Généalogie et sagas familiales

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 7 Février 2011
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En juin 1965, mes parents, ma soeur et moi fûmes invités à passer un week-end au domaine de Beauguillot, chez Odette et Claude HETTIER de BOISLAMBERT, au milieu des innombrables trophées de chasse de l'ancien patron de mon père à Dakar, surnommé par nous "le baron".

5 juin 1965, séjour à Ste-Marie-du-Mont.

Ce fut mon premier séjour en Normandie et j'en garde un excellent souvenir.

6 juin 1965, à l'aise dans la bibliothèque de Beauguillot.

Un climat tempéré, une bonne bibliothèque, que faut-il d'autre pour être heureux ?

Pas étonnant, donc, que je sois revenu m'établir dans cette région 26 ans plus tard...
Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Vendredi 11 Février 2011
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Bonjour Pierre-Paul,

Infos de dernière heure:

J'ai retrouvé plusieurs autres frères et soeurs dans la famille Guérin-Clément:

17-10-1877 :° Marie Florine Constance, d'Aldéric Guérin 46 ans rentier x C.E.Clément
28-07-1876 :° Pauline Emilie 44 rentier
16-08-1875 :° Virginie Anna 44 rentier
10-10-1873 :° Alexandre Constant, décédé à Pau le 11-07-1878, d'Aldéric Guérin 42 ans, rentier. Ils sont tous nés en la maison Bourdette, 64 rue neuve de Jurançon à Pau.
Pour les 3 naissances les plus récentes, l'un des deux témoins est Alphonse Clément, oncle des enfants, lui aussi rentier à partir de 1875 à l'âge de 41 ans!!!!!

10-10-1872 :°Alphonse Constant, d'Aldéric Guérin 41 ans, rentier, demeurant à Georgetown à Jersey, paroisse de Saint-Sauveur x Constance Eugénie Clément.

Il est tout à fait possible qu'il y ait d'autres enfants nés avant 1872. Après tout Aldéric n'a que 41 ans! Ce qui est regrettable, c'est que sur aucun acte de naissance ne figure l'âge de la mère: cela eût pu donner quelques approximations. Mrs. Louise va donc, comme elle me l'avait proposé, se mettre en devoir de les rechercher, pour cerner au plus près la date du mariage, si tant est qu'il ait eu lieu à Jersey!!! Croisons les doigts!!! Il y a, en plus, 12 paroisses à prospecter!!!


Recherches sur Internet à partir de la demande: Guérin Anquetil Jersey:

Sur le site Normandie Web:Courcy. Accueil Manche, canton de Courcy:

on trouve, entre autres: « M. Thomas Pierre Gaspard le Drans(1733-1796) fut présenté comme curé de Courcy à l'évêque par M Philippe Adrien Potier, chevalier,;(....). M. le Drans et Jean-François Anquetil, son vicaire, ayant refusé de prêter le serment de fidélité à la Constitution Civile du Clergé en 1791, prirent le chemin de l'exil à Saint-Hélier de Jersey, le 16 Septembre 1792. M.Anquetil rentra en France après la Révolution Française et fut nommé par Mgr. Rousseau en 1803, curé de Cerisy-la-Salle. Il meurt en 1808. »

S'agit-il du Jean-François que j'ai trouvé comme diacre et parrain en 1769 à Saint-Aubin des Bois? Cela se pourrait fort bien, mais il faut vérifier.

Sur le site My Genealogy Home Page Index of Individuals :

- Laurenche Anquetil décédée en 1693 x Pierre Lefenstey
- Suzan Guérin de Lisle décédée en 1881 x Nicolas Lefenstey (Cour des Longues), fils d'Abraham Lefenstey (Cour des Longues) époux de Rachel Blondel.
Quid de Cour des Longues? Je n'en ai pas la moindre idée. Je vous laisse chercher.

Sur le site Armorial of Jersey: being an account heraldic and antiquarian of its chief native families, on trouve 22 fois mention de la famille Anquetil à partir du milieu du XI° siècle, si mes souvenirs sont exacts.

VOILA DE QUOI MEUBLER VOS INSOMNIES!!!!
mais ce sera tout pour le mois de février car maintenant je vais me consacrer à notre petit-fils Alexandre!!!!

Avez-vous pu photocopier les documents de votre cousin?

