Afin d'en garder la trace et de pouvoir m'y référer si nécessaire, je mets en ligne les photos de quelques exemples de la production de Roland FORNARI, que j'ai photographiés hier dans son atelier et son magasin du Sap. Hélas, je ne connais pas le nom de tous ces objets ; certaines légendes resteront donc muettes, à moins que des visiteurs du site ne veuillent remédier à mes lacunes, ce dont je les remercie d'avance.
Voici un portillon de fer forgé en cours de fabrication, destiné à un portail créé par Roland FORNARI ; ce portillon sera flanqué d'un battant beaucoup plus large mais du même esprit, c'est-à-dire rustique, avec un plessis et de petits objets décoratifs comme quelques feuilles forgées et, peut-être, un oiseau :Dans l'atelier, j'ai aussi remarqué cette grille à mystère, qui a la particularité de former volet :C'est des grilles de ce modèle que Carole aurait préférées à la Chaslerie. J'ai reculé car la taille de mes fenêtres, notamment au salon, ne permettait pas cette fonctionnalité. Voici néanmoins le détail du verrou de cette grille mobile :Dans le bric-à-brac du magasin, j'ai remarqué divers objets de quincaillerie forgée : Enfin, Roland m'a montré une ancienne porte de couvent qu'il désire voir inscrite à l'inventaire ; elle est remarquable en raison de ses barreaux (dont il manque la moitié dans sa moitié supérieure qui n'était pas vitrée) et, surtout, en raison du volet coulissant dont on aperçoit la poignée de bois au milieu de sa moitié basse :Bref, et on le comprendra, c'est toujours avec regret que je quitte la caverne d'Ali Baba de Roland...
P.S. (du 1er mai 2023 à 21 heures 20) : Pour la porte.
Florilège de portes
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 19 Mars 2011
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rédigé le Samedi 19 Mars 2011
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Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Juin 2011
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Florilèges - Florilège de portes - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 1er Juin 2011
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Je suis repassé aujourd'hui rendre visite à mes amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs à Notre-Dame-du-Touchet.
J'en ai profité pour prendre en photo diverses portes intérieures de leur logis qui pourraient m'inspirer pour de nouveaux travaux à la Chaslerie... ... si ce n'est déjà fait :
J'en ai profité pour prendre en photo diverses portes intérieures de leur logis qui pourraient m'inspirer pour de nouveaux travaux à la Chaslerie... ... si ce n'est déjà fait :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Mai 2013
Peinture - Logis - Vie du site - Florilèges - Florilège de plafonds - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir
rédigé le Dimanche 12 Mai 2013
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Suivez le guide ! Je vous emmène au château de Beauregard, à côté de Blois !J'ai vu là des plafonds à la française qui m'ont fait rêver...
Dans la "galerie des portraits", longue de 26 mètres et large de 6, Paul ARDIER, ancien trésorier de l'Epargne (c'est-à-dire ministre des finances) de trois rois dont Henri IV, a fait peindre le plafond avec de la poudre de lapis-lazuli (qui valait à l'époque 7 fois le prix de l'or). On connaît les noms des peintres, Jean MOSNIER et son fils Pierre, artistes blésois alors renommés et dont on retrouve les œuvres à Cheverny (plafond de la salle des gardes) et à Paris, à la chapelle du Val-de-Grâce et au Palais du Luxembourg :Ce serait là un modèle beaucoup trop somptueux pour la restauration des plafonds du rez-de-chaussée de la Chaslerie. Mais l'époque est la bonne. Donc allons voir dans les pièces voisines...
Dans la bibliothèque, qui a remplacé au XIXè siècle un jeu de paume, je ne suis pas sûr que les peintures des plafonds soient très anciennes :Mais, dans le "cabinet des grelots" qui jouxte la bibliothèque dans une tour, les boiseries furent commandées par Jean du THIER, secrétaire d'Etat du roi Henri II, à Scibec de Carpi, ébéniste du roi qui réalisa également les lambris de la galerie François 1er à Fontainebleau et le plafond de la chambre d'apparat d'Henri II au Louvre. Hélas, son plafond de Beauregard fut décapé au XIXè siècle :La peinture du plafond de la "salle Louis XIV" fut également réalisée pour Jean du THIER, mais pas en lapis-lazuli cette fois :Observons également les portes de cette salle Louis XIV, le recto...... et le verso, beaucoup plus simple :Enfin, terminons notre visite par un tour à la cuisine où l'on remarque une batterie de cuisine du XIXè siècle... ... et un très beau mobilier massif :
Dans la "galerie des portraits", longue de 26 mètres et large de 6, Paul ARDIER, ancien trésorier de l'Epargne (c'est-à-dire ministre des finances) de trois rois dont Henri IV, a fait peindre le plafond avec de la poudre de lapis-lazuli (qui valait à l'époque 7 fois le prix de l'or). On connaît les noms des peintres, Jean MOSNIER et son fils Pierre, artistes blésois alors renommés et dont on retrouve les œuvres à Cheverny (plafond de la salle des gardes) et à Paris, à la chapelle du Val-de-Grâce et au Palais du Luxembourg :Ce serait là un modèle beaucoup trop somptueux pour la restauration des plafonds du rez-de-chaussée de la Chaslerie. Mais l'époque est la bonne. Donc allons voir dans les pièces voisines...
