Journal du chantier

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 5 Janvier 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Il paraît que Jonathan s'inquiète de ne plus lire, sur son site favori, de nouvelles à propos de son copain Igor.

En fait, Igor se porte comme un charme et il en taille d'autres (ainsi que des chênes, des hêtres), de même qu'il abat des saules et combat les ronces.

Le voici au travail ce matin :

5 janvier 2015.

5 janvier 2015.

Comme on le voit sur les photos suivantes, on sent la différence quand il est passé par là :

5 janvier 2015.

5 janvier 2015.

P.S. : Non, vraiment, Jo, ne te fais pas de souci pour ton copain.

Son épouse l'appelle "Bubu", ce qui, paraît-il, veut dire "Poussin" en Roumain.

Et nous, après l'avoir admiré couronné, on va pouvoir l'appeler "Bubu Roi" !

Les Rois de 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 5 Janvier 2015
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Appelé ce matin sur son portable pour parler de mon programme de plantations en 2015, Thierry BOURRE est passé dès cet après-midi à la Chaslerie. J'en ai profité pour lui faire donner des conseils de taille d'arbres à Igor.

Pour ce qui concerne le programme de 2015, il s'agirait :
- de commencer à planter la parcelle acquise en 2014, notamment dans le but de bien marquer la séparation avec le voisin, en veillant à une certaine symétrie avec les plantations déjà effectuées de l'autre côté de l'Avenue, tout ceci afin de ne pas attendre la restauration de ladite Avenue pour remettre un peu d'ordre et de manorialitude dans le secteur ;
- de planter un bout de terrain que m'avait vendu Bernard il y a plusieurs années avec d'autres terres ; je lui avais laissé la jouissance de cette parcelle pour qu'il y cultive notre potager, occupation qu'il a finalement délaissée, trop pris qu'il est par ses amours, le petit canaillou ;
- de compléter en tant que de besoin les alignements de hêtres de l'"Avenue FOURCADE".

Thierry BOURRE m'a appris que je devrais peut-être me doter à ce stade d'un plan de gestion de mes plantations mais que cela devrait me donner la possibilité de faire subventionner à 40 % la restauration de l'Avenue, compte tenu de son utilisation pour l'exploitation. Inutile de vous dire que cette info n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd...
Comportement de monopole public à l'occasion d'un banal incident :

. 1ère lettre reçue d'E.R.D.F. (plus de 10 semaines après les faits ; il leur a sans doute fallu écluser leurs congés) :

. Le 12 novembre 2014, mon courtier d'assurance me répond :

(début de citation)

Bonjour

Nous accusons réception de votre déclaration, la garantie Responsabilité Civile est bien acquise au titre de votre contrat avec application d’une franchise de 2743 euros, la réclamation d’ERDF étant inférieure nous ne pourrions intervenir

Toutefois avant de procéder au règlement il serait judicieux de demander a M Eremia si, lors de son intervention,il a constaté la présence du grillage d’alerte, où se trouve ce câble

Nous restons a votre disposition pour évoquer cette affaire

Bien cordialement

(fin de citation)

. 2ème lettre d'E.R.D.F. (mise en demeure) :

. Ma réponse à E.R.D.F. (L.R.A.R. envoyée la veille de cette mise en demeure) :

. La réponse d'E.R.D.F. (lettre simple du 30 décembre, avec ses deux pièces jointes) :

. Mon courriel d'hier :

Je laisse les champions corriger mes fautes d'orthographe.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Janvier 2015
Journal du chantier
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J'ai reçu hier le devis corrigé de M. MAFFRE, portant sur l'étude préalable relative aux châssis de portes et fenêtres de la Chaslerie. Voici ce document (dont j'ai toutefois retiré ici la page 4, qui traite des honoraires) :

J'ai immédiatement répercuté ce devis à M. TIERCELIN, non sans l'accompagner d'une demande de subvention.