Bien amicalement de nous deux à Carole et à vous-même.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 11 Février 2011
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@ Marie-Françoise LAURENSOU :

Merci pour ce travail considérable. Donc mes ancêtres étaient tous rentiers, de ce côté-là du moins. Je me disais bien que j'avais dû hériter d'une telle vocation quelque part... ;-))

Je retrouve dans votre texte la trace d'une rue de Jurançon à Pau ; c'est sans doute ce qui explique que mes cousins BONEU aient retenu qu'Emma GUERIN était née à Jurançon.

Des racines à Jersey, donc, et peut-être depuis le XIème siècle ? C'est amusant, j'ai récemment appris que les roches les plus anciennes de France se trouvaient non loin de là, datant du Pentévrien. Donc, peut-être, une très vieille souche on ne peut plus normande. C'est curieux, chaque fois que je suis allé à Jersey, je m'y suis trouvé confortable. Du côté FOURCADE, on adorait Victor HUGO, sans doute un sujet de dialogue et de rapprochement avec les GUERIN...

Un vicaire qui refuse la constitution civile du clergé ? Un rebelle donc, ça me convient assez.

Je vais tâcher, comme vous le dites, de mettre à profit mes prochaines insomnies pour parcourir les sites que vous recommandez.

Bonne vacances à vous deux, avec le jeune (et brillant) Alexandre ! Et à très bientôt !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 19 Février 2011
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Je poursuis la lecture des "Souvenirs" de TOCQUEVILLE. En page 796 de l'édition de la Pléïade, je trouve cet autoportrait :

"on prenait mon mécontentement de moi, mon ennui et ma réserve pour de la hauteur, défaut qui fait plus d'ennemis que les plus gros vices (...) ; on m'attribuait un naturel austère, une humeur rancuneuse et amère que je n'ai point, car je passe souvent entre le bien et le mal avec une molle indulgence qui avoisine la faiblesse et je quitte si précipitamment la mémoire des griefs dont j'ai à me plaindre, qu'un pareil oubli du mal souffert ressemble plutôt à une défaillance de l'âme, incapable de retenir le souvenir des injures, qu'à un effort de vertu qui l'efface.

Ce cruel malentendu ne me faisait pas seulement souffrir ; il me rabaissait bien au-dessous de mon niveau naturel. Il n'y a pas d'homme pour qui l'approbation soit plus saine, ni qui ait plus besoin que moi de s'aider de l'estime et de la confiance publiques pour s'élever jusqu'aux actions dont il est capable. Cette extrême défiance de mes forces, ce besoin que je ressens sans cesse de retrouver, en quelque sorte, les preuves de moi-même dans la pensée des autres, naissent-ils d'une vraie modestie ? Je crois plutôt qu'ils viennent d'un grand orgueil qui s'agite et s'inquiète comme l'esprit lui-même."

Je crois lire le portrait de quelqu'un que je suis assez bien placé pour connaître, semble-t-il. Finirais-je donc par trouver sympathique l'illustre contempteur du grand-oncle Paul ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Février 2011
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Mr T. est en train de terminer sa période de mission à l'inspection de la Société Générale. C'est une très bonne formation professionnelle pour un futur banquier.

Il a reçu aujourd'hui ses trois premières offres d'affectation à un poste opérationnel. Les trois se situeraient à l'étranger, deux en Suisse et une à Singapour.

J'en suis très heureux pour lui, d'autant que la qualité et le niveau de ces offres me paraissent témoigner du fait que son travail et son comportement sont appréciés par son employeur.

En raison de la distance, aucune cependant ne faciliterait sa prise de relais rapide des travaux de restauration à la Chaslerie. Mais je me dis que c'est la vie !

Je cherche toujours à comprendre, entre autres, ce qui s'est passé à la Chaslerie entre sa vente comme Bien National en 1794 et son entrée, quelques années plus tard semble-t-il, dans le patrimoine de la famille LEVÊQUE, dont un membre me l'a vendue il y a vingt ans. En particulier, je m'interroge sur le rôle joué par le fameux GOUPIL en ces temps troublés et jusqu'au milieu du XIXème siècle.

Ce sujet demeure apparemment tabou dans un certain voisinage géographique de la Chaslerie.

Or, je viens de me faire communiquer des documents notariaux qui vont permettre de réduire la zône d'ombre. Il s'agit :

- d'un acte de donation, le 10 octobre 1962, par Henri LEVÊQUE et son épouse, demeurant 5 rue de l'Alboni à Paris, à leurs enfants de diverses propriétés dont la Chaslerie, la Thierrière et le Rocher ;

Donation du 10 octobre 1962.

