Généalogie et sagas familiales

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Juin 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
0

Lors du premier (et seul) dîner où le nouvel attaché financier fut convié à la résidence de l'ambassadeur de France à Londres (à l'époque "Bobby" de MARGERIE), il eut pour cavalière une jeune anglaise au sourire chevalin et qui parlait à toute allure. Elle est aujourd'hui la comtesse PEEL, épouse du Lord Chamberlain.

Très chic, my dear !

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 12 Juin 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
0
Sautillements mortuaires

Maman est à l'hôpital. Dimanche, quand nous venons la voir, c'est la finale de Roland Garros. Tout en discutant, nous regardons la télé du coin de l'oeil. Cela n'échappe pas à Maman qui dit:

- S'il y a une veillée mortuaire dans quelque temps, je ne voudrais pas qu'on s'y occupe uniquement des sautillements de Rafael Nadal.

N.D.L.R. : Je connais aussi ce sentiment, mon père s'est envolé dans la nuit qui a suivi la victoire de Yannick NOAH à Roland Garros, il y a 30 ans déjà...

23
Le latin et le grec ne sont pas simplement des "disciplines d'ouverture". Ils sont indispensables à l'autonomie intellectuelle des jeunes, à leur faculté de raisonner et créer, et non de seulement reproduire. Veut-on des citoyens-moutons? Veut-on réserver l'autonomie intellectuelle aux enfants de riches?
Je pense qu'il faut viser 10 à 20% de bénéficiaires de ces deux enseignements, et ajouter des langues anciennes plus rares en option selon les établissements: sanscrit, hébreu, norrois, sumérien. Savez-vous que depuis une quinzaine d'années on applique directement en robotique industrielle les techniques de raisonnement géométrique basées sur les axiomatiques développées par Euclide il y a 2500 ans et récemment enfouies par notre Education Nationale au nom de l'efficacité? Vous souvenez-vous que les fonctionnaires du ministère chargé de la Recherche ont déclaré en 1971 que le laser était un "jouet inutile pour chercheurs" et "une solution à la recherche d'un problème" (sic) sans application pratique envisageable? Cela devrait enseigner la modestie aux gouvernants et redonner la parole aux spécialistes universitaires, qui habituellement savent de quoi ils parlent.

N.D.L.R. : Je crois que tu rêves un peu, camarade.
Ceci dit, je ne suis pas expert. D'ailleurs, notre prof Lecarme (te souviens-tu de ce fin lettré, un peu stalinien sur les bords ?) avait écrit sur une de mes copies de thème latin : "Comme disait ce prince d'Este à L'Arioste..." ; suivait une citation en italien qui, d'après ce que j'ai pu comprendre, devait à peu près vouloir dire "comment peut-on écrire tant de conneries en si peu de lignes ?"

N.D.L.R. 2 : En surfant sur la toile, j'ai retrouvé cette photo de Louis-le-Grand où figurent Lecarme (le prof) et Louchet (3ème rang, le dernier à droite) :

1ère C2 à Louis-le-Grand en 1967-1968.

Je suis absent de cette photo ; cette année-là, j'étais en terminale que j'ai redoublée, ce qui m'a donné l'avantage de fréquenter, dès 1968-1969, plusieurs de ces jeunes gens :
- Jean-Marc OURY, au 1er rang à gauche ; après avoir obtenu 18,625 de moyenne au bac (ce qui était un grand exploit à l'époque), il a été reçu major à Normale Sup, a bifurqué vers le corps des mines, a coulé la Compagnie Générale des Eaux (devenue Vivendi) grâce à ses opérations immobilières hasardeuses ; je l'ai revu lors du pot de GERLL et on ne s'est pas parlé, n'ayant rien à nous dire ;
- Vincent WORMS, 3ème à gauche au 1er rang (mais est-ce bien lui ici ?) ; mon camarade de promo à l'X a, je crois, fait fortune dans la "Silicon Valley" ; il n'a jamais répondu à mes demandes de reprise de contact ;
- Michel BERA, 4ème à gauche au 1er rang, à côté de LECARME ; normalien de père en fils depuis plusieurs générations (son père enseignait l'anglais à l'X), lui-même prof au C.N.A.M. ; expert incontesté en bandes dessinées (et, comme tel, fondateur du "B.D.M.") ainsi qu'en chants des "Beatles", ce fin gourmet a pris, depuis notre jeunesse, quelques kilos qui ne sont pas que de muscles ; "ami Facebook", il intervient de temps à autre sur notre site favori ; pourrait passer un de ces jours à la Chaslerie ;
- Bruno RACINE, dernier à droite au 1er rang ; littéraire formé à la dure école de GERLL ; Normale Sup, E.N.A., actuellement président de la Très Grande Bibliothèque ; humour pince-sans-rire très british, individu sans doute assez imbu de lui-même (heureusement, c'est assez rare dans ce milieu, n'est-ce pas ?); je n'ai pas lu tous ses romans, loin s'en faut, mais il me semble faire partie de ces forts en thème qui rédigent, dans un style très pur, des ouvrages complètement asexués ;
- François JOUAILLEC, 1er à gauche au 2ème rang ; X, ingénieur général de l'armement en retraite ; est intervenu sur notre site favori ; m'a rendu visite à la Chaslerie ;
- Jean-Charles URVOY, 4ème à gauche au 2ème rang, "ami Facebook" ;
- Bernard LIROLA, 2ème à gauche au 3ème rang ; le play-boy de la classe, complétait notre éducation en nous comptant ses exploits y afférents par le menu ; X, il a fait carrière comme banquier d'affaires à Wall Street (quand on s'y était croisés, m'avait traité d'"emmerdeur de fonctionnaire" et je me demande encore, offusqué comme vous l'imaginez, comment l'on ose proférer de telles insanités); "ami Facebook", réseau où il nous entretient de ses derniers goûts en matière de chansons de variétés américaines ;
- Antoine PITTI-FERRANDI ; il a fait l'E.N.A. plusieurs années après moi ;
- un membre de la famille SCHLUMBERGER, 1er à gauche au dernier rang ; bien que nous ayons passé une année entière assis côte à côte, j'ai oublié son prénom, ce qui ne doit pas avoir grande importance quand on porte ce nom ; X ; je crois que nous sommes voisins à Paris ;
- Pierre Van der CRUISE de WAZIERS, 4ème à droite au dernier rang ; mon major à l'X où sa principale activité a consisté à améliorer son handicap au golf ; surnommé "le Cruse" (= Crusader) en raison de sa dextérité, au moins pendant notre séjour commun dans la Royale et lors des escales, pour apponter, crosse déployée, sur les plus accueillantes jeunes filles en fleurs ; tour de tête de 64, il fallait lui faire ses képis et casquettes sur mesures, l'intendance n'en possédait pas de si larges (je faisais du 60, ce qui était déjà haut de gamme et je crois que ma tête a encore enflé depuis lors) ; on s'est revus au mariage d'une de ses filles avec le fils aîné d'un de mes anciens adjoints et amis ; plus grand chose à nous dire, trop de timidité (mais oui, mais oui) de part et d'autre peut-être.

Désolé pour les autres grosses têtes dont j'ai oublié le nom.

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 17 Juin 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
1
Un mariage sous l'uniforme

En attendant le prochain défi AZ promis pour 2014, Sophie Boudarel nous propose un thème par mois. En juin, le mariage. J'extrais donc de ma photothèque ce cliché, dont je n'avais tout d'abord pas perçu l'originalité. À gauche, mon père sergent dans l'Armée de l'air, à droite ma mère infirmière de la Croix rouge.

Si nous avons tous assisté au moins une fois à une cérémonie où le fiancé avait revêtu la tenue militaire, il n'en est pas de même pour la fiancée : ici point de tulle, de taffetas ni de pongé de soie, point de traîne ni de voile vaporeux ! Pour le comprendre, il faut replacer la photo dans son contexte. Elle a été prise le 13 janvier 1940, dans l'appartement de ma grand-mère Julia.

