Généalogie et sagas familiales

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 5 Aout 2012
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Retrouvailles ce week-end, à l'occasion d'un mariage, avec les cousins BONEU, cousins germains de mon père :

4 août 2012, les cousins BONEU au mariage de Rémi et Camille.

De gauche à droite : Paulette de VALS et ses frères Pierre, Jean-Paul, François, Bernard et Jacques BONEU.

Quatre d'entre eux, en discutant avec moi indépendamment les uns des autres, m'ont assuré que j'avais grossi, constat qui confirme que nous ne nous voyons pas souvent... De mon côté, j'ai estimé qu'ils rajeunissent.

Deux d'entre eux m'ont informé qu'ils avaient trouvé, sur notre site préféré, des photos de leur grand-père LABATU qu'ils n'avaient jamais vues. Ils ont donc de bonnes lectures et ceci explique sans doute pourquoi, depuis quelques jours, la statistique de fréquentation du site a fait un bond : j'imagine aisément que, prévoyant de me revoir pour ce mariage à Montélimar, ils ont dû se passer le mot (y compris la génération suivante où ils sont 30, sans compter les pièces rapportées, ni la suivante où l'on ne sait même plus me dire combien ils sont).

Puisqu'ils apprécient tant les pélerinages sur des lieux saints, pourquoi ne viendraient-ils pas, en groupe, passer un bon week-end du côté de la Chaslerie ? Nous pourrions traverser à pied la baie du Mont Saint-Michel, une des plus belles promenades que nous offre la Normandie. A cette occasion, je pourrais leur montrer les albums de photos que tenaient mes grands-parents FOURCADE et où ils se retrouveraient de multiples fois enfants. Je leur en fais ici la proposition. Affaire à suivre...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Aout 2012
Vie du site - Entretien du site - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
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Je viens de relire le contenu du sous-onglet "Généalogie et sagas familiales" et d'en faire disparaître les messages qui y avaient le moins leur place. De nombreux liens étaient corrompus ; j'ai essayé d'en rétablir un maximum mais il y a encore des manques. Je prie les visiteurs du site de m'en excuser mais il est dur de tout colmater en permanence, compte tenu surtout de l'extension continue de notre site favori.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Octobre 2012
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Cela fait bien longtemps, je trouve, que Marie-Françoise ni Dominique ne nous ont entretenus de généalogie pyrénéenne. Pour leur donner envie de s'y remettre, voici un poème de Dominique LEMAIRE, paru dans son dernier recueil, "Passions premières" :

Je connais peu les monts pyrénéens
Mieux toutefois que le vieil Hérodote
Qui n'avait pas l'exacte idée du globe
Et plaçait là les sources du Danube
En contestant que ce fleuve débute
Au froid pays des Hyperboréens
Dans l'incertain des fabuleux confins

On évoquait des flots céruléens
Dans l'océan lié au fleuve Erèbe
Noyant les nefs avant qu'on les radoube
Mais Hérodote ayant fait son enquête
Sur ces rumeurs pensait les mettre en doute
Ainsi que l'île où l'on cherchait l'étain
Dans l'incertain des fabuleux confins

Vieux souvenir les lieux marmoréens
Des Pyrénées dans ma mémoire datent
Et Roncevaux n'est que décasyllabes
A mon oreille assonances qu'un scribe
Nous a copiées pour qu'elles soient redites
Mille ans après par quelque lycéen
Dans l'incertain des fabuleux confins

A Gavarnie cirque cyclopéen
Depuis le bord qui de haut le surmonte
Une cascade en torrent qui retombe
Unit sans fin son panache et sa plainte
A la chanson venant du fond des limbes
Comme un rappel d'avant l'alexandrin
Dans l'incertain des fabuleux confins

Roland le preux que le gave nous chante
Est devenu par un long dithyrambe
Fendeur de roc héros herculéen
Dans l'incertain des fabuleux confins

P.S. : J'ai fourni les traductions pour les enfants des écoles...