J'ai assisté avant-hier à la première séance du cycle 2015 du "FOGEFOR", association qui forme les propriétaires de forêts à leur gestion durable. Cette première séance se tenait à plus de 2 h 30 de route de la Chaslerie, à Canappeville (près de Louviers, donc de Rouen) et, ayant mal noté l'heure du rendez-vous et n'étant pas encore équipé du G.P.S. (Carole m'en a offert un le soir-même), je suis arrivé au cours avec plus de 20 minutes de retard.

J'avais promis de rendre compte ici de ces séances. A la réflexion, la matière étant très riche, je me bornerai à noter les informations reçues dès lors qu'elle passeront avec succès deux filtres :

- être utiles à mes fils, compte tenu du niveau qui est actuellement le leur en matière de sylviculture ; ce niveau n'est pas aussi nul quel le mien lorsque j'ai acheté la Chaslerie (je croyais qu'il suffisait, pour être tranquille, de couper l'herbe une fois dans l'année). Disons qu'ils savent que la vie de l'arbre est dans son écorce, donc qu'il faut éviter de le tamponner avec un engin, mais c'est à peu près tout ;

- être utiles pour la gestion des plantations de la Chaslerie ; donc - et sauf exception - je n'évoquerai que les essences représentées aux abords de notre manoir favori, à savoir les chênes (je dirai de quelle espèce... quand je le saurai), les hêtres, les châtaigniers, les merisiers, les frênes, les érables sycomores, les charmes, les bouleaux, les aulnes glutineux, les robiniers faux acacias, les trembles, les tilleuls, les noyers et les pins laricio. C'est dire qu'il sera rarement question, dans ces comptes rendus ainsi expurgés, des autres essences forestières communes en Normandie que sont les ormes champêtres, les alisiers, les douglas, les épicéas communs, les épicéas de Sitka, les pins sylvestres, les sapins pectinés, les sapins de Vancouver ou les mélèzes du Japon.

A dire vrai, j'ai un troisième souci, celui de ne pas divulguer un enseignement qui constituerait le fond de commerce des formateurs. A ce sujet, j'ai peu de crainte. D'une part, le contenu de cette première séance me persuade que je n'épuiserai pas la matière et que rien ne vaudrait, pour les visiteurs de notre site favori, une participation active à un tel cycle. D'autre part, il est possible que le cycle auquel je participe soit le dernier du genre puisque le Ministère de l'agriculture vient de supprimer la subvention qui permettait de boucler le budget, sachant que la cotisation que les stagiaires ont réglée ne couvre que 20 % du coût de la formation.

Le matin, après avoir signé un "contrat de formation", nous avons reçu un volumineux dossier de supports pédagogiques à la séance du jour puis assisté à six exposés de nos deux formateurs, Sébastien BROMBAULT et Béatrice LACOSTE, tous deux excellents :
- présentation du FOGEFOR ;
- organisation de la forêt française ;
- caractéristiques de la forêt française ;
- caractéristiques de la forêt normande ;
- la filière forêt-bois ;
- l'arbre.

10 janvier 2015, les stagiaires.

10 janvier 2015, les formateurs.

1er exposé : Le FOGEFOR :
. La forêt privée représente les trois quarts de la forêt française ainsi que de la forêt normande.
. Depuis 1983, année du 1er cycle, plus de 21 000 propriétaires ont été formés au niveau national, et plus de 700 en Normandie.
. Voici où se dérouleront les séances du cycle 2015 du FOGEFOR de Normandie :

