Florilège de sols

Je reviens sur la question des pavés estampés, à décor à l'engobe, que j'ai découverts chez FAUVEL.

Voici, en vrac, d'autres photos que j'ai prises de cette production contemporaine si onéreuse mais, à mes yeux, si belle :

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

Ces photos ne rendent pas bien compte des reflets de la glaçure mais, au moins, elles permettent de continuer de rêver un peu...
Pour le sol de l'entrée du bâtiment Nord, il me semble que les pavés Louis XIII de FAUVEL seraient d'un très bon effet. Selon moi, leur décor contrasté équivaudrait au tapis dont nous privera le chauffage par le sol. Je pense aussi qu'ils permettraient, par la force de leur présence, de limiter le nombre de meubles dans cette entrée, ce qui me paraît bienvenu pour un tel lieu de passage.

Voici à quoi ils ressemblent :

23 avril 2011, pavés Louis XIII de FAUVEL.

En fait, la taille des carreaux de la photo précédente me paraît beaucoup trop importante. Voici un modèle de dimensions deux fois moindres :

23 avril 2011, autres pavés Louis XIII de FAUVEL.

Il faut imaginer que les pavés roses seraient cirés, donc brillants et que ces tomettes seraient encore plus petites, comme à Canisy...

Mais Carole n'aime pas ce choix. Elle a d'ailleurs un argument pertinent quand elle se demande quelles tomettes seraient compatibles avec ces pavés dans les pièces voisines de l'entrée. J'avoue que, là, elle me colle. Au moins pour le moment...
Si je comprends bien, les préférences de Carole en matière de tomettes vont à des modèles classiques...

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

(l'échelle est fournie par le bout de mes chaussures, en bas de certaines photos)

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

Sur le nombre, Carole préfère les tomettes les plus claires.

M. ROBERT nous a également montré le modèle de pavés relativement multicolores dont il doit bientôt livrer 400 m2 pour le château d'Angers :

23 avril 2011, pavés pour Angers de FAUVEL.

Mais Carole n'en aime pas l'usure artificielle.

Laissons donc le sujet décanter et poursuivons nos investigations...
Chez FAUVEL, j'ai pris connaissance de panneaux didactiques sur les terres cuites :

Quelques définitions, chez FAUVEL.

Les pavés du Pays d'Auge expliqués par FAUVEL.

Il faudra donc que je retourne au musée de la poterie à Ger pour observer ces fameux pavés...

J'ai également regardé les photos de quelques réalisations en pavés de FAUVEL :

Le grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Autres références de FAUVEL.

En fait, tant de grandeur me laisse un peu perplexe...

Au grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Bonjour Mr FOURCADE,

Vous trouverez ci-après les liens vers des produits d'entretien pour le granit :

- pour le décrasser ;
- pour l'entretenir ;
(portail général de la marque)

et sinon un autre site qui va certainement vous intéresser, de la part de Mr COOS.

A bientôt
Cordialement

F. LE BON
BODIN
Maçonnerie - Taille de Pierre
Z.A. du Haut Gelé - 50310 MONTEBOURG
Tél. 02 33 40 20 33 - Fax 02 33 40 41 54
Web : www.ent-bodin.com - Email : bodin.ste@gmail.com

N.D.L.R. : Merci beaucoup ! (ce message fait suite à une question que j'ai posée hier pendant la réunion de chantier).
Je recherche un carrelage approprié pour le cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Les carreaux de ciment me semblent jolis mais astreignants à hydrofuger tous les ans si l'on ne veut pas les voir constellés de tâches, comme chez les grands-mères de mon enfance.

Hier, à Paris, quelque part du côté de la Bastille, j'ai trouvé ce produit italien en céramique, de dimensions 20 x 20 (en cm) et de références "900 Fiore Rosso" :

30 juillet 2014.

Il n'est pas donné mais je le trouve pas mal. Je bute toutefois sur l'absence de plinthes convaincantes du même fabricant.

Si quelqu'un a des idées, je suis preneur !
Hier, au château de la Grande Courbe (sur la commune de Brée, en Mayenne), j'ai notamment remarqué les tomettes d'une chambre qui pourraient nous inspirer pour la salle-à-manger du logis...

6 août 2014.

... ainsi que les restes d'un pavage en schiste dans les anciennes écuries, dans la aula du château :

6 août 2014.

