Deux ans après le décès de sa mère, François LEVÊQUE écrivit au conservateur régional des monuments historiques pour présenter son programme de "remise en état" de la Chaslerie : Comme cela avait déjà été le cas avec sa signature, je suis frappé par son écriture, si introvertie, si appliquée, que je trouve aux antipodes de celle de son père, qui me paraissait à la fois tonique et désordonnée (ne témoignait-elle pas, sous toutes réserves quant à mes aptitudes de graphologue, d'un tempérament, disons, de bon vivant, exubérant et peut-être même hâbleur ?).
Je n'ai retrouvé que deux factures qui corroborent plus ou moins ce courrier : A la lecture de ces documents, je comprends que c'est François LEVÊQUE qui fit restaurer le pavillon Louis XIII où se trouve mon bureau. Les tomettes en ont été choisies avec goût ; il y a là une boiserie sympathique, à défaut d'être parfaite, loin s'en faut. Mais c'est au niveau de la charpente que le choix du lamellé-collé, sans doute par souci d'économie, paraît le plus contestable. Et le granite qui fut sculpté pour servir de linteau à la lucarne Est n'est pas une réussite, même s'il est probable que les précédents propriétaires en étaient fiers (puisqu'il orne un article sur la Chaslerie dans un ouvrage paru, à leur époque, à la "Sélection du Reader's Digest", sous la référence donnée en "repères bibliographiques").
François LEVÊQUE partagea sans doute la décision du choix des coloris des menuiseries de l'ensemble des bâtiments et des carrelages du bâtiment Nord. Le blanc des fenêtres était une erreur (si j'en crois les propos d'un expert en la matière, Jean-Jacques ROUCHERAY, du château de Pont-Rilly, près de Valognes), d'ailleurs très répandue mais heureusement réversible. Le bleu méditerranéen (andalou ?) de l'entrée, de la cuisine et du cabinet de toilettes du bâtiment Nord ainsi que de la chambre du logis témoignait d'un goût qui n'est pas du tout le mien. J'ai donc fait sauter tout cela dès que j'ai pu, y compris au marteau-piqueur :Il est vraisemblable que l'intervention la moins heureuse, et de loin, de François LEVEQUE ait consisté dans l'aménagement du bâtiment Nord. Est-ce lui qui fut à l'origine du percement de toutes les horribles fenêtres carrées que j'y ai connues ? Certes, elles donnaient de la lumière à l'intérieur du bâtiment, mais quel désastre pour les façades, notamment celle sur cour. Comme l'on sait, j'ai cherché à corriger ce que j'ai trouvé, et cela n'a pas été facile. Mais le plus problématique était à l'intérieur de ce bâtiment : selon moi, c'était particulièrement mal conçu et mal réalisé ; j'ai donc estimé devoir tout reprendre, presqu'à zéro. (Je dis presque car, parfois, je me demande si je n'aurais pas dû supprimer l'ancien plancher en béton du cabinet de toilettes du premier étage, ou bien déplacer vers le logis la porte d'entrée de ce bâtiment Nord ; mais ceci est une autre histoire, dont je reparlerai peut-être plus tard) :De François LEVEQUE, je pense ne disposer d'aucune photo. Est-ce lui, toutefois, qu'on aperçoit dans la cour, vers le milieu des années 1970, alors qu'il était peut-être encore en bonne santé et fier de sa Chaslerie ?
Journal du chantier
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
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Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Pouvoirs publics, élus locaux
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Pouvoirs publics, élus locaux
On sait qu'Henri LEVEQUE, conseiller général de l'Orne, fit redresser l'arrivée de l'avenue sur le manoir. Il fit même goudronner les premières centaines de mètres de cette avenue.
Je serais curieux de retrouver trace des factures et des paiements correspondants car la réalisation, de très médiocre qualité, n'a pas résisté au temps. Il vaudrait donc mieux qu'à l'occasion, j'évite de m'adresser au même fournisseur.
Et, tant qu'on y est, passant ô combien innocemment du coq à l'âne, j'aimerais aussi découvrir si Henri LEVEQUE était membre d'une commission du conseil général qui engageait des dépenses de travaux publics...
Je serais curieux de retrouver trace des factures et des paiements correspondants car la réalisation, de très médiocre qualité, n'a pas résisté au temps. Il vaudrait donc mieux qu'à l'occasion, j'évite de m'adresser au même fournisseur.
Et, tant qu'on y est, passant ô combien innocemment du coq à l'âne, j'aimerais aussi découvrir si Henri LEVEQUE était membre d'une commission du conseil général qui engageait des dépenses de travaux publics...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
rédigé le Samedi 18 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
Pascal a continué, en cette fin de semaine, d'encastrer des fils électriques. Voici son travail sur le mur Sud du bâtiment Nord, dans la pièce la plus grande dont je n'ai pas encore décidé de l'affectation : bureau de Madame, salon d'hiver, bibliothèque ou salle de jeux pour les petits-enfants...
Remarquez, dans cette pièce, les gros granites de l'angle Nord-Ouest du logis. C'était du costaud !Une nouvelle fois, je suis admiratif de l'ordre que Pascal sait entretenir sur ses chantiers :
Remarquez, dans cette pièce, les gros granites de l'angle Nord-Ouest du logis. C'était du costaud !Une nouvelle fois, je suis admiratif de l'ordre que Pascal sait entretenir sur ses chantiers :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 21 Décembre 2010
Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
rédigé le Mardi 21 Décembre 2010
Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
Dans mon second message du 21 novembre dernier sous cet onglet, j'ai relevé, dans un "inventaire révolutionnaire" de la Chalerie (le troisième cité là), la mention de l'existence d'un ancien étang à l'Est du manoir. Bien sûr, cette information m'intéresse car j'y vois, entre autres, une justification de l'existence des douves de la Chaslerie et, en particulier, du mur d'escarpe. Or l'on sait que j'envisage (à un horizon encore indéfini) de restaurer ces douves et ce mur.
