Généalogie et sagas familiales

Nouvelle journée passée à essayer de retrouver le fil des échanges au sein de notre copropriété de Paris.

La gestion en a longtemps été pépère et sans problème de mon point de vue, tant que Carole n'a pas fait en sorte que la position de syndic bénévole soit exercée par le copropriétaire minoritaire, une fantaisie que j'ai sans doute eu le tort d'accepter. A partir de là, ayant remis les rênes proprement, je les avais laissés se débrouiller en tête-à-tête, moi suivant ça de très loin en Normandie, ce qui n'avait pas manqué de se traduire par le chaos attendu par moi.

Au bout d'une dizaine d'années d'incurie et alors que Carole semblait se satisfaire de servir de banque à la copropriété, j'avais fourni un énorme travail de remise de la comptabilité à flot. Il est juste de dire que le voisin avait pris sa part de cette corvée mais il insistait lourdement pour qu'on lui donne quitus de sa gestion, ce à quoi je n'étais pas prêt.

Et puis, à l'époque où j'ai eu la Covid entre autres soucis, le dossier est parti en vrille quand j'ai traité ce voisin de "pinailleur" à propos d'une question banale de mitoyenneté avec un fonds voisin, ce à quoi il a répondu très maladroitement dans un courriel à Carole, en exhumant ce que j'analyse aujourd'hui comme une rancœur ancienne et lancinante à mon encontre et, à mon sens, injustifiée. Je suppose qu'il était alors sous pression de sa locataire.

Plus de trois ans après cet épisode, je me décide à rouvrir le dossier alors qu'invoquant ses propres soucis actuels de santé, ce copropriétaire m'a adressé une L.R.A.R. désagréable il y a six semaines. Toute cette affaire est vraiment très casse-pieds mais je suis à mon tour d'avis qu'il faut en sortir. Après y avoir réfléchi, je crois que j'entrevois une solution que j'ai demandé à deux notaires d'expertiser séparément.

Dans l'immédiat, j'en suis encore à me remettre en mémoire toutes les données à portée juridique du dossier. J'essaye de procéder de façon exhaustive et avec méthode. Ceci me prend donc beaucoup de temps. Beaucoup trop à mon goût, j'aurais quand même mieux à faire de mon existence (air connu).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 6 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
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4 heures du matin, de mon lieu d'exil (le fournil de la ferme) où je viens de bouquiner et de lire la presse pendant près de trois heures, je suis redescendu au manoir et viens de rallumer l'ordi, transporté pour la circonstance dans la cuisine du bâtiment Nord. En effet, je n'ai pas été autorisé à travailler la nuit dans ma chambrette dont Carole occupera la place tant que ces demoiselles squatteront sa chambre. Au moins, cela me fait une table plus grande, pour consulter éventuellement mes dossiers, que sur le guéridon de ma chambrette contre lequel l'exiguïté de la pièce m'oblige habituellement à me recroqueviller. On dira ce qu'on voudra mais, après 32 ans de chantier, je n'ai toujours pas réussi, mes moyens étant ce qu'ils sont et la lourdeur des procédures étant bien connue de nos services, à disposer enfin du "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves". De ce point de vue-là aussi, je serai passé à côté de ma vie.

Dans l'immédiat, j'ai plusieurs soucis, importants à mon échelle et à mon âge :
- arriver à remettre d'aplomb la copropriété de Paris ; la tâche est très complexe après vingt-cinq ans d'incurie (depuis que, ayant été mis au placard comme l'on sait, j'ai pris du champ par rapport à mon existence parisienne antérieure) ; j'essaye de tirer les fils de la pelote, avec le souci de limiter la casse fiscale quand mes héritiers n'auront plus d'autre échappatoire que d'intervenir dans ce dossier assommant, une échéance que je ne verrais que des avantages, les choses étant ce qu'elles sont, au moins à mes yeux, à ne pas retarder indéfiniment ;
- aider Arnaud PAQUIN à avancer dans la rédaction de son "étude de diagnostic d'ensemble" : je vois que ça patine et je souhaiterais toujours un document de qualité et fourni dans des délais compatibles avec l'usage que "La SVAADE" et moi aimerions en faire, dans le cadre de nos échanges si lents avec le monde administrativo-politique que l'on connaît ;
- ne pas assécher trop vite le peu de trésorerie qui me reste pour alimenter la machinerie des travaux ; sous peu, je vais devoir sortir 50 000 € pour le terrassier, 25 000 € pour l'architecte, et je suis pourtant très en avance dans l'exécution de mon budget de travaux sur le monument en 2023, notamment à la suite des mêmes montants de dépense, versés au premier semestre, pour les premières tranches d'intervention des mêmes ;
- ne pas risquer de déplaire aux instances régionales en réclamant désormais de leur part la prise en compte de l'explosion des devis résultant de la lenteur des procédures de changement des réglementations puis de la mise en place de tout le back-office correspondant ; Arnaud PAQUIN, lui aussi, souhaiterait vivement que l'on puisse enfin lancer le menuisier mais je ne peux me permettre de prendre le moindre risque en faisant l'impasse sur les aléas susceptibles d'apparaître dans le prolongement des précédents (dois-je rappeler que cela fait plus de dix ans que, pour diverses raisons, excellentes par définition, le dossier reste ouvert avec la D.R.A.C., et plus de deux ans qu'il a fallu imaginer l'"usine à gaz" avec la Région puis la mettre en place alors qu'il apparaît désormais qu'elle était inutile - faire et défaire, c'est toujours travailler, n'est-ce pas ?) ; comme le dit le dicton, "chien échaudé...".