Quatre mois auparavant, la France a déclaré la guerre à l'Allemagne et décrété la mobilisation générale. Mon père, en déplacement à l'étranger, se présente au Consulat de France à Lausanne et rentre précipitamment à Paris. Il y trouve un télégramme adressé par le lieutenant-colonel commandant la base aérienne de Pau au sergent de réserve Chancé : "Rejoignez sans délai". Laconique et péremptoire. Mon père obtempéra et retrouva la base du Pont-Long, où il avait déjà effectué une période d'entraînement six ans auparavant.

Un mois plus tard, mon père est admis à l'hôpital militaire, installé dans l'ancien casino du parc Beaumont, réquisitionné durant la période des hostilités. Il souffre d'une simple angine, mais il semble que le spectre de la grippe espagnole, qui avait fait des ravages à la fin de la guerre précédente, hante encore les esprits en ce mois d'octobre 1939. Lors de son admission, on lui pose deux questions qui le faisaient encore sourire cinquante ans après : "Personne à prévenir en cas de décès ?" et "Dans quelle religion voulez-vous être enterré ?" De quoi remonter le moral de n'importe quel malade…

Il y retrouve l'infirmière en chef, une certaine Madame Dubreil (je ne suis pas sûre de l'orthographe), qu'il avait rencontrée à plusieurs reprises dans des circonstances plus festives, sur les hippodromes et les champs de courses dans les années trente. Cette dernière dépêche à son chevet une jeune infirmière de bonne famille : "Allez donc voir si le sergent Chancé n'a besoin de rien". Devant la clarté de ses réponses, ma mère racontait qu'elle s'était fait cette réflexion : "Tiens, en voilà un qui est moins bête que les autres" !

Quelques jours plus tard, mon père sort de l'hôpital amoureux et guéri. Le 21 octobre, de retour d'une permission consacrée à régler les affaires en suspens, il envoie une carte postale à ma mère. Il emploie le vouvoiement pour lui proposer respectueusement de déjeuner avec elle. J'ignore dans quel restaurant il l'invita, mais je sais que mes parents retirés à Pau fêtaient le 3 octobre, date anniversaire de leur première rencontre, chez Pierre, une bonne table de la rue Louis Barthou.

Les fiançailles sont célébrées le 10 décembre suivant. Au menu : consommé en tasse, turbot au gratin, foies de canard au porto, cèpes à la bordelaise, filet de bœuf, cresson, Mont-Blanc et fruits. Avec un vin différent pour chacun des plats : bordeaux en carafe, Pouilly fuissé 1926, Sauternes Raymond Lafon 1925, Moulin-à-Vent 1926 et champagne Roederer. Le carton bleu au nom d'Emmanuel figure dans les papiers de famille, mais non la liste des participants. Le caractère privé de cette fête la limite généralement au cercle strictement familial.

Mon père, qui ne détestait pas la plaisanterie, offrit d'abord à ma mère une affreuse chevalière en os avec une initiale improbable, avant de sortir de sa poche l'écrin de la véritable bague de fiançailles. Au grand soulagement de celle-ci, qui n'avait osé faire mauvaise figure, mais n'en pensait pas moins.

Malheureusement, mon grand-père Maurice, dont la santé s'était fortement dégradée, décède quelques jours après. Les obsèques ont lieu le 23 décembre, en l'église Saint-Jacques. Ma mère était donc en deuil au moment de son mariage, ce qui peut expliquer, autant que la période sombre de la guerre, le choix d'une tenue pour le moins inhabituelle.

Je regarde plus attentivement la photo et j'y reconnais le portrait de François Morel, lui aussi en uniforme. Je suppose que le petit cadre ovale contient sa médaille de chevalier de la Légion d'honneur, à moins que ce ne soit celle d'Achille Maitreau ; tous deux sont mes ancêtres du côté maternel. Je remarque aussi que le photographe, sans doute perché sur un escabeau, a fait preuve d'un certain amateurisme : on aperçoit le reflet de mon père dans le miroir au-dessus de la cheminée, ce qui n'est pas du meilleur effet !

N.D.L.R. : Du Moulin-à-Vent 1926 quatorze ans plus tard ? Etait-ce bien raisonnable ???

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Juin 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
1
En réalité, le livre de Marie de GANDT est remarquablement composé. Il a fallu que je relise le chapitre 1er alors que j'en étais rendu au milieu de l'ouvrage pour que les pièces du puzzle se mettent en place. A partir de là, j'ai apprécié cet exercice universitaire d'écriture sur l'écriture, même si la propension de l'auteur à s'allonger sur le divan m'apparaissait souvent éprouvante.

Au dernier chapitre, Marie de GANDT cite les derniers propos de Nicolas SARKOZY à ses collaborateurs, après la défaite de 2012 : "Ne vous laissez pas aller à des sentiments comme l'amertume, la rancœur, la jalousie. Ce sont des sentiments qui n'ont pas de fin. Il est des sentiments bas et inextinguibles, il en est d'autres qui vous élèvent..."

Il se trouve que c'est exactement le même message que m'avait confié Jacques ATTALI en me rapportant les paroles qu'il avait lui-même reçues de François MITTERRAND.

Le problème vient peut-être de ce que je n'ai jamais réussi à suivre ce conseil. On peut même considérer que je n'ai jamais accepté de passer l'éponge. Je croirais davantage aux vertus du vieux proverbe africain qui proclame : "Assieds-toi au bord de la rivière, tu verras passer le corps de ton ennemi."

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 30 Juin 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux
0
En surfant sur la toile, je découvre cette photo :

Je trouve que cet animal ressemble comme un frère à un éminent (ils le sont tous) chef de bureau du Trésor dont j'ai été l'adjoint pendant trois longues années ; je trouvais cela pénible et réciproquement.

La décence et le respect dû aux personnes m'interdisent, bien entendu, de livrer l'identité de cet individu (aux dernières nouvelles, il présiderait une association para-universitaire installée dans un important château bas-normand).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Juillet 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Références culturelles
6

Denis GERLL en plein cours de maths à ses élèves de terminale du lycée Louis-le-Grand, à la fin des années 1960 sans doute.

Michel BERA me faisait part hier d'une confidence de Denis GERLL. Notre vieux maître considérait que notre année avait été sa meilleure et qu'il "aurait pu nous emmener n'importe où" (sur la planète mathématique, s'entend). Michel est d'avis que tous les anciens de GERLL ont développé auprès de lui et grâce à lui une indépendance d'esprit très particulière, à laquelle on peut les reconnaître. Ce n'est sans doute pas faux ; en tout cas, cela me définirait assez bien, je crois.

Michel, en ayant déjà parlé avec Jean-Marc OURY, voudrait maintenir un lien entre tous les anciens de GERLL. Nous pourrions nous réunir de temps à autre. Je lui ai dit que je serais partant (et même prêt à abriter une agape, si le cœur leur en dit).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Aout 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
On se serait cru dans le métro aux heures de pointe car il y avait, hier soir à Paris, malgré la canicule, un de ces rassemblements tribaux que Carole apprécie tant :

1er août 2013, aperçu de l'affluence.

Nous fêtions l'anniversaire des fistons (35 et 31 ans, que le temps passe vite !) :[img:700]1er août 2013, les deux héros de la fête.[/img]Les pièces rapportées en puissance sinon en titre étaient bien entendu de la fête :[img:900]1er août 2013, jeune classe waltérophile et jeune classe thibalducienne.[/img]Pas fous, les Anciens ont longtemps monopolisé le flanc (je parle ici du dessert...).

1er août 2013, le conseil des Anciens.

N.D.L.R. : La censure est passée par ici.

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 9 Septembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Retour à la terre

Rassurez-vous, je ne suis pas là pour tenir un discours politique ou faire la promotion d'une bande dessinée, mais pour vous parler de Marie Augustine Chancé et de sa famille.

Mes ancêtres normands ont attendu le milieu du XIXe siècle pour quitter, certains d'entre eux au moins, leur village natal de Notre-Dame-du-Touchet. Sur les sept enfants du couple formé par Louis Martin Chancé et Anne Restaux en 1815, trois ont quitté le bocage pour s'installer durablement à Paris. Franchissant ainsi d'une seule traite (façon de parler) plus de trois cents kilomètres !

Pour quel(s) motif(s) ? dans quelles conditions ont-ils effectué ce voyage ? pourquoi avoir choisi la capitale, et non pas une ville plus proche ? leurs parents étaient-ils propriétaires des terres qu'ils exploitaient ? fallait-il éviter de morceler l'héritage ? Autant de questions à ce jour sans réponse, autant de pistes à explorer.