D'après la conformation du terrain, je comprends que cet étang devait avoir au moins 500 mètres de diamètre et se situer, "grosso modo", entre la Chaslerie, la Josselinière et la Thierrière. A cet endroit, le terrain demeure en effet quelque peu marécageux et les joncs se plaisent manifestement.
Je recherche donc toute information relative à cet ancien étang. Voici ce que j'ai trouvé dans le cahier de Jean DURAND de SAINT FRONT, conservé aux archives départementales de l'Orne. Ces documents sont tirés de la retranscription du chartrier de la Chaslerie : [img:700]2010_12_01_25 - Copieb.jpg, 1ère page du cahier de Jean DURAND de SAINT FRONT.[/img]La 17ème liasse de cet inventaire est relative aux servitudes d'eau entre la Chaslerie, la Renaudière et la Thierrière. On serait donc là assez près de notre sujet...[img:700]2010_12_01_37 - Copie.jpg,Le contenu de la 17ème liasse de l'inventaire des biens du dernier LEDIN.[/img]Les 31ème et 33ème liasses paraissent également traiter de questions analogues au même endroit :[img:700]2010_12_01_41 - Copieb.jpg[/img][img:700]2010_12_01_42 - Copie.jpg[/img]Il est regrettable que les originaux de ces documents aient été dispersés, depuis près de deux siècles, par de prétendus érudits locaux et des marchands de vieux papiers. Mais on ne sait jamais, il ne faut pas perdre l'espoir de les voir réapparaître un jour...
D'après la conformation du terrain, je comprends que cet étang devait avoir au moins 500 mètres de diamètre et se situer, "grosso modo", entre la Chaslerie, la Josselinière et la Thierrière. A cet endroit, le terrain demeure en effet quelque peu marécageux et les joncs se plaisent manifestement.
Je recherche donc toute information relative à cet ancien étang. Voici ce que j'ai trouvé dans le cahier de Jean DURAND de SAINT FRONT, conservé aux archives départementales de l'Orne. Ces documents sont tirés de la retranscription du chartrier de la Chaslerie : [img:700]2010_12_01_25 - Copieb.jpg, 1ère page du cahier de Jean DURAND de SAINT FRONT.[/img]La 17ème liasse de cet inventaire est relative aux servitudes d'eau entre la Chaslerie, la Renaudière et la Thierrière. On serait donc là assez près de notre sujet...[img:700]2010_12_01_37 - Copie.jpg,Le contenu de la 17ème liasse de l'inventaire des biens du dernier LEDIN.[/img]Les 31ème et 33ème liasses paraissent également traiter de questions analogues au même endroit :[img:700]2010_12_01_41 - Copieb.jpg[/img][img:700]2010_12_01_42 - Copie.jpg[/img]Il est regrettable que les originaux de ces documents aient été dispersés, depuis près de deux siècles, par de prétendus érudits locaux et des marchands de vieux papiers. Mais on ne sait jamais, il ne faut pas perdre l'espoir de les voir réapparaître un jour...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 24 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 24 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
"On succède à des incompétents, etc..." (air connu). C'est ce que doit penser E.J.S. en prenant le relais, sur le bâtiment Nord, d'un électricien défaillant.
Le fait est que le prédécesseur a laissé un vrai bazar, aussi bien à l'arrivée des fluides dans le bâtiment, à son angle Nord-Ouest (dans la future chambre du rez-de-chaussée)... ... qu'à l'emplacement des futurs disjoncteurs... ... ou qu'au passage vers la grande salle et sous le futur escalier :E.J.S. a estimé nécessaire d'abandonner nombre de gaines posées par le prédécesseur et d'en faire passer de nouvelles. Comme la dalle est déjà en place, il faut alors intervenir le long des murs. J'espère que cela ne compliquera pas le travail du plombier lorsqu'il installera prochainement le circuit de chauffage par le sol. De son côté, Pascal poursuit sa tâche sur le mur de refend entre le salon et la grande salle de la ferme. On aperçoit sur les photos suivantes l'amorce des réservations pour les futures portes coulissantes : Enfin, Pascal m'a aidé hier à déménager mon mobilier de Caen où il ne me reste donc qu'à rendre bientôt les clés.
Le fait est que le prédécesseur a laissé un vrai bazar, aussi bien à l'arrivée des fluides dans le bâtiment, à son angle Nord-Ouest (dans la future chambre du rez-de-chaussée)... ... qu'à l'emplacement des futurs disjoncteurs... ... ou qu'au passage vers la grande salle et sous le futur escalier :E.J.S. a estimé nécessaire d'abandonner nombre de gaines posées par le prédécesseur et d'en faire passer de nouvelles. Comme la dalle est déjà en place, il faut alors intervenir le long des murs. J'espère que cela ne compliquera pas le travail du plombier lorsqu'il installera prochainement le circuit de chauffage par le sol. De son côté, Pascal poursuit sa tâche sur le mur de refend entre le salon et la grande salle de la ferme. On aperçoit sur les photos suivantes l'amorce des réservations pour les futures portes coulissantes : Enfin, Pascal m'a aidé hier à déménager mon mobilier de Caen où il ne me reste donc qu'à rendre bientôt les clés.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 29 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 29 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Pascal a continué à remonter le mur de refend de la ferme. Il maçonne désormais "à la mode du XVIIIème siècle", c'est-à-dire qu'il choisit ses pierres avec soin et les aligne consciencieusement. C'est, dans le cas d'espèce, un travail un peu trop soigné à mon goût mais, tant que la pierre est disponible, je ne voudrais pas freiner son zêle :Comme la température s'est nettement radoucie, il a cependant choisi de redonner la priorité aux travaux extérieurs sur la ferme, interrompus depuis un bon mois. Ainsi, la restauration du gros-oeuvre de l'ouverture Sud-Est a été achevée aujourd'hui (le rejointoiement reste encore à reprendre). Sur la photo suivante, on voit d'ailleurs, en haut à gauche que la charpente, soulevée par la tempête de 1999, n'a toujours pas été reprise : Dans la foulée, Pascal s'est remis à restaurer l'ouverture Sud, c'est-à-dire la future porte vers le fournil :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Décembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Murs divers
rédigé le Jeudi 30 Décembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Murs divers
Lucyna GAUTIER, "architecte du patrimoine", est venue dans l'après-midi à la Chaslerie et je lui ai passé commande des plans et dossiers d'autorisation pour les travaux de restauration suivants :
- mur Ouest de la douve Nord ;
- ferme, en lui redonnant son aspect de longère ;
- grange à proximité de la ferme, pour y loger les tracteurs ;
- avenue du manoir ;
- circuit des douves (mur d'escarpe, bief amont, bief aval et pont).