En réalité, toutes ces difficultés tiennent à une réalité contre laquelle je ne peux rien : je suis à bout de course et sans relais pour ce qui concerne les financements et je me trouve à bout de souffle pour ce qui concerne la tonicité. Quant au désir d'avancer dans ces conditions qui s'imposent à moi depuis quelque temps déjà, je ne puis que reconnaître qu'il s'est nettement émoussé.
Suite à ma demande, Philippe MENARD vient de me faire parvenir des photos de ma commande :


Alors que je lui fais remarquer un problème sur l'écu des LEDIN, il me répond que la pièce centrale n'a pas bien réagi à la cuisson.

Il va m'apporter tout cela et on recherchera ensemble les meilleures solutions.
Le célibat avec voiture et internet est mon pain quotidien puisque Carole est très souvent "dans les jupes de sa mère", donc me laisse me débrouiller. Ma cantine y pourvoit.

Mais le célibat sans voiture, c'est plus compliqué. Heureusement, il me reste encore l'internet.
Internet très lent, certes, puisqu'une fois de plus, la municipalité de Domfront a oublié de faire arriver la fibre dans les parties de son territoire trop reculées pour elle. Merci également à "Orange, boîte de merde" pour la nullité de son service.

Donc Carole a laissé en évidence une boîte d’œufs. S'ils sont durs, je suis sauvé pour ce soir.

Mais comment savoir, sans en casser un, quel est son état ?

"Google" me donne la réponse :

"Pour savoir si un œuf est cru ou dur : poser l'œuf sur une table lisse et le faire tourner sur lui-même :

- L'œuf dur tourne rapidement sur lui-même et s'immobilise lorsqu'on l'arrête avec la main.
- l'œuf cru tourne beaucoup moins vite et si on tente de l'arrêter, il se remet à tourner dès que l'on enlève la main.
"

Vérification faite, je suis dans le second cas de figure.

Ce soir, je me nourrirai donc d'une tablette de chocolat et je boirai une cannette d'"Orangina".
Le régime attendra !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 28 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Anecdotes
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Carole a fait l'aller-retour à Paris hier en train car elle souhaitait y rencontrer un notaire bien que ma religion soit faite sur un sujet rendu urgent par une série de carences graves.

Elle recommence aujourd'hui pour ramener à leurs parents les deux petits-fils venus par exception passer quelques jours à la Chaslerie. Elle trouve ça normal. Pas moi. Même si je suis sans illusion à ce sujet comme à beaucoup d'autres s'agissant de couples qui, soit dit en passant et si mes souvenirs sont bons, n'ont guère trouvé l'occasion, depuis quatre ans que "La SVAADE" existe, d'assister au moindre de ses concerts (se pâmer devant "The Voice" à la télé étant davantage de leur niveau, semble-t-il).

Pourquoi devrais-je continuer à me pourrir la vie en me battant, sans fin et désormais sans espoir, dans l'intérêt de tels personnages, intérêt qu'au demeurant ils ne comprennent même pas ? D'ailleurs ils n'ont jamais fait le moindre effort pour essayer de le comprendre, leur seule et unique préoccupation ayant été par exemple, la dernière fois où je les ai rencontrés, chez Carole à Paris en mars dernier, de m'interroger sur ce qui, à mon décès, leur tomberait tout cuit dans les mains, non sans me demander où ils pourraient en trouver les dossiers. Le plus tâcheron des deux avait pris des notes, l'autre feignant l'indifférence (sauf sur un certain sujet fiscal résultant de ses turpitudes et dont il semble se préoccuper un peu, du moins pour quelques mois encore).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Aout 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Il ne m'échappe pas que mon aîné doit fêter aujourd'hui ses 45 ans. Mon cadet a passé le cap des 41 ans il y a quelques jours. Je ne les ai pas appelés. A quoi bon "en l'état du dossier" ?