- d'un acte de partage, le 14 mai 1952, entre Henri LEVÊQUE, sa belle-soeur, veuve de son frère, demeurant 2 square de l'Alboni à Paris, et son autre frère, demeurant 6 rue de l'Alboni à Paris ; cet acte précise que Maurice LEVÊQUE, père de ces trois frères, était ingénieur principal honoraire des chemins de fer et habitait 7 rue de l'Alboni à Paris ; selon cet acte, Henri LEVÊQUE reçut la propriété de la Chaslerie, la Thierrière et le Rocher.

L'acte précise que le bâtiment à droite de la cour de la Chaslerie (c'est-à-dire le logis) était "partiellement en ruines avec deux tours, construit en pierres, couvert en tuiles " (ceci contredit les photos disponibles ; il doit donc y avoir erreur) ; à gauche de la cour, se trouvait "un corps de bâtiment construit en pierres, couvert la majeure partie en tuiles et le surplus en ardoises et fibro-ciment, comprenant : une cave avec chambre au dessus et grenier sur cette chambre, une autre pièce et écurie avec grenier au dessus et ancien pavillon en ruines" (c'est ce que j'appelle le pavillon Louis XIII) ; "A l'intérieur de la même cour, en appentis au mur sud, garage construit en bois, couvert en ardoises et en appentis au mur nord, volaillerie construite en bois et grillage, couverte en tuiles" (voir les anciennes photos ; ces édicules ont aujourd'hui disparu) ; "A l'extérieur de ladite cour et en appentis au mur nord de clôture de celle-ci et au mur nord de l'ancien manoir, cave construite en pierres, couverte en ardoises" (c'est le bâtiment Nord) ; "Un corps de bâtiment construit en pierres, couvert la majeure partie en ardoises et le surplus en tuiles, comprenant : étable à veaux, logement de pressoir avec pressoir, grange et autre étable, grenier sur les étables et sur partie du logement du pressoir" (c'est la charretterie actuelle) ; "petit bâtiment construit en parpaings, couvert en tuiles, au bout sud du dernier corps de bâtiment ci-dessus" (jamais entendu parler de ceci ; en plus la charretterie est orientée Est-Ouest ; donc bizarre) ; il est également question de diverses autres dépendances dont de nombreuses disparues aujourd'hui, ainsi que d'une mare (devant le manoir) et d'une fontaine (je suppose qu'il s'agit de l'auge au milieu de la cour) ; une pièce de terre dénommée "La Barre", un "plant nommé Le Jardin du Logis (bordés sur trois côtés par des anciennes douves, comprises dans sa surface)", et par ailleurs "Le Petit Champ", "La Pépinière" ; "Le Hubriau", "Le Grand Champ", "La Retenue" avec la carrière au Nord de la Chaslerie ; "Le Pré de l'Herbage". "Le Petit Pré", "Le Canard", "La Saussaie", "L'Alonge", "La Prairie" (avec mention du "Lavoir couvert") ; "l'Allée", "Le Bois de la Vallée" ; "une ancienne avenue" (que j'appelle l'Avenue Sud) ; "Le Bignon", "La Petite Halouzière", "La Grande Halouzière", "Les Baulleaux" ; "Un taillis en partie défriché, nommé Taillis de la Chaslerie" ; et sur le territoire de Lonlay, "La Prairie".

Il faudra que je me reporte à un vieux plan cadastral pour trouver l'emplacement de ces diverses parcelles (j'ai diffusé sur ce site, le 21 novembre dernier, un tel plan ; à retrouver) ;

Partage du 14 mai 1952.

- d'un acte de donation, le 17 novembre 1946, par Marie Charlotte LEVÊQUE, célibataire, née à Domfront en 1863, à ses trois neveux LEVÊQUE, dont Henri ; je note que ces trois frères habitaient rue de l'Alboni à Paris, au numéros 5, 2 et 6 et que deux d'entre eux avaient épousé, apparemment, deux soeurs LEFEBVRE de BEHAINE, dont Henri ; cet acte portait sur nombre de propriétés foncières à Paris (rue de l'Alboni, of course) et dans l'Orne (si ma géographie est bonne, ce qui n'est pas sûr) ; à noter que, sur cet acte, la Chaslerie, la Thierrière et le Rocher étaient évalués sensiblement au même prix, ce qui me laisse, disons, rêveur ;

Donation du 17 novembre 1946.

