Généalogie et sagas familiales

Bonsoir,

Seriez-vous de retour à la Chaslerie ?

Dommage pour nous, car les belles photos de Florence vont nous manquer.

J'avais bien remarqué la présence discrète de cette charmante demoiselle depuis un bon moment, mais discrétion oblige...

Pape, comme vous y allez, encore faut-il se faire élire.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Vous avez raison, il sera plus facile de lancer, sur les plages bas-normandes, la mode du string à feuilles d'acanthe. Je vais donc me résoudre à revoir mes objectifs 2012 à la baisse...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Janvier 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Selon l'article consacré ce matin, par le journal "Les Echos", à l'agence de financement des collectivités locales, on feindrait à Bercy de découvrir des problèmes qui étaient clairement exposés dans mon rapport remis le 7 avril 2011 au directeur général du Trésor. C'est à se demander à quoi ont joué, depuis cette date, les fonctionnaires en charge du dossier !

C'est aussi à se demander pourquoi M. Ramon FERNANDEZ, qui m'avait chargé, le même 7 avril, de poursuivre mon travail pour régler ces difficultés, a laissé certains de ses collaborateurs s'opposer à cette instruction.

Je vais donc lui écrire de nouveau pour lui rappeler ses propos d'alors et lui reproposer mes services.

P.S. : Voici le texte du courriel que je viens d'adresser, ce matin à 8 heures, au directeur général du Trésor :

(début de citation)

Monsieur le directeur général,

Le 7 avril dernier, en fin de matinée, je vous ai remis le rapport que vous m'aviez commandé sur le financement des collectivités territoriales françaises dans le cadre du paquet réglementaire qu'il est convenu d'appeler "Bâle III". Vous m'avez fait l'honneur d'en approuver tant le diagnostic que les conclusions, tendant principalement à la création d'une Agence de financement des collectivités territoriales. Le même 7 avril en début d'après-midi, vous m'avez rappelé pour me dire que, "après vous être concerté avec (vos) collaborateurs (sic), (vous) me demand(iez) de poursuivre cette mission en vue de régler les questions pratiques" que je n'avais pas manqué de souligner.

Or la lecture des "Echos" ce matin m'apprend que certains, à Bercy, feindraient, semble-t-il, de découvrir ces difficultés.

Permettez-moi de déplorer de nouveau que vous n'ayez pas souhaité - pour des raisons que j'ignore - tenir la ligne définie par vous ce 7 avril car cela aurait permis de ne pas retarder ainsi cet important dossier, critique pour le financement de 70 % de l'investissement public dans notre pays.

Il va de soi que je demeure à votre disposition si vous souhaitiez donner à vos subordonnés l'instruction de ne pas s'opposer à ce que, bien entendu avec leur concours et en liaison avec eux, je poursuive la mission en question, et, bien entendu également, si vous souhaitiez me confier toute autre mission.

Il me paraît en effet aberrant que, dans la période de crise que traverse notre pays, toutes les bonnes volontés ne soient pas mises au travail, surtout quand elles ont confirmé, semble-t-il, une certaine compétence.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur général, l'expression de mon très vif désir que cesse enfin et rapidement le gaspillage de certains moyens humains à votre disposition, moyens que j'ai toujours l'honneur de considérer comme précieux.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

A 8 h 20, Ramon FERNANDEZ m'a répondu :

(début de citation)

Bonjour Pierre-Paul,

Je n'ai pas lu encore les Echos dans mon Thalys mais les difficultes sont bien identifiees a Bercy le problème n'est pas la.

Je vous avais explique pourquoi nous n'avions pas donne suite et je continuerai a voir si d'autres opportunites de travail en commun sont possibles, ce qui serait en effet souhaitable.

Cordialement

RF

(fin de citation)

Donc attendons la suite car "Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."