2ème exposé : Organisation de la forêt française :
. Je retiens que les propriétaires forestiers privés peuvent avoir recours, pour le conseil (notamment pour l'instruction des PSG, plans simples de gestion - on en reparlera), au CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière), et, pour la gestion, selon leur choix, à des coopératives forestières, à des experts forestiers ou à des techniciens indépendants (je comprends que ce dernier statut est celui de Thierry BOURRE).
. Dans l'Orne, je peux m'adresser au Syndicat des Propriétaires Forestiers Sylviculteurs, notamment pour bénéficier d'une assurance Responsabilité Civile bien négociée. Le Syndicat participe notamment à des commissions administratives sur les plans de chasse et sur l'environnement.
. Le CETEF (Centre d'Etudes Techniques et Economiques Forestières) pourra me donner des infos supplémentaires à la suite du FOGEFOR.
. Pour plus d'infos :

3ème exposé : Caractéristiques de la forêt française :
. Elle recouvre 29 % du territoire national, soit 16,5 millions d'hectares. La plus importante forêt européenne est la suédoise (54 % du territoire et 28 M ha), la deuxième est en Finlande (77 % et 23 M ha) ; la France est 3ème devant l'Espagne, 4ème.
. 72 % de la forêt française est privée, 17 % communale et 11 % domaniale. Forêts communales et domaniales sont gérées par l'O.N.F.
. Contrairement à une idée reçue, la forêt française est en pleine expansion. Sa surface a doublé depuis 1800. Au cours du dernier siècle, elle a cru de 60 000 ha/an. Il n'existe pratiquement plus d'aides au boisement (j'ai cru comprendre qu'on en trouvait encore en Basse-Normandie) mais les bouleaux et les chênes poussent spontanément.
. En termes d'essences, la forêt française est diversifiée ; la forêt publique est particulièrement bien représentée dans les hêtres (58 % des 1,5 M ha ainsi plantés) et les chênes rouvres ; les privés détiennent 100 % des châtaigniers et des peupliers cultivés. Les autres feuillus désignent 137 autres espèces répertoriées en France.

. Dans le tableau suivant, les pins laricio sont compris parmi les "Autres conifères" ; c'est une essence de reboisement originaire de Corse.

. Avec mes 25 ha plantés (environ), j'occupe une position médiane en termes de surface mais 20 % des propriétaires forestiers ont des bois plus importants que les miens. A noter le très grand nombre de tout petits bois :

. 3ème européen pour la surface, la France est 1er européen en stock de bois sur pied (2,5 milliards de m3 ; 1,7 en 1980). Ceci tient au fait que la forêt française est sous-exploitée, notamment en raison des plus petites surfaces.
. La production annuelle française de bois est de 90 M m3 alors que le prélèvement n'est que de 60. Pour la même raison. Donc le stock augmente.

4ème exposé : Caractéristiques de la forêt normande :
. Contrairement à ce que j'aurais cru, la Normandie est l'une des régions les moins boisées de France (380 000 ha, dont 75 % privés). Ceci vaut notamment pour la Manche et le Calvados.

. Les forêts domaniales (donc les belles forêts de hêtres) sont surtout en Haute-Normandie :

. Alors que la surface forestière stagne en Haute-Normandie, elle croit de 0,8 %/an en Basse-Normandie, principalement du fait du boisement de terres agricoles.
. La Normandie compte 90 000 propriétaires forestiers, dont 30 000 de plus de 1 ha et 9 000 de plus de 4. Les propriétés forestières y sont plus grandes (d'environ 15 %) qu'au niveau national.
. En Basse-Normandie, les propriétés de plus de 25 ha représentent 56 % des surfaces et sont détenues par 5 % des propriétaires ; 1,3 % des propriétaires (ceux des propriétés de plus de 100 ha) représentent le tiers de la surface boisée.
. La forêt normande est composée à 80 % de feuillus. En termes de production, la moitié des feuillus sont des chênes sessiles ou pédonculés et le quart des hêtres. Le tiers des résineux est en douglas et 8 % en pins laricio.