- l'acte d'acceptation de la donation précédente, daté du 27 juin 1947 ; ce document précise que Maurice LEVÊQUE était le frère de la donatrice ; il mentionne également que la donatrice était la fille de Charles LEVÊQUE, président honoraire du tribunal civil de Mayenne et d'Emélie (sic) CHANCEREL ; il rappelle que ce Charles LEVÊQUE était devenu propriétaire d'une partie de la Chaslerie aux termes d'un "acte sous signatures privées" fait en 1876 au château de Tessé-la-Madeleine (c'est-à-dire l'antre tape-à-l'oeil du fameux GOUPIL ; nous y voici donc...) ; apparaît sur ce dernier document le nom d'un BROCHARD (il s'agit de cette famille dont l'un des membres s'est fait remarquer lorsque j'ai acheté la Chaslerie à son cousin), un percepteur, apparemment beau-frère de ce Charles.

Ce document est riche d'informations inédites pour moi (ou du moins oubliées par moi, depuis le message, sous cet onglet, du 5 décembre dernier de Marie-Françoise LAURENSOU) :
. Charles LEVÊQUE était le frère d'Eugénie Marie LEVÊQUE qui avait épousé Louis Jean-Baptiste André GOUPIL et qui demeurait avec lui au château de Tessé-la-Madeleine (et rebelote !) ;
. tous deux étaient les (seuls, apparemment) enfants de Eugène-Constant LEVÊQUE et Sophie-Adélaïde ROULLEAUX (tous deux enterrés dans la chapelle de la Chaslerie).

J'apprends en particulier que la renonciation de cette Eugénie Marie LEVÊQUE à la Chaslerie avait été faite par acte stipulant que "Il est expressément convenu que la chapelle située sur la ferme de la Châlerie, commune de La Haute Chapelle, reste la propriété commune des copartageants et de leurs descendants en ligne directe sans pouvoir être vendue ni faire l'objet d'un partage. Les frais d'entretien de cette chapelle seront supportés par quart par les copartageants ou leurs descendants en ligne directe qui, tous, auront le droit d'y être inhumés autant que l'étendue de cette chapelle le permettra". Donc ne serais-je pas fondé à réclamer à l'illustre parentèle du sémillant GOUPIL une juste indemnisation pour les frais que j'ai supportés afin d'entretenir les sépultures et la chapelle qu'ils m'ont vendus au mépris de leurs engagements officiels ? Ceci ne serait-il pas la moindre des choses en l'état de mes travaux et parfaitement légitime compte tenu de l'origine louche plus que probable du magôt familial sur lequel ces donneurs de leçons ont bâti leur "notoriété" locale ?

Acceptation de donation du 27 juin 1947.

Je poursuivrai cette découverte demain.
Je poursuis l'étude des derniers documents notariaux découverts :

- la "Donation à titre de partage anticipé", en date du 6 juillet 1905, de Charles LEVÊQUE à ses deux seuls enfants, Maurice et Marie, de très nombreux biens immobiliers, y compris à La Haute Chapelle (la Chaslerie et la Thierrière), à Lonlay-l'Abbaye (le Rocher), à Céaucé, à Loré, à La Baroche-sous-Lucé, à Lucé, à Saint-Denis-de-Villenette et à Beaulandais. Cet acte nous apprend que Charles LEVÊQUE avait eu pour soeurs Louise Marie, décédée, et cette fameuse Eugénie Marie LEVÊQUE.

Parmi les biens donnés figurait donc (les commentaires entre parenthèses sont de moi) "La Chalerie (...) comprenant 1° Les bâtiments d'enceinte d'ancien logis dont partie habitée par le fermier, partie vague ou servant de dépôt et une partie en écurie et étable. Au sud des issues un bâtiment en pierres couvert en tuiles comprenant une étable, un fond de grange, une cave dans laquelle existe un gadage en pierres, fenil sur le tout, une grange et une étable avec fenil dessus (ceci décrit la charretterie actuelle). Au sud des issues une vieille chapelle en pierres couverte en ardoises. Au milieu des issues (?) un bâtiment à usage de fournil en tillasse (je suppose qu'il s'agit du bâtiment jouxtant la mare, apparaissant sur certaines photos très anciennes et que j'appelle la forge)). Dans le verger en pierres et tuiles, une vieille maison, cave à la suite, grenier sur le tout (il doit s'agir du bâtiment que j'appelle la cave. Il faudra vérifier si le verger apparaît comme tel sur un vieux plan). Au milieu du verger en tillis (j'imagine que ceci désigne le torchis) couverture en tuiles, un fournil et four (il doit s'agir du fournil près de la cave, dont j'ai fait raser les vestiges en 1991), couvert en tuiles. Sous deux faîtes un chartil sur poteaux couvert en ardoises (il doit s'agir d'un bâtiment situé à gauche de l'allée descendant de la D 22 et que j'ai fait démonter en 1991). Au nord des issues en tillis et tuiles, trois toîts à porcs (là, ce doit être une évocation de la porcherie en ruine, dans l'arrière-cour, que j'ai dû faire démonter en 1991). Derrière les toits, une vieille maison en pierres couverte en tuiles (le fournil du manoir). Aire (?), cour, verger, jardin enclos de douves". L'acte mentionne également "un hangar sur colombes couvert en ardoises" dans "Le Taillis, pâture et allée" (je ne vois pas de quoi il peut s'agir).