Mon souhait est de disposer de plusieurs fers au feu, et aussi de n'avoir plus de préalable administratif (autorisation ou subvention) à régler le jour où je déciderais d'engager telle ou telle tranche de travaux.
- mur Ouest de la douve Nord ;
- ferme, en lui redonnant son aspect de longère ;
- grange à proximité de la ferme, pour y loger les tracteurs ;
- avenue du manoir ;
- circuit des douves (mur d'escarpe, bief amont, bief aval et pont).
Mon souhait est de disposer de plusieurs fers au feu, et aussi de n'avoir plus de préalable administratif (autorisation ou subvention) à régler le jour où je déciderais d'engager telle ou telle tranche de travaux.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Charretterie - Ferme et son fournil
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Charretterie - Ferme et son fournil
L'idée de restaurer une seconde fois la grange de la ferme est nouvelle. Je ne l'ai eue qu'hier matin, en attendant la visite de Lucyna GAUTIER.
Plusieurs facteurs ont déclenché cette idée :
- d'abord, Pascal, toujours soucieux que je lui maintienne son plan de charge, m'en avait parlé ;
- deuxièmement, il vient de me signaler que son ami Hervé BESNIER est désormais au chômage, l'entreprise de charpente qui l'employait étant en faillite ; il y a peut-être là moyen d'abaisser le coût de restauration de ce bâtiment détruit par la tempête de 1999 ;
- troisièmement, la charretterie récemment restaurée n'est pas assez large pour abriter le tracteur Valtra dont la pelle dépasse comme les pinces d'un bernard-l'hermite ;
- quatrièmement, le tracteur Ford ne pourra plus rester sous la ferme si Walter entreprend de restaurer ce bâtiment ;
- cinquièmement, la mini-pelle et le John Deere sont actuellement garés sous l'écurie et cet encombrement n'est pas idéal même si la sécurité de cet abri est bonne ;
- sixièmement, la question du garage des voitures particulières des occupants de la ferme est à résoudre.
Bref, j'ai demandé à Lucyna de préparer un dossier à toutes fins utiles. A la différence de la grange précédente, ouverte vers le Nord, celle-ci donnerait vers le Sud. J'espère donc que les prochaines tempêtes l'épargneraient.
Plusieurs facteurs ont déclenché cette idée :
- d'abord, Pascal, toujours soucieux que je lui maintienne son plan de charge, m'en avait parlé ;
- deuxièmement, il vient de me signaler que son ami Hervé BESNIER est désormais au chômage, l'entreprise de charpente qui l'employait étant en faillite ; il y a peut-être là moyen d'abaisser le coût de restauration de ce bâtiment détruit par la tempête de 1999 ;
- troisièmement, la charretterie récemment restaurée n'est pas assez large pour abriter le tracteur Valtra dont la pelle dépasse comme les pinces d'un bernard-l'hermite ;
- quatrièmement, le tracteur Ford ne pourra plus rester sous la ferme si Walter entreprend de restaurer ce bâtiment ;
- cinquièmement, la mini-pelle et le John Deere sont actuellement garés sous l'écurie et cet encombrement n'est pas idéal même si la sécurité de cet abri est bonne ;
- sixièmement, la question du garage des voitures particulières des occupants de la ferme est à résoudre.
Bref, j'ai demandé à Lucyna de préparer un dossier à toutes fins utiles. A la différence de la grange précédente, ouverte vers le Nord, celle-ci donnerait vers le Sud. J'espère donc que les prochaines tempêtes l'épargneraient.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
Voici quelques vues de l'histoire de la grange de la ferme (j'utilise l'article défini singulier comme s'il n'y en avait jamais eu qu'une ; en réalité, il y en a eu au moins trois, dont le plan cadastral en vigueur avant celui issu du dernier remembrement porte témoignage ; mais, deux de ces trois granges avaient déjà été démontées il y a 20 ans, lorsque j'ai découvert la Chaslerie, et elles n'ont jamais été remontées depuis).
D'abord, deux photos de 1997 montrant l'état de la grange quand je l'ai achetée avec la ferme, l'une prise de l'Ouest-Nord-Ouest... ... l'autre du Sud-Ouest :Ensuite, une photo postérieure à la restauration, en 1998, par Roland BOUSSIN :Enfin, deux vues consécutives à la tempête de 1999, la première prise du Nord-Est......la seconde, de l'Ouest-Nord-Ouest :Devant ces dernières photos, on comprend sans doute que je ne souhaite plus exposer l'ouverture de la future grange aux vents dominants et que j'envisage, avant de remonter éventuellement cette dépendance au même endroit, une rotation d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'un montre...
D'abord, deux photos de 1997 montrant l'état de la grange quand je l'ai achetée avec la ferme, l'une prise de l'Ouest-Nord-Ouest... ... l'autre du Sud-Ouest :Ensuite, une photo postérieure à la restauration, en 1998, par Roland BOUSSIN :Enfin, deux vues consécutives à la tempête de 1999, la première prise du Nord-Est......la seconde, de l'Ouest-Nord-Ouest :Devant ces dernières photos, on comprend sans doute que je ne souhaite plus exposer l'ouverture de la future grange aux vents dominants et que j'envisage, avant de remonter éventuellement cette dépendance au même endroit, une rotation d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'un montre...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 2 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Dimanche 2 Janvier 2011
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J'ai retrouvé des photos des deux dépendances de la ferme, deux autres granges, qui ont dû être démontées voici 25 ans environ, à l'initiative sans doute des précédents propriétaires de la ferme, les VANNIER.