. La futaie régulière occupe les deux tiers de la surface boisée et les taillis sous futaie, le quart ; environ 10 % sont donc des taillis.
. Le volume de bois sur pied est, en moyenne, de 156 m3/ha. La production annuelle (accroissement des arbres) est de 6,9 m3/ha/an. La récolte est d'environ 80 % de l'accroissement ; elle est composée de feuillus pour un peu plus de 2/3. Un tiers de la récolte sert à l'autoconsommation.
. La moitié de la surface forestière privée est couverte par un P.S.G., ce qui est considéré comme remarquable (on dénombre en Normandie environ 1 500 P.S.G. obligatoires - pour les surfaces de plus de 25 ha - et 500 P.S.G. volontaires).

(On continuera demain. Désolé pour les photos mais il y a tant de mouches dans mon bureau que, lorsque je scanne ou photocopie, il arrive que j'en écrase une dans l'appareil...)

En guise de bonus, je vous ai scanné un article qui nous a été distribué avant-hier et qui complète notre information sur les propriétaires de forêts normandes.

Bien qu'on y indique que lesdits proprios sont en général de vieux bicas dans mon genre, je peux vous assurer qu'il y a pas mal de jeunes parmi les participants du cycle 2015 du FOGEFOR. Et aussi que de nombreux participants viennent en famille, ce qui ouvrira peut-être des perspectives à la jeune classe concernée (retenez que ce cycle occupe intelligemment douze samedis, tout au long de l'année).

Voici en tout cas de quoi méditer :

Revenons au compte rendu de la 1ère séance du FOGEFOR 2015.

5ème exposé : L'arbre :
. D'abord quelques rappels de notions élémentaires et un peu de vocabulaire :

Les arbres à graines nues sont également appelés les angiospermes. Leurs graines sont souvent à l'intérieur de cônes.

Sont des arbustes les houx, genêts et noisetiers.

Le houppier a le même volume que le système racinaire. Les résineux ont un appareil racinaire traçant, donc tombent facilement en cas de tempête. Les feuillus ont en général un système racinaire pivotant. Le collet ne doit pas être enterré quand on replante.

Les feuilles des feuillus peuvent être lobées, dentelées ou composées (cas des frênes). Chaque année, les résineux renouvellent un tiers de leurs aiguilles (la totalité pour les mélèzes et les cyprès chauves).

Entre deux cernes consécutifs, le bois clair correspond à la pousse d'été, le bois foncé à la pousse de la seconde montée de sève (en août).

Un défaut reste à la même hauteur, d'où l'importance de la taille de formation.
La hauteur d'un arbre est toujours fonction de la qualité du sol, sa largeur à la sylviculture. On ne peut donc pas dire l'âge d'un arbre en peuplement.


6ème exposé : La filière forêt-bois :

Le déficit français de la filière est de 6 Mds €/an depuis 1975. La France a une stratégie de pays sous-développé pour le bois, la transformation se faisant ailleurs.

Le bois d'œuvre correspond à tout ce qui va être scié.
Le bois d'industrie regroupe la pâte à papier, les agglomérés et les OSB (usine à Yvetot).
En 2013, la production de bois d'industrie a chuté, contrairement au bois énergie (avec les chaufferies collectives).
Le FOGEFOR va nous aider à produire du bois d'œuvre de qualité.

En France, les résineux sont très bien suivis. Mais les feuillus, qui représentent 70 % de la surface ne servent qu'à hauteur de 16 % au sciage.
Il y a donc un effort à faire pour valoriser les feuillus.

Retenir le ratio : 1 emploi amont génère 30 emplois aval.

Au total, la forêt privée française représente un poides économique important de par la surface de production ou le nombre d'emplois.
Mais elle est limitée par le sous-investissement du pays en capacités de transformation.

Le bois étant un matériau durable (écologique, renouvelable et recyclable), les autorités cherchent :
. en amont, à poursuivre l'effort de mobilisation des bois en forêts, ainsi qu'à transformer les peuplements non ou sous-productifs,
. en aval, à améliorer les capacités de production et les rendements de nos uniotés de transformation.

Voilà pour le programme du matin.

