Florilège de travaux spectaculaires

En vue d'illustrer mon dossier de candidature aux prix des "Vieilles Maisons Françaises", je suis en train de trier les photos du chantier de la Chaslerie que j'ai prises depuis qu'il y a 22 ans et demi, j'ai fait, avec Carole, l'acquisition de ce manoir.

Je conserve énormément de telles photos, et d'autres plus anciennes.

Afin de m'aider à faire le tri, je vais mettre en ligne les photos qui, à ce stade, me paraissent avoir le plus d'intérêt relatif. Les voyant ensuite sur écran (alors que, sauf pour les plus anciennes, je n'en détiens pas les tirages-papier), je pourrai progressivement élaguer.

Certaines de ces photos figurent déjà dans la photothèque de notre site favori. La plupart sont néanmoins inédites ici.

Mais, trêve de bavardage, au boulot ! Je vais scanner au fur et à mesure de la rédaction de ce message. Donc, amis visiteurs, ne soyez pas trop pressés. Et excusez le désordre plus ou moins net de ma mise en ligne ; on améliorera le classement petit à petit.

1 - Les photos les plus anciennes :

On termine cette première série par une photo, datant du milieu du siècle dernier, qui met en valeur l'apport incontestable du Tonton que l'on sait. Il est en effet juste de ne pas passer son intervention sous silence même si son usage abusif du ciment, son goût immodéré pour les fenêtres carrées et son sens regrettable du m'as-tu-vu ont provoqué des dégâts que, 50 ans plus tard, j'en suis encore à réparer :


2 - La Chaslerie en 1991, lorsque nous en avons fait l'acquisition :

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3 - La Chaslerie après les très vigoureux débroussaillages et les premiers terrassements de l'été 1991 :

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(A suivre.)
Nous allons poursuivre notre promenade au cours de ces 23 années de chantier.

Quant à la façon de procéder pour constituer le dossier destiné aux V.M.F., j'hésite entre deux présentations :
- soit chronologique, année après année ; mais, dans la mesure où, comme le dit ma famille, je ne termine jamais rien mais saute constamment d'un bâtiment ou d'un mur à l'autre, les tiers n'y comprendront rapidement plus rien ;
- soit par construction, en montrant chaque fois l'état avant travaux et l'état après ; on tombe alors sur un autre écueil puisqu'on perd la notion du temps nécessaire pour ces travaux.

Je vais donc faire un choix intermédiaire, combinant plus ou moins bien les partis précédents. Ma présentation sera ainsi chronologique, en rattachant chaque construction à l'année où, pour elle, le chantier a évolué de la façon la plus spectaculaire.

1 - En 1991, outre les terrassements déjà signalés, nous avons surtout travaillé sur la cave. Sur ce bâtiment, l'état avant travaux était, je le rappelle, le suivant...

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... et cet état est aujourd'hui :

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Entre temps, nous sommes passés par les étapes suivantes :

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... et, à l'intérieur du bâtiment dont la restauration demeure inachevée à ce jour, par :

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2 - En 1992, restauration du fournil du manoir.

Avant :

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Pendant :

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Et après :

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3 - En 1993, début de la dérestauration du bâtiment Nord qui se poursuit encore aujourd'hui, une seule chambrette chauffée ayant été livrée à ce jour.

Avant :

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Pendant :

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A ce stade :

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4 - Depuis 1993, restauration de la chapelle :

Avant :

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Pendant :

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Après :

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(A suivre)
Bien que l'exercice consistant à trier mes photos du chantier et à les retoucher quand je le peux soit très fastidieux, je dois en passer par là si je veux présenter une copie correcte aux V.M.F.

Donc courage, poursuivons !

En 1997, le dôme de la porte charretière a été restauré.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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En 1997 également, le mur reliant le manoir à son fournil a retrouvé une nouvelle jeunesse.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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(A suivre)
En 1998, début de la dérestauration de la ferme. A ce jour, l'ensemble du bâtiment demeure en chantier, les travaux y ayant été interrompus il y a deux ans.

Avant, avec une couverture en shingle fatigué et un appentis en parpaings :

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Pendant :

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Ici, il n'y aura pas d'après avant un moment, je le crains...

(A suivre)
A la Chaslerie comme à beaucoup d'endroits en France, 1999 restera dans les mémoires comme une année de grande tempête.

La meilleure illustration que je puisse en donner concerne une grange...

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... que j'avais restaurée à grands frais...

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... et où j'entreposais mes tracteurs et instruments de chantier...

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... non assurés !