C'étaient des granges du modèle traditionnel dans le Domfrontais, avec un soubassement de pierres et des murs à colombage en torchis. L'une était située au Sud de la ferme, et même au Sud de la mare que j'ai fait combler, sur un terrain qui appartient actuellement au fonds VINCENT : A l'arrière-plan de cette première photo, on aperçoit la 3ème grange de la ferme, celle que j'avais fait restaurer mais que la tempête de 1999 a ruinée.La deuxième, implantée à l'Est de la ferme, là où se trouve aujourd'hui le gadage, était d'un modèle moins imposant :Je ne sais quand ces granges avaient pu être édifiées, sans doute dans le courant du XIXème siècle.
Alors que les bâtiments de pierres de la Chaslerie respectent un plan-masse à angles droits, les granges paraissent avoir été positionnées au petit bonheur la chance, sans que l'on comprenne la logique de leurs implantations.
C'étaient des granges du modèle traditionnel dans le Domfrontais, avec un soubassement de pierres et des murs à colombage en torchis. L'une était située au Sud de la ferme, et même au Sud de la mare que j'ai fait combler, sur un terrain qui appartient actuellement au fonds VINCENT : A l'arrière-plan de cette première photo, on aperçoit la 3ème grange de la ferme, celle que j'avais fait restaurer mais que la tempête de 1999 a ruinée.La deuxième, implantée à l'Est de la ferme, là où se trouve aujourd'hui le gadage, était d'un modèle moins imposant :Je ne sais quand ces granges avaient pu être édifiées, sans doute dans le courant du XIXème siècle.
Alors que les bâtiments de pierres de la Chaslerie respectent un plan-masse à angles droits, les granges paraissent avoir été positionnées au petit bonheur la chance, sans que l'on comprenne la logique de leurs implantations.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 2 Janvier 2011
Journal du chantier - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Dimanche 2 Janvier 2011
Journal du chantier - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
Je m'aperçois que cet onglet "Journal du chantier" est mal dénommé puisque j'ai pris l'habitude d'y montrer également d'anciennes vues de la Chaslerie ou encore mes projets de restauration, même quand ils en sont à un stade très préliminaire.
Quoi qu'il en soit, le présent message porte sur les anciennes dépendances du manoir, du moins celles dont j'ai connaissance, qui ont été démontées par mes prédécesseurs ou moi-même et que je n'envisage pas de restaurer.
Dans l'avant-cour du manoir, il y avait, m'a-t-on dit, une forge qui servait à ferrer les chevaux. Le fait est que, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, nombre de fers à cheval étaient fichés dans ses murs, peut-être pour servir de tuteurs à des plantes grimpantes disparues. La forge, dont on aperçoit juste un bout de pignon sur la carte postale suivante, jouxtait une mare :L'étendue de la mare variait bien sûr selon les saisons. Au Nord de l'avant-cour, un édicule servait sans doute de toilettes et je n'ose imaginer où coulaient les eaux usées :En tout cas, cette mare n'a pas résisté aux travaux entrepris par Henri LEVEQUE au milieu du XXème siècle, pour extraire la Chaslerie de sa gangue de crasse et commencer à lui donner l'allure d'une belle résidence secondaire :Au fond de la cour, côté Nord-Ouest, les clapiers pour les lapins ont longtemps été mieux entretenus que la tour Louis XIII...... comme la photo suivante le démontre :Apparemment, il y avait d'autres clapiers côté Nord-Est ; on note également l'existence d'une construction de bois à l'intérieur de la même cour mais du côté Sud et qui condamnait la porte piétonnière :Dans l'arrière-cour, il y avait, en juin 1991, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, une ancienne porcherie à colombage et qui était alors utilisée comme bûcher. On la voit à gauche de la photo suivante, devant le fournil du manoir, tel qu'il se présentait alors. Cette photo a été prise juste après que j'ai fait arracher les ronces qui obstruaient toute l'arrière-cour. A noter qu'un goupil nichait là, qui a détalé définitivement dès qu'il a aperçu les nouveaux propriétaires...A la même époque, il y avait, à l'extérieur de la cour, le long de l'écurie, une sorte d'abri où étaient entreposés un escalier démonté, des poutres et diverses horreurs ; on pourra remarquer l'état d'entretien de la végétation dans lequel nous avons trouvé les abords immédiats du manoir ; bien sûr, un poteau électrique, parallèle à une cheminée, ne manquait pas d'agrémenter l'ensemble... Avec tous ces bâtiments annexes, j'imagine que le lecteur commence à s'y perdre. Donc récapitulons :
- dans l'avant-cour, l'ancienne forge et l'édicule,
- dans la cour, deux séries de clapiers et une construction précaire,
- dans l'arrière-cour, un bûcher,
- le long de l'écurie, un abri.
Soit 7 constructions qui ont désormais disparu.
On n'oublie pas les 3 granges de la ferme évoquées dans mes deux précédents messages. La suite de la description, car ce n'est pas fini, viendra dans le suivant.
Quoi qu'il en soit, le présent message porte sur les anciennes dépendances du manoir, du moins celles dont j'ai connaissance, qui ont été démontées par mes prédécesseurs ou moi-même et que je n'envisage pas de restaurer.
