Avec François et Marie-Noël BONEU, nous avions invité samedi à dîner Dominique et Maryvonne LEMAIRE, dont j'ai parlé ici le 30 novembre dernier.
Tous avaient étudié ce site avant de venir, pour essayer de comprendre en quoi avait pu consister ma vie depuis tant d'années où je ne leur avais plus donné signe de vie.
En fin lettré qu'il est, Dominique m'a offert un très bel ouvrage sur Henri IV, car il a découvert ici que je n'excluais pas d'en descendre.Je suis d'autant plus intéressé par cet illustre personnage qu'il régnait sur la France et la Navarre lorsqu'en 1598, le logis de la Chaslerie fut construit (ou même reconstruit, selon moi). Observons la mode vestimentaire du temps. Je ne suis pas sûr du confort de tels atours mais ils ne manquent pas d'allure :Au château de Fontainebleau, dont Henri IV disait "mes bâtiments de Fontainebleau (...) que vous savez que j'aime", ce roi avait fait installer, entre autres, le tableau suivant de l'Ecole Hollandaise, "Paysage avec un château sur une montagne". A mon sens, cette vue n'est pas sans lien avec ce que pouvait être, à l'époque, l'ambiance de la Chaslerie...Des décors de Fontainebleau, aujourd'hui disparus, donnent une idée de ce qu'avait pu vouloir copier René LEDIN pour orner les solives de la Chaslerie. Mais l'on sait que le feu a réduit ces dernières en fumée il y a désormais 126 ans.
Idées de travaux à venir
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 25 Janvier 2011
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Mardi 25 Janvier 2011
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Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 19 Mars 2011
Ferronnerie - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Florilèges - Florilège d'idées pour la suite des travaux - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Dans l'Orne - Vie du site - Annonces
rédigé le Samedi 19 Mars 2011
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Afin d'en garder la trace et de pouvoir m'y référer si nécessaire, je mets en ligne les photos de quelques exemples de la production de Roland FORNARI, que j'ai photographiés hier dans son atelier et son magasin du Sap. Hélas, je ne connais pas le nom de tous ces objets ; certaines légendes resteront donc muettes, à moins que des visiteurs du site ne veuillent remédier à mes lacunes, ce dont je les remercie d'avance.
Voici un portillon de fer forgé en cours de fabrication, destiné à un portail créé par Roland FORNARI ; ce portillon sera flanqué d'un battant beaucoup plus large mais du même esprit, c'est-à-dire rustique, avec un plessis et de petits objets décoratifs comme quelques feuilles forgées et, peut-être, un oiseau :Dans l'atelier, j'ai aussi remarqué cette grille à mystère, qui a la particularité de former volet :C'est des grilles de ce modèle que Carole aurait préférées à la Chaslerie. J'ai reculé car la taille de mes fenêtres, notamment au salon, ne permettait pas cette fonctionnalité. Voici néanmoins le détail du verrou de cette grille mobile :Dans le bric-à-brac du magasin, j'ai remarqué divers objets de quincaillerie forgée : Enfin, Roland m'a montré une ancienne porte de couvent qu'il désire voir inscrite à l'inventaire ; elle est remarquable en raison de ses barreaux (dont il manque la moitié dans sa moitié supérieure qui n'était pas vitrée) et, surtout, en raison du volet coulissant dont on aperçoit la poignée de bois au milieu de sa moitié basse :Bref, et on le comprendra, c'est toujours avec regret que je quitte la caverne d'Ali Baba de Roland...
P.S. (du 1er mai 2023 à 21 heures 20) : Pour la porte.
Voici un portillon de fer forgé en cours de fabrication, destiné à un portail créé par Roland FORNARI ; ce portillon sera flanqué d'un battant beaucoup plus large mais du même esprit, c'est-à-dire rustique, avec un plessis et de petits objets décoratifs comme quelques feuilles forgées et, peut-être, un oiseau :Dans l'atelier, j'ai aussi remarqué cette grille à mystère, qui a la particularité de former volet :C'est des grilles de ce modèle que Carole aurait préférées à la Chaslerie. J'ai reculé car la taille de mes fenêtres, notamment au salon, ne permettait pas cette fonctionnalité. Voici néanmoins le détail du verrou de cette grille mobile :Dans le bric-à-brac du magasin, j'ai remarqué divers objets de quincaillerie forgée : Enfin, Roland m'a montré une ancienne porte de couvent qu'il désire voir inscrite à l'inventaire ; elle est remarquable en raison de ses barreaux (dont il manque la moitié dans sa moitié supérieure qui n'était pas vitrée) et, surtout, en raison du volet coulissant dont on aperçoit la poignée de bois au milieu de sa moitié basse :Bref, et on le comprendra, c'est toujours avec regret que je quitte la caverne d'Ali Baba de Roland...
P.S. (du 1er mai 2023 à 21 heures 20) : Pour la porte.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Florilège de sols - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Ailleurs - Désultoirement vôtre ! - Annonces - Florilèges
rédigé le Lundi 25 Avril 2011
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Je reviens sur la question des pavés estampés, à décor à l'engobe, que j'ai découverts chez FAUVEL.
Voici, en vrac, d'autres photos que j'ai prises de cette production contemporaine si onéreuse mais, à mes yeux, si belle : Ces photos ne rendent pas bien compte des reflets de la glaçure mais, au moins, elles permettent de continuer de rêver un peu...