Dominique CHADAL
rédigé le Mercredi 3 Octobre 2012
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J'ai bien perçu le message. Les recherches sur la branche pyrénéenne de notre famille n'est pas des plus aisées, tant que les archives départementales des Hautes-Pyrénées ne sont pas accessibles en ligne. Je privilégie donc actuellement les autres branches, mais patience, tout vient à temps pour qui sait attendre…

N.D.L.R. : En tout cas, c'est gentil de ta part d'avoir réagi.

Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Mercredi 3 Octobre 2012
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Bonsoir P.P.

Je vous ai répondu de vive voix ce week-end, mais je tiens à vous préciser 3 choses:
1° je suis tout à fait d'accord avec Dominique, ayant moi-même souffert pendant des semaines lors de mes incursions généalogiques dans le sud-ouest non familiarisé avec la vie moderne (comme une certaine personne selon vous, samedi dernier!!!).
2° Ah! si seulement un aimable anglo-normand accidentel avait réussi, cet été, à vaincre sa phobie de la mer pour aller jusqu'à Jersey continuer les recherches que j'avais amorcées mais qu'il était difficile de continuer étant donné que j'en arrivais à de longues recherches devant être rétribuées uniquement en livres sterling !!!! D'où complications de taux de change !!!! Les Anglais sont les Anglais !!!!
3° L'hiver et l'automne sont des saisons plus propices à la "réclusion informatique", donc, il se peut que...plus tard... quelques Anquetil refassent surface !!

Amicalement.

N.D.L.R. : Bas-normand "accidentel" ? Voudriez-vous snober votre cousin, non mais ?

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 26 Novembre 2012
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Je me jette à mon tour dans le grand bain de la blogosphère, en créant un blog consacré à mes recherches et mes aventures généalogiques.

Mon objectif est de partager ma passion avec ceux que cela intéresse. N'hésitez pas à y poster vos commentaires et vos suggestions, afin que je puisse progresser.

Amicalement,

Dominique Chadal
dominique.chadal@gmail.com

N.D.L.R. : "entre autres clients le Prince de Galles", on en est toujours fiers, on dirait... On attend la suite !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Novembre 2012
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Il se passe de drôles de trucs dans le ressort de la cour d'appel de Pau.

Qu'aurait dit mon sosie ?

Jacques-Marie FOURCADE (1779-1862), président de la cour d'appel de Pau, par Eugène DEVERIA.

N.B. : Jacques Marie Fourcade, né a Vic-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le 4 juin 1779, mort à Pau (Basses-Pyrénées) le 23 juin 1862, entra dans la magistrature en 1814, sous la Restauration. Il était conseiller à la cour royale de Pau, lorsqu'il fut élu, le 23 juin 1830, par 72 voix (142 votants, 153 inscrits) député des Hautes-Pyrénées au collège de département. Il adhéra à la révolution de juillet, fut réélu, le 10 avril 1831, par 55 voix (91 votants, 154 inscrits), fit partie de la majorité ministérielle, et échoua, le 5 juillet 1834, dans le 1er collège électoral des Hautes-Pyrénées, avec 28 voix contre 75 à M. Dintrans, élu. Promu président de chambre à la cour de Pau par le gouvernement de Louis-Philippe, il termina sa carrière dans cette ville avec le titre de président honoraire. Chevalier de la Légion d'honneur.

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 28 Janvier 2013
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Je voudrais vous soumettre aujourd'hui une question qui me turlupine depuis un bon moment. Une sorte de petit caillou dans la chaussure, qui n'empêche pas d'avancer, mais qui agace prodigieusement.

J'ai retrouvé dans les archives de la famille cette photo d'un autre temps. Un portrait de femme, qui sort manifestement de l'atelier de Disdéri situé boulevard des Italiens à Paris.

De qui s'agit-il ?

N.D.L.R. : A mon avis, la date pourrait être 1890 si l'on considère que les modes de Paris mettaient un certain temps pour arriver en province (ainsi, la Chaslerie a été construite à la mode de la Renaissance, avec un siècle de retard).

