Et, pendant ce temps-là, le chantier continue ! (deuxième) Roland m'annonce la pose de la rampe dans le courant de la semaine prochaine !
Journal du chantier
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Ferronnerie - Bâtiment Nord
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Ferronnerie - Bâtiment Nord
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferronnerie - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferronnerie - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Mardi 28 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
Et, pendant ce temps-là, le chantier continue ! (cinquième et dernière pour aujourd'hui)
Je me suis accordé un break pour escalader les échafaudages du colombier. De tous côtés, la vue est superbe !
Tout en bas dans la cour, Igor n'en finit pas d'arracher les mauvaises herbes :Je grimpe !Mes chers parents, je grimpe !Et puis je redescends en observant l'extérieur des lucarnes :Récapitulons :
- des ardoises posées au crochet ;
- des arêtiers en zinc ;
- des zingueries diverses, toutes H.S. ;
- des flipots pour boucher les trous entre la charpente et la couverture ;
- des châssis de lucarne fixés sur l'isolation intérieure ;
- des rambardes fixées sur les châssis de lucarne.
"Et là, les enfants, qu'est-ce qu'on dit ?"
Les chers petits répondent : "On dit merci Tonton !"
(J'espère que vous aurez reconnu le Tonton que l'on sait...)
Je me suis accordé un break pour escalader les échafaudages du colombier. De tous côtés, la vue est superbe !
Tout en bas dans la cour, Igor n'en finit pas d'arracher les mauvaises herbes :Je grimpe !Mes chers parents, je grimpe !Et puis je redescends en observant l'extérieur des lucarnes :Récapitulons :
- des ardoises posées au crochet ;
- des arêtiers en zinc ;
- des zingueries diverses, toutes H.S. ;
- des flipots pour boucher les trous entre la charpente et la couverture ;
- des châssis de lucarne fixés sur l'isolation intérieure ;
- des rambardes fixées sur les châssis de lucarne.
"Et là, les enfants, qu'est-ce qu'on dit ?"
Les chers petits répondent : "On dit merci Tonton !"
(J'espère que vous aurez reconnu le Tonton que l'on sait...)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes
Hier soir, j'étais tellement fatigué que je ne sais plus où j'ai déposé mon appareil-photos en me couchant enfin. Ce matin, je ne le retrouve pas. J'avais pris des photos des zingueries du colombier enfin trépassées, ainsi que de l'intérieur des combles. Dans ce volume trônent toujours les 4 carcasses de gros fauteuils qu'Igor ne peut déménager seul. J'avais demandé à Roland BOUSSIN que ses gars donnent un coup de main à Igor et cela m'avait été promis dès le début du chantier. Rien n'a été fait malgré plusieurs relances d'Igor. Les compagnons de Roland BOUSSIN ont préféré découvrir, avec toute la poussière et les gravats qui en résultent à l'intérieur du bâtiment, sans se préoccuper le moins du monde, malgré une demande expresse et une promesse verbale explicite, de faire le minimum convenu.
Ce matin, il pleut beaucoup. J'espère que les bâchages précaires de Roland BOUSSIN tiendront et suffiront. Bien entendu, ce dernier aura à restituer le prix du parapluie qu'il n'a toujours pas installé malgré son engagement contractuel explicite. En outre, il devra régler toutes les conséquences de son incorrection manifeste.
Mon aîné, pourtant d'un caractère infiniment plus calme que moi (il tient de sa mère et, en plus, il a résisté à une bonne douzaine d'années de formation chez les "bons pères") ne supporte plus cet artisan qui, en raison de son incapacité à écouter le client, l'a agacé dès que je le lui ai présenté. Nous avons dernièrement perçu certaines insuffisances de ses prestations mises en lumière par M. MAFFRE. J'exhorte néanmoins mon fiston à ne pas expulser cet artisan du chantier en lui rappelant que je ne connais pas de meilleur charpentier-couvreur dans le secteur. L'apprentissage de la fonction de maître d'ouvrage ne se fait pas en un jour, surtout pour un jeune parisien habitué à vivre dans un monde d'efficacité et de respect des engagements contractuels. Je le sais, je suis passé par là il y a 24 ans.
P.S. à 9 h 30 : Igor vient de me signaler qu'il pleut dans les combles et dans la chambre de mon aîné où les meubles sont trempés.