P.S. du 15 janvier 2012 : Le message sybillin de Ramon FERNANDEZ s'interprète, à mon sens, de la façon suivante :

- la veille de la perte par la France de son "AAA", intervenu le lendemain de son courriel, le gouvernement n'a pas voulu créer un nouvel instrument d'endettement public ; comme si c'étaient les instruments qui créaient l'abus, et non l'usage irresponsable qui en est parfois fait...

- le directeur général du Trésor, me recevant en juillet dernier, m'avait en effet déclaré qu'à partir du moment où le dossier de l'agence de financement des collectivités territoriales était devenu interministériel et non plus interne à sa direction, c'était à ses collaborateurs qu'il revenait de le prendre en charge ; je dois dire que cet argument m'était alors apparu sans valeur probante, ce qui est toujours mon avis à ce jour ; quant à l'idée que la direction du Trésor n'ait pas d'autre mission "interne" à me confier, je l'avais alors considérée et elle me semble toujours invraisemblable.

A l'évidence, ce sont donc des critères de décision qui m'échappent qui sont là à l'oeuvre.

P.S. du 18 janvier 2012 : Sur le premier point, il y a aussi, vraisemblablement, le souci de sauver un petit bout de l'investissement à fonds perdus pour tâcher de sauver Dexia sans toucher à la retraite-chapeau de son ex-président...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Janvier 2012
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"La foule vous admire et l'azur vous éclaire ;
Vous êtes riche, grand, glorieux, populaire,
Puissant, fier, encensé ;
Vos licteurs devant vous, graves, portent la hache ;
Et vous vous en irez sans que personne sache
Où vous avez passé."
Victor HUGO, Les Contemplations, Au bord de l'infini-VI, Pleurs dans la nuit.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 15 Janvier 2012
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En surfant sur le net, je viens de trouver par hasard la trace de la dernière LEDIN. Je vais donc pouvoir étudier sa descendance, à ce jour inconnue de moi.

P.S. : Cette recherche tourne immédiatement court : trois filles ; seule l'aînée fut mariée ; pas d'autre descendance, apparemment.

Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Mardi 21 Février 2012
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Bonjour mon cousin.

En consultant le site de généalogie des Hautes-Pyrénées, j'ai eu la surprise de voir que quelqu'un s'intéressait à la généalogie de la même souche que vous. Il s'agit d'un(e) certain(e) Dominique Chadal, demeurant à Vincennes. Accepteriez-vous que je lui transmette certaines données ? Je me suis juste permis de lui donner les dates de naissance et de décès de Gabriel Fourcade en guise de cadeau de bienvenue dans le club !!!

Voici ses coordonnées e-mail: ...... Ce nom vous dit-il quelque chose ? Cela serait peut-être amusant que vous contactiez cette personne ? Qu'en pensez-vous?

A bientôt la suite du feuilleton de la saga Fourcade où vous allez peut-être découvrir un(e) nouve(lle)au cousin(e). Essayez de savoir si c'est un ou une Dominique !!!!!!!! Cela simplifiera les courriels !

N.D.L.R. : Bonjour ma cousine,

Dominique est la fille de Marie-Therese CHANCE (accent), donc la petite-fille de Tante Julia, soeur ainee de mon grand-pere FOURCADE. Comme je suis tres negligent, je l'ai perdue de vue, mais je dois même etre le parrain de son fils. Aucun probleme pour que vous la contactiez et echangiez le fruit de vos recherches (y compris lui citiez notre "site favori"). Je suppose qu'elle est toujours en contact avec ma mere.

Je vous ecris pendant un cours en amphi ou je m'em...

Amities et a bientôt,
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 21 Février 2012
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Etonnant internet ! Ayant recherché, via "Google", des informations sur ma cousine issue de germains Dominique CHANCE (épouse CHADAL), j'ai été invité à m'inscrire à "GeneaNet", ce que j'ai fait, et là, j'ai découvert que les CHANCE ont des attaches à Notre-Dame-du-Touchet (Manche) où vivent et travaillent mes amis LEMARIE.

