Le célibat avec voiture et internet est mon pain quotidien puisque Carole est très souvent "dans les jupes de sa mère", donc me laisse me débrouiller. Ma cantine y pourvoit.
Mais le célibat sans voiture, c'est plus compliqué. Heureusement, il me reste encore l'internet.
Internet très lent, certes, puisqu'une fois de plus, la municipalité de Domfront a oublié de faire arriver la fibre dans les parties de son territoire trop reculées pour elle. Merci également à "Orange, boîte de merde" pour la nullité de son service.
Donc Carole a laissé en évidence une boîte d’œufs. S'ils sont durs, je suis sauvé pour ce soir.
Mais comment savoir, sans en casser un, quel est son état ?
"Google" me donne la réponse :
"Pour savoir si un œuf est cru ou dur : poser l'œuf sur une table lisse et le faire tourner sur lui-même :
- L'œuf dur tourne rapidement sur lui-même et s'immobilise lorsqu'on l'arrête avec la main.
- l'œuf cru tourne beaucoup moins vite et si on tente de l'arrêter, il se remet à tourner dès que l'on enlève la main."
Vérification faite, je suis dans le second cas de figure.
Ce soir, je me nourrirai donc d'une tablette de chocolat et je boirai une cannette d'"Orangina".
Le régime attendra !
Généalogie et sagas familiales
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Nature (hors géologie) - Anecdotes - Références culturelles
rédigé le Samedi 15 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Nature (hors géologie) - Anecdotes - Références culturelles
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 28 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Anecdotes
rédigé le Vendredi 28 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Anecdotes
Carole a fait l'aller-retour à Paris hier en train car elle souhaitait y rencontrer un notaire bien que ma religion soit faite sur un sujet rendu urgent par une série de carences graves.
Elle recommence aujourd'hui pour ramener à leurs parents les deux petits-fils venus par exception passer quelques jours à la Chaslerie. Elle trouve ça normal. Pas moi. Même si je suis sans illusion à ce sujet comme à beaucoup d'autres s'agissant de couples qui, soit dit en passant et si mes souvenirs sont bons, n'ont guère trouvé l'occasion, depuis quatre ans que "La SVAADE" existe, d'assister au moindre de ses concerts (se pâmer devant "The Voice" à la télé étant davantage de leur niveau, semble-t-il).
Pourquoi devrais-je continuer à me pourrir la vie en me battant, sans fin et désormais sans espoir, dans l'intérêt de tels personnages, intérêt qu'au demeurant ils ne comprennent même pas ? D'ailleurs ils n'ont jamais fait le moindre effort pour essayer de le comprendre, leur seule et unique préoccupation ayant été par exemple, la dernière fois où je les ai rencontrés, chez Carole à Paris en mars dernier, de m'interroger sur ce qui, à mon décès, leur tomberait tout cuit dans les mains, non sans me demander où ils pourraient en trouver les dossiers. Le plus tâcheron des deux avait pris des notes, l'autre feignant l'indifférence (sauf sur un certain sujet fiscal résultant de ses turpitudes et dont il semble se préoccuper un peu, du moins pour quelques mois encore).
Elle recommence aujourd'hui pour ramener à leurs parents les deux petits-fils venus par exception passer quelques jours à la Chaslerie. Elle trouve ça normal. Pas moi. Même si je suis sans illusion à ce sujet comme à beaucoup d'autres s'agissant de couples qui, soit dit en passant et si mes souvenirs sont bons, n'ont guère trouvé l'occasion, depuis quatre ans que "La SVAADE" existe, d'assister au moindre de ses concerts (se pâmer devant "The Voice" à la télé étant davantage de leur niveau, semble-t-il).
Pourquoi devrais-je continuer à me pourrir la vie en me battant, sans fin et désormais sans espoir, dans l'intérêt de tels personnages, intérêt qu'au demeurant ils ne comprennent même pas ? D'ailleurs ils n'ont jamais fait le moindre effort pour essayer de le comprendre, leur seule et unique préoccupation ayant été par exemple, la dernière fois où je les ai rencontrés, chez Carole à Paris en mars dernier, de m'interroger sur ce qui, à mon décès, leur tomberait tout cuit dans les mains, non sans me demander où ils pourraient en trouver les dossiers. Le plus tâcheron des deux avait pris des notes, l'autre feignant l'indifférence (sauf sur un certain sujet fiscal résultant de ses turpitudes et dont il semble se préoccuper un peu, du moins pour quelques mois encore).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Mercredi 2 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
Même occasionnelle, la fréquentation d'artistes est une grande consolation au milieu de beaucoup de déconvenues.