En guise de second bonus, voici quelques compléments de physiologie végétale (larges extraits d'un "document pour les FOGEFOR" qui nous a été remis le 10) :

Les autres documents joints au dossier de la première séance ne seront pas scannés ici, qu'ils soient trop longs (cas du "Lexique forestier" ou des "Caractéristiques des principales essences forestières en Normandie") ou pas assez homogènes selon moi (les fiches du CRPF).

On nous a également communiqué un numéro de "forêts de france" consacré à la Normandie (il faudra que je m'y abonne) et un autre de "Forêt entreprise - La revue technique des forestiers"). Ces revues sont encore trop détaillées pour moi, à ce stade de mon apprentissage.

Avançons pas à pas.

Après un pique-nique qui, la prochaine fois, sera, je l'espère, moins frugal pour moi (je compte sur la demoiselle camarade de stage que j'ai véhiculée sur Paris...), nous avons parcouru l'arboretum du "centre de formation et d'élevage de Canappeville".

10 janvier 2015, dans l'arboretum de Canappeville.

Nous devions reconnaître 15 arbres, aidés en cela par les commentaires du matin et des indications placardées par les formateurs sur des troncs.

Mes 15 réponses étaient bonnes (j'ai quand même ramé pour reconnaître le douglas et le pin sylvestre, absents il est vrai de la Chaslerie).

Prochaine réunion du FOGEFOR : le 31 janvier prochain à Saint-Gatien-des-Bois (Calvados). Au programme : sols et stations forestières ; exigences des essences et évolution des forêts ; santé des forêts.

P.S. : A mes camarades de stage qui découvriront peut-être notre site favori à l'occasion de ce cycle du FOGEFOR, j'indique que mes comptes rendus ont pour moi deux utilités :
- classer ma documentation en tirant parti, si nécessaire, du moteur de recherche de ce site ;
- donner envie à mes fistons, en les documentant, de s'intéresser aussi à la gestion des plantations de notre manoir favori.

Et si ma prose peut être utile à des tiers, tant mieux !

Thierry BOURRE m'a déjà transmis son devis pour les travaux envisagés la semaine dernière.

Il l'assortit du commentaire suivant : "avant d'engager les travaux, il faut faire une demande soit à la mairie soit à la DDT, pour savoir si la parcelle ZT 39 que vous venez d'acquérir peut être plantée (c'est nouveau, cela date d'environ 2 ans). Il vous faut cette attestation (très simple à obtenir) pour pouvoir boiser."

Ignorant tout de cette nouvelle réglementation, je viens d'aller voir la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle. Ni elle, ni son interlocutrice habituelle de la DDTO à Flers n'en avaient entendu parler. Elles vont se renseigner et revenir vers moi.
Promenade du matin.

19 janvier 2015.

Allons voir où en est Igor.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

Je le trouve en train de faire la pause et de fumer. Je le remets au boulot :

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

19 janvier 2015.

Dans la neige, sous de vieilles protections en plastique des plantations, que je lui demande d'évacuer, il trouve une taupe :

19 janvier 2015.

J'observe que cette taupe a dû être engourdie par le froid et, vu sa taille de guêpe, doit jeûner depuis un moment.

Rentrons mettre ces importantes nouvelles en ligne.

19 janvier 2015.

Dans la foulée, j'ai l'idée de téléphoner à M. LECORPS. Il est d'accord pour apprendre à Igor comment piéger les taupes. Les leçons particulières commenceront à la Chaslerie dès que le temps sera plus doux. Bien entendu, je tâcherai d'y assister et ne manquerai pas alors de rendre compte, sur notre site favori, des enseignements de l'expert.

Pïerre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Janvier 2015
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Sébastien LEBOISNE est de retour. Il fixe les dernières plinthes et moulures de l'entrée du bâtiment Nord et doit vérifier l'ajustement des différentes portes qu'il a posées dernièrement (placard du dégagement et les 3 portes intérieures).