Un autre exemple qui a marqué les esprits est relatif à la chapelle dont la couverture venait d'être restaurée :

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Mais je pourrais également citer, outre la ferme et le logis, le reste de l'ancien pressoir...

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... le fournil de la ferme...

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... la "maison de Toutou" (qui est une dépendance de la cave)...

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ou, de façon générale, les poiriers séculaires qui agrémentaient jusquà ce jour funeste l'arrivée sur la Chaslerie :

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A titre accessoire, l'année 1999 avait vu la restauration, après démontage complet, de l'escalier menant à mon bureau.

Avant :

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Pendant :

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Oublions vite cette année noire et poursuivons notre promenade dans le temps.

(A suivre)
De 1999 à 2004, j'ai traversé la période la plus sombre de mon existence. Le chantier a donc marqué le pas et j'ai pris très peu de photos.

Les choses ont redémarré en 2004-2005, grâce à une opération boursière réussie (on ne peut quand même pas perdre sa chemise à tous les coups, quoique...), avec la restauration de la couverture du logis et le rejointoiement de l'ensemble des parements extérieurs des bâtiments. Mais je crois qu'il ne me reste guère que les deux photos suivantes de cette période. Pour compenser, j'agrandis donc les images au maximum :

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Afin d'illustrer le redémarrage du chantier, le meilleur exemple est sans doute la réimplantation de dix épis de faîtage en 2006 :

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(A suivre)
Depuis 2006, le chantier s'est poursuivi à un rythme somme toute rapide, le recrutement de maçons comme salariés ayant permis, peu à peu, de donner un air beaucoup plus ordonné aux abords du manoir. Mais toujours jusqu'en 2013, la priorité a été mise de façon quasi-absolue sur les extérieurs. Il est vrai qu'il y avait fort à faire.

Prenons les exemples du muret de terrasse, restauré en 2007, ainsi que du mur entre la chapelle et le manoir, démonté puis remonté entièrement en 2008. Observez l'état de ces murs avant ces travaux...

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... et après :

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1 - Pour bien prendre conscience de ce que représentent de tels travaux, commençons par le muret de terrasse et plaçons-nous à proximité de la chapelle. Observons de cet endroit l'enchaînement des saisons :

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Pour mener à bien un tel chantier, il a fallu parfois réinventer un peu...

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... souvent, patauger dans la boue...

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... quelquefois, prendre un peu de hauteur...

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... mais aussi, acheter une carrière qui avait servi à bâtir le manoir il y a 4 siècles et la rouvrir pour se procurer des dalles nécessaires :

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Bref, remettre de l'ordre dans un dossier qui avait été malmené au fil des siècles :

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2 - Mêmes phénomènes avec le mur reliant la chapelle au manoir.

Avant :

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Pendant :

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Notons que ce chantier a ouvert, sur le manoir et pendant la période où le mur n'avait pas été remonté, des perspectives que l'on ne devrait plus revoir avant longtemps :

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Réapparition des meurtrières :

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Et après :

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(A suivre)
Ma grand-mère Julietotte le disait, "il n'y a rien de tel qu'un fainéant qui se réveille". Appliquons cette maxime et remettons-nous à l'ouvrage.

1 - Nous en étions rendus à 2008, année marquée, comme on l'a vu, par la restauration du mur de la chapelle au manoir. Cette année-là fut également restauré le mur de douve situé derrière ladite chapelle. A ce sujet, on ne va pas écrire un roman.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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2 - En 2009, ce fut la résurrection de l'ancien pressoir, désormais transformé en charretterie.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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(A suivre)
A partir de l'été 2009, notre site favori donne tous les détails sur l'évolution du chantier. Pensez donc, il y a là, sous l'onglet "Journal du chantier", plus de 1 600 messages, pratiquement un par jour en moyenne, qui relatent par le menu tous les projets, les difficultés, les réalisations et, même, les erreurs. Depuis l'été 2010, le reportage est agrémenté de photos. Je me bornerai donc ici à récapituler l'essentiel.