Dans l'avant-cour du manoir, il y avait, m'a-t-on dit, une forge qui servait à ferrer les chevaux. Le fait est que, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, nombre de fers à cheval étaient fichés dans ses murs, peut-être pour servir de tuteurs à des plantes grimpantes disparues. La forge, dont on aperçoit juste un bout de pignon sur la carte postale suivante, jouxtait une mare :L'étendue de la mare variait bien sûr selon les saisons. Au Nord de l'avant-cour, un édicule servait sans doute de toilettes et je n'ose imaginer où coulaient les eaux usées :En tout cas, cette mare n'a pas résisté aux travaux entrepris par Henri LEVEQUE au milieu du XXème siècle, pour extraire la Chaslerie de sa gangue de crasse et commencer à lui donner l'allure d'une belle résidence secondaire :Au fond de la cour, côté Nord-Ouest, les clapiers pour les lapins ont longtemps été mieux entretenus que la tour Louis XIII...... comme la photo suivante le démontre :Apparemment, il y avait d'autres clapiers côté Nord-Est ; on note également l'existence d'une construction de bois à l'intérieur de la même cour mais du côté Sud et qui condamnait la porte piétonnière :Dans l'arrière-cour, il y avait, en juin 1991, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, une ancienne porcherie à colombage et qui était alors utilisée comme bûcher. On la voit à gauche de la photo suivante, devant le fournil du manoir, tel qu'il se présentait alors. Cette photo a été prise juste après que j'ai fait arracher les ronces qui obstruaient toute l'arrière-cour. A noter qu'un goupil nichait là, qui a détalé définitivement dès qu'il a aperçu les nouveaux propriétaires...A la même époque, il y avait, à l'extérieur de la cour, le long de l'écurie, une sorte d'abri où étaient entreposés un escalier démonté, des poutres et diverses horreurs ; on pourra remarquer l'état d'entretien de la végétation dans lequel nous avons trouvé les abords immédiats du manoir ; bien sûr, un poteau électrique, parallèle à une cheminée, ne manquait pas d'agrémenter l'ensemble... Avec tous ces bâtiments annexes, j'imagine que le lecteur commence à s'y perdre. Donc récapitulons :
- dans l'avant-cour, l'ancienne forge et l'édicule,
- dans la cour, deux séries de clapiers et une construction précaire,
- dans l'arrière-cour, un bûcher,
- le long de l'écurie, un abri.
Soit 7 constructions qui ont désormais disparu.
On n'oublie pas les 3 granges de la ferme évoquées dans mes deux précédents messages. La suite de la description, car ce n'est pas fini, viendra dans le suivant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
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Chaque fois que je regarde d'anciennes photos de la Chaslerie, je me dis qu'il fallait être fou pour se lancer dans sa restauration il y a 20 ans.
Revenons en effet sur l'exemple du bûcher de l'arrière-cour et jetons un coup d'œil sur les photos que j'en ai prises avant son démontage.
La première que je conserve est juste consécutive au débroussaillage de juillet 1991 :La photo suivante atteste que son état était irrattrapable, tant les pièces de bois étaient abîmées, de même que les soubassements, les sablières ou les pannes ; seules les bûches qu'il abritait le maintenaient encore debout :Rapidement, la place fut nettoyée :A cette époque, le fournil du manoir avait été sauvé. Mais alors, le mur entre le manoir et le fournil appelait des soins urgents...
Revenons en effet sur l'exemple du bûcher de l'arrière-cour et jetons un coup d'œil sur les photos que j'en ai prises avant son démontage.
La première que je conserve est juste consécutive au débroussaillage de juillet 1991 :La photo suivante atteste que son état était irrattrapable, tant les pièces de bois étaient abîmées, de même que les soubassements, les sablières ou les pannes ; seules les bûches qu'il abritait le maintenaient encore debout :Rapidement, la place fut nettoyée :A cette époque, le fournil du manoir avait été sauvé. Mais alors, le mur entre le manoir et le fournil appelait des soins urgents...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
Poursuivons notre promenade parmi les anciennes dépendances aujourd'hui disparues.
Il y avait ainsi, à gauche de l'allée qui descend de la D 22, une grange qui avait été construite en trois morceaux, à trois époques différentes sans doute (au moins deux). La photo suivante, prise de l'arrière-cour et où l'on aperçoit Walter (à droite, à côté de son cousin William), permet de comprendre où elle se trouvait :Si l'on préfère, voici une autre idée de son emplacement :Sur la photo précédente, on reconnaît à gauche la tour Louis XIII, à droite le bûcher désormais démonté ; on aperçoit aussi dans le lointain la grange de la ferme qui a été détruite par la tempête de 1999.
La grange en trois tronçons que nous évoquons n'était pas laide, de prime abord : Mais le tronçon de gauche était totalement vermoulu, donc dangereux, et il fallut vite l'éliminer :En réalité, cette grange était inrestaurable ainsi qu'en témoigne aussi la photo suivante :Elle fut donc démontée :Quelques années plus tard, les terrassiers effacèrent même toute trace du terre-plein où cette grange avait un jour été bâtie :
Il y avait ainsi, à gauche de l'allée qui descend de la D 22, une grange qui avait été construite en trois morceaux, à trois époques différentes sans doute (au moins deux). La photo suivante, prise de l'arrière-cour et où l'on aperçoit Walter (à droite, à côté de son cousin William), permet de comprendre où elle se trouvait :Si l'on préfère, voici une autre idée de son emplacement :Sur la photo précédente, on reconnaît à gauche la tour Louis XIII, à droite le bûcher désormais démonté ; on aperçoit aussi dans le lointain la grange de la ferme qui a été détruite par la tempête de 1999.
La grange en trois tronçons que nous évoquons n'était pas laide, de prime abord : Mais le tronçon de gauche était totalement vermoulu, donc dangereux, et il fallut vite l'éliminer :En réalité, cette grange était inrestaurable ainsi qu'en témoigne aussi la photo suivante :Elle fut donc démontée :Quelques années plus tard, les terrassiers effacèrent même toute trace du terre-plein où cette grange avait un jour été bâtie :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Peinture - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Peinture - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Ce message et le suivant seront consacrés à deux dépendances que, par exception avec une grange de la ferme, j'ai choisi de restaurer. Il s'agit aujourd'hui de deux dépendances de la cave, son appentis et l'abri de jardin que j'appelle la "maison de Toutou". A l'origine en effet, cette "maison de Toutou" était une dépendance de la ferme.