Heureusement qu'on les a !
J'ai donné ici l'exemple d'Anas qui n'avait pu rester jusqu'en fin de semaine, mais qu'on avait eu le plaisir d'entendre après un dîner au manoir favori.
Heureusement qu'on les a !
J'ai donné ici l'exemple d'Anas qui n'avait pu rester jusqu'en fin de semaine, mais qu'on avait eu le plaisir d'entendre après un dîner au manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Jeudi 3 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
Il ne m'échappe pas que mon aîné doit fêter aujourd'hui ses 45 ans. Mon cadet a passé le cap des 41 ans il y a quelques jours. Je ne les ai pas appelés. A quoi bon "en l'état du dossier" ?
Où en étais-je à ces âges ?
J'avais acheté "Paris" (en m'endettant au maximum) à l'âge de 32 ans, la Chaslerie (en trouvant le moyen de m'endetter encore davantage) à celui de 39, été licencié "pour divergences stratégiques" une première fois à 37 ans et une seconde à 43. Et j'avais aussi créé ma boîte entre deux.
A 45 ans, je m'apprêtais à être révoqué de la présidence d'une structure para-publique pourrie, ce qui me laisserait K.O. debout un an plus tard, date à partir de laquelle je n'ai plus rebondi, me considérant définitivement "déprogrammé" dans un milieu professionnel et pour un Etat qui m'étaient alors apparus totalement corrompus, appréciations sur lesquelles je n'ai plus varié.
Et eux, leur vie se déroule-t-elle selon leurs intentions, de départ ou actuelles, dans ce monde que je trouve de plus en plus dur ?
Où en étais-je à ces âges ?
J'avais acheté "Paris" (en m'endettant au maximum) à l'âge de 32 ans, la Chaslerie (en trouvant le moyen de m'endetter encore davantage) à celui de 39, été licencié "pour divergences stratégiques" une première fois à 37 ans et une seconde à 43. Et j'avais aussi créé ma boîte entre deux.
A 45 ans, je m'apprêtais à être révoqué de la présidence d'une structure para-publique pourrie, ce qui me laisserait K.O. debout un an plus tard, date à partir de laquelle je n'ai plus rebondi, me considérant définitivement "déprogrammé" dans un milieu professionnel et pour un Etat qui m'étaient alors apparus totalement corrompus, appréciations sur lesquelles je n'ai plus varié.
Et eux, leur vie se déroule-t-elle selon leurs intentions, de départ ou actuelles, dans ce monde que je trouve de plus en plus dur ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
rédigé le Vendredi 4 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
Un de mes amis doté d'une jolie plume envisage d'écrire un bouquin sur les monuments historiques ornais. Il détient en effet une importante collection de cartes postales anciennes de ces monuments et se demandait s'il ne serait pas judicieux d'en présenter une sélection en mettant par exemple l'accent sur les chasses à courre qui avaient pu se dérouler dans de tels cadres.
Je lui ai suggéré de centrer plutôt son affaire sur les aventures personnelles des propriétaires de ces monuments. Aventures en liaison avec ceux-ci, évidemment, à commencer par l'aventure que constituent l'entretien, la restauration et l'animation d'un tel patrimoine.
Après y avoir réfléchi quelques jours, il semble qu'il m'ait pris au mot puisqu'il me demande ce soir de lui fournir un topo d'une quinzaine de lignes sur mon cas perso, afin que, si l'idée lui paraît porteuse, il puisse la présenter à un éditeur comme axe, au moins secondaire, de son projet.
Il ne me reste plus qu'à bosser pour lui montrer à quoi l'on pourrait par exemple aboutir dans le cas du manoir favori.
Je lui ai suggéré de centrer plutôt son affaire sur les aventures personnelles des propriétaires de ces monuments. Aventures en liaison avec ceux-ci, évidemment, à commencer par l'aventure que constituent l'entretien, la restauration et l'animation d'un tel patrimoine.