J'ai également pu copier la photo de Tante Julia jeune (c'était la soeur aînée de mon grand-père FOURCADE et elle l'a élevé à la suite du décès prématuré de leur mère)...

Marie Rose Julie FOURCADE, épouse MAITREAU (1882-1966).

... et le portrait de mon arrière-grand-père Théodore FOURCADE (dont on trouvera une photo, âgé, sous cet onglet, en page 5, dans un message du 28 août 2010) :

Théodore FOURCADE (1855-1928).

P.S. : Je ne résiste pas au plaisir de montrer également les superbes bacchantes du mari de Tante Julia, Maurice André MAITREAU : il y a bien longtemps qu'on n'en fait plus, des comme ça !

Maurice André MAITREAU (1869-1939).

P.S. 2 : Je me disais bien qu'il y avait, quelque part sur ce site, une photo de Tante Julia âgée. Je l'ai retrouvée, sous cet onglet et page 19, dans un message du 7 février 2011.
Dominique CHADAL
rédigé le Mercredi 22 Février 2012
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Bonjour Pierre-Paul,

Comme tu as l'air d'apprécier les photos anciennes, je ne peux m'empêcher de verser ces quelques pièces au dossier.

Amicalement,

N.D.L.R. : Magnifique ! Merci beaucoup ! Grâce à Dominique, je découvre ainsi les photos de mon arrière-grand-mère FOURCADE née CAPERET, de mes grands-oncles FOURCADE (tous moustachus, ça, c'est des mâles !) et du magasin de Pau.

Voici mon arrière-grand-mère Eugénie CAPERET (1856-ca 1907), décédée alors que mon grand-père était un enfant :

Eugénie FOURCADE, née CAPERET.

Autour de leur père Théodore, alors veuf, voici la fratrie FOURCADE. De gauche à droite, Joseph (1884-1950), Théo (1894-1963), Henri (1899-1960) et Jean (1889- ?). Outre mon grand-père, je n'ai connu que Jean.

Mon arrière-grand-père FOURCADE et ses quatre fils, dont mon grand-père, Henri.

Voici mes grands-parents FOURCADE en tenue de bal masqué (photo sans doute prise le même jour que celle figurant, sous cet onglet et en page 19, dans un message du 6 février 2011) :

Henri FOURCADE et son épouse (ou fiancée) Renée LABATU, prêts pour le bal.

Voici enfin la photo du magasin, à Pau, de mon arrière-grand-père Théodore FOURCADE, dont le prince de Galles de l'époque était, paraît-il, le client le plus fameux. Apparemment, l'enseigne était "Toiles du Béarn" :

La chemiserie FOURCADE à Pau.

Grâce à une photo aérienne du site "Mappy", j'apprends que la rue des Arts s'appelle actuellement la rue Valéry Meunier, ce qui m'intrigue car je crois savoir que le parrain de mon grand-père FOURCADE était l'industriel chocolatier MEUNIER. Sur cette photo aérienne, je vois que l'immeuble de l'ex-chemiserie FOURCADE est toujours debout, on en reconnaît les lucarnes, à l'angle entre cette rue Valéry Meunier et la rue du Maréchal Foch, à deux pas de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques (je croyais qu'on disait Basses-Pyrénées). A l'occasion (par exemple l'été prochain, en profitant de mon voyage pour assister au mariage religieux de ma filleule), j'irai reconnaître les lieux...

Emplacement de l'ancienne chemiserie FOURCADE à Pau.

Vérification faite grâce à "Google", j'apprends que Valéry MEUNIER était un médecin d'Eaux-Bonnes vers 1900. Cette histoire de parrain chocolatier serait-elle donc une légende ? A suivre...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 22 Février 2012
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Je trouve qu'il y a du Ratapoil chez mon arrière-grand-père FOURCADE :

L'exemplaire du Ratapoil d'Honoré DAUMIER au musée d'art de Philadelphie.