Voici, en vrac, d'autres photos que j'ai prises de cette production contemporaine si onéreuse mais, à mes yeux, si belle : Ces photos ne rendent pas bien compte des reflets de la glaçure mais, au moins, elles permettent de continuer de rêver un peu...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Florilège de sols - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Ailleurs - Désultoirement vôtre ! - Annonces - Florilèges
rédigé le Lundi 25 Avril 2011
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Pour le sol de l'entrée du bâtiment Nord, il me semble que les pavés Louis XIII de FAUVEL seraient d'un très bon effet. Selon moi, leur décor contrasté équivaudrait au tapis dont nous privera le chauffage par le sol. Je pense aussi qu'ils permettraient, par la force de leur présence, de limiter le nombre de meubles dans cette entrée, ce qui me paraît bienvenu pour un tel lieu de passage.
Voici à quoi ils ressemblent :En fait, la taille des carreaux de la photo précédente me paraît beaucoup trop importante. Voici un modèle de dimensions deux fois moindres :Il faut imaginer que les pavés roses seraient cirés, donc brillants et que ces tomettes seraient encore plus petites, comme à Canisy...
Mais Carole n'aime pas ce choix. Elle a d'ailleurs un argument pertinent quand elle se demande quelles tomettes seraient compatibles avec ces pavés dans les pièces voisines de l'entrée. J'avoue que, là, elle me colle. Au moins pour le moment...
Voici à quoi ils ressemblent :En fait, la taille des carreaux de la photo précédente me paraît beaucoup trop importante. Voici un modèle de dimensions deux fois moindres :Il faut imaginer que les pavés roses seraient cirés, donc brillants et que ces tomettes seraient encore plus petites, comme à Canisy...
Mais Carole n'aime pas ce choix. Elle a d'ailleurs un argument pertinent quand elle se demande quelles tomettes seraient compatibles avec ces pavés dans les pièces voisines de l'entrée. J'avoue que, là, elle me colle. Au moins pour le moment...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Avril 2011
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rédigé le Lundi 25 Avril 2011
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Si je comprends bien, les préférences de Carole en matière de tomettes vont à des modèles classiques...(l'échelle est fournie par le bout de mes chaussures, en bas de certaines photos)Sur le nombre, Carole préfère les tomettes les plus claires.
M. ROBERT nous a également montré le modèle de pavés relativement multicolores dont il doit bientôt livrer 400 m2 pour le château d'Angers :Mais Carole n'en aime pas l'usure artificielle.
Laissons donc le sujet décanter et poursuivons nos investigations...
M. ROBERT nous a également montré le modèle de pavés relativement multicolores dont il doit bientôt livrer 400 m2 pour le château d'Angers :Mais Carole n'en aime pas l'usure artificielle.
Laissons donc le sujet décanter et poursuivons nos investigations...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 25 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Florilège de sols - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Ailleurs - Désultoirement vôtre ! - Annonces - Florilèges
rédigé le Lundi 25 Avril 2011
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Chez FAUVEL, j'ai pris connaissance de panneaux didactiques sur les terres cuites :Il faudra donc que je retourne au musée de la poterie à Ger pour observer ces fameux pavés...
J'ai également regardé les photos de quelques réalisations en pavés de FAUVEL :En fait, tant de grandeur me laisse un peu perplexe...
J'ai également regardé les photos de quelques réalisations en pavés de FAUVEL :En fait, tant de grandeur me laisse un peu perplexe...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 28 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Ailleurs - Vie du site - Désultoirement vôtre ! - Annonces
rédigé le Jeudi 28 Avril 2011
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Déception chez FAUVEL, lors de ma troisième visite chez eux hier après-midi : ils ne disposent plus de l'autorisation d'exploiter le gisement d'argile qui leur permettait des pavés vieux rose ; désormais, ils s'adressent au négoce pour leurs argiles ; l'une est beaucoup trop rouge, une autre plus claire mais beaucoup trop onéreuse pour eux ; par ailleurs, en discutant avec Mme ROBERT, j'ai perçu que la maison, vendue en 1990 par M. FAUVEL à un ancien président de chambre de commerce investisseur dans les casinos et l'hôtellerie, était en train de perdre son âme. Trop de souci du profit au détriment de la belle ouvrage. Les carreaux présentés correspondent à une production ancienne, il faudrait désormais accepter des rouges orangés criards...
Il est donc probable que je recherche d'autres fournisseurs pour mes tomettes, à moins que, finalement, je ne puise dans mon stock de matériaux anciens.
Mais peut-être devrais-je aller d'abord faire un tour aux Rairies ?
Il est donc probable que je recherche d'autres fournisseurs pour mes tomettes, à moins que, finalement, je ne puise dans mon stock de matériaux anciens.
Mais peut-être devrais-je aller d'abord faire un tour aux Rairies ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 7 Mai 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Cave - Ferme et son fournil - Florilèges - Florilège de plafonds - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Transmission du patrimoine - Références culturelles - Vie du site - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 7 Mai 2011
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@ Mr T. :
Je reviens sur mon message du 27 avril dernier (sous cet onglet) à propos du mauvais assemblage des poutres et solives au rez-de-chaussée du colombier.
Aurais-je été injuste avec le combattant suprême des prairies, cher à notre neveu favori ?
Le fait est que je trouve dans "La maison ancienne, construction, diagnostic, interventions" par Jean et Laurent COIGNET chez Eyrolles de quoi préciser mes appréciations sur les "plafonds à la française" :On voit ainsi qu'au rez-de-chaussée du colombier, nous avons une mauvaise "juxtaposition des solives en appui direct" (schéma 1 D) là où je recommanderais plutôt un "appui sur des lambourdes en moises liaisonnées à la poutre" (schéma 2 B), voire encore mieux, un "appui par tenons et mortaises sur des lambourdes liaisonnées à la poutre" (schéma 2 A).
Qu'en dis-tu, Môssieu Bibo ? (bis)
Je reviens sur mon message du 27 avril dernier (sous cet onglet) à propos du mauvais assemblage des poutres et solives au rez-de-chaussée du colombier.