Dans la bibliothèque, qui a remplacé au XIXè siècle un jeu de paume, je ne suis pas sûr que les peintures des plafonds soient très anciennes :Mais, dans le "cabinet des grelots" qui jouxte la bibliothèque dans une tour, les boiseries furent commandées par Jean du THIER, secrétaire d'Etat du roi Henri II, à Scibec de Carpi, ébéniste du roi qui réalisa également les lambris de la galerie François 1er à Fontainebleau et le plafond de la chambre d'apparat d'Henri II au Louvre. Hélas, son plafond de Beauregard fut décapé au XIXè siècle :La peinture du plafond de la "salle Louis XIV" fut également réalisée pour Jean du THIER, mais pas en lapis-lazuli cette fois :Observons également les portes de cette salle Louis XIV, le recto...... et le verso, beaucoup plus simple :Enfin, terminons notre visite par un tour à la cuisine où l'on remarque une batterie de cuisine du XIXè siècle... ... et un très beau mobilier massif :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 5 Janvier 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Dimanche 5 Janvier 2014
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
A Amsterdam, j'ai aimé :
- les volets des anciens entrepôts :- les convexités de certaines portes extérieures :- l'évocation d'un célèbre tableau : - notre visite au Rijksmuseum où j'ai retrouvé ledit tabeau (la photo est très mauvaise mais elle montre que, dans ce musée au moins, le public savait tenir ses distances) :- dans le même musée, divers objets plus ou moins contemporains de notre manoir favori :
Et on s'arrêtera là pour cette fois-ci, en attendant que les jeunes classes me communiquent leurs photos.
- les volets des anciens entrepôts :- les convexités de certaines portes extérieures :- l'évocation d'un célèbre tableau : - notre visite au Rijksmuseum où j'ai retrouvé ledit tabeau (la photo est très mauvaise mais elle montre que, dans ce musée au moins, le public savait tenir ses distances) :- dans le même musée, divers objets plus ou moins contemporains de notre manoir favori :
Et on s'arrêtera là pour cette fois-ci, en attendant que les jeunes classes me communiquent leurs photos.
Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 20 Janvier 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Florilèges - Florilège de portes - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 20 Janvier 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Florilèges - Florilège de portes - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Vie du site - Désultoirement vôtre !
Bonjour Pierre-Paul,
Une belle porte trouvée sur ce blog.Prenez le temps de lire l’histoire de notre chère administration fiscale.
Je trouve que cette porte siérait bien à la Chaslerie avec une copie du blason en façade.Bonne journée !
N.D.L.R. : Superbe porte en effet. Je la garde en mémoire.
Je pense néanmoins qu'à la Chaslerie, il n'y aurait pas lieu de sculpter l'écu dans le bois de la porte puisqu'il est déjà représenté dans le granit de son tympan.
Autre remarque : la porte d'entrée du logis de la Chaslerie a été agrandie au XVIIIème siècle. Jusqu'alors, le tympan devait être beaucoup plus bas, comme il l'est resté dans quelques manoirs voisins, comme la Bouëtte, Loraille ou la Servière. Il en résulte que les proportions actuelles de cette porte compliquent sans doute le dessin du châssis à prévoir.
Quant à la saga fiscale, j'y suis en plein. Car cela fait partie des plaisirs annexes d'un tel chantier.
Une belle porte trouvée sur ce blog.Prenez le temps de lire l’histoire de notre chère administration fiscale.
Je trouve que cette porte siérait bien à la Chaslerie avec une copie du blason en façade.Bonne journée !
N.D.L.R. : Superbe porte en effet. Je la garde en mémoire.