Dimanche, Frédéric LE BON, venu avec Cédrick COOS pour représenter l'entreprise BODIN, m'a offert un très intéressant ouvrage sur une collection privée de pavés médiévaux du XIIIème et de la fin du XVIème siècles découverts sur le territoire de Rémilly-sur-Lozon (Manche) :

Je crois comprendre que cet ouvrage a été tiré à 40 exemplaires et à compte d'auteurs, ceux-ci étant un groupe d'amis :

Pour des raisons évidentes, je me suis surtout intéressé aux pavés de la fin du XVIème. J'ai scanné quelques planches d'une façon qui ne rend pas justice à la qualité de la mise en page :

On va conserver ces documents précieusement pour l'époque où pourra être restauré le sol de la salle-à-manger du logis de notre manoir favori.

Mais il faudrait d'abord que je trouve un artisan capable de produire des pavés neufs de cette qualité et aussi, hélas, que je gagne enfin à la loterie nationale.
Rare Medieval Tiles on Display Again

Cleeve Abbey re-opens after conservation work to protect 13th century tile pavement.
A new shelter allows visitors to view the detailed heraldic tiles, while also protecting them from the elements.

The new shelter to protect the tile pavement at Cleeve Abbey.

A new state-of-the-art timber shelter has been built at Cleeve Abbey in Somerset to cover and protect the rare medieval pavement. The site re-opens on Friday 25 March 2016.

The shelter allows natural daylight while ensuring no direct sunlight falls on the sensitive tiles, while a ventilation system creates a stable environment.

The tiled pavement consists of high quality heraldic tiles dating from around 1270, and is extremely rare. It is the only large-scale example of a decorated medieval monastic refectory floor in Britain.

The pavement was buried in the late 15th century, and was only rediscovered in 1876. The tiles were in remarkably good condition, thanks in part to the centuries left untouched underground. Not only are they beautiful examples of craftsmanship but they also add to our understanding of the abbey's history.

However, from the 1950s to 2000 the pavement remained fully exposed throughout the summer. Studies showed that this exposure to the elements was causing serious damage including a loss of protective glazing and deterioration of the intricate patterns in the clay.

Last year, construction began on a new timber shelter which was carefully designed to meet all the conservation criteria for the long term protection of the tiled pavement. The new shelter opens to the public official on Good Friday 2016.

Jeremy Ashbee, English Heritage's Historic Properties Curator comments:
"Cleeve Abbey is one of our national treasures - in truly beautiful surroundings, rare surviving buildings in which medieval monks met, ate and slept … The new shelter building means that the pavement is safe from the damage of sun and rain but crucially, all visitors are now able to see it and enjoy it."

Find out more about the Medieval Tile Pavement Conservation Project at Cleeve Abbey.

Details on the haraldic tiles at Cleeve Abbey.

The Cistercian abbey of Cleeve was founded in the late twelfth century, built to the strict principles of the Cistercian order in a simple, unadorned style.

Still in their original position, the tiled pavement shows the footprint of that long lost medieval building. It also reflects the importance the abbey attached to the royal patronage it enjoyed in the 13th century. The heraldry of King Henry III, his brother Richard Earl of Cornwall, King of the Romans, and the mighty earls of Gloucester all feature on the tiles. These displays of heraldry suggest a hefty endowment from noblemen and royalty, and were a way for the abbey to declare its association with its patrons to the world.

Cleeve Abbey re-opens on Friday 25 March 2016.

N.D.L.R. : Des pavés estampés à décor à l'engobe pour le sol de la future salle-à-manger du logis ?

Sur le même sujet, voir également ceci.

Sur un sujet connexe sur lequel Carole me réclame des infos, en voici.

N.D.L.R. 2 : Sur le même sujet, j'ai également trouvé ceci :

Château de Villeneuve-Lembron (Puy-de-Dôme) :

N.D.L.R. : Une très nette ressemblance avec notre manoir favori. Permet d'imaginer, entre autres, les douves et les lucarnes, grandes ou petites, telles qu'elles ont pu y exister. Sans parler des meneaux. On s'y croirait !

Autre idée à retenir : l'enduit sur les murs extérieurs. Bien sûr.
Sur une aile de la cour, je ne manque pas de remarquer un décor bicolore qui m'intrigue et qui, à lui seul, mériterait peut-être la visite.

A l'évidence, contemporain de la Chaslerie (ou, du moins, de même style et remplissant les mêmes fonctions).

