Généalogie et sagas familiales

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 6 Aout 2022
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Carole m'a appris hier, fortuitement, qu'elle a prévu de conduire ce matin à Laval les enfants de Thibaud et Anne-Violette.
Laval où ceux-ci les récupéreront au passage.

Ceci permettra à ce couple si sympathique et merveilleux de ne distraire aucun moment à ses congés dans des villas en location, qu'on imagine de luxe, d'abord à Belle-Île-en-Mer puis, si j'ai bien compris, en Italie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 6 Aout 2022
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Carole expliquait hier à des voisins venus prendre de mes nouvelles qu'au moment de mon hospitalisation, j'étais très essoufflé.

Au moment de l'incident, elle était à son habitude à Paris. C'est en particulier seul, au volant de ma voiture, que je me suis rendu aux "Urgences" de La Ferté-Macé. Certes sur son insistance après que je lui avais téléphoné que le moindre effort me mettait hors d'haleine, ce dont elle avait pu se rendre compte directement lors de l'un ou l'autre de ses précédents passages-éclair.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mardi 9 Aout 2022
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Avant-guerre

Le soleil règne en maître absolu. Il se lève, il cogne, il se couche. Le lendemain, même chose. Les journées s’enchaînent, brûlantes et sèches. Les prés sont jaunes. Les arbres ont soif. Même dans notre sud-ouest habituellement généreux en orages, il n’a pas plu depuis des semaines. La sécheresse s’est installée. L’eau fait l’objet de restrictions. On commence à parler du beau temps comme d’une calamité.

Heureusement il y a l’ombre dense du mûrier platane. C’est là que nous nous tenons. L’air y est quelques degrés plus frais qu’ailleurs. Installés sur nos chaises longues, nous y somnolons aux heures chaudes, méditant sur le délitement du monde ou le menu du prochain repas. De temps en temps passe un souffle de brise, un frisson bienheureux. Un livre, un verre de jus de fruits, nous nous abandonnons à la désuétude tranquille de moments suspendus, comme une avant-guerre.

Inès F.
rédigé le Vendredi 19 Aout 2022
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Florence !!

18 août 2022.

18 août 2022.

18 août 2022.

18 août 2022.

18 août 2022.

18 août 2022.

18 août 2022.

18 août 2022.


N.D.L.R. : Nous connaissons tous ces lieux (et ces glaces) et ne saurions nous en lasser. Le museau du sanglier brille encore plus fort que lors de notre passage, il y a onze ans déjà (autant dire une éternité...).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 4 Septembre 2022
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En 1998, j'ai été mis au placard. Fin 1999, il y a eu la grande tempête. Voici la partie fiscale des dossiers de la Chaslerie depuis cette époque :

4 septembre 2022.

Et ici les factures les plus importantes, rassemblées en un classeur sur le bureau de ma chambrette, avec une chemise par année :

4 septembre 2022.


Au terme de ce tri fastidieux auquel je me suis livré ce week-end, je me dis que sont rassemblées là pas loin de la totalité des preuves les plus pérennes de mon activité pendant que passait le temps d'une génération.

Et, finalement, tous comptes faits, alors que tout espoir d'un relais familial a disparu, je me retrouve amer et las...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 11 Septembre 2022
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Annie, images d'une vie (merci à Eric) :

Avec Michel COURTADE.

Olivier et Jérôme, qui, bien que tous deux admis rue d'Ulm, avaient, malgré mes conseils pressants et par tradition dans la famille BAYLE, préféré poursuivre leurs études à Polytechnique (je n'en suis pas encore remis) :

Olivier et Jérôme.

Eric, qui, à l'âge de dix ans et en futur HEC, lisait "Le Monde" et commentait en famille la guerre du Biafra (j'en demeure bluffé) :

Eric.

Olivier, Eric et Jérôme entourent Louis-Joseph :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 9 Octobre 2022
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Carole se déclare très satisfaite de l'étendoir à linge dont elle dispose désormais. Il paraît que, grâce à lui, le linge est souple. Quant à moi, je suis heureux d'avoir ainsi satisfait une de ses anciennes revendications...