Dans cet acte de 1905, il est question de l'"acte sous signatures privées fait en quatre originaux au Château de Tessé la Madeleine le dix huit avril mil huit cent soixante seize (...) contenant (...) le partage des biens immeubles (entre autres, la Chaslerie) (...) recueillis dans les successions réunies de M. Eugène Constant Lévêque et Madame Sophie Adélaïde Roulleaux, son épouse (...) par suite de la renonciation faite à ces successions par Madame Eugénie Marie Lévêque, épouse de M. Louis Jean Baptiste André Goupil, (...) autre enfant de M. et Madame Lévêque-Roulleaux". La clause déjà citée, relative à la chapelle, est rappelée dans cet acte de 1905.

Le même acte de 1905 indique que Charles LEVÊQUE et ses trois frère et soeurs (dont une veuve BROCHARD) avaient été les seuls héritiers de leur tante Eugénie Marie ainsi que de son mari Louis GOUPIL.

Donation-partage du 6 juillet 1905.

- l'acte de vente, le 6 mars 1877, par "Madame Marie Eugénie Hardy dite Normandrie (...), veuve de M. Félix André Ramart-Dominel" à Charles LEVÊQUE d'"une ancienne maison de maître, maison de fermier, divers bâtiments avec neuf hectares quatre vingt quatorze ares soixante-dix centiares de terrain" à la Chaslerie.

Ce document est difficile à déchiffrer car la photocopie dont je dispose manque souvent de netteté. Je lis cependant que la vente porte, en plus de pièces de terre, sur "Une ancienne maison de maître construite en pierres, couverte en ardoises, composée de cuisine, cave, et laverie au rez de chaussée ; chambre et cabinets au premier étage ; grenier au dessus, escalier commun avec l'acquéreur, propriétaire du surplus de cette maison ; caves et cour en dépendant".

Ce document établit donc que, jusqu'à 1877, il y avait eu division du manoir, y compris son logis et le Pournouët, entre deux propriétaires dont j'imagine qu'ils étaient les héritiers respectifs de GOUPUCEAU et de GOUPIL, les deux acheteurs de la Chaslerie Bien National. Je comprends également que, lors de l'incendie qui ravagea le logis, il y a 126 ans, celui-ci était devenu depuis une petite dizaine d'années la propriété d'une seule personne, Charles LEVÊQUE, dont les parents, le couple LEVÊQUE-ROULLEAUX avaient dû, sur leur part du manoir, composer avec un voisinage sans doute envahissant.

En 1877, l'année suivant son héritage de ses parents, le magistrat mayennais Charles LEVÊQUE avait ainsi réussi à prendre le contrôle de la totalité de la Chaslerie, telle qu'elle me fut vendue, 114 ans plus tard, par l'un de ses descendants.

Vente du 6 mars 1877.

Ce document de 1877 n'a pas encore livré tout son témoignage. Je reprendrai sa lecture plus tard.
Bien entendu, on a compris qu'une piste de recherches sans doute fertiles sur GOUPIL serait d'examiner comment tant d'appartements de la rue de l'Alboni à Paris (c'est-à-dire du quartier chic du Trocadéro) ont pu échoir à tant de ses héritiers.

Une autre interrogation que soulèverait ma récente compilation de documents notariaux consisterait à se demander comment lesdits héritiers de GOUPIL ont réussi à s'y prendre pour dilapider si vite une telle fortune. C'est tout à fait étonnant, même si on en avait déjà eu un aperçu à la Chaslerie.

Une troisième idée amènerait à préciser, à partir des anciens cadastres, les variations dans le temps de la propriété des divers lots de la Chaslerie, compte tenu du bizarre partage entre deux mains du Bien National correspondant.