Mais revenons à nos trois frères devenus parisiens, Louis, François et Frédéric. Ils ont tous trois bénéficié d'une kyrielle de prénoms lors de leur baptême, selon une mode bien établie au XIXe siècle, mais je choisis le seul qu'ils utilisent lorsqu'ils signent, pour ne pas vous embrouiller l'esprit.

François, né en 1826, et Frédéric, né en 1834, ont tous deux exercé le métier de peintre en bâtiments ; c'est ainsi qu'ils sont qualifiés dans tous les actes qui les concernent, jusqu'à leur décès. Ils se sont mariés, plusieurs fois l'un et l'autre, et ils ont eu des enfants qui, à leur tour, se sont mariés et ont exercé une profession à Paris (peintre, serrurier, doreur sur bois…). Je note au passage qu'ils ont déménagé à plusieurs reprises, rive droite, rive gauche, et même à Montmartre avant que cette commune soit rattachée à la capitale.

Mes racines parisiennes remontent donc au XIXe siècle, ce qui n'est pas si fréquent pour les Parisiens d'aujourd'hui. Mais foin des digressions ! François est décédé en 1900, à soixante-treize ans, à l'hôpital Bicêtre, et son cadet Frédéric est décédé en 1910, à soixante-seize ans, à l'hôpital Bichat (le fameux "Bastion 39" que j'évoquais dans un précédent billet)(1).

L'existence de Louis, leur aîné, est plus brève. En 1848, il a vingt-huit ans et il habite avec son frère François au n°4 de la rue de la Coutellerie, lorsque ce dernier se marie en l'église Saint-Merri. C'est néanmoins à Notre-Dame-du-Touchet que Louis épouse Rosalie Gilette Mabire l'année suivante : la cérémonie civile a lieu le 21 mars 1849 et la cérémonie religieuse dix mois plus tard, le 22 janvier 1850. Pourquoi ce laps de temps entre les deux ? Encore une question sans réponse.

Curieusement, Louis est qualifié de cultivateur ou de laboureur dans les deux actes, alors qu'il est déjà parisien. Pas de mention particulière pour les bans civils, apparemment publiés uniquement à Notre-Dame-du-Touchet. Les bans religieux ont été, quant à eux, également publiés à l'église Saint-Merri à Paris.

Le couple s'installe manifestement dans la capitale, où Louis exerce la profession de broyeur de couleurs(2). Vraisemblablement pour le compte de ses deux frères peintres.

Louis et Rosalie ont-ils eu des enfants ? Vous n'ignorez pas que les archives de l'état civil de Paris antérieures à 1860 ont été détruites lors des incendies de la Commune, qui ont ravagé l'Hôtel de Ville et le Palais de Justice où elles étaient entreposées. Ce qui complique quelque peu les recherches ! Elles ont été partiellement reconstituées, notamment à partir des documents apportés par les particuliers, lorsque ceux-ci avaient besoin d'une pièce officielle, mais sont très loin d'être complètes. J'y ai vainement cherché la naissance d'un ou de plusieurs enfants du couple formé par Louis Chancé et Rosalie Mabire…

Mais j'y ai trouvé mention du décès de Louis, en 1857. Une visite aux Archives de Paris, boulevard Sérurier, m'a permis de récupérer une copie du document utilisé par la Commission de reconstitution : Louis Chancé est décédé le 17 mai 1857 à dix heures du matin, en son domicile alors situé au n°19 de la rue des Amandiers Saint-Jacques (dans l'ancien 12e arrondissement devenu aujourd'hui le 5e), sur la rive gauche de la Seine. Un médecin constate le décès. Louis n'avait alors que trente-sept ans.

Il était pourtant bien père : une petite Marie Augustine était née six ans auparavant, en janvier 1851. Je l'ai retrouvée dans les tables décennales de Notre-Dame-du-Touchet, à l'occasion de son mariage avec Victor Louis Restoux, un cultivateur de trente-trois ans. La mort prématurée de Louis avait-elle incité ou contraint Rosalie et sa fille à retourner au pays ?

Le mariage a lieu le 11 novembre 1869. La jeune fille, qui a maintenant dix-huit ans, est accompagnée de sa mère (qui réside à nouveau dans le village où elle est née). Marie Augustine s'installe à Virey, au lieu-dit de la Coignière, d'où son mari est originaire. Le bourg est situé à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Notre-Dame-du-Touchet. Quatre enfants vont naître de cette union : une fille en 1870, puis trois garçons, respectivement en 1872, 1874 et 1878. Marie Augustine est désormais qualifiée de cultivatrice dans tous les actes officiels.

Las, le 22 décembre 1883, l'instituteur et son adjoint se présentent à la mairie de Virey pour y déclarer le décès de Victor Louis Restoux. Voilà Marie Augustine veuve à trente-deux ans, avec quatre enfants ! Mais l'histoire ne s'arrête pas là.

En juin 1890, Marie Augustine, qui a trente-neuf ans mais n'en avoue que trente-six, fait publier les bans de son prochain mariage avec François Gillet. Ce dernier, journalier, a tout juste vingt-trois ans. Travaille-t-il sur les terres cultivées par sa future épouse ? Toujours est-il qu'à peine deux mois plus tard naît à la Coignière le petit François Victor Marie Gillet. Il est reconnu par son père dans l'acte de naissance, mais nulle trace de mariage dans les registres…

Les archives de la Manche sont actuellement numérisées jusqu'à l'année 1892 incluse. Il me faudra donc patienter pour connaître la suite. Mais j'ai d'ores et déjà découvert parmi mes ancêtres un cas peu banal de retour à la terre, à une époque où les migrations se faisaient plutôt des campagnes vers les villes ! Marie Augustine, en avance sur son époque ?

(1) Voir "Une histoire de bastion" en juin 2013
(2) Voir "B comme broyeur de couleurs" en avril 2013

N.D.L.R. : Drôlement en avance, cette sacrée Marie Augustine, femme cougar !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 14 Septembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
5
Jean-Paul PAGEZE est entré en contact avec moi par l'intermédiaire de notre site favori, voici 7 mois, pour me demander, si je me souviens bien, des infos sur ma grand-mère Julietotte. J'ai mis 2 mois pour découvrir son message, dissimulé dans un coin de ma "tour de contrôle". Lui-même ne consulte pas souvent son courriel. Bref, il vient de me transmettre l'arbre généalogique suivant qui met au clair nos liens de parenté. Je l'en remercie.

Relevons au passage l'utilité de ce site internet pour faire remonter à la surface des informations qu'on croyait perdues. Chaque fois, j'en suis étonné mais cela ne me surprend plus (comme disait l'autre).