Où en étais-je à ces âges ?
J'avais acheté "Paris" (en m'endettant au maximum) à l'âge de 32 ans, la Chaslerie (en trouvant le moyen de m'endetter encore davantage) à celui de 39, été licencié "pour divergences stratégiques" une première fois à 37 ans et une seconde à 43. Et j'avais aussi créé ma boîte entre deux.
A 45 ans, je m'apprêtais à être révoqué de la présidence d'une structure para-publique pourrie, ce qui me laisserait K.O. debout un an plus tard, date à partir de laquelle je n'ai plus rebondi, me considérant définitivement "déprogrammé" dans un milieu professionnel et pour un Etat qui m'étaient alors apparus totalement corrompus, appréciations sur lesquelles je n'ai plus varié.

Et eux, leur vie se déroule-t-elle selon leurs intentions, de départ ou actuelles, dans ce monde que je trouve de plus en plus dur ?
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Un de mes amis doté d'une jolie plume envisage d'écrire un bouquin sur les monuments historiques ornais. Il détient en effet une importante collection de cartes postales anciennes de ces monuments et se demandait s'il ne serait pas judicieux d'en présenter une sélection en mettant par exemple l'accent sur les chasses à courre qui avaient pu se dérouler dans de tels cadres.

Je lui ai suggéré de centrer plutôt son affaire sur les aventures personnelles des propriétaires de ces monuments. Aventures en liaison avec ceux-ci, évidemment, à commencer par l'aventure que constituent l'entretien, la restauration et l'animation d'un tel patrimoine.

Après y avoir réfléchi quelques jours, il semble qu'il m'ait pris au mot puisqu'il me demande ce soir de lui fournir un topo d'une quinzaine de lignes sur mon cas perso, afin que, si l'idée lui paraît porteuse, il puisse la présenter à un éditeur comme axe, au moins secondaire, de son projet.

Il ne me reste plus qu'à bosser pour lui montrer à quoi l'on pourrait par exemple aboutir dans le cas du manoir favori.
Le spectre de Vatel à Chantilly

UN ÉTÉ AU CHÂTEAU 2/5. Le suicide du maître d’hôtel du Grand Condé, le 24 avril 1671, a profondément marqué son époque. Un musée va bientôt rendre hommage à François Vatel.

N.D.L.R. : Lorsque, à la direction du Trésor, j'étais chargé de gérer la trésorerie de l'Etat, c'est-à-dire entre 1983 et 1986, un article de "Libé" qui, si ma mémoire est bonne, évoquait l'"emprunt GISCARD" m'avait qualifié de "Vatel de la finance".

Je n'avais pas beaucoup aimé ce coup de projecteur.
Je ne crois pas avoir conservé cet article.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 13 août 2023 00:38
À : (...)
Objet : RE: Premier jet - Cas de la Chaslerie

En effet, mon texte donne l'impression d'un pur "one-man show". Sur le plan juridique, l'achat a été fait à 50-50 par Carole et moi. En réalité, c'est moi qui ai à peu près tout payé de mes propres deniers, achat et plus de dix fois la mise en travaux (à 11 % près de subventions) dont j'ai toujours décidé quasiment seul de la nature et de l'ordre des priorités. Et c'est moi qui vis à la Chaslerie depuis plus de vingt ans à temps plein, Carole à plus de 75 % ces temps-ci.

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De : (...)
Envoyé : samedi 12 août 2023 22:20
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Premier jet - Cas de la Chaslerie

Bonsoir Pierre-Paul,

Je viens de lire, c’est très bien, c’est soft, et ça correspond à ce que vous avez exprimé lors de nos rencontres.
Une question ? voulez vous bien dire j’ai acheté ou nous avons acheté, je ne veux pas être indiscret mais je ne veux pas faire d’erreur.
Sans modifier votre texte je vais lier les paragraphes en suggérant les questions.
Vous aurez ça dans un jour ou deux.
C’est parfait,
L’écriture avance, j’ai fait la Gauberdière, Aunou, la préface et d’autres , je viens de commencer Pervenchères etc...
Bonne soirée
Pierre

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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 12 août 2023 18:18
À : (...)
Cc : C. F.
Objet : Premier jet - Cas de la Chaslerie

Cher (...),

Pour votre projet d'ouvrage consacré à des monuments ornais, voici un premier draft, d'une quinzaine de lignes comme suggéré, de mon idée d'y donner la parole à des propriétaires :


A vous de voir.