Aurais-je été injuste avec le combattant suprême des prairies, cher à notre neveu favori ?
Le fait est que je trouve dans "La maison ancienne, construction, diagnostic, interventions" par Jean et Laurent COIGNET chez Eyrolles de quoi préciser mes appréciations sur les "plafonds à la française" :On voit ainsi qu'au rez-de-chaussée du colombier, nous avons une mauvaise "juxtaposition des solives en appui direct" (schéma 1 D) là où je recommanderais plutôt un "appui sur des lambourdes en moises liaisonnées à la poutre" (schéma 2 B), voire encore mieux, un "appui par tenons et mortaises sur des lambourdes liaisonnées à la poutre" (schéma 2 A).
Qu'en dis-tu, Môssieu Bibo ? (bis)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 7 Mai 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Vie du site - Florilèges - Florilège de plafonds - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Transmission du patrimoine - Dans l'Orne - Désultoirement vôtre ! - Annonces
rédigé le Samedi 7 Mai 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Vie du site - Florilèges - Florilège de plafonds - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Transmission du patrimoine - Dans l'Orne - Désultoirement vôtre ! - Annonces
@ Mr T. :
Je rentre de chez mon ami Marc CHALUFOUR, à Chênedouit, et j'ai photographié pour toi deux exemples de pose de solives sur lambourdes du type traditionnel par ici.
Voici un premier exemple, brut, dans un local en cours de restauration chez Marc. Observe bien l'assemblage :Et, pour te prouver le charme de tels plafonds, voici celui de la cuisine - salle à manger dans le logis de Marc, peint en bleu charron pâle :Je signale au passage que les murs sont enduits intérieurement de chaux et qu'à vue de nez, il ne doit pas y avoir plus de 2,10 mètres entre le sol de la pièce et le bas de cette poutre.
Je rentre de chez mon ami Marc CHALUFOUR, à Chênedouit, et j'ai photographié pour toi deux exemples de pose de solives sur lambourdes du type traditionnel par ici.
Voici un premier exemple, brut, dans un local en cours de restauration chez Marc. Observe bien l'assemblage :Et, pour te prouver le charme de tels plafonds, voici celui de la cuisine - salle à manger dans le logis de Marc, peint en bleu charron pâle :Je signale au passage que les murs sont enduits intérieurement de chaux et qu'à vue de nez, il ne doit pas y avoir plus de 2,10 mètres entre le sol de la pièce et le bas de cette poutre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Juin 2011
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Florilèges - Florilège de portes - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 1er Juin 2011
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Florilèges - Florilège de portes - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
Je suis repassé aujourd'hui rendre visite à mes amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs à Notre-Dame-du-Touchet.
J'en ai profité pour prendre en photo diverses portes intérieures de leur logis qui pourraient m'inspirer pour de nouveaux travaux à la Chaslerie... ... si ce n'est déjà fait :
J'en ai profité pour prendre en photo diverses portes intérieures de leur logis qui pourraient m'inspirer pour de nouveaux travaux à la Chaslerie... ... si ce n'est déjà fait :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 11 Octobre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 11 Octobre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
A quelque chose, malheur est bon : l'alerte récente sur l'extension de la protection de la Chaslerie au titre des M.H. aura eu le mérite de me forcer à relire des textes arides. J'ai ainsi redécouvert que tout le terrain entre les douves et pas seulement celles-ci (de même que la cour, mais ceci est un autre sujet) est classé parmi les monuments historiques. Cela me redonne envie d'imaginer en quoi pourrait consister une belle restauration de cet espace. Or, un ami de Nicolas GAUTIER, le paysagiste Marc LECHIEN, avait couché sur le papier pour moi un premier projet, il y a 20 ans déjà. A l'époque où j'ai acheté la Chaslerie, j'étais en effet inconscient de la future extension du chantier auquel je m'attelais et, de prime abord, la reconstitution d'un genre de jardin médiéval me semblait une priorité...
Comprenant progressivement, sinon l'ampleur des dégâts, du moins la force des urgences, j'ai vite remisé ce projet aux oubliettes. Ces jours-ci, alors que Lucyna GAUTIER et moi finalisons le contenu de l'étude préalable que je souhaite lui confier en vue, notamment, de la restauration des maçonneries des douves, pourquoi ne redonnerions-nous pas vie au projet de Marc LECHIEN ?Ce serait une belle aventure, bien que je ne sois pas du tout sûr d'être capable de la mener moi-même à bien. Je pense plutôt que cela devrait pouvoir intéresser une certaine génération montante. Il faudrait donc que j'en touche un mot, quand ils repasseront par ici, à des jeunes gens de ma connaissance. Ou bien que, découvrant ce message ici, ils ne prennent l'initiative de me téléphoner. Je suis sûr qu'un bon aménagement de cet espace d'environ un hectare aurait une sacrée gueule, si du moins on mettait en place un mode d'entretien facile des futures plantations.
Donc la suite à un prochain numéro ?
Comprenant progressivement, sinon l'ampleur des dégâts, du moins la force des urgences, j'ai vite remisé ce projet aux oubliettes. Ces jours-ci, alors que Lucyna GAUTIER et moi finalisons le contenu de l'étude préalable que je souhaite lui confier en vue, notamment, de la restauration des maçonneries des douves, pourquoi ne redonnerions-nous pas vie au projet de Marc LECHIEN ?Ce serait une belle aventure, bien que je ne sois pas du tout sûr d'être capable de la mener moi-même à bien. Je pense plutôt que cela devrait pouvoir intéresser une certaine génération montante. Il faudrait donc que j'en touche un mot, quand ils repasseront par ici, à des jeunes gens de ma connaissance. Ou bien que, découvrant ce message ici, ils ne prennent l'initiative de me téléphoner. Je suis sûr qu'un bon aménagement de cet espace d'environ un hectare aurait une sacrée gueule, si du moins on mettait en place un mode d'entretien facile des futures plantations.