PAGEZE Jean - ( - / - )
( - ) PASSET Marie - ( - / - )
|__PAGEZE Joseph - (1754 - / 27/3/1805 - Azas)
( - ) SALVAN Jacquette - (1753 - / - )
|__PAGEZE Blaise - (11/1775 - Azas / 28/8/1846 - Saint-Sulpice)
| (1796 - ) ICHE Jeanne Marie - ménagère (1776 - / - )
| |__PAGEZE Jean ou Marc - (6/6/1802 - Azas / - )
| | ( - ) ALBERT Louise - (30/8/1804 - Castelmaurou / - )
| | |__PAGEZE Jean - métayer (1833 - / 26/11/1900 - Roquesérière)
| | | ( - ) VINTROU Rose - (vers 1842 - / avant 1939 - )
| | | |__PAGEZE Élisabeth - (16/7/1863 - Montastruc-la-Conseillère / 5/9/1939 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | | ( - ) GEREMIE Benjamin Frédéric - ( - / - )
| | | |__PAGEZE Maria - (28/3/1882 - Montastruc-la-Conseillère / 7/3/1964 - Roquesérière)
| | | (23/10/1904 - Roquesérière) MASSOU Antoine - (9/1/1880 - Verfeil / - )
| | |__PAGEZE Jeanne - (20/6/1835 - Azas / - )
| | |__PAGEZE Joseph - métayer (16/10/1843 - Azas / 9/7/1896 - Montastruc-la-Conseillère)
| | ( - ) DELLAC Marguerite Félicité - ( - / - )
| |__PAGEZE Marie - (12 avril 1804 - Azas / - )
| |__PAGEZE Tristan - (16/12/1805 - Azas / 10/1/1806 - )
| |__PAGEZE François Michel - laboureur cultivateur (3 janvier 1807 - Azas / - )
| | ( - ) JAUROU Jeanne Antoinette - (20/1/1809 - Lavaur / - )
| | |__PAGEZE Blaise - bordier métayer (16/3/1834 - Azas / 29/3/1898 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | ( - ) TATOUAT Marie - ménagère (23/5/1842 - Bessières / avant 1940 - )
| | | |__PAGEZE Michel - laboureur métayer cultivateur (19/10/1864 - Buzet-sur-Tarn / 1/10/1940 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | | ( - ) DESCLAUX Françoise Louise - ménagère (17/4/1871 - / 5/9/1942 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | | |__PAGEZE Cécile (Cecilia) Albine - (20/5/1889 - Montastruc-la-Conseillère / 7/6/1960 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | | | (x) Pas de conjoint
| | | | | |__PAGEZE André Léon Gaston - Agent des Ponts et Chaussées (18/6/1918 - Montastruc-la-Conseillère / 9/12/1975 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | | | (6/8/1954 - Buzet-sur-Tarn) POUILLES Angèle Germaine - (4/11/1930 - Buzet-sur-Tarn / - )
| | | | | |__PAGEZE Maryse - Secrétaire (15/5/1960 - Toulouse / - )
| | | | | (5/10/1985 - Toulouse) CARLES André - (23/3/1957 - / - )
| | | | | |__CARLES Vanessa - (9/3/1988 - Toulouse / - )
| | | | |__PAGEZE Léon Henri - (14/7/1891 - Montastruc-la-Conseillère / 26/8/1916 - Verdun)
| | | | |__PAGEZE Anna - (12/7/1896 - Montastruc-la-Conseillère / - )
| | | | | (23/9/1920 - ) ALRIC Jean Emile - Cultivateur (6/8/1900 - Roquesérière / - )
| | | | | |__ALRIC Gérard - ( - / vers 1960 - )
| | | | | | ( - ) ... Josette - ( - / - )
| | | | | |__ALRIC Yves - ( - / 9/1979 - )
| | | | | ( - ) .... Simone - ( - / - )
| | | | | |__ALRIC Francis - ( - / - )
| | | | |__PAGEZE Gaston Louis - cultivateur (27/5/1899 - Montastruc-la-Conseillère / 16/12/1981 - Corbarieu)
| | | | | (2/1/1923 - Saint-Jean-Lherm) MASCARD Germaine - (15/6/1902 - Saussenac / - )
| | | | | |__PAGEZE Roger Léon - (31/8/1924 - Gragnague / 25/10/1982 - Verfeil)
| | | | | | (21/10/1944 - Gragnague) CLAVE Denise Marguerite - (23/12/1925 - Verfeil / - )
| | | | | | |__PAGEZE Josette Monique Germaine - assistante maternelle (4/11/1946 - Verfeil / - )
| | | | | | | (11/7/1964 - Verfeil) QUINTANE Claude - ( - / - )
| | | | | | | |__QUINTANE Nathalie Yvette - (17/3/1965 - Toulouse / - )
| | | | | | | | ( - ) GRANGIE Philippe - ( - / - )
| | | | | | | | |__GRANGIE Amandine - ( - / - )
| | | | | | | | |__GRANGIE Mylène - ( - / - )
| | | | | | | |__QUINTANE Jean-Philippe Christian - (30/4/1967 - Toulouse / - )
| | | | | | | |__QUINTANE Thierry Jean - (25/5/1968 - Toulouse / - )
| | | | | | | | ( - ) BASTIE Christel - ( - / - )
| | | | | | | | |__QUINTANE Marine - ( - / - )
| | | | | | | | |__QUINTANE Emma - ( - / - )
| | | | | | | ( - ) CAUNEGRE Serge - ( - / - )
| | | | | | |__PAGEZE Jean-Luc Charles Christian - technicien (14/3/1958 - Verfeil / - )
| | | | | | (6/9/1980 - Verfeil) COUCOUROUX Dominique - ( - / - )
| | | | | | |__PAGEZE Julie Denise Jeanne - (10/9/1986 - Toulouse / - )
| | | | | | |__PAGEZE Rémy Roger - (24/1/1991 - Toulouse / - )
| | | | | |__PAGEZE Emile Albert - (3/4/1926 - Gragnague / 14/6/2005 - Mirepoix-sur-Tarn)
| | | | | (11/4/1947 - Gragnague) PERON Laura Pierrina - ( - / - )
| | | | | |__PAGEZE Christiane Régine - commerçante (20/2/1948 - Gragnague / - )
| | | | | | (x) Pas de conjoint
| | | | | | |__CONTI Sylvie - Employée en pharmacie (11/1/1972 - L'Union / - )
| | | | | | | (17/6/2006 - ) ABRATTE Didier - ( - / - )
| | | | | | | |__ABRATTE Louna - (7/3/2001 - Montauban / - )
| | | | | | | ( - ) CAVERZAN - ( - / - )
| | | | | | | |__CAVERZAN Jordan - (24/5/1993 - Montauban / - )
| | | | | | | |__CAVERZAN Romane - (10/5/1999 - Montauban / - )
| | | | | | (5/10/1968 - Gragnague) CONTI Pierre Joseph - retraité (26/7/1942 - Montauban / - )
| | | | | | |__CONTI Thierry - Militaire (11/6/1970 - L'Union / - )
| | | | | | (14/6/1999 - Noiseau) TAÏEB Catherine - avocate (2/3/1968 - / - )
| | | | | | |__CONTI Bastien - (18/5/2000 - Vannes / - )
| | | | | | |__CONTI Coralie - (19/6/2004 - Vannes / - )
| | | | | |__PAGEZE Marie-Hélène - (20/10/1956 - Toulouse / - )
| | | | | (1998 - ) BENEJAM Bernard - ( - / - )
| | | | | |__BENEJAM Alexia - (3/8/1980 - / - )
| | | | | |__BENEJAM Lionel - (15/9/1986 - / - )
| | | | |__PAGEZE Ernest Léon - agriculteur (22 janvier 1905 - Montastruc-la-Conseillère / 1/10/1997 - Toulouse)
| | | | (7/1/1927 - Montastruc-la-Conseillère) IZARIE Marie-Louise - (28/12/1904 - / avant 1997 - )
| | | | |__PAGEZE Michelle - (1/12/1931 - Montastruc-la-Conseillère / - )
| | | | (14/2/1953 - Montastruc-la-Conseillère) CASALE Michel Dominique - ( - / - )
| | | |__PAGEZE Aubin - cultivateur (13/6/1867 - / 26/10/1954 - Roquesérière)
| | | | (2/11/1896 - Azas) DAYDE Marguerite - (21/2/1877 - / - )
| | | | |__PAGEZE Édouard - cultivateur (13/9/1897 - Montastruc-la-Conseillère / 1925 - )
| | | | | ( - ) CALAS Marie Jeanne - (1895 - / après 1943 - )
| | | | | |__PAGEZE Aubin Marcel - (5/8/1919 - Castelmaurou / 1/4/2002 - Lavaur)
| | | | | | (19/1/1943 - Ambres) PUEL Alice Gabrielle Renée - (8/7/1923 - Fiac / - )
| | | | | | |__PAGEZE Monique - ( - / - )
| | | | | | |__PAGEZE Marie-Paule - pharmacienne ( - / - )
| | | | | |__PAGEZE Noélie - (21/12/1920 - / - )
| | | | | | ( - ) LATGER Léon ou Jean - ( - / - )
| | | | | | |__LATGER Claude - Sage-femme (4/6/1937 - Lavaur / - )
| | | | | | | ( - ) PECOUT - ( - / - )
| | | | | | | |__PECOUT Dominique - secrétaire médicale (15/10/1957 - Toulouse / - )
| | | | | | | | ( - ) DAULANGE Jean François - commerçant (27/8/1956 - Brive-la-Gaillarde / - )
| | | | | | | | |__DAULANGE Marion - (7/9/1987 - Brive-la-Gaillarde / - )
| | | | | | | | |__DAULANGE Pierre - (15/8/1991 - Brive-la-Gaillarde / - )
| | | | | | | |__PECOUT Jean Claude - ( - / - )
| | | | | | | (x) Pas de conjoint