Et la liste de questions ne s'arrête certainement pas ici.

P.S. : Je signale au passage que les boiseries du salon du logis de la Chaslerie proviennent d'un des appartements de la rue de l'Alboni, de même que l'ancien parquet, plus collé que chevillé hélas, de type Versailles, qui se trouve désormais dans le salon de mon logement à Paris... non loin de la rue de l'Alboni. Dans le salon de la Chaslerie, le sol est donc recouvert depuis 20 ans de simples plaques d'aggloméré ciré, en attendant la restauration de cette pièce.
Monsieur,

Notre ami Guy Hédouin m'a fait part de vos échanges, notamment à propos du réveil, en beauté, de la Chaslerie.

Il est vrai que j'avais l'intention de vous écrire depuis longtemps, pour vous faire partager une petite trouvaille (ci-jointe) ; mais je pensais compléter mes recherches, avant.

En vérité, jamais recherche historique n'est achevable. Ce que les siècles ont laissé derrière nous, il nous faudrait aussi des siècles pour oser prétendre le mettre convenablement à jour. Alors, autant admettre humblement cette impossibilité et partager sans plus attendre les maigres premiers résultats...

En l'occurence, il s'agit des armoiries d'alliance d'un seigneur de la Chaslerie (Jacques) avec Anne-Marie de Caignon dans l'Armorial d'Hozier, la dame de la Chaslerie étant la propre tante d'une demoiselle de Cattey apparentée à un ascendant (sosa 1280). L'un et l'autre furent parrain et marraine d'un enfant du village de Mayenne où résidait cet ancêtre.

Je suis aussi très touché de l'intérêt que vous venez de porter à mes toiles et tapisseries bergames. (...)

Si cela ne vous dérange pas, je me dois de venir vous rendre visite, afin de vous proposer personnellement de découvrir ces étoffes. Et ceci, bien avant de vous convier à l'événement inaugural que je prépare (fin juin) au vieux manoir.

Soit en y associant le seul plaisir de découvrir la Chaslerie ; soit sur le chemin de l'un de mes déplacements réguliers. Guy vous aura peut-être dit que, depuis la perte de mon beau-père en 2006, mon épouse et moi avons la responsabilité, avec son jeune frère et sa soeur, de veiller sur la destinée du château de Bressey-sur-Tille, en Côte-d'Or. D'où des A/R Bourgogne-Normandie très fréquents.

J'y repars jeudi et serai sur le chemin de retour dimanche, ce jour-là accompagné par un ami photographe suisse, avec qui je finis un livre sur la Manche. Il me sera alors possible de passer en domfrontais.

Vous priant d'accepter mes excuses pour votre décevante visite chez TFA, et heureux d'avoir enfin pris contact ;

Bien à vous.
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@ Bertrand DUMAS de MASCAREL

Monsieur,

Merci pour votre témoignage. Bien que je n'aie pu accéder au site de généalogie dont vous m'avez communiqué les liens, je comprends donc que vous êtes allié aux LEDIN.

N'hésitez pas à venir à la Chaslerie quand vous passerez par ici. Nous pourrons évoquer tous les sujets que vous voudrez, y compris vos tissages, étant entendu toutefois qu'à la Chaslerie, nous en sommes aux travaux de gros-oeuvre pendant quelques années encore, avant de pouvoir passer enfin à la décoration.

Bien à vous.

Je vous avais dit qu'après le dîner, je me livrerais à une analyse statistique politiquement incorrecte de la généalogie et de l'hérédité.

Donc vous avez voulu consulter le site pour savoir ce qu'il en était.

Eh bien, je vous le dis, je m'exprimerai un peu plus tard. En attendant, revenez ici de temps à autre, cela dope ma statistique de fréquentation du site, ce qui est bon pour le moral !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
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L'idée est de partir d'hypothèses justifiables et de voir quelles conclusions extrêmes on peut en tirer.

D'abord, les faits :

- un éjaculat humain contient de 100 à 600 millions de spermatozoïdes ;

- en une vie, une femme produit environ 500 ovules à raison d'environ un par mois ;

- une femme est fertile 1 jour sur 4 en moyenne ;

- depuis que l'homme est apparu sur la Terre, il a vécu ou vit encore 100 milliards individus différents.