Donc la suite à un prochain numéro ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 19 Novembre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Charretterie - Ferme et son fournil - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 19 Novembre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Charretterie - Ferme et son fournil - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Désultoirement vôtre !
Importante conversation téléphonique ce matin avec Lucyna GAUTIER. Dans le prolongement de mes récents contacts avec le Service départemental d'architecture d'Alençon, nous avons évoqué le programme de travaux en 2012 et au-delà.
Pour 2012, j'ai d'abord demandé à Lucyna de prévoir des grilles à trois fenêtres du 1er étage du logis, une dans la chambre au-dessus de la salle-à-manger et deux dans la chambre au-dessus du salon, les trois donnant vers l'extérieur du bâtiment (et non sur la cour). Je sais que Carole est résolument opposée à l'idée que je réinstalle une grille dans notre chambre. Mais je vais devoir, une fois de plus, passer outre car il en va de la cohérence de mon programme de restauration. Et je sais bien qu'après coup, Carole se range toujours à mon avis. Sur ce volet du programme 2012, mon problème immédiat est plutôt la disponibilité de Roland FORNARI qui n'a pas encore tenu ses dernières promesses relatives à la grille du puits de la ferme et au lustre de la charretterie.
En plus de ces grilles, je voudrais que 2012 voie le début de la restauration du mur d'escarpe des douves. Lucyna me recommande, pour des questions de coût, de monter un mur à un seul parement de pierres, le reste étant en béton. Il me semble qu'alors, Igor et Valentin auraient besoin de moins de 48 mois pour s'acquitter de la restauration des quelques 160 mètres de mur en question, sur 4 à 5 mètres de haut et 80 cm de large. Je précise que les 160 mètres correspondent aux 120 mètres du mur principal et à deux fois 20 mètres pour les retours vers le manoir.
En clair, pour 2012, j'aimerais mener à bien la réimplantation de trois grilles ainsi que les terrassements et les fondations des 160 mètres de mur dont je viens de parler. Cela supposerait de détourner provisoirement l'arrivée d'eau dans les douves, de manière à ce que les engins de chantier puissent manœuvrer au fond sans s'enliser.
Il paraitrait judicieux que, dans la foulée, c'est-à-dire avant la mi-2016, la restauration du mur d'escarpe soit achevée. On pourrait ensuite faire un sort à la restauration des deux biefs.
Au-delà de ces perspectives, je commence à caresser l'idée de remonter un jour les deux pavillons qui encadraient autrefois l'allée principale du manoir, au niveau des derniers tilleuls actuels, c'est-à-dire les plus proches de la chapelle. On se souvient peut-être du fait que l'implantation de ces deux pavillons est prouvée par le plus ancien plan cadastral de la Chaslerie. Je verrais donc bien à cet endroit des constructions comparables à un vieux pavillon du manoir de la Bérardière, à Saint-Bômer-les-Forges. Mais, à la Bérardière, j'aime aussi les deux plus petits pavillons, beaucoup plus récents et en forme de "L", qui entourent la grille d'entrée : Disons qu'à ce stade, on peut toujours rêver...
Pour 2012, j'ai d'abord demandé à Lucyna de prévoir des grilles à trois fenêtres du 1er étage du logis, une dans la chambre au-dessus de la salle-à-manger et deux dans la chambre au-dessus du salon, les trois donnant vers l'extérieur du bâtiment (et non sur la cour). Je sais que Carole est résolument opposée à l'idée que je réinstalle une grille dans notre chambre. Mais je vais devoir, une fois de plus, passer outre car il en va de la cohérence de mon programme de restauration. Et je sais bien qu'après coup, Carole se range toujours à mon avis. Sur ce volet du programme 2012, mon problème immédiat est plutôt la disponibilité de Roland FORNARI qui n'a pas encore tenu ses dernières promesses relatives à la grille du puits de la ferme et au lustre de la charretterie.
En plus de ces grilles, je voudrais que 2012 voie le début de la restauration du mur d'escarpe des douves. Lucyna me recommande, pour des questions de coût, de monter un mur à un seul parement de pierres, le reste étant en béton. Il me semble qu'alors, Igor et Valentin auraient besoin de moins de 48 mois pour s'acquitter de la restauration des quelques 160 mètres de mur en question, sur 4 à 5 mètres de haut et 80 cm de large. Je précise que les 160 mètres correspondent aux 120 mètres du mur principal et à deux fois 20 mètres pour les retours vers le manoir.
En clair, pour 2012, j'aimerais mener à bien la réimplantation de trois grilles ainsi que les terrassements et les fondations des 160 mètres de mur dont je viens de parler. Cela supposerait de détourner provisoirement l'arrivée d'eau dans les douves, de manière à ce que les engins de chantier puissent manœuvrer au fond sans s'enliser.
Il paraitrait judicieux que, dans la foulée, c'est-à-dire avant la mi-2016, la restauration du mur d'escarpe soit achevée. On pourrait ensuite faire un sort à la restauration des deux biefs.
Au-delà de ces perspectives, je commence à caresser l'idée de remonter un jour les deux pavillons qui encadraient autrefois l'allée principale du manoir, au niveau des derniers tilleuls actuels, c'est-à-dire les plus proches de la chapelle. On se souvient peut-être du fait que l'implantation de ces deux pavillons est prouvée par le plus ancien plan cadastral de la Chaslerie. Je verrais donc bien à cet endroit des constructions comparables à un vieux pavillon du manoir de la Bérardière, à Saint-Bômer-les-Forges. Mais, à la Bérardière, j'aime aussi les deux plus petits pavillons, beaucoup plus récents et en forme de "L", qui entourent la grille d'entrée : Disons qu'à ce stade, on peut toujours rêver...
Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 6 Décembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 6 Décembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
Bonjour,
A toutes fins utiles, j'utilise du "Ciralo +" de chez Fauvel.Votre cire d'abeille sera-t-elle en phase solide ou liquide?
Tant que j'y suis voici un autre lien sur le manoir du Chastel à Hébécrevon ; ce manoir mériterait un fin connaisseur en matière de restauration. Pour moi, il arrive trop tard.
Bonne journée !
N.D.L.R.: Nous utiliserons de la cire vendue en pains solides. C'est dire qu'il faudra la râper puis la dissoudre dans de la térébenthine.
Merci aussi de nous signaler le manoir du Chastel (CHASTEL est le nom de ma belle-famille, soit dit en passant) ; il a l'air relativement "dans son jus" (à quelques ouvertures près). Mais, pour moi aussi, il est trop tard...
A toutes fins utiles, j'utilise du "Ciralo +" de chez Fauvel.Votre cire d'abeille sera-t-elle en phase solide ou liquide?
Tant que j'y suis voici un autre lien sur le manoir du Chastel à Hébécrevon ; ce manoir mériterait un fin connaisseur en matière de restauration. Pour moi, il arrive trop tard.
Bonne journée !
N.D.L.R.: Nous utiliserons de la cire vendue en pains solides. C'est dire qu'il faudra la râper puis la dissoudre dans de la térébenthine.
Merci aussi de nous signaler le manoir du Chastel (CHASTEL est le nom de ma belle-famille, soit dit en passant) ; il a l'air relativement "dans son jus" (à quelques ouvertures près). Mais, pour moi aussi, il est trop tard...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Mars 2012
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Florilèges
rédigé le Jeudi 29 Mars 2012
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Florilèges
Alain RUAULT du PLESSIS VAIDIERE, que j'en remercie, vient de me faire parvenir une photocopie de la couverture et des pages 143 à 149 du numéro 450 de "La revue du Touring Club de France" daté de mai 1932. J'en extrais les documents suivants :
- une description de la Chaslerie qui nous apprend que la toiture de la tour Louis XIII s'était effondrée "au cours de l'été 1931" (on pourra se reporter à l'onglet "Travaux" pour avoir une idée du résultat) ; on lira avec intérêt le rendu de l'ambiance de l'époque ; on notera l'expression de "litre" dans la chapelle :- une vue inédite de la Chaslerie, en 1932 donc, laissant apercevoir, derrière la mare qui se trouvait dans l'avant-cour, le Pournouët alors planté de poiriers ; au bord de la mare, à la bordure droite de la photo, on aperçoit un angle d'un édicule en colombage, aujourd'hui disparu, qui abritait là, m'a-t-on dit, une forge (pour plus de détails, voir la "Photothèque" du site) :- une vue du manoir de Chaponnais, à l'évidence contemporain de la Chaslerie mais détruit lors des bombardements américains de la gare de Domfront à la Libération, qui nous montre ce que pouvaient être la forme et le volume d'anciennes lucarnes du logis de la Chaslerie :- une vue de l'ancien pigeonnier de Chaponnais, disparu lors des mêmes bombardements :
- une description de la Chaslerie qui nous apprend que la toiture de la tour Louis XIII s'était effondrée "au cours de l'été 1931" (on pourra se reporter à l'onglet "Travaux" pour avoir une idée du résultat) ; on lira avec intérêt le rendu de l'ambiance de l'époque ; on notera l'expression de "litre" dans la chapelle :- une vue inédite de la Chaslerie, en 1932 donc, laissant apercevoir, derrière la mare qui se trouvait dans l'avant-cour, le Pournouët alors planté de poiriers ; au bord de la mare, à la bordure droite de la photo, on aperçoit un angle d'un édicule en colombage, aujourd'hui disparu, qui abritait là, m'a-t-on dit, une forge (pour plus de détails, voir la "Photothèque" du site) :- une vue du manoir de Chaponnais, à l'évidence contemporain de la Chaslerie mais détruit lors des bombardements américains de la gare de Domfront à la Libération, qui nous montre ce que pouvaient être la forme et le volume d'anciennes lucarnes du logis de la Chaslerie :- une vue de l'ancien pigeonnier de Chaponnais, disparu lors des mêmes bombardements :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juin 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
rédigé le Lundi 4 Juin 2012
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Dans un prochain message, je tâcherai de mettre en perspective les enseignements de notre récent périple en Ecosse, vus de la Chaslerie. Mais, auparavant, je voudrais montrer quelques-uns des meubles ou objets, souvent Haute Epoque, qui m'ont plus particulièrement intéressé et à propos desquels je me dis que, si j'en avais les moyens, je les verrais bien dans notre manoir bas-normand préféré...Ici, c'était le cas, surtout à Earls Hall et à Falkland Palace. Manque de chance, le jour où nous avons visité ces demeures, je ne m'étais pas muni de mon appareil photo et suis donc réduit à scanner quelques images des livrets correspondants vendus aux touristes. Mon reportage en sera réduit d'autant en attendant que, peut-être, des échanges entre participants de notre groupe de voyage me permettent de compléter ce message.