| | | | | | | |__PECOUT Mathieu - ( - / - )
| | | | | | |__LATGER Anne-Marie - chauffeur de taxi (24/2/1943 - Lavaur / - )
| | | | | | ( - ) GALLET - ( - / - )
| | | | | |__PAGEZE Juliette Eugénie Augustine - (1923 - Garidech / - )
| | | | | ( - ) LASSERRE Guy Christian - ( - / - )
| | | | | |__LASSERRE Marie-Christine - ( - / - )
| | | | | |__LASSERRE Nathalie Anne - ( - / - )
| | | | | |__LASSERRE Véronique - ( - / - )
| | | | | ( - ) MARTINEZ-BUENO Patrick - ( - / - )
| | | | | |__MARTINEZ-BUENO Guillaume - ( - / - )
| | | | | |__MARTINEZ-BUENO Julien - ( - / - )
| | | | | |__MARTINEZ-BUENO Élodie - ( - / - )
| | | | |__PAGEZE Henri Barthélémy - (8/5/1901 - Montastruc-la-Conseillère / 9/7/1902 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | | |__PAGEZE Amélie - (8/5/1901 - Montastruc-la-Conseillère / 24/10/2002 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | |__PAGEZE Pierre - métayer (3/9/1871 - Roquesérière / 19/2/1926 - Toulouse)
| | | | (31/10/1896 - Montastruc-la-Conseillère) SAUNAL Joséphine (Finou) - (15/10/1876 - Montpitol / 1958 - Saint-Sulpice)
| | | | |__PAGEZE Louis Michel - (1897 - Montastruc-la-Conseillère / 22/4/1901 - Saint-Sulpice)
| | | | |__PAGEZE Juliette Germaine - (9/10/1898 - Montastruc-la-Conseillère / 15 mars 1976 - Draveil)
| | | | | (28/11/1919 - Saint-Sulpice) CARTOU Édouard Marius Edmond - (21/11/1890 - / 4/3/1966 - Saint-Sulpice)
| | | | | |__CARTOU Simonne Pierrette Louise - professeur anglais et latin (10/9/1927 - Toulouse / - )
| | | | | (19/1/1951 - Saint-Sulpice) FOURCADE Paul Henri Jules - Militaire (8/4/1927 - Tarbes / 9/5/1983 - Paris)
| | | | | |__FOURCADE Pierre-Paul Henri Bernard - Administrateur (1 janvier 1952 - Rennes / - )
| | | | | | (26/6/1975 - ) CHASTEL Carole - (24/1/1954 - Neuilly-sur-Seine / - )
| | | | | | |__FOURCADE Thibaud - (3/8/1978 - Poissy / - )
| | | | | | |__FOURCADE Walter - (28/7/1982 - Suresnes / - )
| | | | | |__FOURCADE Marie-Elisabeth - médecin (10/11/1957 - Saint-Céré / - )
| | | | | (1983 - ) TOUBERT Antoine - ( - / - )
| | | | | |__TOUBERT Félix - ( - / - )
| | | | | |__TOUBERT Victor - ( - / - )
| | | | | |__TOUBERT Diane - ( - / - )
| | | | |__PAGEZE Aubin Antonin - (27/5/1900 - Montastruc-la-Conseillère / 19/10/1919 - Montastruc-la-Conseillère)
| | | |__PAGEZE Julie - journalière (18/7/1877 - Garidech / 1929 - )
| | | | (24/9/1900 - Montastruc-la-Conseillère) MOUYNET Barthélémy - cultivateur (12/9/1873 - / - )
| | | | |__MOUYNET Jean-François - (1901 - Montastruc-la-Conseillère / 1982 - Saint-Maur-des-Fossés)
| | | | | (10/2/1922 - Montastruc-la-Conseillère) BARRAT Marie Noélie - ( - / - )
| | | | |__MOUYNET Lucette - (1909 - Montastruc-la-Conseillère / 2001 - Bessières)
| | | | (20 novembre 1930 - Ramonville-Saint-Agne) OUSTRIC Camille - (23/7/1904 - Saint-Quirc / 28/3/1967 - Garidech)
| | | | |__OUSTRIC Julien - (26/11/1931 - Toulouse / - )
| | | | | (18/9/1954 - Casalanca) CONTRERES Angèle - (4/5/1926 - La Goulette / 7/4/1995 - Toulouse)
| | | | | |__OUSTRIC Jean-Luc - (10/5/1958 - Casalanca / - )
| | | | | | (x) Pas de conjoint
| | | | | | |__OUSTRIC Christelle - (9/2/1986 - L'Union / - )
| | | | | | |__OUSTRIC Céline - (12/6/1987 - L'Union / - )
| | | | | |__OUSTRIC Michel - (14/9/1960 - Toulouse / 13/9/2003 - Toulouse)
| | | | |__OUSTRIC Claude Jean - Boucher (10/1/1936 - Garidech / - )
| | | | | (13/10/1956 - Toulouse) BARRA Andresa - (4/3/1933 - Pointis-de-Rivière / - )
| | | | | |__OUSTRIC Daniel - (16/7/1958 - Toulouse / - )
| | | | | | (30/7/1983 - Toulouse) RUIZ Fabienne - (9/12/1961 - Cahors / - )
| | | | | | |__OUSTRIC Nicolas - (15/2/1987 - Toulouse / - )
| | | | | | |__OUSTRIC Frédéric - (17/6/1993 - Toulouse / - )
| | | | | |__OUSTRIC Sandrine - assistante administrative (1/11/1969 - L'Union / - )
| | | | | (27/6/1998 - Gragnague) MAZZONELLO Philippe - (12/8/1967 - Toulouse / - )
| | | | | |__MAZZONELLO Jérôme - (25/7/1999 - Saint-Jean / - )
| | | | | |__MAZZONELLO Florian - (27/11/2003 - Saint-Jean / - )
| | | | |__OUSTRIC Robert - poissonnier (17/12/1940 - / 20/8/2010 - Florentin)
| | | | (9/12/1967 - Albi) SARNEL Jocelyne - (16/1/1944 - / - )
| | | | |__OUSTRIC Olivier - employé CAF (1/8/1969 - Albi / - )
| | | | | (1996 - Albi) BOYER Cécile - ( - / - )
| | | | | |__OUSTRIC Eva - (1998 - / - )
| | | | | |__OUSTRIC Gauthier - (2000 - / - )
| | | | |__OUSTRIC Virginie - (5/2/1974 - Florentin / - )
| | | | (2000 - ) MAURIES Frédéric - ( - / - )
| | | | |__MAURIES Romain - (2003 - / - )
| | | |__PAGEZE Victor Aubin - chauffeur, ouvrier (20/7/1881 - / 28/4/1959 - Toulouse)
| | | (7/1/1908 - Saint-Sulpice) CADENAT Lucie Joséphine - brodeuse (25/4/1889 - Preuilly-sur-Claise / 18/7/1984 - Gaillac)
| | | |__PAGEZE Emma Marie - couturière (13/5/1910 - Saint-Sulpice / 11/7/2011 - )
| | | | (31/8/1933 - Toulouse) PRAT Georges Roger - (14/3/1913 - Toulouse / 4/1/1987 - Saint-Sulpice)
| | | | |__PRAT Jacques François Robert - Armée de l'Air (7/7/1936 - Toulouse / - )
| | | | | (16/8/1958 - Saint-Sulpice) BLANCHON Éliane - animatrice produits de minceur (26/5/1939 - Béziers / - )
| | | | | |__PRAT Claudine - inspecteur PTT (16/6/1959 - Saintes / - )
| | | | | |__PRAT Nathalie - animatrice (2/5/1962 - Saintes / - )
| | | | | |__PRAT Jean-Jacques - enseignant sport militaire maître d'armes (25/7/1964 - Toulouse / - )
| | | | |__PRAT Roland Georges - dessinateur industriel (12/4/1940 - Toulouse / - )
| | | | | (6/4/1963 - Rabastens) CASULLERAS Marie-Josée Yolande - retoucheuse (21/9/1943 - Rodez / - )
| | | | | |__PRAT Olivier Georges François - professeur de dessin (19/7/1964 - Orange / - )
| | | | | | ( - ) MOLINARI Agnès - secrétaire médicale (5/7/1964 - Lyon / - )
| | | | | | |__PRAT Léo - (28/12/1988 - Bron / - )
| | | | | | |__PRAT Clémentine - (28/6/1991 - Bron / - )
| | | | | |__PRAT Magalie Lucienne Emma - professeur des écoles (24/1/1968 - Lyon / - )
| | | | | | (1992 - Crémieu) DIAS José Ricardo - marbrier (29/8/1962 - Lisbonne / - )
| | | | | | |__DIAS Lolita - (23/8/1990 - Bron / - )
| | | | | | |__DIAS Sacha - (6/8/1993 - Bron / - )
| | | | | | |__DIAS Marilou - (18/10/1997 - Bron / - )
| | | | | |__PRAT Peggy - assistante d'éducation (2/1/1972 - Lyon / - )
| | | | | (1996 - Dizimieu) PANIZZI Richard Sébastien Wilfried - foreur affuteur (3/9/1970 - Vienne / - )
| | | | | |__PANIZZI Rémy - (28/3/1993 - Décines-Charpieu / - )
| | | | | |__PANIZZI Mélina - (22/3/1995 - Décines-Charpieu / - )
| | | | |__PRAT Nicole Mauricette Jeannine - (11/12/1942 - Saint-Sulpice / - )
| | | | | (25/1/1964 - Saint-Sulpice) CAZALBON Jean Paul - ( - / 2/2/1999 - )
| | | | | |__CAZALBON Sylvie Claire Emma - (1/7/1964 - Toulouse / - )
| | | | | (1991 - ) DATAMANTI Patrick - (22/1/1965 - / 9/7/2011 - Pailhès)
| | | | | |__DATAMANTI Mathilda - (9/1/1992 - Fort-de-France / - )
| | | | | |__DATAMANTI Eva - (10 janvier 1992 - Fort-de-France / - )
| | | | | ( - ) DURANT - ( - / - )
| | | | | |__DURANT Vanessa - (12 octobre 1985 - Toulouse / - )