Compte tenu de l'apprêt de la robe, digne de l'épouse du chemisier d'un prince de Galles, et d'une ressemblance certaine dans le visage et le regard avec mon père enfant (et aussi avec mon grand-père lorsqu'il étudiait à Centrale), ne crois-tu pas qu'il y ait de fortes chances qu'il s'agisse de notre arrière-grand-mère FOURCADE ?

On pourrait imaginer qu'un H. DISDERI (dont je n'ai pas retrouvé la trace) ait succédé à son père pour tirer des portraits ; il se serait installé à une adresse voisine pour faire revenir les habitués puisque, entre temps, le paternel était parti se dorer au soleil... Quoi qu'il en soit, on retrouve, comme par hasard, la trace d'un prince de Galles dès qu'on cherche de la doc sur ces cartes-de-visite.

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 28 Janvier 2013
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Effectivement, tu as peut-être trouvé la clef de l'énigme. Il pourrait bien s'agir d'Eugénie Caperet, l'épouse de Théodore Fourcade, qui était née en 1856 et qui s'est mariée en 1879.

J'ai une autre photo, cette dernière représentant de façon certaine Eugénie Caperet, sur laquelle elle est plus âgée, mais la ressemblance est là : des yeux clairs, même front, même arc des sourcils, même bouche, et jusqu'à la coiffure presque identique. Je me demande pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt. Je te la fais passer par Dropbox, si tu ne l'as pas déjà.

En fait, j'étais partie sur une fausse piste, parce que la photo vient d'un studio parisien.

N.D.L.R. : En tout cas, elle est plutôt mignonnette, notre ancêtre retrouvée à la taille presque aussi fine que celle de sa fille, Julia, ta grand-mère !

N.D.L.R. 2 : Hum, j'ai peut-être parlé trop vite...

Eugénie CAPERET épouse de Théodore FOURCADE, photo transmise par Dominique CHADAL.

Il est vrai qu'elle est morte quand mon grand-père était très jeune. Donc, sur la seconde photo, elle devait être déjà malade...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Février 2013
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Dominique CHADAL poursuit son enquête. Voici ce qu'elle écrit aujourd'hui sur son blog, à propos de notre arrière-grand-mère commune (bien sûr, je suis le cousin qu'elle cite au début de son billet).

(début de citation)

L'un de mes cousins issus de germains, qui est aussi un blogueur invétéré et relaie mon billet du lundi sur son site, a peut-être trouvé la clef qui me manquait. Ayant trouvé une ressemblance avec son père et son grand-père, il me suggère que l'inconnue de la photo pourrait être notre arrière-grand-mère commune, Eugénie Caperet.

Il se trouve que j'ai la chance d'avoir un autre portrait d'Eugénie, une photo plus tardive qui présente effectivement des similitudes avec la première : les yeux clairs, le front et l'arc des sourcils, le dessin de la bouche et jusqu'à la coiffure qui est presque la même. Autre élément : les perles aux oreilles sont identiques.

De son côté, Sophie Boudarel (N.D.L.R. : Une correspondante de Dominique sur son blog) estime que la photo sortie du studio Disdéri pourrait être datée des années 1870, compte tenu de ses caractéristiques techniques. Elle suggère aussi que la robe sombre pourrait être la marque d'un deuil : le cadre posé devant la jeune femme pourrait contenir le portrait d'un défunt. J'ai essayé d'agrandir le scan au maximum et, en dépit d'une forte pixellisation, je dirais qu'il pourrait s'agir d'un portrait d'enfant, sans en être tout à fait sûre.

Voyons si tous ces éléments cadrent avec ce que je sais de mon arrière-grand-mère du côté maternel.

Eugénie Caperet est née à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 16 mars 1856. C'est la dernière d'une fratrie de sept enfants dont trois au moins sont morts en bas âge. La famille demeurait rue Henri IV, en plein centre ville.

Eugénie perd ses parents alors qu'elle est encore très jeune. Elle n'a que quinze ans quand son père, Jean Caperet, huissier de justice, décède en août 1871, à soixante-cinq ans. Elle a vingt-et-un ans, lorsque sa mère part à son tour, en juillet 1877, à soixante-et-un ans.