Je poursuis ma découverte, via "Google" :

(Début de citation)

Le château de Villeneuve Lembron fut édifié à la fin du XVème siècle pour Rigaud d'Aureille, bailli des montagnes d'Auvergne, maître d'hôtel des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Érigée en baronnie, la terre de Villeneuve échut à la famille des Montmorin au début du XVIème siècle. Gaspard de Montmorin embellit le château d'un grand décor peint de grotesques, dont il reste quelques remarquables témoignages dans la salle d'apparat (embrasures des fenêtres) et dans les grandes écuries. En 1643, Villeneuve-Lembron fut acquis par Isaac Dufour, trésorier de France, qui aménagea l'ancienne forteresse. Il transforma la cour intérieure, aménagea une galerie à portique et décora les plafonds et les cheminées du premier étage.
Le château fut ensuite transmis à la famille Pélissier de Féligonde, qui le conserva jusqu'en 1919. Le bâtiment, de plan carré, est cantonné de quatre tours. Il a été décoré d'un ensemble de peintures murales dont il subsiste des vestiges dans les deux galeries du corps de logis, sur les murs extérieurs et dans la chapelle.

Le château est entouré de fossés et l'on accède à cette enceinte intérieure par une porte en anse de panier qui donne accès à une basse cour. C'est un château de transition entre le Moyen Age et la Renaissance : les quatre tours rondes et les larges fossés témoignent de l'idée du rôle défensif des châteaux qui persistait encore à l'époque de sa construction. En revanche l'aménagement intérieur est bien celui d'un château de plaisance. Les menuiseries et les serrureries de ces logis datent du XVème siècle. Les ailes Est et ouest ont été construites sous Louis XIII et des ouvertures, portes et fenêtres, ont été refaites.

Sous la galerie, la cour intérieure est ornée au rez-de-chaussée, de peintures humoristiques à fresque. En effet, à l'abri des galeries de la cour, la vivacité de l'imaginaire médiéval revit grâce aux peintures murales : on remarquera en outre un portrait de Rigaud d'Aureille et des illustrations de contes satyriques comme le "dit de la Bigorne" et celui de la "Chiche Face" ainsi que le "dit de l'astrologue" et le "dit du vieux maître d'hôtel".
Avec les successeurs de Rigaud d'Aureille, le château fut habillé de décors Renaissance : la voûte du bâtiment des écuries est orné de peintures murales évoquant l'opposition du bien et du mal. Les ébrasements des fenêtres se peuplent quant à eux de personnages de la mythologie romaine

L'illustration de maximes familières, comme celles de "la Bigorne et du vieux Maître" ou de "l'Astrologue", côtoie un décor inspiré de savantes références littéraires.

(Fin de citation)

Même les stalles, dans la chapelle, rappellent fortement celles (plus belles, d'après moi) de notre manoir favori.

Je lis par ailleurs : "En pleine restauration, l'intérieur du château est fermé à la visite mais le parc ainsi que les écuries décorées de fresque du 16ème siècle sont ouverts pendant les travaux.
La réouverture totale du château est annoncée pour le 8 juillet 2016."

Il faut absolument que j'aille le visiter sans tarder !

N.D.L.R. 2 : Donc ce château appartient à l'Etat. L'intérieur manque en effet de vie. Dommage que le coyautage des couvertures soit aussi sec. Et qu'une aile ait disparu, remplacée par un mur qui ne me semble pas du meilleur effet. A part cela, l'ensemble est très remarquable, assurément.
Zoom sur l'étonnant "petit boudoir" du château de La Rochefoucauld, en Charente !

Composé d'un plafond à caissons et de boiseries du XVIe siècle, ce boudoir est décoré de peintures sur boiseries représentant des paysages et châteaux de la famille de La Rochefoucauld. Pour l'anecdote, Marie d'Angoulême (sœur de François Ier) s'installait ici pour écrire des poèmes.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Today in 1618: Sir Walter Raleigh is executed.

Raleigh is best known as an explorer and a favourite courtier of Elizabeth I. He was knighted and appointed captain of the Queen's Guard in 1587. However, Raleigh’s secret marriage to one of the Queen’s maids-of-honour Elizabeth Throckmorton angered the queen and both were imprisoned in the Tower of London. When James I took the throne in 1603, Raleigh was far from a favourite, and, after being implicated in a plot against the King, found himself once more in the Tower – this time for 13 years, held in the Bloody Tower. He was released to lead an expedition to El Dorado, but its failure led to his arrest and death sentence.