D'ailleurs, on m'a déjà dit que, côté FOURCADE, on a longtemps été bonapartistes, car :

"La victoire en chantant
Nous ouvre la barrière
La liberté guide nos pas
Et du Nord au Midi
La trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France,
Rois ivres de sang et d'orgueil.
Le peuple souverain s'avance :
Tyrans descendez au cercueil.

La république nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr;
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir.
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 23 Février 2012
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Dominique CHADAL a réussi, et je l'en remercie, à me transmettre deux nouvelles photos de famille dans un format accepté par mon ordinateur.

Voici donc mon grand-père, Henri FOURCADE (1899-1960)...

Henri FOURCADE.

... et le voici encore, sans doute à l'époque où il était élève à "Centrale", au côté de son frère Théodore (dit Théo) (1894-1963) :

Théo et Henri FOURCADE.

Je trouve la chemise de Théo très "smart", ce qui n'a rien d'étonnant. D'après ce que je crois savoir, Théo a vécu à Paris où il était architecte ; j'ai parfois entendu chuchoter que c'était un "homme à femmes" ; on m'a aussi raconté qu'un soir, mon père - qui n'avait pas toujours été aussi réservé que je l'ai connu - avait, je ne sais où, sympathisé avec une charmante personne qui s'était ensuite révélée être une fille de ce Théo...

Pour remercier ma cousine Dominique CHADAL - qui n'a pas pris un cheveu blanc et qui n'a pas changé -, je mets cette petite-fille de Tante Julia à l'honneur sur notre site favori !

Dominique CHADAL.

Dominique CHADAL
rédigé le Samedi 25 Février 2012
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Bonjour Pierre-Paul,

Dans la série des photos de famille, je te propose celles-ci qui devraient t'amuser :
- Julia, entrant à l'église au bras de son père Théodore Fourcade le jour de son mariage, en novembre 1900 (elle avait dix-huit ans et la taille extraordinairement fine) :

Théodore et Julia Fourcade.

- Julia, quelques années plus tard, mais toujours au bras de son père (son tour de taille présage-t-il une future naissance ?).

[Image introuvable]

- enfin, mon oncle Paul Maitreau costumé au côté de Suzanne Labatu (tu m'as permis d'identifier cette Suzanne qui m'intriguait, et qui n'était manifestement pas Suzanne Maitreau) :[img:400]PauletS__.,Paul Maitreau et Suzanne Labatu.[/img]A bientôt !

N.D.L.R. : La taille de guêpe de ta grand-mère était impressionnante, Arielle DOMBASLE est battue ! Je remarque également la calèche, on se croirait presque à Buckingham...
(Pour le transfert des deux autres photos, je rencontre encore des problèmes techniques dont j'ignore la nature).
Je me demande si la deuxième photo, avec ces costumes très "années 20", n'a pas été prise lors du mariage de mes grands-parents FOURCADE ; il me semble en effet me souvenir de l'avoir déjà vue, il y a environ 48 ans (!) chez ma grand-mère à Tarbes ; mais, elle ne figure pas dans les quelques vieux albums que j'ai récupérés à la Chaslerie (j'ai vérifié tout à l'heure). Si mon interprétation était exacte, il n'y aurait plus, peut-être et hélas, d'hypothèse de grossesse...
Quant à la troisième photo, vu que ma grand-tante n'était pas une femme bien imposante, elle montre que ton grand-oncle devait être inscrit dans la catégorie des poids plume. Or je me rappelle avoir entendu dire que ton oncle MAITREAU avait été jockey - jockey d'obstacle je crois même -. Y en avait-il d'autres dans ta famille, par exemple ce grand-oncle enchinoisé ?
Dominique CHADAL
rédigé le Dimanche 26 Février 2012
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Pourtant, j'ai envoyé les photos séparément en respectant à chaque fois exactement la même procédure ! Je vais te les adresser par la poste, afin que tu puisses les scanner toi-même. Attends juste quelques jours, le temps que je me replonge dans des boîtes d'archives.