9 octobre 2022.

... en recyclant l'armature d'une serre à bon marché qui n'aura tenu, en tant que telle, que deux étés.
Reçu hier après-midi la visite de C. I., cousin germain de mon vendeur, François LEVÊQUE. Il voulait revoir la chapelle et se recueillir sur la tombe de ses grands-parents. Je ne le connaissais pas encore mais avais rencontré son frère quand il était en poste à Caen et avais eu comme élève à l'E.N.A. (à l'époque où j'y enseignais les "Problèmes budgétaires et fiscaux") le neveu de ce dernier, un garçon que je trouvais sympathique et qui, d'après ce que je vois, poursuit une belle carrière dans la finance. En fait, toutes ces personnes me paraissent avoir très bien réussi dans la vie, un beau tir groupé qui me laisse rêveur.

Carole me dit que je parle trop et n'écoute pas assez ni n'interroge suffisamment mes interlocuteurs. C'est vrai, c'est encore un autre de mes défauts, un de mes anciens adjoints me l'avait déjà signalé à juste titre dès 1987.

Le fait est que mes visiteurs étaient heureux de revoir la Chaslerie dans son état présent. Je leur en ai montré de grandes parts, y compris le fournil du manoir, l'intérieur de la tour Sud-Ouest, les combles de l'aile Ouest, etc... Le cousin germain et son cousin J. B. qui l'accompagnait avec leurs épouses avaient là des souvenirs d'enfance ou de jeunes adultes, datant des années 1950 pour l'un ou 1960 pour l'autre, jusqu'aux années 1970. Le cousin germain se rappelait l'usage des pièces que je leur ai montrées, la présence d'une cloison ici, d'une baignoire-sabot là, le fait qu'à ces époques, le bâtiment Nord était inhabitable etc...

Ils se sont déclarés emballés par la restauration de l'allée principale qu'ils ne pouvaient pas ne pas voir en l'état du chantier et m'ont dit que, dès ces époques, c'était un projet porté par leur famille. Ils se souvenaient de la mare, devant le manoir et l'un d'eux m'a même, suite à leur visite, immédiatement communiqué la photo d'un document qu'il conserve :


En fait, je connaissais déjà cette gravure et je crois même qu'on en retrouverait un tirage quelque part dans mon bazar ici.

Il est important pour moi de recevoir de telles marques de satisfaction et des encouragements devant le résultat bien imparfait de mes efforts depuis 31 ans. J'ai tant d'occasions de douter de tant de choses, à commencer par mon utilité sur Terre ou la pérennité des traces que j'y laisserai...
Chère Madame Cher Monsieur,
Ce fut un immense plaisir pour nous de revoir la Chaslerie et nous vous remercions très vivement de l’accueil si amical que vous nous avez réservé en nous faisant tout visiter.
Nous avons été impressionnés par les travaux titanesques que vous avez entrepris ainsi que par la qualité de cette restauration et vous souhaitons de pouvoir mener à bien tous vos projets.
Je vais m’efforcer de retrouver des photos des années 60 et ne manquerai pas de vous les adresser.
Vous trouverez dès à présent une photo d’une gravure du manoir avant que mon grand-père ne le reprenne, avec la mare que vous évoquiez l’autre jour :


Encore mille mercis pour nous avoir ouvert les portes du souvenir de mon enfance.

N.D.L.R. : Cher Monsieur,
Un grand merci pour votre message.
N'hésitez surtout pas à revenir !
Bien cordialement,
PPF
Brise marine
Stéphane Mallarmé

La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !

Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots …
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !


Stéphane Mallarmé, Vers et Prose, 1893

N.D.L.R. : Comme je l'ai déclaré hier soir à un ami, j'ai le sentiment d'avoir déjà tout dit via ce site et de n'avoir plus rien à ajouter...