Commençons par l'appentis de la cave. Voici un peu plus de 20 ans, c'était un poulailler qui avait été édifié sommairement contre le pignon Ouest de ce bâtiment. On l'aperçoit au fond de la photo suivante, émergeant difficilement des ronces qui avaient colonisé le terrain qui me fut vendu en 1991 ; au premier plan, l'herbe est coupée normalement : en effet, ce terrain-ci appartenait alors aux VANNIER et non aux LEVEQUE... Dès 1991, je fis démonter ce poulailler qui avait été bricolé là de façon ingénieuse puisqu'il était possible d'envoyer des graines aux poules sans sortir de la cave :Les fondations de béton du nouvel appentis furent coulées en juillet 1998 :Puis le maçon d'alors et son employé commencèrent à édifier les soubassements...... avant d'interrompre leur ouvrage pour permettre au charpentier-couvreur d'intervenir... ... ce qui fut fait dans les mois suivants :Fin 2009, le bois des colombes fut enfin protégé des intempéries :A ce jour, il a enfin été porté remède aux infiltrations d'eau qui, depuis plus de 10 ans, pénétraient dans cet appentis tous les hivers. On sait en effet que Pascal a drainé la cave et son appentis à l'automne dernier (il en a été rendu compte sous cet onglet). Ce n'était certes pas du luxe : On sait également qu'il reste à poser prioritairement du torchis entre les pièces de bois de cet appentis avant qu'enfin il soit hors d'eaux. A terme, cette dépendance devrait abriter la chaufferie de la cave et son électro-ménager bruyant ou volumineux. Du moins, si Thibaud prend effectivement mon relais, ce qui reste à voir.
Voici en tout cas l'une des dernières photos de cet appentis :[img:700]2010_08_10_04 - Copie - Copie.jpg,10 août 2010, l'appentis de la cave dans son état juste avant le drainage.[/img]
Commençons par l'appentis de la cave. Voici un peu plus de 20 ans, c'était un poulailler qui avait été édifié sommairement contre le pignon Ouest de ce bâtiment. On l'aperçoit au fond de la photo suivante, émergeant difficilement des ronces qui avaient colonisé le terrain qui me fut vendu en 1991 ; au premier plan, l'herbe est coupée normalement : en effet, ce terrain-ci appartenait alors aux VANNIER et non aux LEVEQUE... Dès 1991, je fis démonter ce poulailler qui avait été bricolé là de façon ingénieuse puisqu'il était possible d'envoyer des graines aux poules sans sortir de la cave :Les fondations de béton du nouvel appentis furent coulées en juillet 1998 :Puis le maçon d'alors et son employé commencèrent à édifier les soubassements...... avant d'interrompre leur ouvrage pour permettre au charpentier-couvreur d'intervenir... ... ce qui fut fait dans les mois suivants :Fin 2009, le bois des colombes fut enfin protégé des intempéries :A ce jour, il a enfin été porté remède aux infiltrations d'eau qui, depuis plus de 10 ans, pénétraient dans cet appentis tous les hivers. On sait en effet que Pascal a drainé la cave et son appentis à l'automne dernier (il en a été rendu compte sous cet onglet). Ce n'était certes pas du luxe : On sait également qu'il reste à poser prioritairement du torchis entre les pièces de bois de cet appentis avant qu'enfin il soit hors d'eaux. A terme, cette dépendance devrait abriter la chaufferie de la cave et son électro-ménager bruyant ou volumineux. Du moins, si Thibaud prend effectivement mon relais, ce qui reste à voir.
Voici en tout cas l'une des dernières photos de cet appentis :[img:700]2010_08_10_04 - Copie - Copie.jpg,10 août 2010, l'appentis de la cave dans son état juste avant le drainage.[/img]
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Terrassement - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
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Examinons maintenant comment a été restaurée, à ce stade, la "maison de Toutou", cette nouvelle dépendance de la cave.
A l'origine, cette construction se trouvait à l'angle Nord-Est de la parcelle de la ferme...... où elle servait d'abri aux moutons de mes voisins Jean-Paul et Christine VANNIER : Dès mon achat de la ferme, en 1993, je fus convaincu de l'impossibilité de la restaurer sur place mais aussi de l'opportunité de la transplanter à côté de la cave. Il fallut donc la démonter :Nous eûmes ainsi confirmation qu'il n'y avait rien à récupérer...... de sorte qu'elle fut finalement rasée :Avec l'accord de l'administration des affaires culturelles, j'entrepris de la rebâtir une centaine de mètres plus au Sud. Le maçon auquel je recourais alors creusa des fossés pour les fondations du nouvel édicule...... mais choisit ce moment pour disparaître définitivement du chantier. Roland BOUSSIN ne voulut pas attendre que je lui trouve un successeur, donc que les soubassements soient réalisés, avant de me livrer la superstructure :Il me poussa donc à prendre le risque d'une installation on ne peut plus précaire :La tempête de 1999, quelques mois plus tard, démontra que le pari avait été mauvais. Elle prouva également que le travail de Roland BOUSSIN avait été là de médiocre qualité, puisqu'au lieu de cheviller les pièces de bois, il s'était bien trop souvent contenté de les clouer. Bref, la tempête ravagea l'édicule :Inutile de préciser que je ne félicitai pas Roland BOUSSIN. Le recrutement d'un maçon salarié permit, avec plusieurs années de retard, de régler la question des soubassements :Je fis appel à un charpentier tiers pour reprendre convenablement les pièces de bois, cette fois en les chevillant :Pour conclure, je précise qu'après que je lui ai battu froid pendant quelque temps, je me suis réconclilié avec Roland BOUSSIN. Il est maintenant convaincu qu'à la Chaslerie, on ne cherche pas à réaliser des décors de théâtre mais des constructions solides et traditionnelles. La leçon n'a donc pas été perdue, je pense.
Comme sur l'appentis de la cave, il reste à poser le torchis entre les pièces de bois. Mais il faudrait également penser vite à la porte et aux deux fenêtres de ce petit abri de jardin, désormais drainé comme l'on sait.
