Généalogie et sagas familiales

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 25 Janvier 2023
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Citations

On me voit citer Sénèque par-ci, Stendhal ou Chateaubriand par-là. Qu’on n’aille pas croire cependant que je connais tous mes auteurs par cœur, au point d’être capable de les convoquer avec précision et pertinence chaque fois que j’ai besoin d’appuyer ou d’illustrer un propos. La vérité est que j’ouvre de temps en temps un livre au hasard, que j’en lis deux ou trois pages et que j’en fais mon miel.

Une phrase parfois me suffit, comme celles que les dictionnaires donnent en exemple pour l’usage d’un mot. J’ai cité Gide l’autre jour : « Les exemples abondent des vieillesses déshonorantes ». Elle est tirée justement de l’article exemple du TLFI. Je l’avais notée il y a quelques semaines en pensant qu’elle me servirait un jour. C’est fait.

Anthologie de la répartie (via "Twitter)
rédigé le Samedi 28 Janvier 2023
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Lors d’une promenade à la campagne, Jean Giraudoux se dispute avec son épouse. Alors qu’ils passent devant un pré où broute un âne, sa femme lui dit en désignant l’animal :

- Tiens, voici un de tes parents.

- Oui, par alliance.


N.D.L.R. : Pas grand chose de neuf sous le soleil.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 28 Janvier 2023
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 28 janvier 2023 21:13
À : C. F.
Objet : RE: La réunion de ce jour

D'après moi, il ne serait même pas nécessaire de lui vendre l'usufruit de la cave. Il suffirait qu'il me rembourse les travaux que j'ai réglés depuis son entrée dans la S.C.I. correspondante et finisse la restauration de cette petite dépendance qu'à ma connaissance du moins, j'ai bien été le seul à financer à ce jour.

La question de la "coexistence" (sic), qu'il a réputée impossible entre lui et moi et telle qu'il continue à la formuler et à la mettre en avant, est définitivement inacceptable pour moi.

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De : C F.
Envoyé : samedi 28 janvier 2023 18:38
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> <penadomf@msn.com>
Objet : La réunion de ce jour

Merci pour ta proposition lue, elle a permis un vrai débat et d’aller plus au fond des vrais problèmes.

Je me demandais si pour toi et (...) la solution ne serait pas de donner/vendre l'usufruit de la cave :
_ plus de coexistence
_ utilisation de son taux d imposition (en tout ou partie selon son souhait)
_ une dépendance refaite
_ plus de chance de le revoir avec sa famille à la Chaslerie
_ il ne perd pas le lien affectif avec la Chaslerie,
_ il pourra sans doute prêter cette dépendance à (...) et sa famille de temps a autre.

Et nous on reste dans le bâtiment Nord et petit à petit on avance sur une partie du logis. On réserve le chauffage mais on fait fenêtres, électricité, plomberie, poutre pourrie : PAQUIN pourra nous aider dans les priorités.
Ou bien on s’investit dans ce qui rapporterait : salle de spectacle, salle de mariage dans les écuries.

Je vais me coucher car fatiguée par ces tensions. J'espère que le retour se passe bien.

(Fin de citation)

P.S. (du 29 janvier 2023 à 3 heures 30) : Plutôt que de "coexistence", ne serait-il pas plutôt question de "cohabitation" ici ?

Quoique... Car c'est bien ma présence sur Terre qui est en cause puisqu'elle est réputée, d'après ce fils et sa plaisante épouse, rendre impossible qu'il s'attelle un tant soit peu à la poursuite d'un programme de restauration, même raisonné. En effet, tout sera tellement plus facile et agréable (aux "Domfrontaises à varices" près, sans doute) quand j'aurai eu le bon goût de dégager enfin la piste !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Février 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
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Tombé de nouveau cette après-midi, j'ai fait un accroc à mon beau pantalon rouge en velours.

Depuis une dizaine de jours, je ne trouvais plus de calcifs propres. Rentrée ce soir, Carole m'a tout de suite montré où la femme de ménage les avait déposés.

Les temps deviennent durs pour ce Bon-Papa...

Selon les dernières nouvelles que m'apporte Carole, mon aîné persiste dans ses vues.

En l'état du dossier, je suis donc obligé d'assumer la totalité de la maîtrise d'ouvrage des travaux à venir, sans le moindre relais familial espérable de mon vivant.