Après y avoir réfléchi quelques jours, il semble qu'il m'ait pris au mot puisqu'il me demande ce soir de lui fournir un topo d'une quinzaine de lignes sur mon cas perso, afin que, si l'idée lui paraît porteuse, il puisse la présenter à un éditeur comme axe, au moins secondaire, de son projet.
Il ne me reste plus qu'à bosser pour lui montrer à quoi l'on pourrait par exemple aboutir dans le cas du manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
rédigé le Samedi 5 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
"Il faut imaginer Sisyphe heureux"
Il ne serait pas absurde que je fasse graver cette citation sur ma future tombe, en-dessous de "Arissou arissat, castagne lusente". Ici, on voudrait bien comprendre "Il faut" au sens de "Il vaut mieux" ou, mieux encore car plus factuel, de "Il est plus simple de".
Et tout serait dit.
Il ne serait pas absurde que je fasse graver cette citation sur ma future tombe, en-dessous de "Arissou arissat, castagne lusente". Ici, on voudrait bien comprendre "Il faut" au sens de "Il vaut mieux" ou, mieux encore car plus factuel, de "Il est plus simple de".
Et tout serait dit.
lepoint.fr
rédigé le Lundi 7 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
rédigé le Lundi 7 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
Le spectre de Vatel à Chantilly
UN ÉTÉ AU CHÂTEAU 2/5. Le suicide du maître d’hôtel du Grand Condé, le 24 avril 1671, a profondément marqué son époque. Un musée va bientôt rendre hommage à François Vatel.
N.D.L.R. : Lorsque, à la direction du Trésor, j'étais chargé de gérer la trésorerie de l'Etat, c'est-à-dire entre 1983 et 1986, un article de "Libé" qui, si ma mémoire est bonne, évoquait l'"emprunt GISCARD" m'avait qualifié de "Vatel de la finance".
Je n'avais pas beaucoup aimé ce coup de projecteur.
Je ne crois pas avoir conservé cet article.
UN ÉTÉ AU CHÂTEAU 2/5. Le suicide du maître d’hôtel du Grand Condé, le 24 avril 1671, a profondément marqué son époque. Un musée va bientôt rendre hommage à François Vatel.
N.D.L.R. : Lorsque, à la direction du Trésor, j'étais chargé de gérer la trésorerie de l'Etat, c'est-à-dire entre 1983 et 1986, un article de "Libé" qui, si ma mémoire est bonne, évoquait l'"emprunt GISCARD" m'avait qualifié de "Vatel de la finance".
Je n'avais pas beaucoup aimé ce coup de projecteur.
Je ne crois pas avoir conservé cet article.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Anecdotes
rédigé le Samedi 12 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Anecdotes
(Début de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 13 août 2023 00:38
À : (...)
Objet : RE: Premier jet - Cas de la Chaslerie
En effet, mon texte donne l'impression d'un pur "one-man show". Sur le plan juridique, l'achat a été fait à 50-50 par Carole et moi. En réalité, c'est moi qui ai à peu près tout payé de mes propres deniers, achat et plus de dix fois la mise en travaux (à 11 % près de subventions) dont j'ai toujours décidé quasiment seul de la nature et de l'ordre des priorités. Et c'est moi qui vis à la Chaslerie depuis plus de vingt ans à temps plein, Carole à plus de 75 % ces temps-ci.
______________________________________________________________________________________
De : (...)
Envoyé : samedi 12 août 2023 22:20
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Premier jet - Cas de la Chaslerie
Bonsoir Pierre-Paul,
Je viens de lire, c’est très bien, c’est soft, et ça correspond à ce que vous avez exprimé lors de nos rencontres.
Une question ? voulez vous bien dire j’ai acheté ou nous avons acheté, je ne veux pas être indiscret mais je ne veux pas faire d’erreur.
Sans modifier votre texte je vais lier les paragraphes en suggérant les questions.
Vous aurez ça dans un jour ou deux.
C’est parfait,
L’écriture avance, j’ai fait la Gauberdière, Aunou, la préface et d’autres , je viens de commencer Pervenchères etc...
Bonne soirée
Pierre
_______________________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 12 août 2023 18:18
À : (...)
Cc : C. F.
Objet : Premier jet - Cas de la Chaslerie
Cher (...),
Pour votre projet d'ouvrage consacré à des monuments ornais, voici un premier draft, d'une quinzaine de lignes comme suggéré, de mon idée d'y donner la parole à des propriétaires :
A vous de voir.