Image: The lower chamber in the Bloody Tower, reconstructed as Sir Walter Ralegh's Study :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Sur le "Le Figaro" en ligne, cette photo d'un manoir à vendre m'avait attiré :

Plus précisément le tympan de la porte d'entrée et j'ai voulu en savoir plus.

Donc rendez-vous fut pris. Je devais attendre devant l'église du Teilleul.

Et c'est ainsi que j'ai découvert le manoir du Bas dont voici quelques photos :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Pas de doute, ce manoir avait été bâti par la même équipe de compagnons que notre manoir favori. Pour un seigneur de VAUBOREL, un protestant proche de ce MONTGOMMERY, le régicide qu'arrêta un LEDIN, Sieur de la Chaslerie, au château de Domfront !

Il me fallait donc photographier un maximum d'indications sur ce qu'avait pu être, en plus austère (parpaillot oblige), notre manoir favori avant l'incendie de 1884. Et je n'ai pas été déçu. Jugez-en :

D'abord, une fois franchie l'entrée et passé son dispositif défensif...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... on tombe sur un grand escalier à mur d'échiffre, qui ressemble comme un frère au nôtre, sauf que les marches et les paliers sont en chêne, mais taillé exactement comme notre granit :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Dans la première salle à laquelle on accède, une très belle cheminée :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Au plafond de cette première salle, de très beaux corbeaux de granit pour soutenir les poutres :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A l'étage, une deuxième cheminée "contemporaine de la Chaslerie"...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... un plafond remanié...

7 mars 2018.

... une vue sur la campagne :

7 mars 2018.

Partout, des menuiseries d'origine, de modèles à retenir, donc, pour mes prochains travaux :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Enfin, cerise sur le gâteau, un exemple de chauffage aux granulés de bois dont je note l'encombrement au cas où je retiendrais le même système :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A la fin de la visite, l'agent immobilier...

7 mars 2018.

... m'a fait signer un "bon de visite :

7 mars 2018.

Je tâcherai d'apprendre de lui le nom de l'installateur de ce chauffage que je chercherai à rencontrer.

Alors que nous évoquions MONTGOMMERY et son château de Ducey, j'ai signalé à toutes fins utiles à Michel FIALA que, maintenant que le crédit est amorti, je pourrais être intéressé de vendre mes logements locatifs de Pontorson.

P.S. : A propos du tympan de la porte d'entrée ainsi que des manoirs dus à la même équipe de constructeurs que la Chaslerie, je remets en ligne quelques vieux messages de notre site favori (retrouvés en tapant "loraille" dans le moteur de recherche de la "tour de contrôle) :
- 24 avril 2011,
- 28 février 2013,
- 20 janvier 2014,
- 20 février 2014,
- 6 avril 2015,
- 30 août 2015,
- 14 septembre 2015,
- 5 juillet 2016,
- enfin, 1er octobre 2016 dont j'extrais la photo suivante :

20 septembre 2016.

L’Arrière-Pays
La revue du travail

Le Jour ni l’Heure 6843 : table de travail, XVIe s., château de Gramont, Tarn-&-Garonne, mardi 14 août 2018 :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.

J'aime beaucoup les tomettes. Je laisse le bureau et le fauteuil, trop inconfortables pour un vieux bica comme moi.
Le programme de sortie des V.M.F. de l'Orne leur a permis de visiter aujourd'hui quelques monuments historiques du Domfrontais.

Nous avons commencé la journée au manoir de la Palue, à Domfront, ...

8 septembre 2018.

... dont Emmanuel et Claire de TRUCHIS-LAURISTON nous ont ouvert la porte...

8 septembre 2018.

... ce qui nous a permis d'admirer le goût de nos hôtes :

8 septembre 2018.

8 septembre 2018.

J'ai beaucoup aimé les corbeaux d'un plafond peint...

8 septembre 2018.

8 septembre 2018.

... et le sol de grès de la cuisine (très facile d'entretien paraît-il, contrairement à ce que croit Carole qui redoute à juste titre - du moins à ce stade - que je donne suite à mon idée d'un dallage de granit au sol de la salle à manger de notre manoir favori) :

8 septembre 2018.

Nous nous sommes ensuite rendus au manoir de la Guérinière à Passais-la-Conception...

