Généalogie et sagas familiales

Les participants au récent voyage en Toscane, organisé pour les adhérents de la "Demeure Historique", étaient, outre votre serviteur et son épouse, et sauf erreur de ma part, les propriétaires des monuments suivants (cités ici par ordre alphabétique ou presque) :

- l'abbaye de Doué (Haute-Loire) :

Doué.


- le château de Blanzat (Puy-de-Dôme) :

Blanzat.


- le château de Bouzols (Haute-Loire) :

Bouzols.


- le château de Canteloup (Eure) :

Canteloup.


- le château de la Motte-Sonzay (Indre-et-Loir) :

La Motte-Sonzay.


- le château de la Roche Racan (Indre-et-Loir) :

La Roche Racan.


- le château de Loëx (Haute-Savoie) :

Loëx.


- le château de Palaminy (Haute-Garonne) :

Palaminy.


- le château de la Prune au Pot (Indre) :

La Prune au Pot.


- le château de Sédaiges (Cantal) :

Sédaiges.


- le château de la Tour-Daniel (Puy-de-Dôme) :

Tour-Daniel.


- le château de Tournoël (Puy-de-Dôme) :

Tournoël.


- la Forge (Orne) :

Forge.


- les écuries de Beaumarais (Oise) :

Beaumarais.


- la gare des Brotteaux (Rhône) :


- le manoir de Cuverville-en-Caux (Seine-Maritime) :

Cuverville.


- le manoir de Vaudésir (Indre-et-Loir) :

Vaudésir.


Comme on le voit, les Auvergnats étaient en force. Et les Normands aussi. Ceci dit, ne vous y trompez pas, certains participants possèdent plusieurs monuments (jusqu'à quatre).

Lequel aurait votre préférence (à en juger par les extérieurs) ? Ou lequel aimeriez-vous acheter s'il était à vendre (et si, par hypothèse, vous aviez gagné à la Loterie Nationale de quoi l'entretenir) ? Pour ma part, je vous avoue un faible pour Bouzols et pour Canteloup (dont les volets extérieurs ont, paraît-il, disparu, et c'est heureux). Tournoël aussi a une gueule qui me plaît. En premier pour moi, Bouzols, dont j'ai sympathisé avec le propriétaire, un ancien officier de la Légion reconverti, après blessure puis passage par l'E.N.A., en magistrat de la Cour des Comptes, bref un parcours qui m'impressionne autant que son château familial.

En tout cas, chacun des participants voue à sa propriété une ferveur qui faisait plaisir à voir. Au-delà des (grandes) différences de fortune ou de "background" des uns et des autres (je me situe clairement dans le bas de la fourchette), nous avions donc, à tout le moins, quelques sujets de conversation, les questions de transmission n'étant d'ailleurs pas les moindres, comme on peut le comprendre si l'on se souvient de mes difficultés en la matière.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 23 Mai 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Croisé ce matin, rue de la Pompe, mon ancien élève à l'E.N.A. Jean-Pierre JOUYET, actuellement ambassadeur de France à Londres. Ce n'est pas la première fois que je l'aperçois dans le quartier.

Il a fait semblant de ne pas me voir. Du moins ai-je ainsi interprété une impression fugace.

Pourtant je l'aimais bien. A lui aussi, "il a plu sur la marchandise".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 24 Mai 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin - Anecdotes
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Ça me flanque le bourdon, aucune des photos (les premières avec O'Gustin, pour cacher qu'il manque toujours un bouton à mon blouson) que vient de prendre Igor ne respire la joie de vivre. Et j'ai pris un sacré coup de vieux depuis 2011 :

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

Tant pis, le "FigMag" devra, j'imagine, se contenter de la photo communiquée avant-hier.

P.S. : Deuxième série, avec un pantalon moins moche et en disant "Ouistiti sexe !" (on voit que je me force) :

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

24 mai 2019.

Bon, c'est clair, n'est pas "cover-boy" qui veut !
Reçu, cette après-midi, un groupe d'une dizaine de cyclotouristes venus du Nord de la France. Ils ont tenu à me régler des droits d'entrée alors que je leur disais que ce n'est pas nécessaire. Ils l'ont même fait très surabondamment, comme pour m'encourager dans mes travaux, ce qui est très sympathique de leur part.