Je te réponds au passage. Effectivement, Paul était plutôt petit, sans doute sur le modèle de son père Maurice Maitreau qui mesurait 1,58 m. Passionné de chevaux comme son père, Paul n'a pas été jockey professionnel mais ce que l'on appelait alors "gentleman rider".

N.D.L.R. : Très chic ! ;-))
Danièle DOCTRINAL
rédigé le Dimanche 26 Février 2012
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Bonjour Monsieur,

Je trouve que votre fils Thibaud ressemble beaucoup à votre grand-oncle Théo.

Avec mon fidèle souvenir,

Dany

N.D.L.R. : Tiens, cela fait plaisir de vous retrouver sur "notre site favori" ! (Je précise que j'ai connu Mme DOCTRINAL - qui s'appelait alors autrement - voici quelques lustres, lorsqu'elle était la secrétaire de Pierre LAURENT, alors président de la Commission de la privatisation et moi, un secrétaire général de cette "autorité administrative indépendante" - il faut toujours le dire sans rire, c'est du jargon du Conseil d'Etat - qui s'ennuyait plutôt dans ces fonctions par trop administratives...). Cela fait si longtemps que j'étais sans nouvelles... Je comprends que la ressemblance que vous détectez est physique...

Ceci dit, vous abordez là un sujet qui ne me laisse plus indifférent. Je veux dire par là que j'ai longtemps trouvé niaises, et même horripilantes, les personnes qui, voici plus de 55 ans, se penchaient sur ma poussette en s'exclamant à l'intention de ma mère : "Oh ! Qu'il est mignon, ce petit blondinet, il est à croquer ! Il ressemble à..." Et s'ensuivait immanquablement l'évocation de personnes diverses mais toutes âgées et que, souvent, je ne connaissais "ni des lèvres, ni des dents". Dorénavant, alors que des photos, très souvent inédites pour moi, (ré)apparaissent, par la vertu de ce site internet, sous mes lunettes de sexagénaire, je ne manque pas, à mon tour, de m'interroger sur certains visages qui paraissent curieusement familiers.

Par exemple, j'ai découvert une grande similitude de traits et de silhouette entre mon grand-père RIGAUD et moi. Mais, de façon plus insidieuse, observant, grâce aux dernières photos transmises par Dominique CHADAL, les cols de chemise impeccables de mes ancêtres FOURCADE, je comprends mieux que mon père ait toujours apprécié les beaux vêtements, bien coupés dans des tissus de choix. Je peux capter des indices d'anglophilie dans la façon de vivre de la branche paloise, alors que leurs opinions supposées bonapartistes, qui m'étaient parvenues, ne me les auraient pas laissé entrevoir autrement. Mais, après tout, tout n'est-il pas possible en ce bas monde ?

Napoléon III recevant la reine Victoria à Cherbourg en 1858 (tableau de Jules-Achille NOËL].

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 26 Février 2012
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Ma mère, à qui je viens de téléphoner, tient à confirmer que l'industriel chocolatier Henri MENIER (je m'aperçois qu'il faut écrire ce nom sans "U") était bien le parrain de mon grand-père Henri FOURCADE. Il paraît que ce célèbre industriel venait en vacances chez mon arrière-grand-père mais que, selon ce que mon grand-père avait confié à ma mère, les liens s'étaient vite distendus.

Le monde est petit car une grand-mère de Carole, Mme RAVINA née DILIGEON (que je surnommais irrévérencieusement "Ravinagrobis") habitait à Andrésy (dans les Yvelines), au bord d'un bras de la Seine, une villa dénommée "Les vikings", ancien pavillon scandinave d'une Exposition universelle à Paris, où ce fameux Henri MENIER logeait, paraît-il, sa (ou une de ses) maîtresse(s)...

La villa "Les vikings" à Andrésy, ancienne propriété de Mme RAVINA, grand-mère de Carole.