| | | | | | (x) Pas de conjoint
| | | | | | |__DURANT Diego - (21 septembre 2009 - Toulouse / - )
| | | | | | |__DURANT Timéo - (14/6/2012 - Toulouse / - )
| | | | | ( - ) REYNIS Stéphane - ( - / - )
| | | | | |__REYNIS Enzo - (21 août 2002 - Toulouse / - )
| | | | |__PRAT Jean-Claude Maurice - soudeur (21/9/1944 - Saint-Sulpice / 20/6/2013 - Toulouse)
| | | | | (14/4/1973 - Carmaux) PLIASSON Nicole - secrétaire (21/10/1952 - / - )
| | | | | |__PRAT Sébastien - électricien plombier (11/3/1974 - / - )
| | | | | |__PRAT Frederik - professeur français histoire (24/6/1977 - / - )
| | | | |__PRAT Régine Georgette Paulette - (4/7/1947 - Saint-Sulpice / 4/7/1977 - Toulouse)
| | | | ( - ) BLAN Jean - ( - / - )
| | | | ( - ) JAUR Jean - (20/4/1931 - / 29/3/1992 - )
| | | | |__JAUR Maxime - Conducteur d'engins (20/12/1965 - Toulouse / - )
| | | | ( - ) LONGHI Sandra - ( - / - )
| | | | |__JAUR Charlène - ( - / - )
| | | | ( - ) ISARD Fabienne - ( - / - )
| | | | |__JAUR Andreas - (6/9/1993 - / - )
| | | | |__JAUR Raphaël - (15/7/1996 - / - )
| | | |__PAGEZE Maurice Paul - (5/10/1914 - Saint-Sulpice / 19/5/2002 - Saint-Jean)
| | | | (21/11/1941 - Albi) MEAU Suzanne Odette Françoise - sténo-dactylo (5/10/1914 - Saint-Sulpice / 24/10/2005 - Lisieux)
| | | | |__PAGEZE Jean-Paul Henri - professeur des écoles - secrétaire de mairie - retraité (24/4/1943 - Oran / - )
| | | | | (27/12/1967 - Albi) LUMIERE Jeanne Suzanne Andrée - professeur des écoles - retraitée (27/4/1945 - Albi / - )
| | | | | |__PAGEZE Bertrand Gérard Camille - secrétaire de mairies (10/12/1969 - Albi / - )
| | | | | | (4/8/2007 - Ouistreham) LEMAGNEN Sandrine Sylvie Erika - professeur des écoles (11/11/1979 - Cherbourg-Octeville / - )
| | | | | | |__PAGEZE Molly - (7/9/2010 - Falaise / - )
| | | | | | |__PAGEZE Loïs - (17/2/2012 - Caen / - )
| | | | | |__PAGEZE Annelise Claudie Suzanne - agent de service (3/2/1972 - Lisieux / - )
| | | | | ( - ) ROCQUIN Philippe Jean - (14/3/1959 - Courbevoie / - )
| | | | (15/11/1956 - Joigny) LOGAIS Charlotte (Lily) - (25/7/1930 - Paris / 28 décembre 2010 - L'Union)
| | | | |__PAGEZE Jacques Christian Luc - chef d'équipe Motorola (30/5/1958 - Burdeau / - )
| | | | (21/6/2003 - Montrabé) CARLES Élisabeth Madeleine - (17/9/1954 - Toulouse / - )
| | | (26/6/1926 - Toulouse) MAZENS Jeanne Rosa - ( - / - )
| | | (29/4/1939 - Toulouse) MAS Amélie Martine Élisabeth Anastasie - ( - / - )
| | |__PAGEZE Aubin - (4/8/1836 - Azas / - )
| | | ( - ) ROBERT Jeanne - (1840 - / - )
| | | |__PAGEZE François - (6/7/1866 - Roquesérière / - )
| | |__PAGEZE Marc - Cultivateur (28/5/1839 - Azas / 27/2/1923 - Roquesérière)
| | | (25/2/1867 - Roquesérière) CAYLA Françoise - (15/1/1846 - Roquesérière / 4/2/1922 - Roquesérière)
| | | |__PAGEZE Etienne - métayer (10/4/1869 - Roquesérière / 31/12/1963 - Toulouse)
| | | | ( - ) MASSOUTIER Anasthasie - ménagère (24/12/1879 - Lavaur / 28/7/1938 - Buzet-sur-Tarn)
| | | | |__PAGEZE Hortense Pauline - couturière (29/6/1898 - Roquesérière / 31/12/1992 - Roquesérière)
| | | | | (x) Pas de conjoint
| | | | | |__PAGEZE Renée - coiffeuse (26/10/1927 - Toulouse / - )
| | | | | | ( - ) PRADEL Robert - ( - / - )
| | | | | | ( - ) MONNA Henri - ( - / - )
| | | | | |__PAGEZE Janine Laure - (1/2/1940 - Roquesérière / - )
| | | | | | (23/10/1961 - Roquesérière) AYNIE Géraud Daniel Léopold - ( - / - )
| | | | | | |__AYNIE Anne-Marie - ( - / - )
| | | | | |__PAGEZE Jeannine Laure - coiffeuse (1/2/1940 - Roquesérière / - )
| | | | | (23/10/1961 - Roquesérière) AYNIE Géraud Daniel Léopold - ( - / - )
| | | | | (13/7/1996 - Roquesérière) PINOTIE Pierre Henri - ( - / - )
| | | | |__PAGEZE Berthe Marie - brodeuse (6/2/1900 - Roquesérière / 26/9/1994 - Bessières)
| | | | ( - ) CAYROU Daniel Jean - chauffeur (27/5/1905 - Roquesérière / 24/5/1999 - Roquesérière)
| | | | |__CAYROU Robert Eloi - technicien (18/10/1938 - Roquesérière / - )
| | | | ( - ) CANY Cécile - professeur des écoles (2/4/1940 - Saint-Sulpice / - )
| | | | |__CAYROU Christophe - avocat (17/5/1963 - Versailles / - )
| | | | | ( - ) GOUPIL Sophie - conseillère financière (21/3/1970 - Versailles / - )
| | | | |__CAYROU Sébastien - juriste en entreprise (Peugeot à Poissy) (29/5/1970 - L'Union / - )
| | | | ( - ) LE POTTIER Cécile - (22/2/1973 - Saint-Brieuc / - )
| | | |__PAGEZE Pierre - (1880 - / 25/2/1966 - Saint-Sulpice)
| | | (5/11/1901 - Buzet-sur-Tarn) SESQUIERE Eugénie - cuisinière (6/4/1882 - Azas / 18/11/1960 - Saint-Sulpice)
| | | |__PAGEZE René Marcel Louis - militaire (25/10/1905 - / 19/6/1987 - Saint-Sulpice)
| | | (25/10/1927 - Buzet-sur-Tarn) GASTON Yvonne - (29/6/1911 - Auterive / 9/8/2000 - Saint-Sulpice)
| | | |__PAGEZE Ginette Jeanne Alberte - (17/9/1928 - Buzet-sur-Tarn / 23/3/1935 - Beyrouth)
| | | |__PAGEZE Michel Jean - professeur math physique chimie (17/3/1943 - / - )
| | | (22/6/1963 - Toulouse) THRASSON Monique Anne Marcelle - secrétaire technico-commerciale (3/4/1939 - Toulouse / - )
| | | |__PAGEZE Philippe - restaurateur (5/6/1964 - Bagnères-de-Bigorre / - )
| | | |__PAGEZE Thierry - menuisier ébéniste (11/7/1970 - L'Union / - )
| | | |__PAGEZE Florian - (29/3/1982 - Saint-Dié-des-Vosges / - )
| | |__PAGEZE François - brassier (8/3/1841 - Azas / - )
| | |__PAGEZE Antoinette Joséphine - (19/8/1844 - Azas / - )
| |__PAGEZE Jeanne - (28 avril 1809 - Azas / - )
| | (25/11/1833 - Azas) MICHEL Jean-Pierre - tailleur d'habits (4/7/1809 - Lugan / - )
| |__PAGEZE Joseph - cultivateur (6/3/1812 - Azas / avant 1921 - )
| | (25/11/1833 - Azas) CANI Jeanne - travailleuse de terre (18/5/1806 - / avant 1921 - )
| | |__PAGEZE Antoinette - (24/3/1836 - Azas / 22/8/1837 - Azas)
| | |__PAGEZE Marie - (21/6/1838 - Azas / 9/1/1844 - Azas)
| | |__PAGEZE François - cultivateur brassier (20 mars 1840 - Azas / 2/12/1921 - )
| | (28/2/1867 - Azas) CERE Marie - (11/12/1848 - / 11/4/1894 - Azas)
| | |__PAGEZE Marie Joséphine - (14/9/1868 - Azas / - )
| | | (8/10/1887 - Azas) MEILHOU Jean - (19 octobre 1858 - Villemur-sur-Tarn / - )
| | |__PAGEZE Jeanne Albertine - (27/5/1870 - Azas / 23/3/1947 - Bessières)
| | | ( - ) SESQUIERES Jean - ( - / avant 1947 - )
| | |__PAGEZE Blaise Marius - cultivateur (15/7/1873 - Azas / 18/8/1961 - Bessières)
| | | ( - ) LARROQUE Marie Léontine - (1/9/1872 - Lavaur / - )
| | | |__PAGEZE Sylvain François - employé SNCF (10/9/1897 - Toulouse / - )
| | | (26/1/1920 - Bessières) JILIBERT Alice Paule - ( - / - )
| | | |__PAGEZE Georges - (1/1921 - / - )
| | | | (x) Pas de conjoint
| | | | |__PAGEZE Alain - CRS à Lannemezan ( - / - )
| | | |__PAGEZE Simone Cécile - (28/5/1928 - / - )
| | | ( - Layrac-sur-Tarn) NARACH CLAVE Gérard - ( - / - )
| | |__PAGEZE Marie Philippe - (11/4/1878 - Azas / - )
| |__PAGEZE Martin - (1816 - Azas / 16/11/1818 - Azas)
| |__PAGEZE Jacquette - (14/1/1819 - Azas / 29/11/1831 - Azas)
|__PAGEZE Marie - (1783 - Azas / - )
(23/6/1805 - Azas) DEVIZIS Joseph - travailleur (20/2/1780 - Lavaur / - )