Donc, si l'on considère un homme et une femme particuliers, le nombre d'enfants qu'ils peuvent avoir engendrés à partir d'un seul éjaculat est de l'ordre de 200 millions fois 500 = 10 puissance 11, soit 100 milliards d'individus différents, ce qui signifie que, de ce point de vue un peu original, certes, un seul couple donné aurait pu engendrer facilement toute l'humanité.

Autrement dit, chacun de mes fils avait, avec le père et la mère qu'ils ont eu la chance d'avoir (mais oui, mais oui !), une chance d'être ce qu'ils sont sur 100 milliards de fois le nombre d'éjaculats que j'ai produits.

J'en déduis que, si je n'arrive pas à trouver un accord avec Thibaud pour organiser la suite des travaux à la Chaslerie, je n'ai à m'en prendre qu'à la loi des grands nombres : si, en effet, mon aîné avait été l'un de mes autres 99 999 999 999 aînés possibles avec Carole (et je n'évoque pas ici des cas de figure plus complexes), j'aurais peut-être eu plus de chances de réussir dans ce projet qui me tient tant à cœur.

Je vais donc cent fois sur le métier remettre mon ouvrage, c'est-à-dire (ne rêvons pas...) reparler avec Thibaud. Ce sera [url=http://www.youtube.com/watch?v=QSMVDK56Nt8&feature=related]]la tactique dans la pratique [/url]que je suivrai. Peut-être qu'un jour, je finirai par le convaincre enfin !
Jacques LAURENSOU
rédigé le Dimanche 17 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
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Cher voisin,

On vient de me signaler deux ouvrages qui sont susceptibles de vous intéresser:
- Les familles françaises à Jersey pendant la révolution; liste établie à partir des registres paroissiaux de l'île de Jersey. 49 euros.
- Liste des guillotinés sous la révolution française: environ 17500 noms. 50 euros.

Si ces ouvrages vous intéressent, je peux très facilement vous les procurer.

Quid du 30 Avril ? Je dois retéléphoner à notre amie du septembre Musical!!!

Bien amicalement.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
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@ Jacques LAURENSOU :

Heureux de vous revoir sur ce site !

OK bien sûr pour les bouquins. Je vous les rembourserai dès qu'on se verra, de même que les dépenses engagées par Marie-Françoise pour percer les secrets de ma généalogie.

Pour le 30 avril, tout est clair de notre côté : vous venez déjeuner à la Chaslerie et on se rend ensemble chez cette personne.

Amitiés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Avril 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine
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Walter m'a transmis les conclusions du partenaire qui le note dans le grand cabinet d'audit où il travaille. En voici les deux derniers paragraphes (j'ai occulté le nom du client) :

"Walter est très fiable, proactif, solide (technique, organisation et gestion d'équipes) et se pose des
questions pour progresser (dans la compréhension des activités et dans l'approche d'audit). Pour
tout cela, merci et bravo Walter pour ton excellent travail! Il faut continuer de la sorte.

Walter a, selon moi, toutes les qualités pour évoluer en tant que manager sur ce dossier (et sur
d'autres) et sera amené à intervenir sur le dossier X l'an prochain."

Bravo Wally, tu travailles énormément (tu aimes tellement les 35 h que tu les fais trois fois par semaine !). Ces appréciations sont très encourageantes. Et elles t'excusent de ne pas venir plus souvent à la Chaslerie...

Kisses du Dad

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mai 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Philippe DEMERON vient de me transmettre le n° 16 de la revue poétique qu'il édite, "Les citadelles" (disponible, au prix de 10 € auprès de lui, au 85 rue de Turbigo 75003 Paris).

Couverture du n° 16 de la revue

Dominique Thiébaut LEMAIRE est l'un des auteurs habituels de cette revue. Dans ce dernier numéro, je relève le poème suivant de Dominique, qui rend bien compte de mon état d'esprit actuel, un peu désabusé pour des raisons extérieures à la Chaslerie mais, je le souhaite, fondamentalement apaisé :

"N'espérons plus me dis-je aux promesses du monde
Leur brillance est de verre où le reflet d'une onde
Fluctue au gré du vent sans jamais se calmer
Laissons leurs vanités lassons-nous de les suivre
Ambitionnons d'aimer
D'autres raisons de vivre

A quoi bon pour nous plaire à de vaines envies
Passer près des puissants le meilleur de la vie
A quérir leur faveur et fléchir le genou
Que peuvent-ils mortels ils sont ce que nous sommes
Ni plus ni moins que nous
Dans la condition d'homme

Et n'aspirons pas plus à des hauteurs lointaines
Au bout d'un horizon dont la ligne incertaine
A comme l'océan son flux et son reflux
Qu'il nous suffise enfin de trouver en nous-même
En guise de salut
Le psaume ou le poème"

Merci Dominique, mon poème est de pierre et mon genou aussi !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 13 Mai 2011
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Fac
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Le 18 décembre dernier, j'ai mis en ligne, sous cet onglet, un message montrant qu'il ne devait pas être toujours facile à mes professeurs de la fac de Caen d'avoir un étudiant de mon genre. Il semble toutefois que je n'aie pas laissé là-bas que de mauvais souvenirs.