En fait, je déclare des droits d'entrée aux gabelous pour me trouver dans la bonne case de leur usine à gaz, celle qui permet de reporter sur six exercices les déficits fonciers occasionnés à mes finances par notre manoir favori. C'est absurde, évidemment, mais qui croit encore que l'irrépressible logorrhée réglementaire de nos gouvernants ait le moindre sens ? Quant à moi, ma religion à ce sujet est faite depuis longtemps.

Très longtemps.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 12 Juin 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - O'Gustin - Anecdotes
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Coup de fil hier soir à ma mère. Elle préfère attendre, pour me voir, que je vienne accompagné du chien. Pourtant elle avait besoin, m'a-t-elle dit, que je lui apporte de l'argent liquide pour ses courses, ce qui entraîne d'habitude ses convocations.

Quant à O'Gustin, il continue à avaler n'importe quoi quand je le sors de la cour. Donc dégobille même sans monter dans la voiture.

La question est de savoir ce qui le met dans cet état : les herbes qu'il machouille ou les crottes diverses dont il se régale (de ragondin, de campagnol ou de chouette).

Igor me dit que les chiens ont l'estomac blindé. Je veux bien le croire.
A 6 h 30 du matin, j'ai adressé un S.M.S. à Philippe JARRY, lui suggérant de suspendre le chantier de terrassement tant que le terrain ne sera pas asséché.

Je compte profiter du répit pour dresser, avec Régis FOUILLEUL, un état sommaire des plomberies enterrées. Tous ces tubes dans tous les sens me paraissent mériter d'être recensés avant de disparaître de nouveau de notre vue. Et, comme j'ai fait retirer, systématiquement, tous les tuyaux qui traversaient le pied du mur Ouest (tous sauf l'arrivée de l'électricité), il serait opportun, avant de reboucher le fossé Nord, que je sache si les fluides pourraient aisément passer par la cour.

Il serait bon, plus généralement, que je puisse lancer le travail du bureau d'études. Pour cela, il faudrait que le géomètre envoie enfin son devis. C'est ce que j'attends (sans comprendre pourquoi cela tarde).

Dans ces affaires, je suis contraint par les limites de la disponibilité d'Igor. Et par l'absence persistante d'un (...) digne de ce nom, qui saurait répondre à mes questions techniques. Et ne parlons pas du soutien familial, (...).

P.S. : A 7 heures du matin, Philippe, joint par téléphone, accepte de repousser le retour de ses compagnons. C'est très sympa de sa part.

Il m'a appris hier, avec une émotion qui m'a touché, le décès récent de son frère aîné Francis. Francis était intervenu ici dans le circuit des douves dès l'été 1991. Triste nouvelle. Mes pensées vont à la famille de Francis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 26 Juin 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Météo
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Sans doute alertée par un message qu'elle avait entendu à la radio ou à la télé, Christine AUGEREAU m'a contacté hier soir. Elle voulait savoir si les pluies de la veille n'avaient pas fait trop de dégâts par ici, malgré, a-t-elle ajouté, les nouvelles rassurantes de mon site. J'ai ainsi appris qu'elle fait partie de notre fan-club favori, preuve s'il en est d'un goût très sûr. Elle m'a en effet parlé avec un enthousiasme qui m'a déconcerté de notre site du même métal.

En proie au doute existentiel qui est le mien de temps à autre, je lui ai dit que ce site ne me valait pas toujours que des amis, en raison de divers écarts de langage ou de propos dont je n'arrive pas à faire l'économie.


Elle m'a alors répondu cette chose extraordinaire : "Ne change pas, c'est aussi pour ça qu'on t'aime !"

Voici des paroles comme je n'en ai pas entendues depuis très longtemps. Il est vrai que peu de bruits de la ville m'arrivent par ici, sinon des reproches que j'ai fait le choix de ne plus écouter pour diverses raisons.

Et je n'éprouve guère le besoin de sortir de mon trou à rats où je m'enterre sans regret. Du moins je l'essaye. Mais j'y parviendrai.