Je saurai m'en souvenir.
lefigaro.fr
rédigé le Samedi 4 Février 2023
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Le Brésil a coulé l'ancien porte-avions "Foch", contaminé, dans l'Atlantique


N.D.L.R. : Une part de ma jeunesse disparaît puisque, il y a une cinquantaine d'années, j'y servis comme "midship".

J'avais comme supérieurs hiérarchiques le capitaine de frégate Régis MERVEILLEUX du VIGNAUD, le capitaine de corvette Michel TRIPIER et l'enseigne de vaisseau Philippe SAUTTER. Tous trois ont terminé leur carrière comme vice-amiral d'escadre, ce qui n'est pas mal.
Rouben TER MINASSIAN
rédigé le Samedi 11 Février 2023
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Cher Pierre-Paul
Mon cardiologue Dr Lieber m’a fait découvrir tes pages Web souvenirs de tes classes prépas, où apparaissent notamment Martin Andler, Christophe Soulé, deux parmi mes copains de l’époque.
En fait nous avons été ensembles dans la même classe chez Riche à Saint Louis en 1970/71, moi 5/2 et toi 3/2 ; après avoir fait mathsup à Louis Le Grand et émigré en mathspé à Saint Louis.
Comme je ne sais pas trop si ce courrier sera lu, je te transmets mon no de tél : 06 (...), pour pouvoir renouer un dialogue
Avec grand plaisir
Rouben Ter Minassian

N.D.L.R. : Cher Rouben,
Bien sûr je me souviens de toi, de ta tignasse longue et de forme géométrique et de ton classeur où, comme ton voisin Bénédict MAILLIARD (ne pas oublier de prononcer le deuxième "I", aimait-il à souligner), tu accumulais les pages recouvertes de signes cabalistiques.
Nous avions choisi de quitter Louis-le-Grand pour pouvoir suivre les cours d'Emile RICHE à Saint-Louis, réputés pour mieux préparer à la rue d'Ulm.
Tu as réussi ce pari, comme Bénédict. Quant à moi, admis à l'X en 3/2, j'ai eu la flemme de rempiler. A dire vrai, au milieu de vous (je pense aussi à SOUVILLE et à Georges HADDAD que j'ai eu le plaisir de retrouver il y a quelques années, il était alors président de la Sorbonne ou de quelque machin à l'UNESCO), j'avais compris que je n'avais pas le génie suffisant pour créer de nouvelles théories mathématiques ; donc, selon moi, autant aller à la soupe en faisant, en plus, plaisir à mon père.
J'ai su pour Bénédict...
Je me rappelle, à l'heure du déjeuner vite avalé à la cantine, les séances au tableau de notre classe où, craie en main, en compagnie de Bénédict, d'un beau gosse venu de la Spé voisine mais dont le nom m'échappe et d'un dénommé LESCURE qui devait oublier souvent de se laver, vous répétiez nos gammes sous le regard de Martin, auréolé de son prestige de normalien d'un an plus tôt.
Je me rappelle aussi les colles avec les très brillants MAZET et EXBRAYAT, tous deux anciens de RICHE. Un jour, l'un des deux m'a attribué un 18 d'excellent augure : ce jour là, le Roi n'était pas mon cousin et je me voyais déjà taquiner les "ernests".
Enfin, je me souviens qu'outre les cours de RICHE, l'un des avantages majeurs de Saint-Louis par rapport au Louis-le-Grand de l'époque était la mixité des classes. Bien sûr, nous étions presque tous des puceaux boutonneux (moi en tout cas ; Georges avait des expériences de fort des Halles, ce qu'il était la nuit pour payer ses études). Mais tu avais eu le bon goût et l'audace d'être assis en classe juste à côté d'une superbe Anita aux traits fins, aux cheveux de jais et au regard de feu (d'origine juive marocaine, si je ne me trompe) et, surtout, aux mini-jupes absolument renversantes ; malheureusement pour toi, une allée vous séparait. Un peu plus loin sur ta droite, il y avait une autre beauté, une "Mademoiselle PIQUET" comme l'appelait RICHE, aux cheveux très courts et néanmoins frisés et au très long manteau qu'elle a dû porter tout au long de cette année scolaire en commun : celle-ci a décroché Sèvres. Saurais-tu ce que ces jouvencelles qui ont tant affolé notre jeunesse sont devenues ?
Bref, déjà cinquante-deux ans se sont écoulés depuis cette époque et je t'attends au "manoir favori" pour évoquer nos campagnes et "les choses de la vie".
Amitiés,
PPF
06 12 96 01 34
Carole m'annonce que des membres de sa famille aimeraient beaucoup assister aux animations culturelles de "La SVAADE", quitte à venir de la région parisienne.