8 septembre 2018.

... où nous avons écouté les explications de la propriétaire, Mme PREVERT :

8 septembre 2018.

Aux Forges de Varenne, à Champsecret, nous avons beaucoup apprécié les propos à la fois très clairs, documentés et intéressants de Fabien LABAISSE :

8 septembre 2018.

8 septembre 2018.

8 septembre 2018.

8 septembre 2018.

8 septembre 2018.

Fabien LABAISSE nous a appris que ce site est la propriété de "Vivre en Famille" et j'ai été frappé qu'il ait la grande pudeur de glisser sur les accomplissements de cette association fondée par ses parents et qui a obtenu le prestigieux "Prix Balzan", équivalent en quelque sorte du Prix Nobel de la Paix.

Nous avons poursuivi notre promenade au manoir de la Guyardière, sous la houlette de mes si chers voisins BERNARD 😜...

8 septembre 2018.

... et terminé la journée à notre manoir favori où Carole nous avait préparé une collation qui fut, m'a-t-il semblé, appréciée...

8 septembre 2018.

... et où j'ai pu faire, devant ce public aussi distingué qu'averti, mon numéro habituel d'Affreux Jojo pas politiquement correct et fier de l'être.

A noter que, parmi les visiteurs du jour, plusieurs m'ont révélé être membres de notre fan-club favori, preuve de goût s'il en eût encore fallu.

P.S. : En fin de journée, j'ai eu l'occasion de dire le plus grand bien de Franck LIEGEAS, successeur de Roland BOUSSIN, charpentier-couvreur, et d'avoir des nouvelles récentes de Roland FORNARI, forgeron d'art, dont on attend encore le nécessaire retour ici.
Après un invraisemblable parcours dû au dispositif GPS de la "Twingo" qui, à l'évidence, déconne à pleins tubes, j'ai fini par arriver, hier peu avant midi, aux Rairies, près d'Angers, plus précisément à l'usine de "Rairies Montrieux".

Sur un panneau d'exposition, j'ai tout de suite repéré des modèles de tomettes qui m'ont paru intéressantes :

24 septembre 2018.

Puis j'ai parcouru les rayonnages où sont présentés les fins de série et les articles déclassés :

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

Enfin, j'ai été abordé par le dirigeant et propriétaire de l'entreprise, M. MONTRIEUX, représentant de la 7ème génération de briquetiers de sa famille, qui m'a fait entrer dans un four à bois en cours de déchargement (il m'a ainsi expliqué les différences de couleurs des produits finis)...

24 septembre 2018.

... puis fait parcourir ses ateliers (je me suis étonné de la couleur très foncée de la terre broyée)...

24 septembre 2018.

24 septembre 2018.

... avant de m'entraîner à sa cantine favorite où nous avons très bien déjeuné.

J'ai indiqué que je pourrais me porter acquéreur de tomettes de dimension 11x11 des modèles "Anjou" (notamment "Valanjou" et "Chambellay") pour des surfaces de 40, voire 100 ou même 200 m2 pour commencer. J'ai ajouté que je ne voulais pas de tomettes présentant des traces de cendre de bois (c'est-à-dire de striures disgracieuses selon moi).

Il m'a dit que le prix serait de 45 €/m2, avec un manque de sensibilité à la surface qui m'a laissé quelque peu perplexe.

J'avais pensé, dans la foulée, aller voir de petits potiers que m'avait recommandés William BOVE (neveu de Carole), à Fuillet et Saint-Léger-sous-Cholet. Mais je n'en ai pas eu le temps cette fois-ci, de même que d'aller voir son père, Dominique BOVE, pour contempler ses installations de chauffage par géothermie profonde. Il faudra que je m'organise mieux une prochaine fois.
Autant j'avais été emballé par la qualité de nos guides à la "Manufacture BOHIN", à la Chapelle-Montligeon et, bien sûr, à Bellême, autant j'ai trouvé que la personne qui tient ce rôle à la "Maison du Perche" n'est pas au niveau.

Plus généralement, les expositions temporaires ou permanentes organisées à Courboyer sont de très belle qualité et témoignent de la compétence de leurs concepteurs. Mais, là encore, la mise en valeur n'est pas au niveau.