J'ai néanmoins proposé à Christine de venir avec Bernard m'y rendre visite. Après tout je ne suis pas loin de leur route vers le Pays Basque. Elle m'a répondu qu'elle pense plutôt nous inviter à dîner, Carole et moi, en octobre à Neuilly, avec nos amis communs AUFFRET, donc avec Gilles qui a longtemps tenu à mes yeux le rôle de grand frère : chaque fois que je suivais ses conseils, en substance ne pas ménager ses efforts pour bien faire, je m'en portais bien ; chaque fois que je les trouvais trop exigeants pour combattre mes faiblesses, je me plantais. Dommage, peut-être, que je ne l'aie pas écouté plus souvent.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 7 Juillet 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Nature (hors géologie) - O'Gustin
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Promenade dans des allées en limite de boisements du manoir favori. Nous sommes partis à la recherche des animaux sauvages. Qui saurait nous dire à qui appartiennent ces empreintes ?

7 juillet 2019.

7 juillet 2019.

7 juillet 2019.

7 juillet 2019.

7 juillet 2019.

La Bonne-Maman avait prévu des friandises pour les enfants :

7 juillet 2019.

7 juillet 2019.

7 juillet 2019.

A l'arrivée, Guguss était épuisé :

7 juillet 2019.

7 juillet 2019.

La Bonne-Maman l'a nourri pour le réconforter :

7 juillet 2019.


P.S. (à 18 h 30) : Pas très réactifs, les amis.

Chevreuil à l'évidence (on en a d'ailleurs vu un déambuler non loin de nous) :

Il faudrait que je me décide à lancer ou non le chantier de la cour.

Parmi les arguments contre :
- le désir (permanent) de ne pas ouvrir un nouveau front tant que les choses ne sont pas terminées sur d'autres ;
- le souhait que la cour ne soit pas transformée à son tour en pétaudière avant le séjour des enfants et petits-enfants que Carole m'a confirmé hier pour le début août ;
- l'idée, simple et de bon sens, qu'il vaudrait mieux connaître les préconisations du bureau d'études avant d'ouvrir des tranchées qu'on n'est pas sûrs de pouvoir refermer dans des délais raisonnables ;
- la grande incertitude sur la disponibilité de maçons pour effectuer leur part de travaux dans la cour ; à ce sujet, je ne peux m'en remettre indéfiniment à Igor, même si celui-ci est prêt à me dépanner amicalement quelques jours encore ; le fait est que son relais n'est toujours pas trouvé malgré plusieurs tentatives ;
- accessoirement (car on en a l'habitude), le risque sur la durée totale de cette tranche du chantier.

Parmi les arguments pour :
- le fait que l'été est la bonne saison pour procéder à de tels travaux ;
- la nécessité de les effectuer prioritairement à ce stade du calendrier d'ensemble du chantier ;
- la disponibilité immédiate du terrassier (avant fin juillet) et, sous les réserves indiquées, d'Igor ;
- le risque, si l'on ne se lance pas très rapidement, de retarder d'une année entière la disponibilité d'un chauffage, question à avoir pourtant réglée avant toute livraison de pièce habitable.

En fait, à ce stade de mes réflexions et malgré tous les inconvénients de ce choix, je penche pour un lancement très rapide des terrassements dans la cour.
Je sens que ça va encore couiner dans mon entourage (certes éloigné à beaucoup d'égards) et qu'une fois de plus, j'aurai beaucoup de mal à être compris.
Mais "such is life", "voilà mon sort à moi, malheureux prisonnier !"
Et moi qui pensais que la furia du nettoyage passait avec l'âge...

Hier, cela a recommencé avec ma "Twingo", jugée trop sale. Puis il a été question de changer de nouveau mes housses de couette et d'oreiller. Dans les deux cas, j'ai résisté.