1 - En 2010, le fournil de la ferme a retrouvé une nouvelle jeunesse. Il est vrai qu'il n'était pas beau à voir, avec ses briques creuses au Sud, son torchis cimenté à l'Est, ses pierres montées à la terre, qui n'avaient jamais été entretenues convenablement, et, pour couronner le tout, sa charpente en coma dépassé. Il fallait une intervention forte, mon but étant de disposer enfin, dans l'ensemble constitué par le manoir et ses dépendances, d'un local chauffé et confortable où pouvoir passer l'hiver et me préparer un minimum de tambouille ou prendre une douche. Comme vous le savez puisque vous faites partie du fan-club, ce but est encore aujourd'hui très loin d'être atteint. En effet, je n'ai toujours pas résolu le problème de remontée des eaux capillaires qui bloque la poursuite des opérations dans cet édicule. Donc voici ce qu'il en est advenu :

Avant :

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Pendant :

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Après :

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2 - En 2010 également, j'ai entrepris un important programme de réinstallation progressive de grilles aux fenêtres du manoir dont vous trouverez ici une petite idée :

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3 - L'année 2011 aura été marquée par les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord. Rappelons que nous risquions de voir le fournil du manoir glisser vers le fond de la douve. Il a fallu y parer d'urgence. Et aux grands maux, les grands remèdes !

Avant :

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Pendant :

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Et après, ou presque :

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4 - En 2012, je me suis attaché à commencer à réorienter le chantier vers les travaux intérieurs. Fini le remontage de murs ou le rejointoiement, il fallait désormais former mes salariés à leurs nouvelles tâches. Je les ai ainsi entraînés :
- à la réalisation de murs en torchis, comme sur la "maison de Toutou" que nous avions laissée dans un bien triste état après la tempête de 1999. La voici donc avant cette cure de jouvence...

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... et après, avec ses trous pour abriter les oiseaux (qui sont donc désormais mieux lotis que moi ici...) :

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- à enduire les murs intérieurs de chaux, en commençant par un grenier :

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- à la restauration d'une première pièce, la future (?) chaufferie qu'ils ont dotée d'un dallage tellement réussi (même s'il demeure inachevé, par manque de dalles adéquates ; il reste 3 m2 à trouver, mais où ?) que je me demande si on ne devrait pas rechercher un usage plus prestigieux pour ce volume :

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5 - Enfin, en 2013, il y aura eu deux grands chantiers :

- la restauration des marches de l'escalier du logis, très gravement endommagées par un incendie survenu en 1884 :

Avant :

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Pendant :

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Et après (alors que les joints ne sont pas encore secs à ce jour) :

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- la restauration de la charpente des écuries. Les photos suivantes sont prises à peu près du même endroit et témoignent de l'avancement du chantier :

Avant :

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Pendant :

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(A suivre)
En ce qui concerne les vues aériennes d'ensemble, voici celles que j'ai sélectionnées à ce stade, étant entendu que, par chance, j'en ai retrouvé 2 de 2006 (avant la restauration du mur de terrasse, du mur entre la chapelle et le manoir et même le rejointoiement des murs du logis) et 1 de 2010 (qui donne un aperçu du chantier de la charretterie à cette date).

Je les mets en ligne avec la largeur maximale :

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

Juin 2005, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

Juin 2005, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

25 mai 2010, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

En ce qui concerne la charretterie, je me verrais assez bien proposer les photos suivantes :

Mars 1993.

27 décembre 1999, lendemain de tempête.

18 juin 2007.

21 avril 2015.

On voit bien ici que je suis gêné de me limiter à 10 ans de travaux. En outre, je ne dispose pas de meilleure photo du bâtiment restauré que celle que je viens de prendre à l'instant ; or, il y a une interférence optique dans les tuiles et l'éclairage n'est pas top. J'essayerai d'en prendre une meilleure demain matin mais il est encore trop tôt dans l'année pour obtenir les plus belles couleurs comme ici, en fin de chantier :

19 juillet 2010.

P.S. : Celle-ci, prise à 19 heures, est-elle mieux ?

21 avril 2015.

Oui, je le pense.
Pour évoquer la restauration du fournil de la ferme, je ne vois pas comment m'en sortir à moins de 3 photos, celle de 2010 étant juste là pour prouver que les travaux ont moins de 10 ans :

27 décembre 1999, lendemain de tempête.

30 juillet 2010.

21 avril 2015.

Dommage que la 3ème photo ait un côté penché du fait de l'appareil mais je ne sais pas corriger.

Accessoirement, on pourra noter qu'on a profité du chantier pour redonner à ce fournil des dimensions normales alors qu'il avait été bricolé et réduit au cours des deux siècles précédents.
Quelques comparaisons, avant et après travaux, grâce à des photos prises sous les mêmes angles (les secondes de chaque paire, sauf pour la première, prises ce matin) :

1990.

24 février 2014.

1990.

22 avril 2015.

1991.

22 avril 2015.

Décembre 1991.

22 avril 2015.

1991.

22 avril 2015.

1991.

22 avril 2015.

Mars 1993.

22 avril 2015.

Juillet 1997.

22 avril 2015.

Juillet 1998.

22 avril 2015.

10 septembre 2006.