Donc cette racine est profondément ancrée à Montastruc-la-Conseillère où est née Julietotte. J'observe que beaucoup de noms de communes citées chantent à mes oreilles et font remonter des souvenirs d'enfance dans ce pays du pastel.

Je retrouve la trace d'une cousine germaine de ma grand-mère, Lucette, épouse de Camille OUSTRIC, cantonnier à Garidech dont je note que la population a explosé depuis mon dernier passage (non, je n'y suis pour rien !). J'aimais beaucoup accompagner ma grand-mère quand, conduite là par mon père en 4 CV, elle rendait visite à ces cousins dans leur maison en bord de route, dont j'appréciais la fraîcheur. Nous étions chaque fois accueillis à bras ouverts. Camille roulait ses cigarettes entre ses doigts avant de les porter à sa bouche très largement édentée ; il était très gentil. Quant à Lucette, c'était une fameuse ménagère et je garde le souvenir de ses croustades, presque aussi délicieuses que celles de ma Julietotte chérie, ce qui les place donc très haut dans mon échelle de valeurs.

Je retrouve également la trace de la marraine de ma mère, Emma PRAT, qui habitait à Saint-Sulpice-la-Pointe dans le quartier appelé Chicago. J'apprends ainsi qu'elle est décédée centenaire il y a deux ans. J'aimais bien son mari, un ancien adjudant de l'armée de l'air à qui, dans mon souvenir, il était arrivé de se faire enlever une cote sans anesthésie, une histoire qui m'impressionnait beaucoup. Leur fils Jean-Claude, filleul de ma mère, est décédé cette année, ce que je savais. J'appelais la mère d'Emma "la tortue" parce qu'elle était très très vieille à mes yeux d'enfant et vivait au milieu de nombre de ces bestioles que j'observais non sans une certaine méfiance dans son jardin.

Parcourant cet arbre en diagonale, j'ai noté que j'avais des cousins du côté de Ouistreham, dont semble-t-il ce Jean-Paul qui m'a contacté et qui m'écrit avoir récemment emménagé à Lisieux ; j'espère que nous aurons l'occasion de faire connaissance puisque nous sommes voisins.

Je vois même que se perche, dans ma parentèle, une GOUPIL : enfer et damnation, nous sommes cernés !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 16 Septembre 2013
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
1
Gueules d'ancêtres !

Baltus Stone (1747 - 1846).

Je trouve intéressant de noter que nous conservons la photo d'êtres humains nés en 1746, c'est-à-dire il y a 267 ans.

J'aurais beaucoup aimé savoir quelle tête pouvaient avoir Louis-Marie de VASSY (dernier propriétaire de la Chaslerie avant la Révolution, né en 1749) ou les fameux GOUPIL, le fermier de la Chaslerie acheteur d'une partie du Bien National correspondant ou encore l'aventurier homonyme (et sans doute davantage) allié à mes prédécesseurs immédiats, donc au Tonton bien connu de notre fan club favori.

article paru dans

Scandaleux !!! cette auto promotion des hauts fonctionnaires, et la petite histoire du séjour chez Rothschild en attendant l’alternance...

1789 n’est pas loin !!! Bientôt le grand coup de balai

Quand racontes-tu le Trésor de l’intérieur???

N.D.L.R. : Salut Eric ! Je vois que tu deviens comme moi, incapable de lire notre grand quotidien du soir au jour le jour.

D'après cet article, les choses ont beaucoup changé depuis mon époque. Ici, on parle de 100 nouveaux "Trésoriens" par an. De mon temps (comme disent les vieux cons), nous n'étions que 5 et je trouvais que c'était déjà trop, 4 administrateurs civils (comme moi) et 1 inspecteur des finances (toujours "le meilleur" de sa promotion). Donc on n'arrête pas le progrès.