Il m'a semblé plus commode de répondre à trois questions que je me suis posées et qui permettraient à chacun de résumer ses expériences et ses anticipations d'une façon qui puisse intéresser des tiers.
Amicalement,
PPF
(Fin de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 13 août 2023 00:38
À : (...)
Objet : RE: Premier jet - Cas de la Chaslerie
En effet, mon texte donne l'impression d'un pur "one-man show". Sur le plan juridique, l'achat a été fait à 50-50 par Carole et moi. En réalité, c'est moi qui ai à peu près tout payé de mes propres deniers, achat et plus de dix fois la mise en travaux (à 11 % près de subventions) dont j'ai toujours décidé quasiment seul de la nature et de l'ordre des priorités. Et c'est moi qui vis à la Chaslerie depuis plus de vingt ans à temps plein, Carole à plus de 75 % ces temps-ci.
______________________________________________________________________________________
De : (...)
Envoyé : samedi 12 août 2023 22:20
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Premier jet - Cas de la Chaslerie
Bonsoir Pierre-Paul,
Je viens de lire, c’est très bien, c’est soft, et ça correspond à ce que vous avez exprimé lors de nos rencontres.
Une question ? voulez vous bien dire j’ai acheté ou nous avons acheté, je ne veux pas être indiscret mais je ne veux pas faire d’erreur.
Sans modifier votre texte je vais lier les paragraphes en suggérant les questions.
Vous aurez ça dans un jour ou deux.
C’est parfait,
L’écriture avance, j’ai fait la Gauberdière, Aunou, la préface et d’autres , je viens de commencer Pervenchères etc...
Bonne soirée
Pierre
_______________________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 12 août 2023 18:18
À : (...)
Cc : C. F.
Objet : Premier jet - Cas de la Chaslerie
Cher (...),
Pour votre projet d'ouvrage consacré à des monuments ornais, voici un premier draft, d'une quinzaine de lignes comme suggéré, de mon idée d'y donner la parole à des propriétaires :
A vous de voir.
Il m'a semblé plus commode de répondre à trois questions que je me suis posées et qui permettraient à chacun de résumer ses expériences et ses anticipations d'une façon qui puisse intéresser des tiers.
Amicalement,
PPF
(Fin de citation)
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 6 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Références culturelles
rédigé le Mercredi 6 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Références culturelles
Cèdre abattu (Le vieillard et les trois jeunes hommes)
Lundi à l’aube, après un an de tergiversations, de protestations, de manifestations, de pétitions, de rassemblements dominicaux, l’affaire a été tranchée, au sens propre du terme : le cèdre de la place Saint-Pierre à Amou a été abattu et tronçonné. (J’avais déjà, l’an dernier, eu l’occasion d’évoquer la question à deux reprises : ici, et là.)
Évidemment, c’est triste, un arbre qu’on abat. La place a l’air toute nue. Elle devrait toutefois prochainement accueillir huit tilleuls. On plante, on abat, on replante : est-ce utile ? En tout cas c’est la vie. Les plus de soixante ans se disent qu’ils risquent de ne plus jamais voir l’ombre sur la place du village. C’est vrai. Ceci dit, quand j’étais enfant, le cèdre n’était pas là.
Peut-être ne sait-on plus gérer le temps long. De nos jours, on s’agace de tout ce qui n’est pas instantané, et on s’accroche à l’existant si ce qui doit le remplacer tarde à prendre forme. Quelques années de patience semblent une éternité, alors que dire quand le délai excède une vie humaine ? C’est sans doute le moment de se remémorer La Fontaine, et son octogénaire qui plantait.
N.D.L.R. : Loin d'être aussi optimiste (ou fataliste) que vous, j'ai retenu de mes classes préparatoires que "l'entropie augmente". L'entropie, autant dire le bordel ambiant.
Même si mon grand-père Henri FOURCADE a passé l'essentiel de sa vie à essayer de démontrer la fausseté du principe de CARNOT qui heurtait ses convictions religieuses, je ne vois toujours rien à l'horizon qui m'amène à partager ses intuitions.
Lundi à l’aube, après un an de tergiversations, de protestations, de manifestations, de pétitions, de rassemblements dominicaux, l’affaire a été tranchée, au sens propre du terme : le cèdre de la place Saint-Pierre à Amou a été abattu et tronçonné. (J’avais déjà, l’an dernier, eu l’occasion d’évoquer la question à deux reprises : ici, et là.)