Ainsi, le bouche-à-oreille continue à faire son chemin, ici comme ailleurs. J'y vois une nouvelle preuve que "La SVAADE" pourrait bientôt se retrouver débordée par ses succès, ce qui ne peut que me réjouir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 20 Février 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin
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A l'heure du petit-déjeuner, "Non, ne me prends pas en photo !" (air connu) :

20 février 2022.


Ces meurtrières à hauteur d'enfant sont vraiment très pratiques pour guetter le retour d'O'Gustin que doit nous ramener Francis :

20 février 2022.

20 février 2022.

20 février 2022.

20 février 2022.


A peine arrivé, cet animal recommence à faire de grosses bêtises...

20 février 2022.

... mais on l'aime bien quand même :

20 février 2022.

Cette après-midi, j'ai emmené Garance et Paul en promenade pour leur montrer Francis et Didier au travail dans les bois.

En raison de ma bêtise, cette promenade aurait pu se terminer tragiquement.

Attendons qu'"Orange", toujours aussi sous-performante ici, veuille bien me livrer les vidéos que j'ai prises de l'incident.

P.S. (du 21 février 2023 à 3 heures) : Dix heures plus tard, toujours rien reçu.

P.S. 2 (du 21 février à 7 heures 20) : La vidéo qui suit vient de parvenir dans ma boîte mail. Elle aura ainsi mis plus de 14 heures à transiter dans les arcanes d'"Orange". Ce n'est pas la première vidéo envoyée mais la plus courte. Et surtout la plus importante pour illustrer mon propos :

Heureusement, il y a eu plus de peur (rétrospective) que de mal. Le houppier de cet arbre, que je n'avais pas vu arriver car mon attention était accaparée par la vidéo que je tournais, est tombé sur moi seul et m'a fait chuter. En raison de la saison, ma tenue était rembourrée et je portais mon beau chapeau, donc je m'en suis sorti sans la moindre égratignure, juste un peu de boue sur mes vêtements.

Ceci me servira de leçon.
S.M.S. envoyé hier vers 19 heures à Carole et à nos deux fils :

"Rappel : j'essaye depuis novembre dernier de monter une réunion à propos de la "S.C.I. 4 de la cave de la Chaslerie". Quand daignerez-vous être disponibles ?"
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Février 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
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En rentrant de la répétition de l'ensemble "Correspondances" de Sébastien DAUCE, nous avons longé à pied le château de Vincennes :

25 février 2023.

25 février 2023.


Il y a quelque chose comme 52 ans (déjà !...), ce devait être début mai 1971, j'ai passé dans un hangar préfabriqué alors installé dans une cour de ce château les épreuves écrites du concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique. La "promotion 1971" dont je serais allait être la dernière "célibataire" puisque Anne CHOPINET est de "la 72".

Donc, dans ce hangar surchauffé, environ 600 (de mémoire) taupins mâles et généralement acnéiques se grattaient les boutons en silence, penchés chacun sur sa copie.

De temps à autre, une sorte de ola traversait le hangar où nous étions surveillés, statut militaire de l'Ecole oblige, par des gardes municipaux en uniforme (les "cipaux" en langage local).

Une voix s'écriait : "Un pot, un phylitique !"

Puis tous en chœur et en cadence : "Deux pots, deux phylitiques !"
Puis "trois pots, trois phylitiques !", etc...
Jusqu'à l'apothéose : "Cipaux siphylitiques !"

Et là, vacarme assourdissant, plancher piétiné comme par des chevaux fous, bureaux martelés à coups de tous objets disponibles, permettant d'évacuer collectivement les excès de testostérone jusqu'à pouvoir nous replonger chacun, sagement, dans sa copie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Mars 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
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On sait que, lorsqu'ils viennent voir leur Bon-Papa au manoir favori, les petits croûtons n'arrêtent pas de lui demander de leur imprimer des coloriages.

Je leur ai adressé hier, par la poste, des tirages de ceux-ci qui pourraient leur plaire au moins autant que les dinosaures ou les "pokémons" habituels :


J'ai retrouvé ces images dues à Jean THUAUDET à l'occasion de mon travail encore en cours sur les messages de l'onglet "Vie des associations".

J'ai hâte de voir ce que ces jeunes artistes en feront...