Il m'a semblé plus commode de répondre à trois questions que je me suis posées et qui permettraient à chacun de résumer ses expériences et ses anticipations d'une façon qui puisse intéresser des tiers.

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)
Cèdre abattu (Le vieillard et les trois jeunes hommes)


Lundi à l’aube, après un an de tergiversations, de protestations, de manifestations, de pétitions, de rassemblements dominicaux, l’affaire a été tranchée, au sens propre du terme : le cèdre de la place Saint-Pierre à Amou a été abattu et tronçonné. (J’avais déjà, l’an dernier, eu l’occasion d’évoquer la question à deux reprises : ici, et .)

Évidemment, c’est triste, un arbre qu’on abat. La place a l’air toute nue. Elle devrait toutefois prochainement accueillir huit tilleuls. On plante, on abat, on replante : est-ce utile ? En tout cas c’est la vie. Les plus de soixante ans se disent qu’ils risquent de ne plus jamais voir l’ombre sur la place du village. C’est vrai. Ceci dit, quand j’étais enfant, le cèdre n’était pas là.

Peut-être ne sait-on plus gérer le temps long. De nos jours, on s’agace de tout ce qui n’est pas instantané, et on s’accroche à l’existant si ce qui doit le remplacer tarde à prendre forme. Quelques années de patience semblent une éternité, alors que dire quand le délai excède une vie humaine ? C’est sans doute le moment de se remémorer La Fontaine, et son octogénaire qui plantait.

N.D.L.R. : Loin d'être aussi optimiste (ou fataliste) que vous, j'ai retenu de mes classes préparatoires que "l'entropie augmente". L'entropie, autant dire le bordel ambiant.

Même si mon grand-père Henri FOURCADE a passé l'essentiel de sa vie à essayer de démontrer la fausseté du principe de CARNOT qui heurtait ses convictions religieuses, je ne vois toujours rien à l'horizon qui m'amène à partager ses intuitions.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Nature (hors géologie) - Anecdotes
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Je me sens encore un peu cotonneux mais j'ai été autorisé à rentrer au manoir favori après vingt-quatre heures passées aux "Urgences" de l'hôpital de Flers qui, cette fois encore, m'a fait très bonne impression, notamment en raison du caractère agréable du personnel. J'ai eu droit à des prises de sang, perfusions, ECG, examen I.R.M. etc.
Diagnostic : ictus amnésique.
Un truc bizarre. En clair j'ai perdu tout souvenir de ce qui m'est arrivé ou de ce que j'ai pu faire pendant un nombre d'heures indéterminé.

Il paraît que les examens n'ont rien révélé d'anormal. Pas de tumeur ni d'AVC. Comme facteur déclenchant, on soupçonne un trop-plein de contrariétés.
En effet j'ai eu ma dose depuis un moment.
On me recommande d'aller voir un psy.
La barbe !

J'ai pu suivre distraitement, à la télé de ma chambre d'hôpital, le premier match de la présente coupe du monde de rugby. Il m'a semblé que le second essai tricolore était d'anthologie.

Sur ce, douche puis dodo. On pourra se dispenser de briller dans les salons pendant quelque temps.

P.S. (à 18 heures) : Je crois que je finis d'émerger. Carole m'a expliqué avoir appelé les pompiers alors que je lui tenais, hier matin et par téléphone, des propos incohérents ("Où suis-je ? Où es-tu ?"), plusieurs fois répétés, ce qui l'a angoissée alors qu'elle arrivait à la Gare Montparnasse. Elle cite trois appels. Mon téléphone portable en a recensés onze, tous vers elle, mais on sait ce que, d'expérience, je pense d'"Orange" et de sa qualité de service. Je suis même étonné de l'avoir appelée avec cet outil que je sais pourri.

On m'a assuré qu'il ne devrait pas y avoir de séquelles. Et évoqué un faible risque de récidive.
Acceptons-en l'augure mais je trouve quand même que ce Bon-Papa se déglingue d'un peu partout et un peu trop souvent.
La "qualité FOURCADE" ne serait-elle plus ce qu'elle a été ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Septembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
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7 heures 30, je me réveille avec le sentiment que, depuis mon retour au manoir favori, je n'ai fait que dormir, à trois ou quatre sorties des vapes près.

Carole me dit qu'on ne m'a pas administré de somnifères, j'en déduis que je devais être au bout du rouleau.

Comme "facteur déclenchant", je vois aussi la canicule. Le fait est que mes appels à Carole auraient été lancés vers midi avant-hier et que l'isolation thermique du "bâtiment Nord" n'est pas ce qui a été le plus réussi.

La mémoire me revient petit à petit. Plus par déductions qu'autre chose, d'ailleurs.