Il est ainsi confirmé que le comportement de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS est irresponsable : ils ne sont pas sur le chantier ce matin et demeurent injoignables.
J'ai demandé à M. MAFFRE de prendre note de cette situation inacceptable et de la signaler à toutes les personnes concernées, à commencer par la D.R.A.C.
J'attends que, toutes affaires cessantes, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS vienne faire l'indispensable pour que les inondations dues à sa lamentable incurie s'arrêtent.
P.S. à 9 h 45 : M. BOUSSIN vient de m'appeler. Il sera à la Chaslerie vers midi. En attendant, je demande à Igor de bâcher d'urgence le parquet des combles et les meubles qui reçoivent l'eau afin de minimiser les dégâts autant que faire se peut.
P.S. à 10 h 15 : Arrivés sur le chantier à 10 h, les compagnons de Roland BOUSSIN (Christopher, en C.D.I., et Julien, intérimaire) continuent à découvrir sans se préoccuper des dégâts.
Je leur ai donné l'ordre :
- d'arrêter de découvrir ;
- de bâcher immédiatement et impeccablement la charpente dégagée et le plancher des combles
- puis de disparaître définitivement du chantier.
Quant à M. BOUSSIN, il aura à rendre des comptes à mon fils, à M. MAFFRE et à la D.R.A.C. J'y veillerai personnellement.
Entre temps, j'ai retrouvé mon appareil-photos et ai photographié les dégâts. Je m'apprête à mettre ces photos en ligne.
P.S. à 11 h : M. BOUSSIN vient de me rappeler. Il ne pourra venir pour midi. Il me dit que ses compagnons ont bâché et fait le nécessaire. Il m'informe qu'il n'a personne pour les remplacer. Il prend rendez-vous avec moi pour demain à 9 h 30.
P.S. à 11 h 15 : Je n'arrive plus à avancer. Et je sens le fond de mes orbites oculaires picoter. Il faudrait que j'aille récupérer un peu. Cette histoire d'éoliennes est un vrai marathon. Y prendrais-je goût, moi qui n'ai jamais, de toute ma vie, couru plus de 800 mètres d'affilée ? C'était pour le concours d'entrée à Polytechnique et ma performance m'avait valu un 3/20 à cette épreuve. De mémoire, j'avais mis 3 minutes 11 secondes, sans m'arrêter (je le souligne). Ma mère et ma sœur, inquiètes, épiaient la scène de l'autre côté de la grille du stade où je me produisais (je crois que c'était à côté de l'ambassade d'U.R.S.S. à Paris). Elles se tenaient ainsi prêtes à récupérer mon corps ou, à défaut, à le remplir de pain d'épices beurré et de boissons reconstituantes diverses. Quelque chose comme 44 ans plus tard, je trouve que mon temps n'était pas ridicule. Il est vrai que je n'y connais pas grand chose.
Bon, vous le voyez, je m'égare. Dodo bébé !
Ce matin, il pleut beaucoup. J'espère que les bâchages précaires de Roland BOUSSIN tiendront et suffiront. Bien entendu, ce dernier aura à restituer le prix du parapluie qu'il n'a toujours pas installé malgré son engagement contractuel explicite. En outre, il devra régler toutes les conséquences de son incorrection manifeste.
Mon aîné, pourtant d'un caractère infiniment plus calme que moi (il tient de sa mère et, en plus, il a résisté à une bonne douzaine d'années de formation chez les "bons pères") ne supporte plus cet artisan qui, en raison de son incapacité à écouter le client, l'a agacé dès que je le lui ai présenté. Nous avons dernièrement perçu certaines insuffisances de ses prestations mises en lumière par M. MAFFRE. J'exhorte néanmoins mon fiston à ne pas expulser cet artisan du chantier en lui rappelant que je ne connais pas de meilleur charpentier-couvreur dans le secteur. L'apprentissage de la fonction de maître d'ouvrage ne se fait pas en un jour, surtout pour un jeune parisien habitué à vivre dans un monde d'efficacité et de respect des engagements contractuels. Je le sais, je suis passé par là il y a 24 ans.
P.S. à 9 h 30 : Igor vient de me signaler qu'il pleut dans les combles et dans la chambre de mon aîné où les meubles sont trempés.