Depuis 15 ans que je fleuris au placard (à une semaine près : ça s'arrose le 28, soit dit en passant), mon opinion sur cette chère, très chère administraaaâââtion n'a guère varié, même s'il m'a été donné d'y effectuer un bref retour il y a 2 ans, je crois. Cette opinion était bien sûr déjà la mienne lorsque j'y étais en charge de la trésorerie de l'Etat, rien de moins (j'avais 31 à 34 ans à l'époque). Depuis lors, j'ai eu tout loisir de vérifier que mon appréciation vaut d'ailleurs pour toutes les administraaaâââtions que j'ai l'honneur et l'avantage, les textes étant ce qu'ils sont, de devoir fréquenter : ce sont ni plus, ni moins que des sociétés à irresponsabilité illimitée ; la passion de quelques saints, car il en existe, ne saurait les racheter.

A quoi bon expliciter ? Je n'ai que trop connu les "arrangements entre amis" qui se pratiquent entre puissants. Pour voir le résultat, il suffit d'observer le niveau de la dette publique. En raison de la politique actuelle de la Fed, elle se trouve actuellement financée à de très bas taux d'intérêt. Le jour où ces taux remonteront, ce qui, nécessairement, arrivera tôt ou tard, les pays endettés qui n'auront pas su se rendre plus compétitifs plongeront dans l'abîme, avec toutes les violences et les abjections dont l'être humain est capable.

Crois-tu que j'estime que, fort de si belles administraaaâââtions que celle, très illustre, qui a retenu ton encore juvénile attention, notre pays, s'il existe toujours, fera alors partie des vainqueurs ?

"1000 manières d'être heureux au Trésor" voudrait-on nous faire croire ? Quelle blague ! J'en connais au moins une 1001ème mais ceci est une autre histoire que je raconte volontiers, elle !

Lors de sa séance du 27 septembre, le Conseil municipal de Domfront a acté le legs à la commune de Jacques Couppel du Lude. Une somme rondelette destinée exclusivement à l’église Notre-Dame sur l’Eau.

Notre-Dame-sur-l'Eau.

N.D.L.R. : Jacques COUPPEL du LUDE était apparenté aux LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution. On sait que diverses pierres tombales des LEDIN et le gisant d'un membre de cette famille ornent Notre-Dame-sur-L'Eau qui fut le sanctuaire de cette famille aux XVIIème et XVIIIème siècles. On souhaite que ces vestiges puissent être restaurés et protégés contre les risques de dégradation dus hélas, parfois, à la bêtise.

On ose en outre espérer que tous les prétendus historiens qui, depuis CAILLEBOTTE, se sont employés, pour des raisons diverses mais souvent évidentes, à tenter d'abaisser les LEDIN n'auront pas l'oreille des personnes, décideurs ou architectes, qui auront la responsabilité de ces travaux. On s'attachera ici à contribuer à ce que la vérité historique soit respectée, en tenant le résultat de nos propres investigations à la disposition de tous ceux qui auraient le louable souci de se renseigner de bonne foi.

N.D.L.R. 2 (du 1er mai 2023 à 2 heures) : Près de dix ans plus tard, les travaux n'ont toujours pas commencé, de sorte que l'inflation a eu le temps d'éroder le pactole.

Formidable efficacité de tous ceux qui "œuvrent" à l'entretien du patrimoine !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 11 Octobre 2013
Généalogie et sagas familiales - Fac - Désultoirement vôtre !
0
Surprise hier : en discutant avec l'un de mes jeunes condisciples dont le nom avait attiré mon attention, j'ai appris que ce jeune homme serait originaire, semble-t-il, de Saint-Mars d'Egrenne. En plus, il m'a dit avoir découvert notre site favori avec ses copains et faire partie de son fan club, ce qui, tout de suite, me les rend très sympathiques. Il a aussi remarqué que je suis passé par Louis-le-Grand où l'un de ses ascendants, M. COUTARD, enseignait les Maths en XA'2. Or il se trouve que j'avais émigré vers Saint-Louis pour ne pas avoir affaire avec "le Couts" qui avait l'énorme défaut, à mes yeux de l'époque (et encore d'aujourd'hui), de ne préparer qu'à l'X et pas à la rue d'Ulm. On connaît la suite mais le monde est petit, c'est rigolo.

Le "Couts" en 1965-1966, c'est-à-dire 5 ans avant que je ne l'évite ; je reconnais aussi le prof assis à sa droite mais ne me rappelle pas son nom.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Octobre 2013
Journal du chantier - Généalogie et sagas familiales - Fac - Désultoirement vôtre !
4
Guy HEDOUIN, rencontré hier, m'a dit regretter que je n'emploie pas tout mon temps à la restauration de la Chaslerie. De son côté, Carole me reproche de ne pas consacrer à ma famille assez de mes loisirs, qu'elle estime nombreux. Quant à ma mère, n'en parlons pas puisqu'elle se borne à attendre que je l'appelle pour prendre des nouvelles de ses derniers soucis de plomberie ou de sa petite mais si chère santé, l'un et l'autre sujets constituant l'alpha et l'oméga de son existence.

Ils ignorent ou feignent d'ignorer que la fac m'occupe beaucoup cette année.

Chaque semaine, j'ai 21 heures d'amphi (dont 8 le vendredi), qui nécessitent des relectures de mes notes manuscrites pour ne pas perdre pied, plus 8 heures de T.D. très chronophages (l'anglais mis à part). Rien que pour une séance de 2 h de T.D. de droit administraaaâââtif, l'enseignant estime en effet qu'il nous faut 10 à 15 heures de préparation. On se retrouverait donc vite avec des semaines de plus de 60 heures de travail. Si j'ajoute mes temps de transport (de l'ordre de 10 heures par semaine ; 4 à 6 fois 90 minutes de voiture entre mon studio de Caen et la Chaslerie, plus 15 minutes de marche chaque fois que je commute entre mon studio et la fac), plus les heures où je dois m'occuper de dossiers divers (réclamation et demande de délais de paiement au fisc, du simple fait de leur erreur manifeste qu'ils tardent à corriger - on se demande pourquoi -, plus mes dossiers avec la D.R.A.C., toujours complexes, plus l'organisation de la transmission du patrimoine à Mr T.) ou du chantier (après tout, qui coordonne, contrôle et paye Igor et Jonathan, sans compter les divers artisans qui se succèdent en permanence ?) ou de mes sites internet (y compris le temps consacré à me renseigner sur les dossiers éoliens du secteur), on peut se demander combien de temps il me reste pour buller.

Breaker boys, 1910. This is a photograph of breaker boys – whose job was to separate impurities from coal by hand in a coal breaker. This image helped lead the nation to outlaw child labor. The photo was taken by Lewis Hine who traveled the United States taking photographs of child laborers.

En vérité, la réponse est claire comme de l'eau de roche : rien du tout !

Heureusement, le chantier et la fac m'intéressent beaucoup, y compris le droit administraaaâââtif (on aura donc tout vu !), grâce à un très remarquable chargé de T.D.

Dominique CHADAL
rédigé le Mardi 22 Octobre 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
0
Photo de famille

Ma grand-mère Julia est entourée de ses quatre enfants. L'aînée, Suzanne, est déjà une jeune fille, alors que Paul porte encore des culottes courtes, même s'il arbore un col dur sur son veston.

Les jumelles, Geneviève et Marie-Thérèse, nées en avril 1913, ne doivent guère avoir plus de trois ans : notez les rubans dans les cheveux et la médaille de baptême, retenue par une chaîne et une petite broche sur la collerette de dentelle.

Il y manque Jacqueline, née en juillet 1918. Nous sommes donc en 1915 ou 1916, au cœur de la grande guerre.

N.D.L.R. : Un air de famille certain entre mon père et sa tante...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Octobre 2013
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Géologie
0
Jeu des 7 erreurs

Je vous présente un trilobite ("Colpocoryphe rouaulti") - 60 x 40 mm - Il date de l'Ordovicien , donc a 445 millions d'années et provient d'Ille-et-Villaine.

Je vous indique que tels étaient les habitants de La Haute-Chapelle à l'époque où furent agglomérées les pierres de la Chaslerie.

Ne trouvez-vous pas une ressemblance avec certains actuels ?