Je pense néanmoins qu'à la Chaslerie, il n'y aurait pas lieu de sculpter l'écu dans le bois de la porte puisqu'il est déjà représenté dans le granit de son tympan.
Autre remarque : la porte d'entrée du logis de la Chaslerie a été agrandie au XVIIIème siècle. Jusqu'alors, le tympan devait être beaucoup plus bas, comme il l'est resté dans quelques manoirs voisins, comme la Bouëtte, Loraille ou la Servière. Il en résulte que les proportions actuelles de cette porte compliquent sans doute le dessin du châssis à prévoir.
Quant à la saga fiscale, j'y suis en plein. Car cela fait partie des plaisirs annexes d'un tel chantier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Janvier 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Florilèges
rédigé le Lundi 27 Janvier 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Florilèges
Puisque nous en sommes à parler portes, je voudrais vous montrer les premières propositions de M. BRESSON et vous faire part des réactions qu'elles m'inspirent.
1 - Porte d'entrée du logis ; il s'agit de sa porte principale, sur cour :Pour cette porte, M. BRESSON a voulu s'inspirer du modèle actuel qui a dû être mis là par le Tonton que l'on sait ; en tout cas, cette porte n'est pas assez épaisse à mon goût. Le modèle de M. BRESSON ne me convainc pas ; je trouve que son dessin accentue l'impression déjà produite par la hauteur de la porte ; il ne me semble pas certain que l'imposte ne doive pas être corrigée pour être davantage en phase avec le reste de la structure du châssis en question.
2 - Porte du logis donnant sur la terrasse :Mme CHEVILLON, à qui j'ai montré ce dessin lors de notre réunion de vendredi à Alençon, a regretté qu'on remplace la porte actuelle qui est très ancienne ; je lui ai expliqué que son bas était pourri, de sorte que j'y avais fait placer une rustine. Elle s'est ensuite demandé s'il était judicieux de doter cette porte de chevilles de bois taillées en pointe ; or, tel est le cas sur les nouvelles portes, approuvées par l'administration des affaires culturelles, de Notre-Dame-sur-l'Eau à Domfront, et l'on sait les liens historiques très forts entre cette église et la famille LEDIN, propriétaire de la Chaslerie avant la Révolution.
Mais je préférerais des clous de fer qui orneraient opportunément, selon moi, cette porte, tristounette sans ce décor.
3 - Porte sur cour du bâtiment Nord :Sans avoir d'avis définitif, je m'interroge sur le montage en parquet de Versailles du bas de la porte ; n'est-il pas un peu trop précieux, compte tenu du caractère bricolé et du statut relativement secondaire de ce bâtiment ?
Les petits bois des fenêtres voisines, approuvés par un A.C.M.H. travaillant mal, sont trop épais. On n'est pas obligés de reproduire cette erreur sur la porte. Je propose de réduire de 20 % peut-être la largeur de ces petits bois sur cette porte.
4 - Les boiseries de la chambre mortuaire :Leurs moulures commandent celles des portes voisines, y compris la porte d'entrée sur cour du bâtiment Nord.
Je suis incapable de formuler un avis sur ces moulures. Sur ce sujet, j'aurais tendance à faire confiance à l'homme de l'art qu'est M. BRESSON. En tout cas, son projet de boiseries pour cette pièce (dont je ne dévoile ici que 50 %) me plaît beaucoup dans ses grandes lignes ; il me semble très bien conçu.
5 - Porte intérieure de séparation entre l'entrée du bâtiment Nord et le dégagement donnant accès à la chambre mortuaire :On retrouve sur ce dessin le type de vitrail des fenêtres de la Bézirie (c'est-à-dire chez Guy HEDOUIN).
Je me demande si, ici, il ne serait pas plus judicieux de conserver une simplicité analogue à celle de la partie vitrée de la porte voisine d'entrée du bâtiment Nord sur cour.
Comme on le constate, je ressens la nécessité de m'interroger sur certaines propositions de M. BRESSON. Mais je ne suis pas assez calé ni ne me sens assez de goût pour trancher seul sur tout.
C'est pourquoi, plus j'y pense, plus je me dis qu'une étude diagnostic confiée à un architecte de qualité serait opportune.
Resterait à se mettre d'accord sur le contenu et le coût d'une telle étude et sur la nécessité qu'elle tienne compte de mes urgences (à savoir la livraison rapide de la porte du logis sur terrasse et, dans le bâtiment sur cour, de la porte sur cour, des portes intérieures et des boiseries de la chambre mortuaire).