22 avril 2015.

30 janvier 2007.

22 avril 2015.

Bon, il faut que je remassicotte des photos anciennes mais il me semble que tout ceci ne donne pas trop mauvaise impression, qu'en dites-vous ?

Au moins, se rend-t-on compte de tout le boulot que cela a représenté ? Je n'en suis pas persuadé.

Il faut que je poursuive mes recherches et mes tris. A suivre donc.
Continuons, avec le fournil du manoir et le mur Ouest de la douve Nord :

1991.

22 avril 2015.

Fini pour les murs, si ce n'est qu'il faudra que j'écrême..

Restent à traiter :
- le bâtiment Nord (extérieurs et intérieurs) ;
- la tour Louis XIII (dallage du rez-de-chaussée) ;
- la cave (torchis) ;
- la chapelle (sol, vitraux, statue de Sainte Anne) ;
- les écuries (charpente et couverture) ;
- le logis (couverture, maçonnerie, menuiserie) ;
- les épis de faîtage ;
- la maison de Toutou (charpente, menuiserie et torchis).

Nous sommes mercredi, il est midi et je ne suis pas en avance dans la préparation de ce dossier.

Bonne nouvelle, j'ai reçu hier soir les photos aériennes de M. HOUYVET mais pas encore celles de M. LEVALET.
Continuons avec le bâtiment Nord :

1991.

22 avril 2015.

1992.

22 avril 2015.

Août 1993.

22 avril 2015.

Septembre 1993.

22 avril 2015.

Septembre 1993.

22 avril 2015.

14 juin 2007.

22 avril 2015.

14 mai 2008.

22 avril 2015.

15 mai 2008.

22 avril 2015.

Tout ne méritera pas d'être joint au dossier, d'autant que ce bâtiment Nord est, somme toute, marginal dans la Chaslerie. Mais je trouve que les 4 dernières photos sont quand même assez réjouissantes.
Il faudrait que j'arrive à remettre la main sur les tirages photos originaux. Là, j'en suis réduit à scanner des photos de photos et le résultat s'en ressent.

22 avril 2015.

22 avril 2015.

Voici la grange de la ferme dans l'état qui était le sien lors de mon achat de la ferme :


La voici en 1998, après sa restauration par mes soins :


Elle s'ouvrait vers le Nord. La tempête de 1999 n'en a fait qu'une bouchée :


Seules quelques tuiles ont pu être récupérées. Désormais, la place est nette et des hêtres poussent sur le talus que j'ai créé :

16 mai 2020.

16 mai 2020.

La "maison de Toutou" était un édicule délabré, monté de bric et de broc, qui se trouvait à côté de la ferme :

vu de l'Ouest.

vu de l'Est.

vu du Sud.

vu du Nord.

J'ai entrepris de le reconstituer du côté de la cave. Malheureusement, Roland BOUSSIN n'a pas eu la patience d'attendre que le maçon alcoolique réalise les soubassements. La tempête de 1999 est passée là-dessus :


Voici des photos contemporaines de cet édicule, une fois la restauration extérieure terminée :

16 mai 2020.

16 mai 2020.


A ce jour, l'intérieur de ce futur abri de jardin n'est toujours pas terminé.
Voici un résumé des travaux sur le bâtiment Nord :

Quand j'ai acheté la Chaslerie, Nicolas GAUTIER, alors A.B.F. de l'Orne, m'a encouragé à réfléchir à la démolition du bâtiment Nord parce qu'il "empêche le nécessaire flanquement réciproque de meurtrières, dans la tour Nord-Est du logis et la tour Louis XIII". J'ai néanmoins décidé de garder ce bâtiment et de le restaurer car je voyais bien qu'il était à même de me fournir le plus facilement une "bulle d'habitabilité" restaurée à mon goût, pendant que j'entreprenais par ailleurs les travaux pharaoniques que l'on a vus.

En 1991, le bâtiment Nord était recouvert d'ardoises ; il y avait deux anciens vélux que je trouvais très moches ; le pignon Ouest était déglingué, une porte au milieu des colombages y donnant sur le vide :

La photo suivante, prise sous le même angle, montre l'état actuel du bâtiment ; la couverture du côté Nord est désormais en tuiles, les vélux ont été remplacés par des houteaux et j'en ai ajouté un troisième, plus grand ; le pignon Ouest a été recouvert de bardeaux de châtaigner ; au niveau du rez-de-chaussée, j'ai modifié les ouvertures et les ai dotées de grilles en tant que de besoin ; j'ai substitué un rouge sang de bœuf aux peintures blanches précédentes :

Côté cour, la transformation a également été importante afin de pouvoir oublier ces horribles ouvertures carrées (sans doute des années 1970) :

Par rapport à cette dernière photo, j'ai encore ajouté un fenestrou à l'étage :

16 mai 2020.