A noter que différents films qui n'ont pas marqué le 7ème art ont été tournés chez Ravinagrobis qui était apparentée aux soeurs HUPPERT, soit dit en passant (mais il n'y avait pas là, à ma connaissance, de lien de cause à effet). Amusant de pouvoir retrouver ainsi les spatieux volumes intérieurs et l'ambiance surannée, et même vieillotte, de cette belle et confortable maison de bois, dotée à l'époque d'un vaste jardin mais qui avait déjà commencé à être loti.

Un soir où Ravinagrobis nous avait invités, Carole et moi, à passer une soirée à Andrésy, elle avait voulu, sans doute, m'impressionner en me parlant de ses relations mondaines, m'expliquant notamment que le maréchal PETAIN venait souvent dîner chez ses parents. "Ah, Mamie", avais-je répondu en feignant de m'intéresser à la conversation, "mine de rien, vous avez des relations." Cette phrase l'avait outrée : "Comment, mine de rien, vous m'appelez mine de rien ?" avait-elle répliqué. Je n'avais pas cru devoir relever et la qualité de notre... relation s'en était trouvée significativement altérée, ce qui, de mon point de vue, n'était pas vraiment dramatique.
Danielle DOCTRINAL
rédigé le Dimanche 26 Février 2012
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Oh ! Vous avez mal orthographié mon prénom. J'ai deux ailes, pour voler !

Je voulais dire qu'il y a, dans les yeux de votre fils, quelque chose de malicieux et qui m'avait frappée, une étincelle que j'ai retrouvée sur la photo, dans le regard de votre grand-oncle.

Au revoir !

Dany

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Février 2012
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Voici donc les photos que vient de me transmettre Dominique CHADAL.

Je commence par celles que je n'avais pas réussi à mettre en ligne avant-hier :

- celle où l'on voit Théodore FOURCADE (mon arrière-grand-père) et Tante Julia (ma grand-tante). Ne crois-tu pas, Dominique, que cette photo a été prise le jour du mariage de mes grands-parents ? Reconnais-tu les autres personnages ? Leurs visages ne me disent rien.

Théodore Fourcade et Julia Maitreau.

- celle qui montre ton oncle Paul MAITREAU à côté de ma grand-tante, Suzanne LABATU (avant son mariage avec René BONEU) :

Paul Maitreau et Suzanne Labatu, prêts pour un bal masqué.

Magnifique, ça marche ! Donc je continue !

- Julie CAPERET, épouse CAZES : je ne sais pas de qui il s'agit. Est-ce la soeur d'Eugénie CAPERET, mon arrière-grand-mère ? Où a été prise cette photo ? Qui sont les personnages dont on devine les portraits sur la cheminée ? En tout cas, je ne reconnais aucun meuble.

Julies Caperet, épouse Cazes.

- Théodore FOURCADE et là, je trouve que je lui ressemble (haut du visage, mêmes sourcils - les miens sont toutefois restés noirs -, mêmes pommettes) :

Théodore Fourcade.

- Jean FOURCADE et sa soeur aînée, Julia MAITREAU. Je les trouve très beaux et leurs regards, d'une infinie bonté. Et, maintenant, je comprends d'où me viennent mes cheveux blancs ! Sais-tu où cette photo a été prise ? N'est-ce pas à Pau, à "Auteuil" ou "Bagatelle" ou "Longchamp", l'une (à ma connaissance) des propriétés FOURCADE ? Sais-tu si ces propriétés existent toujours et quelles sont (ou étaient) leurs adresses ?

Jean Fourcade et Julia Maitreau.

En fait, je viens de reconnaître à l'instant la table de jardin : c'est un meuble RIGAUD ! La photo a donc dû être prise à Tarbes, chez mes grands-parents FOURCADE, vers 1957 : lorsque ma soeur est née, à Saint Céré, nous avions la même table bicolore, vert pomme et blanc ! Et là, je reconnais l'argenterie et le plat bizarroïde en porcelaine, ils se trouvent actuellement chez nous à Paris ! Mon père fumait des "Gitanes" (ça ne lui a pas réussi, d'ailleurs...) et ma mère des "Craven A" dont on aperçoit les paquets ; les gros genoux (mais si, mais si !) près des "Craven" doivent être à ma mère (mais je ne reconnais pas la robe), donc elle devait être enceinte de ma soeur ou bien venait d'accoucher...

