Encore un exemple de sexploitation de l'homme par la femme :

Corvée d'épluchage de pommes...

"Libérez nos camarades !"

"La vie de château", comme ils disent.

Voici le cadre dans lequel nous accueillerons, après-demain et de bon cœur, quatre petits-enfants âgés de moins de dix ans :

Pour se rendre au dortoir qu'ils partageront avec leur Bonne-Maman (Garance dans le lit de celle-ci)...

... ils devront passer par ce palier...

... et pour atteindre le cabinet de toilettes où nous barboterons gaiement à six (l'un après l'autre, Spidigon ayant eu droit cette après-midi à la toiletteuse), ils devront traverser ma chambrette monacalo-monastique que j'ai fini par un peu ranger (juste un peu) :

Ainsi vont trente-quatre ans de chantier continu... et vive la jeunesse !

Quoi qu'il en soit, un grand merci à Carole pour avoir veillé à ce que ces mètres carrés soient un peu plus accueillants que dans l'état où je les avais laissés. De mon côté, j'ai suspendu le chantier pour une semaine, le temps que ces enfants fassent collecte de nouveaux souvenirs qu'on espère bons.

Les gens qui me croisent ont pu remarquer, depuis quelque temps déjà, que je n'arrive plus à me redresser ni à me tenir à peu près droit quand je marche.

Comme je vais encore passer ce matin quelques heures supplémentaires à mon bureau et devant mon ordi, je vais tenter une expérience inédite, remplacer le fauteuil pivotant de ma chambrette monacalo-monastique par une chaise droite toute simple.

Il s'agit pour moi de vérifier si, au-delà de la scoliose que je traîne depuis l'enfance et d'un mode de vie quelque peu churchillien, ...

... ce fauteuil n'est pas la cause principale de mon mal de dos.

J'observe pour commencer que, ce matin, en me levant du lit, je ne ressentais pas de douleurs à cet endroit.

P.S. (à 20 heures) : Après avoir passé près de six heures à pointer les comptes de La SVAADE (sans avoir terminé), je peux dire que je me porte nettement mieux sur cette chaise que dans ce fauteuil.

De tous côtés, l'effondrement est donc "en marche".

J'ai emmené, hier matin, mes petits-enfants (à l'exception de Garance, restée au gîte avec Carole) visiter l'atelier d'Alexandre GURY à Saint-Aubin-des-Bois.

Je leur ai expliqué que trois de nos ancêtres ont vécu dans cette commune avant d'être "raccourcis" à la Révolution. Ils s'appelaient ANQUETIL, comme le coureur cycliste (ce qui ne leur disait rien), un nom qui signifie "chaudron" ou "chaudronnier" en viking. Pas sûr qu'ils retiendront l'info, même s'ils m'ont posé des questions sur la notion d'ancêtres.

Dans l'atelier d'Alexandre, ils ont vu une importante grille de parc en cours de fabrication (déjà 600 heures de travail, pour un budget de 30 k€ dont je leur ai dit qu'il serait hors de portée pour moi, même si une telle grille aurait sa place entre les pilastres du manoir favori). Ils ont également admiré une locomotive à vapeur (échelle 1 : 4) fabriquée par cet artisan en 2 000 heures de travail (j'ai bien senti qu'un tel objet aurait leur préférence sur la grille). Enfin, j'ai demandé à Alexandre de leur montrer des photos de la croix de Notre-Dame de Paris qu'il vient de restaurer et qui fait 12 mètres de haut, de sorte qu'elle n'entrait pas dans son atelier ; ils ont été très impressionnés et, à ce sujet, je ne doute pas qu'ils retiendront l'information.

Je leur ai demandé d'observer l'ordre et la propreté de l'atelier d'Alexandre et d'en prendre de la graine (vaste programme)...

En fait, je venais là voir des modèles de platine pour les clous à tête de diamant dont j'envisage, sur la foi de témoignages anciens, la restitution sur diverses portes extérieures du manoir favori. J'ai photographié un modèle de découpe du XVIIème siècle...

... que je ne manquerai pas de soumettre, entre autres, à Arnaud PAQUIN :

Comme je lui demandais comment ne pas émousser les pointes en les plantant, Alexandre m'a appris qu'il fournirait un marteau spécial, évidé aux bonnes dimensions.