Je me suis donc contenté de prendre des photos de détails qui retenaient mon attention et je les présente ici en vrac, c'est-à-dire comme je les ai découverts :

- la voûte d'une église qu'il faudra absolument aller visiter :

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

- une cheminée qui mérite le détour :

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

- un chouette portail d'église :

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

- un très intéressant tableau, "contemporain de la Chaslerie", d'un membre de la famille de FONTENAY qui fut propriétaire de Courboyer du temps de la Ligue (j'ai connu un membre de cette famille dans les milieux boursiers, il y a une quarantaine d'années ; il devait être, de mémoire, fondé de pouvoirs de l'excellent Jean-Pierre PINATTON, agent de change) :

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

- un très bel attirail de cheminée :

23 septembre 2018.

- une intéressante cloison de séparation d'une grande pièce en deux (j'ai vu quelque chose de semblable au 1er étage du manoir de la Palue à Domfront et l'on pourra s'en inspirer quand le temps sera venu de restaurer la "salle dévastée" de notre logis favori) :

23 septembre 2018.

- un dispositif qui n'est pas un évier (pas d'évacuation des eaux) et dont je ne saisis pas bien quel a pu être le rôle :

23 septembre 2018.

- des pavages intéressants et, surtout, fort bien posés :

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

23 septembre 2018.

- une porte qui, selon moi, est intéressante dans son principe mais complètement ratée dans sa réalisation (sans doute pas manque de sensibilité du menuisier, ici une brute mécanisée d'après moi) :

23 septembre 2018.

- une intéressante façon de verrouiller une fenêtre avec des pièces en bois (dommage que ma photo soit aussi mauvaise) :

23 septembre 2018.

Mes photos en Corrèze - Le château de Pompadour à Arnac-pompadour...

N.D.L.R. : Intéressants modèles de parquet (pour les étages) et de porte (pour l'arrière-cuisine mais j'aimerais une grille plus importante)...
Le Logis de la Chabotterie (Saint-Sulpice le Verdon, Vendée) est l'exemple parfait du logis vendéen, alliant à la fois la maison noble, aux extérieurs sobres mais aux intérieurs richement décorés, et des dépendances agricoles (greniers, pressoirs, écuries, etc.). La plupart de ces logis sont construits à la fin du XVIè siècle et tout au long du XVIIè (la chapelle de la Chabotterie date du XIXè siècle).

C'est dans le bois de la Chabotterie, le 23 mars 1796, que le général vendéen François-Athanase Charette de la Contrie est arrêté, avant d'être conduit dans la cuisine du logis pour y être soigné ; il sera fusillé à Nantes 6 jours plus tard. Depuis quelques années, un espace de 3000m² a été aménagé à côté du logis pour exposer l'histoire des guerres de Vendée.

Propriété du département de la Vendée, la Chabotterie est l'un des rares logis ouverts au public, avec ceux de Chaligny et du Bâtiment : tous sont réputés pour leurs superbes jardins, notamment ceux du Bâtiment, propriété du compositeur William Christie qui y organise des concerts.

L'allée cavalière conduit, à travers les bois, à la façade principale du logis. On ne le voit pas sur la photo, mais entre les deux tours, juste avant le jardin, se trouve un fossé destiné à surprendre d'éventuels assaillants : dans le logis vendéen, l'aspect militaire n'est jamais négligé :

Comme tous les logis vendéens, la façade d'honneur de la Chabotterie donne sur les jardins à la française :

Le logis vendéen suit toujours un plan carré : au fond de la cour, le corps de logis, résidence du seigneur ; sur les ailes, les dépendances agricoles ; à l'avant, le porche d'entrée. Ici, la tour d'escalier portant un mâchicoulis d'apparat rappelle la noblesse des propriétaires :

La multiplication des tours et des toitures marque la richesse et le prestige des seigneurs de la Chabotterie. La chapelle que l'on voit ici est postérieure au reste du logis (XIXè siècle) :

Les intérieurs (ici le bureau) sont eux richement décorés et meublés :

La grande salle à manger :

La chapelle :

Le grand bureau :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie. Dommage qu'il y ait cette chapelle, belle comme une verrue.

J'aime beaucoup les boiseries de la salle-à-manger, notamment au-dessus de la fenêtre. Le dallage de granit du bureau me conforte dans mes idées à propos du futur sol de la salle-à-manger de notre manoir favori (ce qui ne va pas plaire à Carole). Une autre idée intéressante : les menuiseries de fenêtres peintes en rouge à l'intérieur des pièces d'époque.