A propos des tommettes vernissées que j'avais eu l'imprudence d'exposer en guise de repose-plat dans la cuisine (provisoire), ma chère et tendre a émis hier soir un avis clairement négatif au sujet de leur achat : elle pense qu'elles seront trop difficiles à entretenir, argument définitif à ses yeux.
J'ai tâché de faire valoir que, notre mode de vie étant ce qu'il est, on n'utiliserait que rarement la salle-à-manger restaurée. Ce fut vain.
(Une fois de plus, je vais être amené à passer outre son avis. Si du moins le vendeur atterrit, ce qui est une autre histoire.)

S'agissant de la cage d'escalier du logis, elle exprime le vœu d'en récurer les marches. Le fait est que ce ne serait pas du luxe. J'explique néanmoins qu'en l'état du chantier, ce serait une perte de temps et qu'il faudra, en tout état de cause, utiliser le kärcher juste avant que les murs soient enduits, ce qui n'est pas demain la veille, du moins tant que les menuiseries de fenêtres n'ont pas été restaurées.

Elle me demande alors de l'aider à nettoyer le salon ce week-end, afin qu'il soit utilisable lors du prochain séjour des enfants. Je rappelle que j'ai souligné, de longue date, l'impossibilité de maintenir le salon propre en cette phase du chantier. J'ai même demandé que les meubles en soient déménagés pour leur éviter la poussière mais que cela m'a toujours été refusé, ce qui est évidemment idiot.
Rien à faire cette année encore, elle n'en démord pas.
Je crois que je ne couperai pas à la perspective de travaux ménagers tout à l'heure, dès que le jour sera levé :

Inutile que j'explique que les terrassements de la cour, la semaine prochaine, rendront vains tous ces efforts.

Au moins, lundi, elle sera rentrée à Paris et je pourrai souffler un peu. C'est quand même pénible de devoir se battre pied à pied sur de tels sujets.
A 20 h 39 précisément, en provenance de Maisons-Laffitte, bien sûr, avec étape à Alençon, bien entendu, voici l'arrivée tant attendue de Carole :

18 juillet 2019.

La photo mérite d'être zoomée :

18 juillet 2019.

L'effroi se lisait sur son visage :

18 juillet 2019.

Pourtant, reconnaissez qu'ici, depuis 24 heures au moins, on endurait pire spectacle que celui-ci qu'elle a ainsi découvert :

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

18 juillet 2019.

Et dire que nous avions même eu la prescience et, admettez-le, s'il vous plaît, le tact d'assortir à ses escarpins, donc à sa robe, la passerelle donnant désormais accès au bâtiment Nord et à son luxe inégalé (du moins ici) :

18 juillet 2019.

On ne sera pas surpris si j'ajoute que le dîner qui a suivi a été vite expédié. Comme le sera ce séjour de Carole, si j'ai bien compris.
Promenade du soir, en compagnie de Carole et du loïde, aux abords du manoir favori.

Jérôme a commencé à rendre à peu près présentable l'allée qui longe le bâtiment Ouest :

19 juillet 2019.

Derrière le manoir, on retrouve la trace de notre chasseur de taupes favori, Gérard :

19 juillet 2019.

Il aura à intervenir plus loin, entre deux petits bosquets, où il faudra également combler d'autres ornières...

19 juillet 2019.

... et retirer des saletés abandonnées là du fait de la flemme bien connue de mes deux derniers employés :

19 juillet 2019.

J'ai proposé à Carole de prendre en main l'entretien des cadrans celtiques, le grand...

19 juillet 2019.

... et le petit :

19 juillet 2019.

Elle a voulu que nous passions sous l'"allée courbe", un endroit qu'elle me dit beaucoup aimer...

19 juillet 2019.

... mais qui n'est pas courbe jusqu'au bout :

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

Près de la D22, il y a d'autres taupes oubliées :

19 juillet 2019.

Le loïde se perdait parfois dans les herbes :

19 juillet 2019.

19 juillet 2019.

Près de la terrasse, Carole a eu la satisfaction de voir que nous n'avions pas porté atteinte à d'autres de ses roses :

19 juillet 2019.

Quant à moi, j'ai remarqué, dans l'herbe, près de la tour Nord-Est,...

19 juillet 2019.

... une peau, abandonnée par un serpent pendant sa mue :

19 juillet 2019.