Il est ainsi confirmé que le comportement de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS est irresponsable : ils ne sont pas sur le chantier ce matin et demeurent injoignables.
J'ai demandé à M. MAFFRE de prendre note de cette situation inacceptable et de la signaler à toutes les personnes concernées, à commencer par la D.R.A.C.
J'attends que, toutes affaires cessantes, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS vienne faire l'indispensable pour que les inondations dues à sa lamentable incurie s'arrêtent.
P.S. à 9 h 45 : M. BOUSSIN vient de m'appeler. Il sera à la Chaslerie vers midi. En attendant, je demande à Igor de bâcher d'urgence le parquet des combles et les meubles qui reçoivent l'eau afin de minimiser les dégâts autant que faire se peut.
P.S. à 10 h 15 : Arrivés sur le chantier à 10 h, les compagnons de Roland BOUSSIN (Christopher, en C.D.I., et Julien, intérimaire) continuent à découvrir sans se préoccuper des dégâts.
Je leur ai donné l'ordre :
- d'arrêter de découvrir ;
- de bâcher immédiatement et impeccablement la charpente dégagée et le plancher des combles
- puis de disparaître définitivement du chantier.
Quant à M. BOUSSIN, il aura à rendre des comptes à mon fils, à M. MAFFRE et à la D.R.A.C. J'y veillerai personnellement.
Entre temps, j'ai retrouvé mon appareil-photos et ai photographié les dégâts. Je m'apprête à mettre ces photos en ligne.
P.S. à 11 h : M. BOUSSIN vient de me rappeler. Il ne pourra venir pour midi. Il me dit que ses compagnons ont bâché et fait le nécessaire. Il m'informe qu'il n'a personne pour les remplacer. Il prend rendez-vous avec moi pour demain à 9 h 30.
P.S. à 11 h 15 : Je n'arrive plus à avancer. Et je sens le fond de mes orbites oculaires picoter. Il faudrait que j'aille récupérer un peu. Cette histoire d'éoliennes est un vrai marathon. Y prendrais-je goût, moi qui n'ai jamais, de toute ma vie, couru plus de 800 mètres d'affilée ? C'était pour le concours d'entrée à Polytechnique et ma performance m'avait valu un 3/20 à cette épreuve. De mémoire, j'avais mis 3 minutes 11 secondes, sans m'arrêter (je le souligne). Ma mère et ma sœur, inquiètes, épiaient la scène de l'autre côté de la grille du stade où je me produisais (je crois que c'était à côté de l'ambassade d'U.R.S.S. à Paris). Elles se tenaient ainsi prêtes à récupérer mon corps ou, à défaut, à le remplir de pain d'épices beurré et de boissons reconstituantes diverses. Quelque chose comme 44 ans plus tard, je trouve que mon temps n'était pas ridicule. Il est vrai que je n'y connais pas grand chose.
Bon, vous le voyez, je m'égare. Dodo bébé !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes
Photos du dégât des eaux du jour :
- dans la chambre de mon aîné (au 2ème étage du colombier, donc sous le plancher des combles), après qu'on a déplacé un fauteuil et le quatre-volets que vous voyez :- sous les combles (au 3ème étage du colombier) :Finalement, nous avons eu de la chance de nous apercevoir vite du problème. Mais reconnaissez que ce binz ne donne guère envie de faire confiance à cet artisan...
- dans la chambre de mon aîné (au 2ème étage du colombier, donc sous le plancher des combles), après qu'on a déplacé un fauteuil et le quatre-volets que vous voyez :- sous les combles (au 3ème étage du colombier) :Finalement, nous avons eu de la chance de nous apercevoir vite du problème. Mais reconnaissez que ce binz ne donne guère envie de faire confiance à cet artisan...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Anecdotes
Inspection en fin d'après-midi :A signaler que, dans le quatre-volets du fiston...... je découvre un stock de boutanches de précision, Vosne-Romanée et tutti quanti...
Et dire que, dans ma naïveté suprême, je pensais trouver là des calbutes pour Monsieur et je ne sais quoi de très affriolant pour Madame !