(à suivre)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Février 2012
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Je reprends la plume après que j'ai ingurgité, à toute allure comme d'habitude, le brouet de la cantine de la fac (ici, j'exagère car les plats y sont généralement tout à fait appétissants).

J'ai réfléchi à cette histoire de table. Non, il était impossible que mes grands-parents FOURCADE aient acheté un quelconque meuble RIGAUD. Donc c'était le nôtre. Donc la photo a été prise après notre déménagement de Saint-Céré à Dakar, mi-1959. Les feuillages montrent qu'on est en été mais les tenues paraissent bien sombres. Donc ce devait être au moment du décès de mon grand-père, Henri FOURCADE, c'est-à-dire en 1960.

Pourtant, j'ai un doute : il y a six tasses sur la table et je ne vois pas qui, à côté de mon père et de ma grand-mère, pouvait être le 6ème personnage...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Février 2012
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Voici les dernières photos communiquées par Dominique CHADAL :

- Tante Julia, jeune fille :

Julia Fourcade.

- Tante Julia, quelques années plus tard :

Julia Maitrau.

- son fils Paul MAITREAU (MAITREAU Paul...), en uniforme de hussard :

Paul Maitreau.

- et, plus près de nous, ma mère en train de jouer au bridge, conseillée par Michel FALGUIERE (l'époux de Jacqueline MAITREAU, tante de Dominique) ; à droite de ma mère, je reconnais les lunettes de Marie-Therèse CHANCE, la mère de Dominique ; à sa gauche, ma marraine, Jacqueline FOURNOL ; à la table du fond, Jacqueline FALGUIERE ; à la gauche de celle-ci, n'est-ce pas Robert FOURCADE ? La scène ne se passait-elle pas chez les FALGUIERE, rue de la Faisanderie à Paris ?

Bridge à Paris.

- enfin, ma mère apprenant à danser le twist, apparemment lors de la même soirée ; de gauche à droite, Jacques FOURNOL, ma mère, ma marraine et Pierre FALGUIERE.

"Twist again !"

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 27 Février 2012
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La photo de Théodore FOURCADE et Julia a vraisemblablement été prise le jour d'un mariage, mais il faudrait que je demande des précisions, peut-être à Yveline, l'une des petites-filles de Jean FOURCADE. Le personnage au second plan ressemble en effet à son grand-père Raphaël CAZES mais les cheveux blancs me paraissent prématurés (peut-être s'agit-il du père de Raphaël ?).

Julie CAPERET était bien la soeur d'Eugénie CAPERET, par conséquent l'un des sept (au moins) enfants de Jean CAPERET, huissier, et de Thérèse FiILHON. Julie CAPERET avait épousé Jean Baptiste Gustave CAZES et elle était la mère de trois garçons, dont le fameux Raphaël mentionné plus haut. J'ai connu ce dernier, mais non les autres qui étaient partis en Argentine et ont fait souche là-bas. J'ignore où la photo a été prise.

J'aime bien cette photo de Théodore FOURCADE. Il semble témoigner d'une certaine bienveillance mais il faisait peur à ma mère qui trouvait qu'il "n'était pas commode". Une sombre histoire de petits pois qu'elle refusait d'avaler et qui lui furent resservis le lendemain au petit-déjeuner, je crois.

La photo où figurent Jean FOURCADE et sa soeur est l'une de mes préférées. Il me semblait bien reconnaître les genoux de ta mère. Peut-être pourra-t-elle nous dire où cette photo a été prise.