1 - Porte d'entrée du logis ; il s'agit de sa porte principale, sur cour :Pour cette porte, M. BRESSON a voulu s'inspirer du modèle actuel qui a dû être mis là par le Tonton que l'on sait ; en tout cas, cette porte n'est pas assez épaisse à mon goût. Le modèle de M. BRESSON ne me convainc pas ; je trouve que son dessin accentue l'impression déjà produite par la hauteur de la porte ; il ne me semble pas certain que l'imposte ne doive pas être corrigée pour être davantage en phase avec le reste de la structure du châssis en question.
2 - Porte du logis donnant sur la terrasse :Mme CHEVILLON, à qui j'ai montré ce dessin lors de notre réunion de vendredi à Alençon, a regretté qu'on remplace la porte actuelle qui est très ancienne ; je lui ai expliqué que son bas était pourri, de sorte que j'y avais fait placer une rustine. Elle s'est ensuite demandé s'il était judicieux de doter cette porte de chevilles de bois taillées en pointe ; or, tel est le cas sur les nouvelles portes, approuvées par l'administration des affaires culturelles, de Notre-Dame-sur-l'Eau à Domfront, et l'on sait les liens historiques très forts entre cette église et la famille LEDIN, propriétaire de la Chaslerie avant la Révolution.
Mais je préférerais des clous de fer qui orneraient opportunément, selon moi, cette porte, tristounette sans ce décor.
3 - Porte sur cour du bâtiment Nord :Sans avoir d'avis définitif, je m'interroge sur le montage en parquet de Versailles du bas de la porte ; n'est-il pas un peu trop précieux, compte tenu du caractère bricolé et du statut relativement secondaire de ce bâtiment ?
Les petits bois des fenêtres voisines, approuvés par un A.C.M.H. travaillant mal, sont trop épais. On n'est pas obligés de reproduire cette erreur sur la porte. Je propose de réduire de 20 % peut-être la largeur de ces petits bois sur cette porte.
4 - Les boiseries de la chambre mortuaire :Leurs moulures commandent celles des portes voisines, y compris la porte d'entrée sur cour du bâtiment Nord.
Je suis incapable de formuler un avis sur ces moulures. Sur ce sujet, j'aurais tendance à faire confiance à l'homme de l'art qu'est M. BRESSON. En tout cas, son projet de boiseries pour cette pièce (dont je ne dévoile ici que 50 %) me plaît beaucoup dans ses grandes lignes ; il me semble très bien conçu.
5 - Porte intérieure de séparation entre l'entrée du bâtiment Nord et le dégagement donnant accès à la chambre mortuaire :On retrouve sur ce dessin le type de vitrail des fenêtres de la Bézirie (c'est-à-dire chez Guy HEDOUIN).
Je me demande si, ici, il ne serait pas plus judicieux de conserver une simplicité analogue à celle de la partie vitrée de la porte voisine d'entrée du bâtiment Nord sur cour.
Comme on le constate, je ressens la nécessité de m'interroger sur certaines propositions de M. BRESSON. Mais je ne suis pas assez calé ni ne me sens assez de goût pour trancher seul sur tout.
C'est pourquoi, plus j'y pense, plus je me dis qu'une étude diagnostic confiée à un architecte de qualité serait opportune.
Resterait à se mettre d'accord sur le contenu et le coût d'une telle étude et sur la nécessité qu'elle tienne compte de mes urgences (à savoir la livraison rapide de la porte du logis sur terrasse et, dans le bâtiment sur cour, de la porte sur cour, des portes intérieures et des boiseries de la chambre mortuaire).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 18 Février 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Florilège de portes - Florilèges
rédigé le Mardi 18 Février 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Florilège de portes - Florilèges
M. BRESSON m'a transmis hier soir ses nouveaux dessins et devis. Je l'en remercie. Je les ai communiqués à M. MAFFRE pour commentaires. Voici ce qui est ainsi envisagé :
- pour la délimitation du w.-c. sous l'escalier :Je ne suis pas sûr que la cloison soit suffisamment épaisse pour supporter un lavabo ;
- pour la porte destinée à ménager un sas avec la porte donnant accès à la terrasse :Il est en effet prévu que la porte d'accès à la terrasse soit restaurée et non remplacée ; comme elle ne comporte pas de dormant mais bute directement sur la pierre, il se pose un problème d'isolation thermique que ce sas doit régler ; s'agissant des ferronneries, je me demande si Roland FORNARI ne ferait pas mieux que ces produits industriels (j'aperçois une trace de moulage sur un gond) ;
- pour la porte sur cour du bâtiment Nord :Il s'agit là non de deux projets distincts mais des deux faces de la même porte ;
- pour les boiseries de la chambre mortuaire :Là, je me demande si la relative simplification des moulures ne justifierait pas une certaine réduction du devis ; je prie M. MAFFRE de me donner son avis à ce sujet. Par ailleurs, n'était-il pas prévu de modifier le panneau au-dessus de la porte vers le dégagement ?