Et dire que, dans ma naïveté suprême, je pensais trouver là des calbutes pour Monsieur et je ne sais quoi de très affriolant pour Madame !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Jeudi 30 Avril 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
Dans la cour du manoir, Igor devait, à la demande de Carole, brûler les mauvaises herbes au chalumeau.
Mais Christopher, le compagnon de Roland BOUSSIN, lui a recommandé d'utiliser du vinaigre dilué, lui précisant même qu'on trouvait le moins cher chez "Point P".
Igor, étonné du procédé, m'a demandé ce que j'en pensais. Dans mon vague souvenir (j'étais à peu près aussi nul en chimie qu'au 800 mètres ; en tout cas, pas plus intéressé), le vinaigre est de l'acide acétique donc why not ?
Igor a donc essayé hier, avant la pluie. Et, ce matin, entre deux ondées, il m'a montré que le traitement avait bien agi.
Après tout, ce Christopher n'est peut-être pas un mauvais bougre.
Mais Christopher, le compagnon de Roland BOUSSIN, lui a recommandé d'utiliser du vinaigre dilué, lui précisant même qu'on trouvait le moins cher chez "Point P".
Igor, étonné du procédé, m'a demandé ce que j'en pensais. Dans mon vague souvenir (j'étais à peu près aussi nul en chimie qu'au 800 mètres ; en tout cas, pas plus intéressé), le vinaigre est de l'acide acétique donc why not ?
Igor a donc essayé hier, avant la pluie. Et, ce matin, entre deux ondées, il m'a montré que le traitement avait bien agi.
Après tout, ce Christopher n'est peut-être pas un mauvais bougre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Vendredi 1er Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
Roland BOUSSIN est venu ce matin présenter ses excuses.
J'ai passé l'éponge pour ce qui me concerne.
Ses gars reviendront mardi.
J'ai passé l'éponge pour ce qui me concerne.
Ses gars reviendront mardi.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Météo
rédigé le Mardi 5 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine - Météo
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Mai 2015
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
rédigé le Mardi 5 Mai 2015
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
Le respect des bonnes mœurs et le souci d'employer sur ce site, autant que faire se peut, un langage châtié digne des meilleures maisons m'interdisent d'évoquer, même à demi-mot, la façon dont Thierry BOURRE qualifie la marche de son instrument :En ce jour où nous pouvons considérer bénéficier enfin de l'accord tacite de l'administraaaâââtion, notre sylviculteur favori est revenu labourer mon terrain à la pelleteuse...... avant que d'y planter 1 500 arbrisseaux (chênes et hêtres pour l'essentiel) en motte.
Laissons-le travailler tranquillement :Notons que je lui ai demandé de me préparer un "plan simple de gestion" (P.S.G.) appelé, je l'espère, à me simplifier la vie comme l'on sait.
Laissons-le travailler tranquillement :Notons que je lui ai demandé de me préparer un "plan simple de gestion" (P.S.G.) appelé, je l'espère, à me simplifier la vie comme l'on sait.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Mai 2015
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
rédigé le Mardi 5 Mai 2015
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
Divers soucis avec le fossé récemment creusé entre mes nouvelles terres et celles que les VINCENT ont conservées :
- le fossé n'est pas très droit mais ce n'est pas bien grave ;
- la pente des côtés du fossé est beaucoup trop raide (compte tenu de la nature du terrain et de la présence de sources en amont), de sorte qu'ils ont déjà commencé à s'ébouler, ce qui va vite l'obstruer ;
- enfin et surtout, le "canal de Suez", censé canaliser les eaux du fossé vers les douves, n'a pas été creusé à partir du point bas du fossé, de sorte que ce dernier s'est vite transformé en baignoire :On va voir avec Ludovic VINCENT ce qu'il est possible de faire pour essayer d'améliorer cette situation.
- le fossé n'est pas très droit mais ce n'est pas bien grave ;
- la pente des côtés du fossé est beaucoup trop raide (compte tenu de la nature du terrain et de la présence de sources en amont), de sorte qu'ils ont déjà commencé à s'ébouler, ce qui va vite l'obstruer ;
- enfin et surtout, le "canal de Suez", censé canaliser les eaux du fossé vers les douves, n'a pas été creusé à partir du point bas du fossé, de sorte que ce dernier s'est vite transformé en baignoire :On va voir avec Ludovic VINCENT ce qu'il est possible de faire pour essayer d'améliorer cette situation.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Mai 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
rédigé le Mercredi 6 Mai 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
La pilule de "Donormyl" ne suffit plus. Me revoici devant l'écran. Je vais donc vous montrer quelques photos que j'ai prises hier, en fin de journée, histoire de me changer un peu les idées.