A l'origine, cette construction se trouvait à l'angle Nord-Est de la parcelle de la ferme...... où elle servait d'abri aux moutons de mes voisins Jean-Paul et Christine VANNIER : Dès mon achat de la ferme, en 1993, je fus convaincu de l'impossibilité de la restaurer sur place mais aussi de l'opportunité de la transplanter à côté de la cave. Il fallut donc la démonter :Nous eûmes ainsi confirmation qu'il n'y avait rien à récupérer...... de sorte qu'elle fut finalement rasée :Avec l'accord de l'administration des affaires culturelles, j'entrepris de la rebâtir une centaine de mètres plus au Sud. Le maçon auquel je recourais alors creusa des fossés pour les fondations du nouvel édicule...... mais choisit ce moment pour disparaître définitivement du chantier. Roland BOUSSIN ne voulut pas attendre que je lui trouve un successeur, donc que les soubassements soient réalisés, avant de me livrer la superstructure :Il me poussa donc à prendre le risque d'une installation on ne peut plus précaire :La tempête de 1999, quelques mois plus tard, démontra que le pari avait été mauvais. Elle prouva également que le travail de Roland BOUSSIN avait été là de médiocre qualité, puisqu'au lieu de cheviller les pièces de bois, il s'était bien trop souvent contenté de les clouer. Bref, la tempête ravagea l'édicule :Inutile de préciser que je ne félicitai pas Roland BOUSSIN. Le recrutement d'un maçon salarié permit, avec plusieurs années de retard, de régler la question des soubassements :Je fis appel à un charpentier tiers pour reprendre convenablement les pièces de bois, cette fois en les chevillant :Pour conclure, je précise qu'après que je lui ai battu froid pendant quelque temps, je me suis réconclilié avec Roland BOUSSIN. Il est maintenant convaincu qu'à la Chaslerie, on ne cherche pas à réaliser des décors de théâtre mais des constructions solides et traditionnelles. La leçon n'a donc pas été perdue, je pense.
Comme sur l'appentis de la cave, il reste à poser le torchis entre les pièces de bois. Mais il faudrait également penser vite à la porte et aux deux fenêtres de ce petit abri de jardin, désormais drainé comme l'on sait.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Pendant que j'explique les dépendances à colombage de la Chaslerie, Pascal et E.J.S. continuent à travailler.
Pascal a presque terminé la porte Sud de la ferme. Le linteau de grès a été posé... ... de même qu'a été coulé le linteau intérieur en béton :Cependant, compte tenu du froid, Pascal s'est de nouveau déplacé vers l'intérieur de la ferme :Quant à l'électricien E.J.S., il devrait avoir achevé cette semaine son intervention au rez-de-chaussée du bâtiment Nord :
Pascal a presque terminé la porte Sud de la ferme. Le linteau de grès a été posé... ... de même qu'a été coulé le linteau intérieur en béton :Cependant, compte tenu du froid, Pascal s'est de nouveau déplacé vers l'intérieur de la ferme :Quant à l'électricien E.J.S., il devrait avoir achevé cette semaine son intervention au rez-de-chaussée du bâtiment Nord :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 5 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 5 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Nous terminerons notre promenade au milieu des anciennes dépendances de la Chaslerie en évoquant, à propos de la ferme, d'autres constructions que les trois granges déjà citées. Ce sera l'objet du prochain message, qui sera le dernier de cette série.
Mais auparavant, il faut que je vous indique qu'une mare existait au Sud du fournil de la ferme, que j'ai fait combler il y a quelques années. Elle me paraissait en effet dangereuse, notamment pour de jeunes enfants.
En outre, j'avais quelques doutes sur la propreté de son eau ferrugineuse.N.B. : J'ouvre ici une parenthèse pour vous demander si vous avez remarqué avec quel art consommé j'ai réussi à "caser" dans mon texte le sketch classique d'humour normand en question. Je vous avoue que j'avais repéré cette pépite depuis quelque temps mais ne trouvais guère l'occasion de l'insérer ici, finement bien entendu, comme toujours. Voici donc une bonne chose de faite, j'en suis très satisfait, n'en doutez pas...
Mais auparavant, il faut que je vous indique qu'une mare existait au Sud du fournil de la ferme, que j'ai fait combler il y a quelques années. Elle me paraissait en effet dangereuse, notamment pour de jeunes enfants.
En outre, j'avais quelques doutes sur la propreté de son eau ferrugineuse.N.B. : J'ouvre ici une parenthèse pour vous demander si vous avez remarqué avec quel art consommé j'ai réussi à "caser" dans mon texte le sketch classique d'humour normand en question. Je vous avoue que j'avais repéré cette pépite depuis quelque temps mais ne trouvais guère l'occasion de l'insérer ici, finement bien entendu, comme toujours. Voici donc une bonne chose de faite, j'en suis très satisfait, n'en doutez pas...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 5 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Bâtiment Nord - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 5 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Bâtiment Nord - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
Terminons-en avec cette promenade parmi les anciennes dépendances de la Chaslerie, ici celles de la ferme. En ce qui concerne ces dernières, nous avons déjà évoqué les trois granges (dans des messages, sous cet onglet, en dates des 31 décembre et 2 janvier derniers) ainsi que le garage (dans un message du 3 octobre dernier ; j'ai alors expliqué pourquoi j'avais supprimé cette adjonction de parpaings et de schingle). De même, depuis le 6 février 2010, j'ai rendu compte ici de la restauration des maçonneries du fournil de la ferme ; comme Roland BOUSSIN m'a promis d'en reposer la charpente dès ce mois-ci, on reparlera très prochainement de ce bâtiment.
Pour que le tour soit complet, il me reste à évoquer les trois anciens poulaillers de la ferme. Ils étaient contigus et avaient été implantés au Sud et à proximité immédiate de ce bâtiment. Voici comment ils se présentaient vus du Sud-Ouest : et les voici vus du Sud-Est (avec, au premier plan, le fournil dans l'état qui était le sien avant le début de la restauration en cours) :Ils furent démontés en 1999... ce qui fit vite apparaître que rien ne pouvait en être conservé : Pour finir cette promenade, récapitulons ce que nous avons vu ici depuis le 29 décembre 2010 :
- dans la cour et à proximité immédiate du manoir, 7 dépendances aujourd'hui démontées et que je n'envisage pas de remonter après restauration ;
- dans la descente de la départementale au manoir, une grange en trois tronçons, démontée et que je ne remonterai pas davantage ;
- à proximité de la cave, deux dépendances, un poulailler devenu appentis et la "maison de Toutou" déplacée de la ferme, tous deux en cours de restauration ;
- à proximité de la ferme, trois granges désormais démontées (dont l'une dont je n'exclus pas une prochaine seconde restauration après que la tempête de 1999 l'a abattue), un garage supprimé, trois poulaillers démontés et un fournil en cours de restauration.