- pour la délimitation du w.-c. sous l'escalier :Je ne suis pas sûr que la cloison soit suffisamment épaisse pour supporter un lavabo ;
- pour la porte destinée à ménager un sas avec la porte donnant accès à la terrasse :Il est en effet prévu que la porte d'accès à la terrasse soit restaurée et non remplacée ; comme elle ne comporte pas de dormant mais bute directement sur la pierre, il se pose un problème d'isolation thermique que ce sas doit régler ; s'agissant des ferronneries, je me demande si Roland FORNARI ne ferait pas mieux que ces produits industriels (j'aperçois une trace de moulage sur un gond) ;
- pour la porte sur cour du bâtiment Nord :Il s'agit là non de deux projets distincts mais des deux faces de la même porte ;
- pour les boiseries de la chambre mortuaire :Là, je me demande si la relative simplification des moulures ne justifierait pas une certaine réduction du devis ; je prie M. MAFFRE de me donner son avis à ce sujet. Par ailleurs, n'était-il pas prévu de modifier le panneau au-dessus de la porte vers le dégagement ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Bâtiment Nord - Florilège de portes - Florilèges
rédigé le Lundi 19 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Bâtiment Nord - Florilège de portes - Florilèges
M. BRESSON nous a transmis ce matin le dessin de son nouveau projet de porte sur cour du bâtiment Nord :M. MAFFRE lui a communiqué les observations suivantes...
(début de citation)
- pourquoi les 3 panneaux bas ne font-ils pas la même largeur ?
- est-il possible d'augmenter un peu la hauteur de plinthe ?
- qu'en est-il de la face intérieure et des panneaux isolants ?
- pouvez-vous me confirmer la nature des vitrages et la mise en place d'intercalaires de la largeur des petits bois rapportés avec partie vue (tranche) noire ?
- est-il possible de prévoir un verre anti-effraction (SP10) en face extérieure - à voir avec M. Fourcade.
(fin de citation)
... auxquelles j'ai ajouté un commentaire :
(début de citation)
D'accord avec les remarques de M. MAFFRE. De plus :
- prière de prévoir, en bas de porte, un balais-brosse rétractile, pour arrêter l'eau sous le jet d'eau (idée de Guy HEDOUIN et de M. MAFFRE) ;
- le verre anti-effraction ne me semble pas indispensable, s'agissant d'une porte sur cour ;
- prière de voir avec Roland FORNARI (en liaison avec M. MAFFRE) ce qu'il propose en matière de serrures, charnières, ferronneries.
Pouvez-vous également indiquer la date de pose ?
P.S. : Je crois comprendre pourquoi le panneau central est un peu plus maigre : il est calé sur les petits bois, ce qui me paraît bienvenu.
(fin de citation)
(début de citation)
- pourquoi les 3 panneaux bas ne font-ils pas la même largeur ?
- est-il possible d'augmenter un peu la hauteur de plinthe ?
- qu'en est-il de la face intérieure et des panneaux isolants ?
- pouvez-vous me confirmer la nature des vitrages et la mise en place d'intercalaires de la largeur des petits bois rapportés avec partie vue (tranche) noire ?
- est-il possible de prévoir un verre anti-effraction (SP10) en face extérieure - à voir avec M. Fourcade.
(fin de citation)
... auxquelles j'ai ajouté un commentaire :
(début de citation)
D'accord avec les remarques de M. MAFFRE. De plus :
- prière de prévoir, en bas de porte, un balais-brosse rétractile, pour arrêter l'eau sous le jet d'eau (idée de Guy HEDOUIN et de M. MAFFRE) ;
- le verre anti-effraction ne me semble pas indispensable, s'agissant d'une porte sur cour ;
- prière de voir avec Roland FORNARI (en liaison avec M. MAFFRE) ce qu'il propose en matière de serrures, charnières, ferronneries.
Pouvez-vous également indiquer la date de pose ?