Alors que Roland BOUSSIN et son compagnon repartaient vers la région de L'Aigle où ils habitent...... j'ai grimpé dans les échafaudages...... d'où j'ai observé les charmilles qui devraient être belles cette année, même sous les chênes et les poiriers :Je suis allé prendre un photo, sous un angle inédit, de la couverture des écuries :Puis, redescendu sur le plancher des vaches, j'ai observé le travail d'Igor cette journée. Comme je le lui avais demandé, il a bien ratiboisé la ciboulette (dont les fleurs témoignaient qu'elle serait moins tendre)...... fait disparaître les acanthes dont la vitalité risquait d'abîmer le mur Sud...... et transplanté d'autres plantes trop puissantes...... que je retrouve, elles en pleine forme (contrairement à moi), de part et d'autre du petit pont qui donne accès au "champ de MAUDUIT" :
Alors que Roland BOUSSIN et son compagnon repartaient vers la région de L'Aigle où ils habitent...... j'ai grimpé dans les échafaudages...... d'où j'ai observé les charmilles qui devraient être belles cette année, même sous les chênes et les poiriers :Je suis allé prendre un photo, sous un angle inédit, de la couverture des écuries :Puis, redescendu sur le plancher des vaches, j'ai observé le travail d'Igor cette journée. Comme je le lui avais demandé, il a bien ratiboisé la ciboulette (dont les fleurs témoignaient qu'elle serait moins tendre)...... fait disparaître les acanthes dont la vitalité risquait d'abîmer le mur Sud...... et transplanté d'autres plantes trop puissantes...... que je retrouve, elles en pleine forme (contrairement à moi), de part et d'autre du petit pont qui donne accès au "champ de MAUDUIT" :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
Hier matin, j'ai émergé de mon bureau à 10 heures passées.
Igor était en train de s'escrimer pour faire démarrer la bétonnière :Un peu plus loin, dans les nouvelles terres, Thierry BOURRE, au volant de sa mini-pelleteuse...... était hilare...... et m'a accueilli avec une vanne salace :Plus sages, ses compagnons déposaient les plants en motte (achetés chez LEMONNIER) dans les sillons fraîchement formés :
Igor était en train de s'escrimer pour faire démarrer la bétonnière :Un peu plus loin, dans les nouvelles terres, Thierry BOURRE, au volant de sa mini-pelleteuse...... était hilare...... et m'a accueilli avec une vanne salace :Plus sages, ses compagnons déposaient les plants en motte (achetés chez LEMONNIER) dans les sillons fraîchement formés :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Abords, Avenue, terrasse - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Abords, Avenue, terrasse - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
Dans l'après-midi d'hier, il pleuvait tellement qu'Igor n'a pu couler le béton des fondations du deuxième petit pont :J'ai voulu monter dans les échafaudages. Comme aurait dit mon père, il pleuvait "comme vache qui pisse" :Il en fallait plus pour m'arrêter :Roland BOUSSIN et ses compagnons, transformés en acrobates et dument harnachés, étaient en train d'arrimer sous le vent les bâches du parapluie :De mon côté, trouvant la lumière belle, j'ai mitraillé les alentours...Dommage qu'entre les équipes de Thierry BOURRE et celles de Roland BOUSSIN, il y ait eu tant de camionnettes pour gâcher un peu mes photos.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Jeudi 7 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
M. MAFFRE, rentrant de congés, m'a joint ce matin avant 8 heures pour savoir où en était Roland BOUSSIN. Il avait déjà vu les photos mises en ligne la nuit dernière.
En complément, voici deux photos qui montrent qu'au début de la dernière journée de travail avant la réunion de chantier de lundi prochain, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS n'a installé que les trois-quarts des parties supérieures du parapluie, et qu'une toute petite partie des bâches latérales :Il reste en outre un quart des ardoises à déposer, celles du versant Nord.