A l'intérieur du bâtiment, outre l'élimination de toutes les horreurs des années 1950 et 1970, j'ai veillé à améliorer l'habitabilité. D'abord en modifiant des pièces de charpente...

... et en "désépaississant" le mur Sud :


Au rez-de-chaussée, il n'y avait point non plus de salut possible sans un grand nettoyage par le vide, du sol au plafond en passant par les murs dont l'horrible enduit au ciment favorisait la dégradation sous l'effet de l'humidité du terrain :


Voici quelques photos de l'état intérieur actuel du bâtiment :

16 mai 2020.

16 mai 2020.


La cuisine est en attente d'idées lumineuses pour terminer son aménagement (le béton au plafond de sa première travée est de moi ; le béton du plafond des deux travées suivantes - celle qu'on voit sur la photo et celle de l'arrière-cuisine qui est derrière le mur du fond - date de mes prédécesseurs des années 1950 et 1970) :

16 mai 2020.


Le cabinet de toilettes du rez-de-chaussée attend qu'un maître d’œuvre courageux veuille bien s'y coller :

16 mai 2020.


Depuis que j'y ai ajouté un piano (dont je ne fais rien à ce jour), le petit salon est un peu trop encombré de meubles :

16 mai 2020.

16 mai 2020.


Passons à l'étage :

16 mai 2020.

16 mai 2020.


La chambre de Carole :

16 mai 2020.

Au dessus du lit, l'alcôve et le dernier fenestrou que j'ai fait percer :

16 mai 2020.

Le houteau que j'ai ajouté est plus grand que les deux autres :

16 mai 2020.

Voici, à l'étage, la fenêtre qui a remplacé la porte ouvrant sur le vide :

16 mai 2020.


On reconnaît ma chambrette monacalo-monastique, toujours encombrée des dossiers sur lesquels je travaille :

16 mai 2020.

C'est spartiate mais ça me suffit :

16 mai 2020.

Le dressing...

16 mai 2020.

... le cabinet de toilettes (le fenestrou du fond est de ma création)...

16 mai 2020.

... et vous aurez tout vu, à part l'arrière-cuisine qui est dans un tel état de foutoir, avec la vieille chaudière au fuel, qu'elle n'est pas montrable.
Voici un rapide aperçu des travaux qui se sont succédés sur la ferme depuis que j'en ai fait l'acquisition :

D'abord, démolition du garage en parpaings et remplacement des schingles de la couverture par de la tuile :

Ensuite démolition d'un solivage colonisé par la mérule...

... et remplacement, au niveau des linteaux, du bois par du béton (le nouveau plafond, également prévu en béton, n'est toujours pas posé à ce jour) :

16 mai 2020.

16 mai 2020.

Dans la pièce voisine (l'ancienne salle de séjour), j'ai dû enlever la cheminée de bois qui était H.S. ...

...et je l'ai remplacée par une cheminée traditionnelle en granit...

... sans toutefois achever le travail :

16 mai 2020.

Venaient ensuite l'ancienne chambre des parents puis des locaux à usage agricole. Partout, on a fait le ménage à ma façon...

... ce récurage ayant nécessité la pose de drainages et même des reprises des fondations en sous-oeuvre :


Bien que je ne sache toujours pas quel parti adopter au niveau du premier étage de la partie Sud de la ferme, j'ai commencé, dans le prolongement de la substitution de béton aux linteaux attaqués par la mérule, à remplacer des bordures d'ouverture en briques friables par de la bonne pierre locale ; j'ai même transformé une porte en fenêtre :

16 mai 2020.

17 mai 2020.


Aujourd'hui, ce chantier est en suspens, ...

17 mai 2020.

17 mai 2020.

... dans l'attente, par exemple, qu'un de mes fils ne se décide à me relayer. Il faudrait commencer par changer un arbalétrier dans la partie de la charpente pourtant restaurée par Roland BOUSSIN (une faiblesse qu'il n'avait pas détectée). Puis, une fois qu'un parti serait décidé pour le reste de la charpente (ma préférence irait au rétablissement de l'aspect de longère mais on dispose d'un permis préparé par Lucyna GAUTIER sur la base d'un autre choix), il faudrait prendre son courage à deux mains et relancer le chantier.

Il me semble que ce projet serait à beaucoup d'égards attractif :

16 mai 2020.

16 mai 2020.