A Earls Hall, j'ai remarqué le système de séparation en deux d'une grande pièce, un travail de menuiserie qui aurait sa place dans la pièce du 1er étage du logis de la Chaslerie (là où nous en sommes à peine à changer des planches au sol) : A Glamis Palace, j'ai observé cette crédence...... ou cet ensemble de cadrans solaires (que je n'ai pas dénombrés mais il y en a là une centaine, notamment sur le volume géométrique du haut) :D'une façon générale et à mon habitude, j'ai été impressionné par les lits à baldaquin dont le plus beau, selon moi, daté de 1618, orne la chambre du "keeper" de Falkland Palace... ... mais, compte tenu du délicat problème de rideaux que j'ai à résoudre à la Chaslerie, je me suis attaché à scruter les tringles et passementeries de tous les lits à baldaquin découverts en Ecosse. C'est ainsi qu'à Glamis Castle, décorant le ciel de lit brodé par la 14ème Comtesse de Strathmore... ... j'ai pu lire les prénoms et les dates de naissance de chacun de ses dix enfants, dont celui de la 9ème, Elizabeth, née en 1900 et future Reine Mère :Enfin, j'ai également souhaité garder le souvenir d'autres objets ou façons de faire comme, à Glamis Castle toujours, cette lanterne, compte tenu de ma commande à Roland FORNARI d'en réaliser deux pour flanquer l'entrée du logis de la Chaslerie (nous avons d'ailleurs un problème d'alimentation en électricité et je constate qu'on n'a pas su le résoudre dans le cas de ce château puisque le fil électrique y est très visible)...... ou bien ce pont de bois sur une solide armature métallique (je caresse le projet d'en rétablir un pour franchir le canal d'arrivée de l'eau dans les douves de la Chaslerie)... ... ou bien encore cette façon de tailler les hêtres :
A Earls Hall, j'ai remarqué le système de séparation en deux d'une grande pièce, un travail de menuiserie qui aurait sa place dans la pièce du 1er étage du logis de la Chaslerie (là où nous en sommes à peine à changer des planches au sol) : A Glamis Palace, j'ai observé cette crédence...... ou cet ensemble de cadrans solaires (que je n'ai pas dénombrés mais il y en a là une centaine, notamment sur le volume géométrique du haut) :D'une façon générale et à mon habitude, j'ai été impressionné par les lits à baldaquin dont le plus beau, selon moi, daté de 1618, orne la chambre du "keeper" de Falkland Palace... ... mais, compte tenu du délicat problème de rideaux que j'ai à résoudre à la Chaslerie, je me suis attaché à scruter les tringles et passementeries de tous les lits à baldaquin découverts en Ecosse. C'est ainsi qu'à Glamis Castle, décorant le ciel de lit brodé par la 14ème Comtesse de Strathmore... ... j'ai pu lire les prénoms et les dates de naissance de chacun de ses dix enfants, dont celui de la 9ème, Elizabeth, née en 1900 et future Reine Mère :Enfin, j'ai également souhaité garder le souvenir d'autres objets ou façons de faire comme, à Glamis Castle toujours, cette lanterne, compte tenu de ma commande à Roland FORNARI d'en réaliser deux pour flanquer l'entrée du logis de la Chaslerie (nous avons d'ailleurs un problème d'alimentation en électricité et je constate qu'on n'a pas su le résoudre dans le cas de ce château puisque le fil électrique y est très visible)...... ou bien ce pont de bois sur une solide armature métallique (je caresse le projet d'en rétablir un pour franchir le canal d'arrivée de l'eau dans les douves de la Chaslerie)... ... ou bien encore cette façon de tailler les hêtres :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Juillet 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Florilèges - Florilège de difficultés à surmonter - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Vie du site
rédigé le Mercredi 4 Juillet 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Florilèges - Florilège de difficultés à surmonter - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Vie du site
A l'occasion des sondages récemment effectués au pied du mur d'escarpe, j'ai cru remarquer que la fondation était moins profonde au niveau du 1er sondage, celui du 12 juin dernier, qu'au niveau des suivants, ceux du 26 juin. J'ai voulu en avoir le coeur net. J'ai donc prié Philippe JARRY de m'aider à mesurer ce phénomène à l'aide de son niveau à laser. Il est passé ce matin :Pour qu'on puisse suivre mes explications, j'ai reporté les mesures sur un graphique qui montre, avec une échelle 20 fois plus ramassée sur l'horizontale que sur la verticale, le profil précis du mur ainsi que le profil du lit de la douve. Voici ce que ceci donne :Ce schéma confirme que mon impression initiale, au pied du mur, était fondée (c'est le cas de le dire) : le bas de la fondation au sondage 1 est plus élevé (par rapport au niveau de la mer) qu'il ne l'est au sondage 2 ou au sondage 3. Or le mur ne présente pas, pour autant que l'on puisse en juger en l'état de ce qui en reste, de désordre apparent qui expliquerait cette curiosité ; en particulier, il ne porte aucune trace sensible d'affaissement de sa partie centrale, pas plus que le Pournouët qui le surplombe. Pour autant, il "manque" 20 cm de maçonnerie au pied du mur, à la hauteur du sondage 1. Il me semble que la principale explication devrait en être recherchée soit parmi les aléas du chantier d'il y a environ 500 ans (ce qui est impossible à savoir), soit par l'hypothèse qu'une racine d'arbre aujourd'hui disparu ou bien un remblayeur de chemins ait retiré quelques pierres à cet endroit. J'estime que l'on peut conclure de toutes ces observations et mesures que le niveau supérieur des fondations des douves restaurées devra se trouver calé là où se trouvent les fondations anciennes, telles qu'on les a retrouvées lors des sondages 2 et 3.