Elle épouse Théodore Fourcade un an et demi plus tard, le 22 janvier 1879. Le couple aura sept enfants. Les deux premiers, Jeanne et Paul, voient le jour rue de la Préfecture : Jeanne, née en décembre 1879, meurt à l'âge de cinq ans ; Paul, né en avril 1881, n'atteint pas sa onzième année. C'est sans doute pour cette raison que ma grand-mère Julia, née en 1882 elle aussi rue de la Préfecture, fit toute sa vie l'objet de soins attentifs (considérée comme étant de santé fragile, elle n'en donnerait pas moins le jour à cinq enfants).

Viendront ensuite quatre garçons, Joseph en 1884, Jean en 1889, Théodore en 1894 et enfin Henri en 1899. Les trois premiers viennent au monde dans l'appartement de la rue des Arts, au-dessus de la chemiserie qui fit la fierté de la famille, le dernier garçon naquit dans la maison Planté, chemin Méon, non loin de la propriété de Bagatelle qui fait également partie de la saga familiale.

Pour en revenir au sujet qui nous intéresse aujourd'hui, si le portrait Disdéri fut pris à la fin des années 1870 ou au tout début des années 1880, il pourrait bien s'agir d'Eugénie Caperet : une jeune femme d'une vingtaine d'années, mariée en 1879, qui avait perdu ses parents. Mais il faut attendre 1885 pour qu'elle porte le deuil de la petite Jeanne et 1892 celui de Paul.

Il me reste donc à dater plus précisément la photo. Pour cela, il me faut effectuer des recherches plus approfondies sur le photographe : un certain H. Disdéri, 6 boulevard des Italiens à Paris, aurait-il succédé au célèbre André Adolphe Eugène Disdéri, installé au n°8 du même boulevard ? Et si oui, à quelle date ?

(fin de citation)

Il y a là beaucoup d'informations inédites pour moi.

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 4 Mars 2013
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Aujourd'hui, un peu de droit canon.

N.D.L.R. : Tu es en train de redécouvrir le mariage putatif, bien connu des étudiants de 1ère année de licence en droit... Mais es-tu sûre de tes calculs ? Je ne sais pas comment ça marche avec le droit canon mais, avec notre droit civil, deux cousins germains, par exemple, sont parents au 4ème degré. A part ça, je me demande si, avec un nom pareil, le dernier curé et l'agent municipal dont tu parles n'étaient pas des ancêtres de "golden boys"...

N.D.L.R. 2 (du 27 mars 2013) : J'ai trouvé un document comparant les degrés de parenté en droit canon et en droit civil.

Dominique CHADAL
rédigé le Lundi 18 Mars 2013
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Comme j'ai un penchant particulier pour cette paroisse de Notre-Dame-du-Touchet qui était celle de mes ancêtres du côté paternel…

N.D.L.R. : Une modeste paroisse, comme tu y vas ! Sache qu'il y a là un vitrail magnifique...

L'arbre de Jessé, vitrail du XVIè siècle de l'église de Notre-Dame-du-Touchet.

... et qu'une large partie de cette église est maçonnée "en grand appareil". Quant aux burettes qui te préoccupent, pourquoi n'interrogerais-tu pas le père de Jean LEMARIE qui fut, avant son fils, un très estimé antiquaire-brocanteur dans cette commune ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 1er Avril 2013
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Journée anniversaires hier à Maisons-Laffitte.

29 ans pour l'une...

... et un peu plus pour l'autre :

Bien entendu, "on" va encore critiquer le fait que j'ose mettre des photos de famille sur notre site favori...

Il m'aurait quand même paru plus important de remarquer que, sur cette table, toutes les bouteilles de Château Portier étaient trouées.

Lors du colloque sur "L'évolution des modes de preuve, du duel de Carrouges à nos jours" auquel j'assistais hier (et où j'ai remarqué la qualité exceptionnelle, entre autres, de l'exposé de M. Yves MAUSEN sur "la charge de la preuve : 'editio' et 'fauor rei'"), le hasard m'a placé à table à côté de M. Franck MAUGER, professeur d'histoire en classes préparatoires au lycée Malherbe de Caen, dont j'ai ainsi fait la connaissance.