22 janvier 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Janvier 2015
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Rien ne va plus car "Ecce homo !"

M. DELTA termine (mais oui, vous avez bien lu !) l'installation du chauffage du bâtiment Nord, du moins ailleurs que dans la future cuisine (qui est aussi l'ancienne, du temps de mes prédécesseurs) :

22 janvier 2015.

Comme j'entends avancer, en 2015, dans la restauration de cette pièce assez pratique, ma foi, je lui demande d'éliminer un certain nombre de tuyaux inutiles et disgracieux près du plafond :

22 janvier 2015.

Il me dit qu'il faut d'abord purger l'installation et qu'il le fera en fin de semaine prochaine.

Je note.

Déjeuné hier chez nos amis Pierre et Marie-Line ORY à qui j'ai fait découvrir les glaces BIDARD. Pierre et Marie-Line n'ont pas manqué de m'interroger sur les prochains travaux.

Ils sont clairement d'avis que je devrais m'en tenir à mon idée initiale d'installer la future cuisine du logis au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est et de prévoir, pour l'ancienne cuisine du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, l'affectation à un "bureau-salon d'hiver-salle de jeux pour les petits-enfants" que je privilégiais jusqu'à ce que mon aîné (à qui Carole n'avait pas manqué, comme toujours quand des débats apparaissent entre les enfants et moi, d'apporter tout son poids) n'exprime un point de vue différent.

Or il se trouve que je réfléchis ces jours-ci à quelques aménagements de mon existence. S'agissant de ce projet, je pense toujours que mon idée initiale était la meilleure mais elle supposerait que le rez-de-chaussée de la tour Louis XIII serve de chaufferie générale à notre manoir favori, ce qui était également une autre de mes idées, autrement dit que la jeune classe concernée se rallie à cette dernière proposition... et la finance.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Janvier 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Après s'être renseignée auprès de la DDTO de Flers et du CRPF, la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle m'a appris que je devais contacter l'A.B.F. pour obtenir l'autorisation de planter ma nouvelle parcelle ZT 39.

J'en suis à mon second courriel à M. BOCHET, du S.T.A.P. d'Alençon, pour lui expliquer mes intentions. Voici en effet nos échanges :

- mon courriel du 20 janvier dernier :

(début de citation)

Cher Monsieur,

J'ai le projet de planter d'arbres (chênes et hêtres pour l'essentiel) un bout de la petite parcelle nouvelle ZT39 (qui fait elle-même moins de 3 ha) que j'ai achetée en 2014 afin de rendre possible et subventionnable le moment venu la restauration de l'Avenue ISMH de la Chaslerie.

En 2015, je souhaite planter sur ce bout de parcelle ZT 39 des arbres de manière symétrique à ce qui existe déjà de l'autre côté de l'Avenue (plantations de 1999). Pour ces plantations nouvelles, je ne sollicite pas de subvention. Le sylviculteur que je désire charger de ces plantations-ci (comme il l'a été des précédentes) me dit que, depuis 2 ans, il faudrait une autorisation de l'administraaaâââtion. Ceci me paraît bizarre, s'agissant de choses tout à fait banales, mais vous trouverez ci-après les précisions qui m'ont été données par la mairie de La Haute-Chapelle, après consultation de la DDTO et du CRPF. Donc si autorisation il faut, je serais prêt à la solliciter dans les formes nouvelles idoines. Je vous prierais alors de bien vouloir me les apprendre.

Quant à la restauration de l'Avenue proprement dite, c'est-à-dire le gros morceau, avec terrassements, restauration de la chaussée et plantation des talus, elle est renvoyée à des jours meilleurs financièrement pour moi. Mais je n'y renonce nullement. Chaque chose en son temps.

Bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

- la réponse du 22 janvier de M. BOCHET :

(début de citation)

Monsieur,

Avant toute chose, je vous présente mes meilleurs vœux pour cette année 2015 ainsi qu'à vos proches.