Évidemment, c’est triste, un arbre qu’on abat. La place a l’air toute nue. Elle devrait toutefois prochainement accueillir huit tilleuls. On plante, on abat, on replante : est-ce utile ? En tout cas c’est la vie. Les plus de soixante ans se disent qu’ils risquent de ne plus jamais voir l’ombre sur la place du village. C’est vrai. Ceci dit, quand j’étais enfant, le cèdre n’était pas là.
Peut-être ne sait-on plus gérer le temps long. De nos jours, on s’agace de tout ce qui n’est pas instantané, et on s’accroche à l’existant si ce qui doit le remplacer tarde à prendre forme. Quelques années de patience semblent une éternité, alors que dire quand le délai excède une vie humaine ? C’est sans doute le moment de se remémorer La Fontaine, et son octogénaire qui plantait.
N.D.L.R. : Loin d'être aussi optimiste (ou fataliste) que vous, j'ai retenu de mes classes préparatoires que "l'entropie augmente". L'entropie, autant dire le bordel ambiant.
Même si mon grand-père Henri FOURCADE a passé l'essentiel de sa vie à essayer de démontrer la fausseté du principe de CARNOT qui heurtait ses convictions religieuses, je ne vois toujours rien à l'horizon qui m'amène à partager ses intuitions.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Nature (hors géologie) - Anecdotes
rédigé le Samedi 9 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Nature (hors géologie) - Anecdotes
Je me sens encore un peu cotonneux mais j'ai été autorisé à rentrer au manoir favori après vingt-quatre heures passées aux "Urgences" de l'hôpital de Flers qui, cette fois encore, m'a fait très bonne impression, notamment en raison du caractère agréable du personnel. J'ai eu droit à des prises de sang, perfusions, ECG, examen I.R.M. etc.
Diagnostic : ictus amnésique.
Un truc bizarre. En clair j'ai perdu tout souvenir de ce qui m'est arrivé ou de ce que j'ai pu faire pendant un nombre d'heures indéterminé.
Il paraît que les examens n'ont rien révélé d'anormal. Pas de tumeur ni d'AVC. Comme facteur déclenchant, on soupçonne un trop-plein de contrariétés.
En effet j'ai eu ma dose depuis un moment.
On me recommande d'aller voir un psy.
La barbe !
J'ai pu suivre distraitement, à la télé de ma chambre d'hôpital, le premier match de la présente coupe du monde de rugby. Il m'a semblé que le second essai tricolore était d'anthologie.
Sur ce, douche puis dodo. On pourra se dispenser de briller dans les salons pendant quelque temps.
P.S. (à 18 heures) : Je crois que je finis d'émerger. Carole m'a expliqué avoir appelé les pompiers alors que je lui tenais, hier matin et par téléphone, des propos incohérents ("Où suis-je ? Où es-tu ?"), plusieurs fois répétés, ce qui l'a angoissée alors qu'elle arrivait à la Gare Montparnasse. Elle cite trois appels. Mon téléphone portable en a recensés onze, tous vers elle, mais on sait ce que, d'expérience, je pense d'"Orange" et de sa qualité de service. Je suis même étonné de l'avoir appelée avec cet outil que je sais pourri.
On m'a assuré qu'il ne devrait pas y avoir de séquelles. Et évoqué un faible risque de récidive.
Acceptons-en l'augure mais je trouve quand même que ce Bon-Papa se déglingue d'un peu partout et un peu trop souvent.
La "qualité FOURCADE" ne serait-elle plus ce qu'elle a été ?
Diagnostic : ictus amnésique.
Un truc bizarre. En clair j'ai perdu tout souvenir de ce qui m'est arrivé ou de ce que j'ai pu faire pendant un nombre d'heures indéterminé.
Il paraît que les examens n'ont rien révélé d'anormal. Pas de tumeur ni d'AVC. Comme facteur déclenchant, on soupçonne un trop-plein de contrariétés.
En effet j'ai eu ma dose depuis un moment.
On me recommande d'aller voir un psy.
La barbe !
J'ai pu suivre distraitement, à la télé de ma chambre d'hôpital, le premier match de la présente coupe du monde de rugby. Il m'a semblé que le second essai tricolore était d'anthologie.