Au total, ceci représentait donc, dans l'environnement immédiat du manoir, 18 dépendances construites légèrement. Seules 3 ou 4 seront donc conservées au terme de la campagne de restauration en cours. Pour bien faire, j'aurais dû citer également les vestiges d'un fournil à proximité de la cave (dont les dernières traces ont disparu lors du débroussaillage de l'été 1991) et, à 500 mètres au Sud du manoir, une dernière grange qui ne tient plus debout que grâce aux bûches qu'elle abrite et que je devrais démonter si j'entends poursuivre l'exploitation de l'ancienne carrière qui se trouve là. Cela fait donc un total général de 20 constructions légères.
Certes, toutes ces anciennes dépendances étaient disparates dans leurs formes ou leurs usages mais elles arrivaient encore, malgré le poids des ans et leur décrépitude avancée, à démontrer le charme de volumes très simples, même bricolés, dès lors qu'ils avaient été bâtis avec des matériaux du terroir, grès, chêne, torchis et tuiles.
A l'époque en effet, les Lafarge, Saint Gobain, Lapeyre et autres multinationales de la laideur n'avaient pas encore atteint nos campagnes ni poussé au hideux champignonnage de lotissements vulgairement disparates qui tendent à envahir artificiellement des pans entiers de l'horizon. Mais on a compris que ceci est une autre histoire...
Pour que le tour soit complet, il me reste à évoquer les trois anciens poulaillers de la ferme. Ils étaient contigus et avaient été implantés au Sud et à proximité immédiate de ce bâtiment. Voici comment ils se présentaient vus du Sud-Ouest : et les voici vus du Sud-Est (avec, au premier plan, le fournil dans l'état qui était le sien avant le début de la restauration en cours) :Ils furent démontés en 1999... ce qui fit vite apparaître que rien ne pouvait en être conservé : Pour finir cette promenade, récapitulons ce que nous avons vu ici depuis le 29 décembre 2010 :
- dans la cour et à proximité immédiate du manoir, 7 dépendances aujourd'hui démontées et que je n'envisage pas de remonter après restauration ;
- dans la descente de la départementale au manoir, une grange en trois tronçons, démontée et que je ne remonterai pas davantage ;
- à proximité de la cave, deux dépendances, un poulailler devenu appentis et la "maison de Toutou" déplacée de la ferme, tous deux en cours de restauration ;
- à proximité de la ferme, trois granges désormais démontées (dont l'une dont je n'exclus pas une prochaine seconde restauration après que la tempête de 1999 l'a abattue), un garage supprimé, trois poulaillers démontés et un fournil en cours de restauration.
Au total, ceci représentait donc, dans l'environnement immédiat du manoir, 18 dépendances construites légèrement. Seules 3 ou 4 seront donc conservées au terme de la campagne de restauration en cours. Pour bien faire, j'aurais dû citer également les vestiges d'un fournil à proximité de la cave (dont les dernières traces ont disparu lors du débroussaillage de l'été 1991) et, à 500 mètres au Sud du manoir, une dernière grange qui ne tient plus debout que grâce aux bûches qu'elle abrite et que je devrais démonter si j'entends poursuivre l'exploitation de l'ancienne carrière qui se trouve là. Cela fait donc un total général de 20 constructions légères.
Certes, toutes ces anciennes dépendances étaient disparates dans leurs formes ou leurs usages mais elles arrivaient encore, malgré le poids des ans et leur décrépitude avancée, à démontrer le charme de volumes très simples, même bricolés, dès lors qu'ils avaient été bâtis avec des matériaux du terroir, grès, chêne, torchis et tuiles.
A l'époque en effet, les Lafarge, Saint Gobain, Lapeyre et autres multinationales de la laideur n'avaient pas encore atteint nos campagnes ni poussé au hideux champignonnage de lotissements vulgairement disparates qui tendent à envahir artificiellement des pans entiers de l'horizon. Mais on a compris que ceci est une autre histoire...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 8 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
rédigé le Samedi 8 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
Excellent travail de Pascal qui a découvert à proximité de la Chaslerie un bâtiment de pierres en ruine (les bonnes pierres), en a retrouvé le propriétaire et a négocié l'achat du lot. J'ai juste eu à payer ce matin. Il y a là 19 m3 de grès, dont une forte proportion de pierres d'angle, puisque le bâtiment en question était un petit garage. Certes, 19 m3, ce n'est pas énorme mais les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Par ailleurs, Pascal a fini de maçonner la porte Sud de la ferme :Mine de rien, cela faisait donc trois mois que ce travail avait été entamé (voir mon message, ici, du 7 octobre dernier). Comme on le voit, il a installé sur l'ouverture une menuiserie provisoire afin qu'en cas de tempête, le vent ne soulève pas une nouvelle fois la couverture de cette extension Sud du bâtiment.
A l'intérieur de la ferme, les choses avancent lentement :Dans le bâtiment Nord, le plombier a pris le relais de l'électricien. Il a débouché les toilettes mal installées par son prédécesseur, l'électricien-plombier-chauffagiste défaillant qui, décidément, était aussi nul dans chacune de ses trois prétendues spécialités...
Par ailleurs, Pascal a fini de maçonner la porte Sud de la ferme :Mine de rien, cela faisait donc trois mois que ce travail avait été entamé (voir mon message, ici, du 7 octobre dernier). Comme on le voit, il a installé sur l'ouverture une menuiserie provisoire afin qu'en cas de tempête, le vent ne soulève pas une nouvelle fois la couverture de cette extension Sud du bâtiment.
A l'intérieur de la ferme, les choses avancent lentement :Dans le bâtiment Nord, le plombier a pris le relais de l'électricien. Il a débouché les toilettes mal installées par son prédécesseur, l'électricien-plombier-chauffagiste défaillant qui, décidément, était aussi nul dans chacune de ses trois prétendues spécialités...