Arrivant vers minuit à la Chaslerie, je viens en effet de trouver dans ma boîte aux lettres le courriel suivant que m'a écrit, pendant que je roulais, Emmanuel PFUND, c'est-à-dire l'un de mes professeurs de Caen dont j'ai dû cesser, pour cause de retour à Bercy, d'assister aux cours en décembre dernier :

Emmanuel PFUND.

"Bonsoir Monsieur,

J'espère que vous allez bien et que le retour à votre travail n'a pas été trop dur et que vous arrivez à vous épanouir dans votre boulot. L'année scolaire se termine et nous allons bientôt faire passer les examens.

Je voulais quand même vous dire que j'ai vraiment apprécié votre présence à mes cours et je ne suis pas prêt de retrouver des étudiants aussi motivés que vous. J'espère vous revoir un jour sur les bancs de l'Université et essayer de vous faire partager ma passion pour la chimie.

Je pense que vous êtes au courant mais nous fêtons cette année l'année internationale de la chimie. Nous organisons plusieurs ateliers grand public. Tout se déroulera le 16-17 Juin sur le campus 2. Si vous êtes dans les alentours et que vous avez du temps, je pense que cela pourrait vous intéresser. Je vais vous laisser en vous remerciant encore une fois pour toute l'attention que vous portiez à mes cours.

En espérant vous revoir un jour....

Bonne soirée.

Emmanuel"

Je réponds :

"Cher Emmanuel,

Je suis confus que vous ayez gardé un bon souvenir de l'étudiant bizarre que j'étais à Caen. La réciproque est très vraie (le bon souvenir, pas la bizarrerie d'une toison enneigée ; d'ailleurs vous êtes suffisamment jeune pour n'avoir aucun cheveu blanc...). En effet, vous et vos collègues chimistes (du moins ceux que j'ai eu la chance de connaître) m'avez captivé. J'ai en particulier été frappé par la très grande qualité des cours, des T.D. et des T.P. de chimie, leur richesse et leur cohérence. Cela me changeait très profondément de la chimie que j'avais connue, il y a une bonne quarantaine d'années, au lycée, en prépa et même à l'X. A l'époque, on ingurgitait des recettes de cuisine ou bien on devait se colleter à des exposés aussi hermétiques que prétentieux (c'est du moins le souvenir qui m'en est resté).

Les nouvelles d'hier après-midi à Bercy sont que je pourrais retrouver bientôt la liberté de reprendre des études universitaires. Ma première mission a, m'a-t-on dit, donné toute satisfaction. Une seconde m'avait été annoncée en haut lieu mais je viens juste d'être informé qu'il n'en était plus question. Me voici donc revenu dans un "no man's land" administratif sans doute surprenant pour beaucoup de monde (à commencer par moi). Mais je pense qu'il n'y a rien à comprendre, hélas.

Donc je serai des vôtres à la mi-juin. Et je vous promets que, si j'en ai le loisir, je redeviendrai dès que possible votre étudiant très attentif et intéressé.

Je vous adresse mon souvenir amical et reconnaissant, à partager avec l'ensemble de vos collègues chimistes de la fac de Caen.

Bien cordialement et à très bientôt !

Pierre-Paul"

Bonjour,

Je descends de la famille Levêque de Saint Mars d'Egrenne et en tombant sur votre site de la Chaslerie, j'ai pu constaté que vous aviez obtenu un certain nombre d'informations sur ma famille, ou du moins sur une de ses branches.

Vous serait-il possible de me communiquer ces informations ou de me transmettre les coordonnées de ce M. Lamer qui semble assez bien renseigné ? Je fais moi-même un peu de généalogie.

Je vous en remercie par avance.

Cordialement,

N.D.L.R. : Je n'ai découvert ce message que le 7 août 2012, l'ai immédiatement et enfin mis en ligne puis ai répondu à M. Alexis LEVÊQUE.