULT, a commencé à coller les tomettes :

6 juillet 2015.

6 juillet 2015.

En fin de journée, un petit quart de la surface de la pièce principale a ainsi été traité :

6 juillet 2015.

Du côté du colombier, la journée a été marquée, pour l'essentiel, par la 5ème réunion de chantier de M. MAFFRE :

6 juillet 2015.

La S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS était représentée par Franck LIEGEAS qui a dialogué très utilement avec l'architecte :

6 juillet 2015.

Je retiens pour ma part que, dans l'angle Nord-Ouest de la sablière extérieure basse, la greffe sera recommencée selon la bissectrice :

6 juillet 2015.

Le coyautage des brisis sera réalisé avec, entre autres, un sous-larmier court :

6 juillet 2015.

Enfin, si la D.R.A.C. l'autorise (mais je ne vois pas pourquoi elle s'y opposerait), les lucarnes seront à capucine, avec une couverture d'ardoises qui devra épouser l'arrondi des linteaux ; il n'est donc pas question de reproduire l'affreux bricolage en zinc sur des frontons droits dont nous avaient gratifiés les prédécesseurs :

6 juillet 2015.

6 juillet 2015.

Retenons également qu'Igor a fini de restaurer l'entre-sablières en haut du mur Nord du colombier.