Il est possible que M. MAFFRE, considérant que le nécessaire n'a pas été fait pour que sa réunion soit utile, décide de reporter celle-ci. Il devait en effet pouvoir apprécier l'état de la charpente.
En complément, voici deux photos qui montrent qu'au début de la dernière journée de travail avant la réunion de chantier de lundi prochain, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS n'a installé que les trois-quarts des parties supérieures du parapluie, et qu'une toute petite partie des bâches latérales :Il reste en outre un quart des ardoises à déposer, celles du versant Nord.
Il est possible que M. MAFFRE, considérant que le nécessaire n'a pas été fait pour que sa réunion soit utile, décide de reporter celle-ci. Il devait en effet pouvoir apprécier l'état de la charpente.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Vendredi 8 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
Toute la journée d'hier, le gendre et les compagnons de Roland BOUSSIN ont mis les bouchées doubles pour que la réunion de chantier de lundi prochain avec M. MAFFRE puisse bien se tenir, c'est-à-dire pour que M. MAFFRE puisse apprécier l'état de la charpente découverte.
Dans l'après-midi, je suis monté voir où ils en étaient et, surtout, ce que cela donnait. En voici quelques aperçus.
D'abord au niveau de la lucarne Sud, dont nous connaissions l'intérieur délabré. Je dois vous dire que je n'ai pas été déçu par ce que j'ai vu là, donc du Sud :
. le bas de la lucarne :. la restauration au ciment (carrément) de pièces de bois pourries depuis très longtemps (on avait déjà vu le même type de "soin" sur les sablières Est des écuries lorsqu'on avait découvert ces dernières) :. le caractère non jointif de la sablière sous la lucarne :. le caractère totalement délabré du bas des montants de la lucarne dont on se demande comment elle n'a pas été arrachée par un coup de vent :. le bas de la lucarne vu du Sud-Est :. le haut de la lucarne vu du Sud-Est :En résumé, tout est mort et archi-mort.
On a de plus la preuve que, lors de la dernière campagne de restauration (au milieu du XXème siècle sans doute), on a préféré bricoler au ciment plutôt que changer des pièces de bois déjà en coma dépassé.
Cela promet !
Dans l'après-midi, je suis monté voir où ils en étaient et, surtout, ce que cela donnait. En voici quelques aperçus.
D'abord au niveau de la lucarne Sud, dont nous connaissions l'intérieur délabré. Je dois vous dire que je n'ai pas été déçu par ce que j'ai vu là, donc du Sud :
. le bas de la lucarne :. la restauration au ciment (carrément) de pièces de bois pourries depuis très longtemps (on avait déjà vu le même type de "soin" sur les sablières Est des écuries lorsqu'on avait découvert ces dernières) :. le caractère non jointif de la sablière sous la lucarne :. le caractère totalement délabré du bas des montants de la lucarne dont on se demande comment elle n'a pas été arrachée par un coup de vent :. le bas de la lucarne vu du Sud-Est :. le haut de la lucarne vu du Sud-Est :En résumé, tout est mort et archi-mort.
On a de plus la preuve que, lors de la dernière campagne de restauration (au milieu du XXème siècle sans doute), on a préféré bricoler au ciment plutôt que changer des pièces de bois déjà en coma dépassé.
Cela promet !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
rédigé le Vendredi 8 Mai 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
Poursuivons notre promenade dans les échafaudages et voyons ce que nous réservent les sablières.
On fait là de bien étranges rencontres, comme cette momie de loir (ou de fouine ? il faudra que je remonte la mesurer), une patte avant posée sur le crâne d'un autre animal (de quoi s'agit-il ?) ...... ou, à l'angle Sud-Ouest de la sablière Sud, des œufs tout juste pondus (qui saurait nous dire de quoi ?) :On se rend compte de la façon dont le plancher des combles a été posé sur les solives, une isolation étant coincée entre le plafond de la chambre de mon aîné (au 2ème étage du colombier) et ce plancher des combles :Derrière la sablière extérieure, une accumulation de crottes diverses qui ne nous surprend plus, depuis que nous sommes devenus experts de cette matière :Revenons-en à la sablière extérieure proprement dite. Voici son angle Sud-Est :Quel sera le diagnostic sanitaire de M. MAFFRE ? Quel sort réserver à cette sablière à reliefs cubiques et à cet arêtier qui me semble à bout de souffle ?