Qui saurait nous dire de quelle espèce il s'agit ?
La question, périodiquement posée par mes proches (au moins lorsqu'ils m'honorent de leur visite), de la mise à disposition de ma famille d'un nombre suffisant de m2 habitables est certes une bonne question.

Avant que je ne puisse y répondre favorablement, un certain nombre de préalables sont à régler par moi (puisque je demeure le seul à financer tout ça) :

- pour ce qui concerne la moitié Nord du logis, la restauration des "poutres pourries" au plafond du 1er étage ; s'agissant de "parties classées", ceci est conditionné par l'intervention d'un architecte du patrimoine ;

- pour l'ensemble des nouveaux espaces habitables, l'installation d'un mode de chauffage performant ;

- de façon encore plus générale, la disposition de revenus suffisants puisque la voie de l'emprunt m'est bouchée, donc la mise en location de suffisamment de m2 à Paris et, si possible, la vente de Pontorson.

Autrement dit, je ne pourrai rien livrer d'acceptable selon leurs critères (de confort) et les miens (de qualité) avant plusieurs années. Combien d'années ? Je l'ignore mais ne vois pas comment il pourrait y en avoir moins de trois, sinon cinq.

On atteint ainsi l'horizon avant lequel mon aîné exclut en tout état de cause de prendre mon relais.

Il ne reste donc plus à Carole et aux enfants qu'à prendre leur mal en patience. CQFD
Et, accessoirement, qu'à espérer que je reste en vie suffisamment longtemps, si nécessaire, pour subvenir à ce genre de "besoins".

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 7 Aout 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Est-il écrit quelque part que les fils seront toujours ingrats à l'égard de leur père ? Auraient-ils tant besoin, pour se construire, d'abaisser celui-ci ?

C'est ce que je me demandais hier soir, après mes échanges avec mon aîné pendant le dîner. Le fait est qu'il refuse d'écouter mes arguments quand il instruit mon procès en radotant ses éternels reproches. Devant sa mère qui, à son habitude (cela relève désormais du tic) ne manque pas d'abonder dans son sens, ce que j'ai toujours trouvé déplorable depuis qu'il y a fort longtemps, elle a pris ce tournant.

Cette nuit, j'ai réfléchi à ces questions. Et le fait est qu'à l'égard de mon propre père, j'ai rarement fait preuve de la mansuétude (ne parlons pas de reconnaissance) que je penserais être en droit d'attendre de ma postérité.

Le mieux me paraît donc de laisser dire.

L'indifférence est une vertu à cultiver.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Aout 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Et si, plutôt que de ROGERS (voir le P.S. de ce message), il s'agissait de RICHARDSON (je viens de retomber par hasard sur cette page, lors de ma navigation nocturne sur la toile) ?

Je poserai la question tout à l'heure à ma mère.

P.S. (du 24 août 2019 à 23 heures) : Ma mère, interrogée tout à l'heure, confirme que l'homme qui lui remettait les messages ou les armes qu'elle livrait à bicyclette aux maquisards du Sidobre se faisait appeler ROGERS. Son vrai nom était DIDIER (j'ai même appris qu'il couchait avec sa secrétaire, le petit canaillou). Ma mère s'en tient donc à la version que j'avais consignée sur notre site favori il y a une petite dizaine d'années. A un détail près : ce n'était pas du champagne mais de la blanquette de Limoux qui a arrosé son succès ce fameux jour.

J'ai demandé à ma mère quelle était la fréquence de ses livraisons. Elle m'a répondu : "souvent". Elle a quelque part sa carte d'"agent de liaison des F.F.I." mais n'a jamais voulu être décorée pour ses faits de guerre.

Il paraît également que sa mère, Julietotte, et le "Pater" faisaient souvent parvenir des paquets ou des messages aux prisonniers du camp de Saint-Sulpice-la-Pointe. Le jour où les Allemands ont embarqué ces derniers pour les déporter, les habitants de "Saint-Sul" avaient reçu l'ordre de fermer leurs volets. Mais ma mère a assisté à la scène en soulevant un rideau du "Café Cartou" et elle s'en souvient "comme si c'était hier".