En réponse à votre courriel, une réponse précise pourra vous être apporté lorsque vous nous aurez précisé l'endroit exacte du projet des plantations sur la parcelle.

J'ai imprimé un extrait cadastral où j'ai bien situé la parcelle mais sans pouvoir en définir l'endroit précis du projet.

Auriez-vous la possibilité de me faire parvenir sur un extrait de plan l'implantation du projet.

Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments respectueux.

(fin de citation)

- mon courriel du même jour, avec copie à M. MAFFRE :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Merci pour vos vœux. Recevez les miens en retour.

Je vous transmets deux documents pour préciser ma demande :
- le plan de ma nouvelle parcelle ZT 39, située au Sud du manoir, le long de l'Avenue ;


- un schéma de mon projet de plantations ;

Comme indiqué précédemment, il ne couvrirait qu'une petite partie de la parcelle ZT 39, à savoir la pointe la plus éloignée du manoir ; les plantations seraient réalisées de manière à ce que deux allées existant à l'Est de l'Avenue aient leurs symétriques à l'Ouest (ce sont les pointillés) ; il y aurait en plus une allée le long de la limite avec mes voisins Christophe et Ludovic VINCENT.

En fait, j'ai un souci immédiat principal : éviter que mes voisins ne continuent à couper l'herbe sur son ancien terrain (car, s'il le faisaient 2 ans de suite, même sans mon accord, le droit agricole est tel que ça vaudrait bail en leur faveur...), donc bien délimiter mon fond par une nouvelle allée marquant la "nouvelle frontière" ; et, tant qu'on y est, puisque je ferais venir un sylviculteur, lui demander de préparer le paysage alentour avant la restauration de l'Avenue.

(...) Il s'agit en effet d'arriver à restituer un jour enfin aux abords Sud de la Chaslerie l'aspect qu'ils ont malencontreusement perdu à l'occasion de la vente des Biens Nationaux...

J'espère que ces explications seront assez claires.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Attendons la suite.

P.S. du 25 mars 2015 : Ludovic VINCENT est passé me voir cet après-midi pour me dire qu'il aimerait creuser le fossé convenu en limite de nos deux fonds, avec écoulement vers les douves. Je lui donne le numéro de téléphone de Thierry BOURRE pour qu'ils se coordonnent. Au passage, Ludovic me montre qu'il a lu le message ci-dessus et me réaffirme qu'il n'a jamais été question, pour lui et son frère, de se prévaloir de la "règle des deux ans". Je leur en donne acte bien volontiers.

Igor était très étonné tout à l'heure quand je lui ai expliqué qu'un clou planté dans un arbre resterait dans 20 ans, et même toujours, à une hauteur identique par rapport au sol. Alors qu'on sait bien, lui et moi, qu'il en irait différemment pour un clou planté dans un enfant, qui suivrait bien entendu la croissance de ce dernier.

Non, je plaisante !

Bref, je lui ai recommandé d'étudier mes comptes rendus du COGEFOR (première séance le 10 janvier dernier, deuxième samedi prochain).

Le Châtaignier de Robinson ou la vogue des restaurants au cœur des arbres

Au milieu du XIXe siècle et aux environs de Sceaux, les guinguettes de Robinson, aménagées à l’intérieur et autour de châtaigniers centenaires, permettaient aux Parisiens de s’offrir un retour à la nature : on vient pour passer une journée à la campagne, fuir la pollution des grandes villes, manger, danser, s’amuser. Ainsi du châtaignier-restaurant de Robinson, au cœur du bois d’Aunay...

Environs de Sceaux. Le Châtaignier de Robinson.

N.D.L.R. : A la Chaslerie, nous ne sommes pas encore prêts, malgré les soins d'Igor, à offrir ce type de prestation dans nos arbres.

Cela viendra peut-être un jour...