Enfin, j'ai observé le montage de la porte d'entrée de l'atelier d'Alexandre. Il me paraîtrait utile qu'Arnaud PAQUIN redessine la porte extérieure de l'arrière-cuisine du manoir favori (le reliquat de la "tranche A" au sens de la D.R.A.C.) sur ce modèle à belles pentures et serrure, en corrigeant les erreurs signalées à juste titre par Alexandre (pas assez d'épaisseur et planches fixées dans le mauvais sens). Une réunion entre l'architecte, Alexandre et Sébastien LEBOISNE me paraîtrait donc à monter sur place avant que Sébastien ne commence la fabrication.

Je mets de côté cette annonce d'une baignoire pour p'tits vieux qui pourrait me servir quand la réalisation d'une salle de bains à l'étage de la tour nord-est sera à mon ordre du jour (si Dieu me prête vie) :

En tout état de cause, mon programme de travaux prévoit d'ores et déjà :
- d'ici la fin de 2025, la cuisine du bâtiment nord ;
- d'ici la fin mars 2026, la fin de la restauration des menuiseries extérieures du logis, ce qui obligera à modifier les boiseries du salon, afin que les nouveaux volets intérieurs y fonctionnent ;
- en 2026, l'aménagement du cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment nord ;
- dans la foulée (en 2027 ?), l'installation, dans la charreterie, de la chaufferie centrale pour le bâtiment nord et le logis, sur la base, vraisemblablement en l'état du dossier, d'une géothermie profonde ;
- à peu près à la même époque, la restauration des sols et plafonds de la moitié nord du logis ;
- puis, dans la foulée (en 2028 ?), la fin de la restauration de la moitié nord du logis (y compris la cage d'escalier) ;
- tout ce qui précède en poursuivant en parallèle la restauration de l'intérieur de la cave (conçue comme un bouche-trou dans le programme précédent, selon notamment la disponibilité des artisans et en veillant à ce que les arrhes d'ores et déjà versées pour la réalisation de l'escalier intérieur de la cave ne partent pas en fumée).

Au-delà de 2029, comme je ne serai plus en âge de lire "Tintin, le journal des jeunes de 7 à 77 ans", je pense plus raisonnable de ne pas tirer de plans supplémentaires sur la comète : à mes fils de se décider à me relayer, si toutefois ils en trouvent enfin le début de la motivation, c'est-à-dire, vu de ma fenêtre, si les poules ont alors des dents.

On sait qu'à l'occasion de nos noces d'or, j'offre à Carole une cuisine de compétition dans l'aile nord du manoir favori. La pauvre enfant l'attendait depuis bientôt 35 ans...

Elle a confirmé hier devant témoins (les participants à l'A.G.O. de La SVAADE) qu'elle financera au même titre les travaux de l'arrière-cuisine du même bâtiment.

Dont acte. Je la remercie pour ce beau cadeau qui me va droit au cœur. Voici donc une affaire qui marche.

À marée basse...

... comme à marée haute...

... Carole ne se lassait pas d'admirer la vue :

J'ai toujours considéré que deux éléments de confort sont particulièrement importants dans la vie d'un homme, les chaussures et la literie.
Depuis toujours ou presque pour les chaussures même si, pour des raisons de budget, j'ai abaissé la garde en la matière, me contentant désormais de changer de pompes chaque année en conservant le même modèle de "Méphisto", un mocassin facile à chausser et à retirer malgré mes raideurs diverses.
Les deux, chaussures et literie, parce qu'on passe à leur contact un bon tiers de la vie.

En ce qui concerne la literie, j'ai ainsi veillé de longue date à ne pas lésiner quand j'ai équipé le manoir favori. Partout, des "Treca Impérial Pullman". Tous ceux à qui il est arrivé de dormir dans le fournil de la ferme m'ont complimenté pour ce choix.

Or, un périple récent en Bretagne m'a fait découvrir les matelas à mémoire de forme, un truc très bizarre de prime abord car on se sent gêné pour s'y installer puis pour s'y mouvoir.