M. MAUGER, originaire de Lonlay-l'Abbaye, connaît très bien la Chaslerie et m'a dit apprécier mes travaux de restauration et en visiter régulièrement le chantier. Je lui ai rapidement fait part de mon opinion négative, en l'état de mes propres recherches d'amateur débutant, sur les études prétendument historiques consacrées, depuis CAILLEBOTTE, aux LEDIN. M. MAUGER m'a affirmé que j'avais tort de m'attacher à défendre les prétentions des anciens propriétaires de la Chaslerie à une noblesse antérieure au milieu du XVIè siècle, et ce d'autant plus que cette famille est désormais éteinte, point qui, manifestement, lui paraît important pour libérer la parole des historiens, ce qui ne me rassure pas vraiment ; selon lui, des archives de la Cour des aides de Rouen témoignent que l'affaire avait été jugée, négativement pour les LEDIN, ce qui serait corroboré par l'opinion de d'HOZIER en plus d'autres documents conservés à la Bibliothèque Nationale. J'ai répondu que je savais les faux-fuyants, omissions et partis pris dont sont hélas capables des institutions comme la Cour des Comptes, de sorte que, par expérience personnelle, j'ai de sérieuses raisons de ne pas toujours attacher le plus grand crédit à leur point de vue ; mais, ai-je ajouté, je ne verrais que des avantages à ce que remontent à la surface les documents cités par mon interlocuteur, mon dialogue à ce sujet avec le Professeur MORICEAU de Caen m'ayant fait comprendre que j'aurais du mal à mobiliser des étudiants en maîtrise d'histoire. J'ai donc engagé M. MAUGER (ou ses amis historiens) à intervenir sur notre site favori.

Quoi qu'il en soit, j'ai été intéressé d'apprendre qu'en plus de mon interlocuteur, le Domfrontais était le berceau de nombre d'historiens contemporains de qualité comme Mme Elisabeth DENIAUX, professeur d'histoire antique à Paris-Ouest et fille d'un ancien notaire de Lonlay, ou M. Alain CORBIN, spécialiste d'histoire contemporaine, professeur à la Sorbonne et fils d'un ancien médecin de Lonlay, en plus de M. Pierre SINEUX, historien antique , originaire de Saint-Georges-de-Rouelley, que j'avais déjà repéré puisqu'il est le président de l'université de Caen-Basse-Normandie, donc mon président actuel.

P.S. : M. MAUGER est d'accord avec moi sur deux autres idées :
- la présence d'un vieux gué, le Guéviel, à proximité de la Chaslerie est un indice probant (comme disent les juristes) de la préexistence, à la Chaslerie, d'un ancien manoir, antérieur à celui que nous connaissons ;
- il y a tout lieu de déplorer que le gisant de Notre-Dame-sur-l'Eau ne me soit pas confié en dépôt pour être exposé à la chapelle de la Chaslerie, à charge pour moi de le restaurer à mes frais.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 22 Avril 2013
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Pour me distraire un peu de l'aride littérature des petits pois, j'ai commencé hier soir la lecture d'un bouquin que j'ai retrouvé sur mon étagère à Caen, "La symphonie des nombres premiers" de Marcus du SAUTOY.

J'ai ainsi pu méditer sur une belle citation d'Henri POINCARE : "Le scientifique n'étudie pas la Nature parce qu'elle est utile ; il l'étudie parce qu'elle le réjouit. Et elle le réjouit parce qu'elle est belle. Si la Nature n'était pas belle, elle ne vaudrait pas la peine d'être connue, et si la Nature ne valait pas la peine d'être connue, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue."

Henri Poincaré.

Si je comprends bien le raisonnement, si la vie vaut la peine d'être vécue, alors le scientifique étudie la Nature. Comme le Code civil n'est pas la Nature, je ne suis pas un scientifique. Ou alors la vie ne mérite pas d'être vécue.

P.S. : J'apprends, en lisant la fiche Wikipedia d'Henri POINCARE, que ce génie était allié à Carole...