P.S. du 5 juillet 2012 : Il n'est peut-être pas inutile que je rappelle ici que l'escarpe de la douve Est a 136 m de long (à quoi il convient d'ajouter deux retours de 15 m sur les douves Nord et Sud pour avoir la longueur qu'aura la maçonnerie restaurée). Un sondage du 12 juin dernier a montré que la maçonnerie résiduelle avait 80 à 85 cm d'épaisseur (mesure effectuée au niveau du sondage 1). La hauteur de la maçonnerie résiduelle a été précisée, sous cet onglet, dans un message du 27 juin dernier ; elle varie entre 1,75 m au niveau du sondage 1 et 2,50 m au niveau du sondage 5. Compte tenu de l'ensemble de ces éléments, j'ai calculé que nous devrions pouvoir récupérer 236 m3 de pierres, soit les deux tiers environ de ce dont nous aurions besoin pour ce chantier. Enfin, le croquis que je viens de mettre en ligne démontre que 20 cm de maçonnerie "manquent" au niveau de la fondation 1 ; ces 20 cm de hauteur doivent toutefois être comparés aux 136 m de longueur du mur ; ils peuvent donc être qualifiés d'infimes à tous égards par rapport aux masses en cause.
P.S. du 5 juillet 2012 : Il n'est peut-être pas inutile que je rappelle ici que l'escarpe de la douve Est a 136 m de long (à quoi il convient d'ajouter deux retours de 15 m sur les douves Nord et Sud pour avoir la longueur qu'aura la maçonnerie restaurée). Un sondage du 12 juin dernier a montré que la maçonnerie résiduelle avait 80 à 85 cm d'épaisseur (mesure effectuée au niveau du sondage 1). La hauteur de la maçonnerie résiduelle a été précisée, sous cet onglet, dans un message du 27 juin dernier ; elle varie entre 1,75 m au niveau du sondage 1 et 2,50 m au niveau du sondage 5. Compte tenu de l'ensemble de ces éléments, j'ai calculé que nous devrions pouvoir récupérer 236 m3 de pierres, soit les deux tiers environ de ce dont nous aurions besoin pour ce chantier. Enfin, le croquis que je viens de mettre en ligne démontre que 20 cm de maçonnerie "manquent" au niveau de la fondation 1 ; ces 20 cm de hauteur doivent toutefois être comparés aux 136 m de longueur du mur ; ils peuvent donc être qualifiés d'infimes à tous égards par rapport aux masses en cause.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Juillet 2012
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 31 Juillet 2012
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
En visitant hier, dans le Perche-Gouët, le château de Montmirail qui est à vendre, j'ai admiré, bien sûr, les superbes salon et salle-à-manger ainsi que les salles souterraines et j'ai envié l'excellent état d'entretien de cette magnifique demeure familiale. Plus prosaïquement, j'ai remarqué une rampe d'escalier simple et robuste dont je me suis dit qu'elle pourrait servir de modèle pour le prochain escalier du bâtiment Nord de la Chaslerie :Bien entendu, j'ai été stupéfait d'apprendre qu'aucun des enfants des propriétaires actuels n'accepte de reprendre une si belle demeure, ce qui va bientôt marquer le terme de trois siècles environ de détention dans la même famille. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre cette attitude qui me navre.
P.S. du 1er août 2012 : Mais m'a-t-on dit la vraie raison de cette vente qui me semble si surprenante ? En surfant sur la toile, j'en arrive à me le demander.
P.S. du 1er août 2012 : Mais m'a-t-on dit la vraie raison de cette vente qui me semble si surprenante ? En surfant sur la toile, j'en arrive à me le demander.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir
rédigé le Vendredi 10 Aout 2012
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Hier, Carole et moi avons participé à la promenade annuelle du "Rallye Bellefontaine", un groupe d'amateurs de vieilles pierres du bocage. Nous avons commencé la journée à l'abbaye de Savigny.Cette abbaye, fondée par Vital en 1112, a compté quelques 300 moines à son apogée, au 13ème siècle ; vers 1770, il ne restait que 18 moines mais une bonne cinquantaine de domestiques ; l'abbaye a été pillée lors de la Révolution puis transformée en carrière de pierres. Pour comprendre l'organisation des locaux, il reste une maquette réalisée par un maçon dont j'avais déjà remarqué quelques oeuvres sur la route de Mortain à Ger :Nous avons poursuivi au château de Goué, grande bâtisse tristement tronquée dont j'ai observé les pilastres d'entrée, dignes de servir de modèles si, un jour, nous prévoyons d'en rétablir en haut de l'Avenue de la Chaslerie :J'ai remarqué la très belle cage d'escalier avec ses balustres de bois peints en rouge sang-de-boeuf :Hélas, les propriétaires n'autorisent pas la reproduction de photos des boiseries peintes qui, dans un salon classé parmi les monuments historiques, constituent le principal ornement de ce château ; j'avoue peiner à comprendre les raisons de cette interdiction, les cartes postales vendues à l'entrée ne me paraissant pas mériter une telle exclusivité.
Puis, nous avons pu admirer le vitrail de l'église de Martigny, l'un des deux plus beaux de la Manche (l'autre se trouvant à Notre-Dame-du-Touchet).
Nous avons terminé la journée au manoir de la Faucherie. Ce bâtiment a la particularité d'être resté dans la même famille depuis l'origine, quitte à se transmettre souvent par les femmes. Il paraît que la belle-mère de l'occupant actuel disait : "Venez voir mon derrière, c'est ce que j'ai de plus beau !" Compte tenu de ce que j'ai aperçu, son appréciation me paraît... fondée :
Puis, nous avons pu admirer le vitrail de l'église de Martigny, l'un des deux plus beaux de la Manche (l'autre se trouvant à Notre-Dame-du-Touchet).