C'est ce que nous apprendrons lundi prochain. Pour ma part, j'aimerais bien qu'en attendant, la jeune classe concernée réfléchisse aux deux questions suivantes :
- n'est-ce pas le moment de changer la sablière pour un modèle analogue à celles des écuries ? Le colombier et les écuries ont certainement été mansardés à la même époque, au milieu du XVIIIème siècle et il paraît très probable que les sablières des deux bâtiments aient été analogues au départ. Pourquoi ne pas oublier la sablière simplifiée qui date peut-être du début du XXème siècle et dont les disjointoiements manifestent que ce n'a jamais été un travail de qualité ?
- encore plus audacieux : j'ai des doutes très sérieux sur la date à laquelle les lucarnes ont été installées sur le colombier : la qualité du travail est bien moindre que celle de l'ossature de la charpente du colombier. Je pense que ces lucarnes ne sont pas du XVIIIème mais ont été ajoutées un bon siècle plus tard. Le moment n'est-il pas arrivé de les supprimer ? Si j'étais le payeur, c'est ce que je déciderais sans nul doute. Par la même occasion, je supprimerais le plafond de la chambre du 2ème étage ainsi que le plafond des combles. La pièce du 2ème, ainsi allégée de ces mochetés, retrouverait un volume de grande manorialitude. Et en jetant ces plafonds et planchers à la poubelle, on supprimerait le besoin de l'escalier nul qui relie actuellement le 2ème et le 3ème niveau du colombier. Certes, cela renverrait dans les écuries, à leur premier étage, le cabinet de toilettes de la chambre manoriale du colombier. Mais quelle allure, nom de nom !
On fait là de bien étranges rencontres, comme cette momie de loir (ou de fouine ? il faudra que je remonte la mesurer), une patte avant posée sur le crâne d'un autre animal (de quoi s'agit-il ?) ...... ou, à l'angle Sud-Ouest de la sablière Sud, des œufs tout juste pondus (qui saurait nous dire de quoi ?) :On se rend compte de la façon dont le plancher des combles a été posé sur les solives, une isolation étant coincée entre le plafond de la chambre de mon aîné (au 2ème étage du colombier) et ce plancher des combles :Derrière la sablière extérieure, une accumulation de crottes diverses qui ne nous surprend plus, depuis que nous sommes devenus experts de cette matière :Revenons-en à la sablière extérieure proprement dite. Voici son angle Sud-Est :Quel sera le diagnostic sanitaire de M. MAFFRE ? Quel sort réserver à cette sablière à reliefs cubiques et à cet arêtier qui me semble à bout de souffle ?
C'est ce que nous apprendrons lundi prochain. Pour ma part, j'aimerais bien qu'en attendant, la jeune classe concernée réfléchisse aux deux questions suivantes :
- n'est-ce pas le moment de changer la sablière pour un modèle analogue à celles des écuries ? Le colombier et les écuries ont certainement été mansardés à la même époque, au milieu du XVIIIème siècle et il paraît très probable que les sablières des deux bâtiments aient été analogues au départ. Pourquoi ne pas oublier la sablière simplifiée qui date peut-être du début du XXème siècle et dont les disjointoiements manifestent que ce n'a jamais été un travail de qualité ?
- encore plus audacieux : j'ai des doutes très sérieux sur la date à laquelle les lucarnes ont été installées sur le colombier : la qualité du travail est bien moindre que celle de l'ossature de la charpente du colombier. Je pense que ces lucarnes ne sont pas du XVIIIème mais ont été ajoutées un bon siècle plus tard. Le moment n'est-il pas arrivé de les supprimer ? Si j'étais le payeur, c'est ce que je déciderais sans nul doute. Par la même occasion, je supprimerais le plafond de la chambre du 2ème étage ainsi que le plafond des combles. La pièce du 2ème, ainsi allégée de ces mochetés, retrouverait un volume de grande manorialitude. Et en jetant ces plafonds et planchers à la poubelle, on supprimerait le besoin de l'escalier nul qui relie actuellement le 2ème et le 3ème niveau du colombier. Certes, cela renverrait dans les écuries, à leur premier étage, le cabinet de toilettes de la chambre manoriale du colombier. Mais quelle allure, nom de nom !