Mais je dois reconnaître que l'effet est souverain puisque mon mal de dos s'est miraculeusement estompé dans d'étonnantes proportions. Ainsi, la marche ne me serait plus interdite malgré mon grand âge et ce dos qui se déglingue.

C'est donc décidé, je vais, pour commencer, changer de la sorte le matelas de ma chambrette monacalo-domestique. Un matelas à mémoire de forme plus un fauteuil de bureau à dos droit, ça devrait pouvoir me faire gagner quelques années de vie supplémentaires. Banco !

P.S. (du 9 novembre 2025 à 8 heures) : Sur les conseils de mon voisin et ami François LAUTOUR, j'ai cassé la tirelire hier en m'offrant une literie complète de dimensions 100 x 200, avec matelas et oreiller "à mémoire de forme", chez le marchand de la zone commerciale de Flers.

Quand je dis complète, c'est parce que je me suis même offert un sommier télécommandé de type médicalisé. Ce sera plus commode pour bouquiner au lit, comme j'aime le faire à défaut de disposer d'une baignoire qui serait un autre lieu propice.

Livraison prévue dans un mois. J'ai dit au vendeur que ce devrait être mon dernier plumard avant la boîte en sapin.

Remarquant tôt ce matin que notre site favori était en train d'être consulté par un internaute basé en Afrique et dans l'hémisphère sud, j'ai contacté mon aîné via "WhatsApp" pour prendre des nouvelles de son travail.

Au passage, je lui ai demandé ce qu'il pense des derniers messages mis en ligne sur le site favori :

Voici sa réponse, immédiate et laconique : "Pour être franc, je préfère les messages sur l'architecture".

Paul, membre du club d'échecs du "petit collège de Franklin" en "niveau III" (le plus capé), me présente les coupes qu'il a gagnées en compétition :

Son frère vient d'être inscrit au même club.

Il paraît que le club d'échecs de "Franklin" a été plusieurs fois champion de France (ou quelque chose comme cela).

Aurions-nous, avec leur cousin Calixte, une génération de matheux ? Le polytechnicien qui sommeille toujours en moi (profondément, il est vrai) en serait heureux.

Pour ce qui est de Paul, l'aîné des trois, ce n'est pas la première fois que j'en ai l'impression.

Goûter pour les petits-enfants hier après-midi dans le nid douillet de Carole à Paris :

On pourra noter que "notre petite normalienne" favorite ne sait pas lever le nez de ses romans, qui sont toujours d'énormes pavés.

La veille, Carole avait emmené les enfants de l'aîné à l'autre bout de la ligne de bus 63 pour voir, au Jardin des Plantes, une exposition qui leur a plu...

... mais que le Bon-Papa ronchon a trouvée bien médiocre car du genre "tout par la com' = tout pour les cons".

Plus précisément, il s'est dit : "Encore de l'argent public foutu en l'air par des gens qui ne sont même pas fichus d'assurer le moins qu'on attende d'eux, ici la sécurité minimale de leurs collections."

La vie au manoir favori prend une tournure bizarre ces jours-ci :
- je ne suis pas arrivé à rallumer la vieille chaudière au mazout alors que la température descend ; on dispose toutefois de radiateurs électriques d'appoint, notamment dans les chambres ;
- l'électricité ne fonctionne plus dans la cuisine et je ne sais où Carole a rangé les lampes de poche, donc impossible de slalomer pour me rendre à l'ancienne salle à manger où j'aurais volontiers exploré nuitamment le réfrigérateur qui y a trouvé une station provisoire qui dure ;
- dans le petit salon, la télé a disjoncté comme il arrive chaque fois qu'un artisan intervient dans l'arrière-cuisine où se trouve la livebox et je suis démuni, donc privé de débats parlementaires.

Compte tenu du vacarme prévisible du chantier quand il reprendra, je ne sais pas où nous pourrons nous réunir lors de la prochaine réunion avec l'architecte et les artisans, à 11 heures ce matin.

Très bonne conversation téléphonique ce soir avec Maputo, à propos du travail..

Décès aujourd'hui de mon camarade de promotion à l'X Jean-Marie PETITCLERC.

Une bien triste fin. Du temps de ma splendeur, vers 1987, je lui avais financé un véhicule pour l'aider dans ses activités pastorales.