Sur ce, douche puis dodo. On pourra se dispenser de briller dans les salons pendant quelque temps.
P.S. (à 18 heures) : Je crois que je finis d'émerger. Carole m'a expliqué avoir appelé les pompiers alors que je lui tenais, hier matin et par téléphone, des propos incohérents ("Où suis-je ? Où es-tu ?"), plusieurs fois répétés, ce qui l'a angoissée alors qu'elle arrivait à la Gare Montparnasse. Elle cite trois appels. Mon téléphone portable en a recensés onze, tous vers elle, mais on sait ce que, d'expérience, je pense d'"Orange" et de sa qualité de service. Je suis même étonné de l'avoir appelée avec cet outil que je sais pourri.
On m'a assuré qu'il ne devrait pas y avoir de séquelles. Et évoqué un faible risque de récidive.
Acceptons-en l'augure mais je trouve quand même que ce Bon-Papa se déglingue d'un peu partout et un peu trop souvent.
La "qualité FOURCADE" ne serait-elle plus ce qu'elle a été ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
rédigé le Dimanche 10 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
7 heures 30, je me réveille avec le sentiment que, depuis mon retour au manoir favori, je n'ai fait que dormir, à trois ou quatre sorties des vapes près.
Carole me dit qu'on ne m'a pas administré de somnifères, j'en déduis que je devais être au bout du rouleau.
Comme "facteur déclenchant", je vois aussi la canicule. Le fait est que mes appels à Carole auraient été lancés vers midi avant-hier et que l'isolation thermique du "bâtiment Nord" n'est pas ce qui a été le plus réussi.
La mémoire me revient petit à petit. Plus par déductions qu'autre chose, d'ailleurs.
Carole me dit qu'on ne m'a pas administré de somnifères, j'en déduis que je devais être au bout du rouleau.
Comme "facteur déclenchant", je vois aussi la canicule. Le fait est que mes appels à Carole auraient été lancés vers midi avant-hier et que l'isolation thermique du "bâtiment Nord" n'est pas ce qui a été le plus réussi.
La mémoire me revient petit à petit. Plus par déductions qu'autre chose, d'ailleurs.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Nature (hors géologie) - Anecdotes
rédigé le Dimanche 10 Septembre 2023
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Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Dimanche 10 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
Gentil coup de fil de ma sœur (qui a donc de bonnes lectures).
En revanche, pas le moindre écho de mes fils. Je ne manque pas d'en faire la remarque à Carole. Elle me répond qu'elle les tient informés...
No comment.
Un point positif : j'ai perdu 2,5 kg cette fois-ci à l'hosto.
En revanche, pas le moindre écho de mes fils. Je ne manque pas d'en faire la remarque à Carole. Elle me répond qu'elle les tient informés...
No comment.
Un point positif : j'ai perdu 2,5 kg cette fois-ci à l'hosto.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes - Références culturelles
rédigé le Mardi 19 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes - Références culturelles
Lorsque j'étais encore gaga (car, à tort ou à raison, je pense que ça m'a passé), j'ai regardé d'un trait les six épisodes de la (première ?) série consacrée par "Netflix" à "Bernard TAPIE".
J'ai trouvé cette série excellente et brillamment menée, notamment le dernier épisode face au procureur de MONTGOLFIER.
Le personnage avait dû, en fin de vie, restituer plus de 400 M€, si ma mémoire est bonne. Un de mes camarades de promotion à l'E.N.A., François LEMASSON (no comment), avait joué un rôle essentiel dans cette procédure. J'avoue n'avoir jamais compris les ressorts d'un acharnement aussi considérable pour lequel ce président d'une autre structure de défaisance que "la mienne" avait été généreusement récompensé, du moins à mes yeux.
J'ai trouvé cette série excellente et brillamment menée, notamment le dernier épisode face au procureur de MONTGOLFIER.
Le personnage avait dû, en fin de vie, restituer plus de 400 M€, si ma mémoire est bonne. Un de mes camarades de promotion à l'E.N.A., François LEMASSON (no comment), avait joué un rôle essentiel dans cette procédure. J'avoue n'avoir jamais compris les ressorts d'un acharnement aussi considérable pour lequel ce président d'une autre structure de défaisance que "la mienne" avait été généreusement récompensé, du moins à mes yeux.