Nous avons terminé la journée au manoir de la Faucherie. Ce bâtiment a la particularité d'être resté dans la même famille depuis l'origine, quitte à se transmettre souvent par les femmes. Il paraît que la belle-mère de l'occupant actuel disait : "Venez voir mon derrière, c'est ce que j'ai de plus beau !" Compte tenu de ce que j'ai aperçu, son appréciation me paraît... fondée :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
rédigé le Lundi 13 Aout 2012
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles
Après ce mémorable repas, Guy et Jacqueline HEDOUIN nous ont entraînés sur les routes du Grand Nord et nous avons commencé par la visite du manoir du Grand Taute, guidés par ses propriétaires, M. et Mme Christian HERRAULT.Ce manoir bâti en granodiorite à la fin du 16ème siècle vient d'être magistralement restauré. Nombre d'ouvertures sont défendues par de belles grilles dues à Marc DESVALLEES, forgeron à Périers (Manche) à l'enseigne de "L'étincelle".Les portes ont été refaites par AUBERT-LABANSAT... ...qui a également restauré les charpentes :Une partie du logis est bâtie sur une cave voûtée :Dans ce logis, je me suis particulièrement intéressé aux plafonds, comme celui-ci, dans la grande pièce de réception, fait de poutres taillées à l'herminette et de rouis parfaitement réguliers qui reposent sur une arête entre les poutres... ... ou d'autres dans d'autres pièces :A dire vrai, tout me semble intéressant dans une telle restauration, qu'il s'agisse du machicoulis qui permettait d'estourbir dans la grande pièce de réception les assaillants qui avaient survécu à la mitraille...... d'une latrine en encorbellement... ... ou des tomettes de FAUVEL dans une grande pièce à l'étage :Dans les jardins en cours de restauration, Guy HEDOUIN nous a montré ses talents de cabri...... tandis que je prenais note des dimensions du petit pont herbagé qui franchit une douve :Enfin, nous avons découvert le pressoir avec son gadage...... et sa presse à longue étreinte...qui n'est pas aussi ancienne que j'aurais pu l'imaginer :Au total, on ne peut qu'admirer la restauration en tous points parfaite de ce manoir emblématique du Nord Cotentin et, devant cet exemple, regretter sans doute que tous les monuments historiques n'aient pas la chance de faire l'objet de soins aussi vigilants et éclairés.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Mai 2013
Peinture - Logis - Vie du site - Florilèges - Florilège de plafonds - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir
rédigé le Dimanche 12 Mai 2013
Peinture - Logis - Vie du site - Florilèges - Florilège de plafonds - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir
Suivez le guide ! Je vous emmène au château de Beauregard, à côté de Blois !J'ai vu là des plafonds à la française qui m'ont fait rêver...
Dans la "galerie des portraits", longue de 26 mètres et large de 6, Paul ARDIER, ancien trésorier de l'Epargne (c'est-à-dire ministre des finances) de trois rois dont Henri IV, a fait peindre le plafond avec de la poudre de lapis-lazuli (qui valait à l'époque 7 fois le prix de l'or). On connaît les noms des peintres, Jean MOSNIER et son fils Pierre, artistes blésois alors renommés et dont on retrouve les œuvres à Cheverny (plafond de la salle des gardes) et à Paris, à la chapelle du Val-de-Grâce et au Palais du Luxembourg :Ce serait là un modèle beaucoup trop somptueux pour la restauration des plafonds du rez-de-chaussée de la Chaslerie. Mais l'époque est la bonne. Donc allons voir dans les pièces voisines...
Dans la bibliothèque, qui a remplacé au XIXè siècle un jeu de paume, je ne suis pas sûr que les peintures des plafonds soient très anciennes :Mais, dans le "cabinet des grelots" qui jouxte la bibliothèque dans une tour, les boiseries furent commandées par Jean du THIER, secrétaire d'Etat du roi Henri II, à Scibec de Carpi, ébéniste du roi qui réalisa également les lambris de la galerie François 1er à Fontainebleau et le plafond de la chambre d'apparat d'Henri II au Louvre. Hélas, son plafond de Beauregard fut décapé au XIXè siècle :La peinture du plafond de la "salle Louis XIV" fut également réalisée pour Jean du THIER, mais pas en lapis-lazuli cette fois :Observons également les portes de cette salle Louis XIV, le recto...... et le verso, beaucoup plus simple :Enfin, terminons notre visite par un tour à la cuisine où l'on remarque une batterie de cuisine du XIXè siècle... ... et un très beau mobilier massif :
Dans la "galerie des portraits", longue de 26 mètres et large de 6, Paul ARDIER, ancien trésorier de l'Epargne (c'est-à-dire ministre des finances) de trois rois dont Henri IV, a fait peindre le plafond avec de la poudre de lapis-lazuli (qui valait à l'époque 7 fois le prix de l'or). On connaît les noms des peintres, Jean MOSNIER et son fils Pierre, artistes blésois alors renommés et dont on retrouve les œuvres à Cheverny (plafond de la salle des gardes) et à Paris, à la chapelle du Val-de-Grâce et au Palais du Luxembourg :Ce serait là un modèle beaucoup trop somptueux pour la restauration des plafonds du rez-de-chaussée de la Chaslerie. Mais l'époque est la bonne. Donc allons voir dans les pièces voisines...
Dans la bibliothèque, qui a remplacé au XIXè siècle un jeu de paume, je ne suis pas sûr que les peintures des plafonds soient très anciennes :Mais, dans le "cabinet des grelots" qui jouxte la bibliothèque dans une tour, les boiseries furent commandées par Jean du THIER, secrétaire d'Etat du roi Henri II, à Scibec de Carpi, ébéniste du roi qui réalisa également les lambris de la galerie François 1er à Fontainebleau et le plafond de la chambre d'apparat d'Henri II au Louvre. Hélas, son plafond de Beauregard fut décapé au XIXè siècle :La peinture du plafond de la "salle Louis XIV" fut également réalisée pour Jean du THIER, mais pas en lapis-lazuli cette fois :Observons également les portes de cette salle Louis XIV, le recto...... et le verso, beaucoup plus simple :Enfin, terminons notre visite par un tour à la cuisine où l'on remarque une batterie de cuisine du XIXè siècle... ... et un très beau mobilier massif :