La soirée où ta mère bridge et danse le twist a eu lieu chez mes parents, rue des Eaux à Paris. J'apparais d'ailleurs en arrière-plan en robe blanche à froufrous, sur une photo que tu n'as pas mise en ligne. Tu as reconnu presque tout le monde, mais je pense que le voisin de ma tante Jacqueline n'était pas son cousin Robert, mais plutôt un certain colonel LITRE (sous réserve, mais qui pourrait nous renseigner à présent ?).

Là, je crois que j'ai fait tous les fonds de tiroir concernant la branche Henri Fourcade et consorts.

N.D.L.R. : Désolé pour cet oubli involontaire. Voici donc la photo où tu apparais dans ta robe à froufrous (je devrais même, si tu veux, pouvoir retrouver une photo de toi en bikini à l'époque de la "pêche à la sardine" déjà évoquée) :

Simonne Fourcade danse le twist ; à l'arrière-plan, Dominique Chancé en robe à froufrous.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Février 2012
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Ma mère m'a téléphoné hier soir, enchantée d'avoir parlé à Dominique CHADAL et vu les photos de la famille FOURCADE sur notre site préféré. Elle reconnaît la table RIGAUD et confirme qu'elle avait été envoyée à Tarbes à l'occasion du départ à Dakar, en 1959. Elle pensait que la photo où l'on voit cette table et, surtout, Jean FOURCADE et Julia MAITREAU avait été prise chez Jean et Juliette FOURCADE, à Pau, dans la fameuse propriété dénommée Bagatelle où, paraît-il, il y avait une pièce d'eau avec des ajoncs. De mon côté, je suis à peu près sûr que cette photo a été prise par mon père (cf les "Gitanes") chez mes grands-parents FOURCADE au "châlet" à Tarbes ; je me suis assez souvent balancé là pour reconnaître, derrière la haie, la clôture qui donnait sur la rue longeant le Jardin Massey.

Ma mère m'a assuré que mon père fumait des "Craven", comme elle, mais pas des "Gitanes". Là, nos souvenirs de cette période divergent. Je me rappelle même une époque où il fumait des "Gauloises troupe" trouvées dans les "rations du combattant" qu'il me rapportait d'Algérie quand il venait en permission à Saint Céré ; ces rations contenaient également, entre autres, des boîtes de "singe" infect et des poudres de produits chimiques édulcorants dont je me régalais...

Donc la 6ème tasse devait être celle de cette grand-tante Juliette dont je ne me rappelais plus l'existence bien qu'un jour à "Bagatelle", elle ait versé par maladresse sur mon épaule, alors que je portais une simple chemise de nylon, le contenu d'une casserole d'eau bouillante destinée à un thé ; je n'en ai pas conservé de cicatrice mais, depuis longtemps, cette épaule me picote en permanence, peut-être une conséquence de cette brûlure quand je devais avoir 4 ou 5 ans...

La conclusion de cette enquête digne de Sherlock Holmes est que cette photo a dû être prise par mon père le jour de l'enterrement, à Tarbes, de mon grand-père Henri FOURCADE. On comprend ainsi le tendre regard de Jean pour sa soeur aînée, alors qu'ils venaient de porter en terre ce frère cadet qu'elle avait élevé comme une mère de substitution et qui l'aimait tant.
Alain RUAULT du PLESSIS VAIDIERE
rédigé le Mardi 28 Février 2012
Généalogie et sagas familiales - Annonces - Ailleurs - Désultoirement vôtre !
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Cher Monsieur,

Si vous êtes toujours intéressé, je tiens à votre disposition un exemplaire de mon travail sur les Ruault de la Vaidière en Saint Mars (en noir et blanc car la couleur est trop chère) au prix de 60 €, frais d'envoi inclus, ou 55 € sans frais d'envoi. Je dois me rendre prochainement dans l'Orne.

Si vous connaissez autour de vous des personnes aussi intéressées, je peux leur fournir un exemplaire.

Dans l'attente de vos nouvelles.

Bien cordialement.

N.D.L.R. : D'accord pour un exemplaire. Dites-moi quand vous passez par ici. Cordialement. PPF