P.S. : Je crois comprendre pourquoi le panneau central est un peu plus maigre : il est calé sur les petits bois, ce qui me paraît bienvenu.
(fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Mai 2014
Florilège de portes - Florilège de jardins - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Samedi 24 Mai 2014
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Compte rendu de la deuxième journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe. Six étapes dans la journée.
1 - Château de Touvoit à Saint-Corneille, chez Charles et Antoinette de TARRAGON.
"Le château actuel est une grande maison longue du XVIIIè siècle, avec une façade symétrique à l'est et à l'ouest, un étage et des combles éclairés par des mansardes. On y pénètre par une allée de platanes, fermée d'une grille. L'allée enjambe par un pont le fossé qui entourait l'ancienne forteresse datant du XIIIè siècle dont il reste quelques éléments. Le château a toujours appartenu aux évêques du Mans jusqu'à la Révolution. C'est en 1783 que le dernier évêque d'Ancien Régime construisit la maison pour ses séjours d'agrément. Le domaine fut vendu comme bien national et 5 familles s'y succédèrent jusqu'à ce jour."Comme on le voit, la pluie nous a accompagnés dès le début de la promenade. Ici, dans la propriété d'un éleveur de chevaux.2 - Château de Lauresse à Lambron, chez le Sénateur Marcel-Pierre et Madame CLEACH.
"Le site féodal de Lauresse remonte au XIè siècle ; en 1190 le sire de Lauresse fait partie de la troisième croisade en Terre-Sainte... C'est à Pierre II de Montmorençy, mort en 1668, qu'il faut attribuer la construction du château actuel ou vraisemblablement à Marguerite de Gennes qui aurait commandité l'architecte Garangeau vers 1698. Le château change de mains à de nombreuses reprises et fut le lieu de sanglants combats en 1871. Dans les années 1960, le comte d'Hebray de Pouzals restaura le château et son parc ; aujourd'hui et depuis 1987, Monsieur le Sénateur et Madame Cléach continuent à entretenir avec amour Lauresse et son environnement, passionnés par cette belle demeure et son histoire."Le sénateur CLEACH nous attendait sur le perron de sa demeure...... dont il nous a fait visiter tout le rez-de-chaussée. Comme il a eu l'amabilité de nous autoriser à photographier certains éléments du décor intérieur, j'en ai profité pour garder en mémoire une porte de boiseries...... les balustres d'une rampe d'escalier de bois...... ou les barreaux d'une rampe de fer forgé :Nous avons également découvert la façade de Lauresse, côté jardin :3 - Château de Chéronne (I.S.M.H.) à Tuffé, chez Jean-Christophe et Alix Dumielle. Déjeuner.
"Le château date pour sa partie la plus ancienne, l'aile ouest, du XVIè siècle, avec un logis-porte du XIV-XVè, première résidence des seigneurs de Chéronne. Remaniée une première fois au XVIIè, puis au XIXè siècle, la façade est fut rhabillée dans le style néo-gothique alors en vogue par la famille Chavagnac. Reçu en héritage, Chéronne, situé dans une vallée partiellement inondée, est restauré et entretenu avec acharnement par Alix et Jean-Christophe Dumielle et leurs deux fils."
De cette importante demeure qui se transmet depuis des siècles dans la même famille et où l'influence des "24 heures du Mans" est évidente... ... dans le mode de pilotage, par certains jardiniers, de tondeuses auto-portées, j'ai surtout retenu le châtelet d'entrée...... avec ses épis de faîtage richement ornementés...... ainsi que la marque de certains pots qui pourrait intéresser Carole :4 - Logis de Moullins à Saint-Rémy-du-Val, chez Philippe et Kathryn Favre.
"Le logis abbatial de Moullins est une ancienne résidence des abbés de la Couture, construit sur les restes d'un prieuré du Xè siècle détruit par les guerres anglaises. L'ensemble des bâtiments comprend le logis (présentant un corps principal cantonné de deux tours carrées avec une aile en retour accolée d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle), sa chapelle dédiée à Ste Catherine et les restes d'un colombier, construits vers 1515, ainsi qu'une immense salle d'apparat à nef et bas-côtés construite vers 1300. Depuis 31 ans, les propriétaires, soutenus par de nombreux bénévoles de l'association des 'Amis du domaine médiéval de Moullinbs', œuvrent à la restauration de l'état d'origine."
Philippe FAVRE a une mémoire impressionnante. C'est aussi un physionomiste étonnant malgré ses verres fumés. En effet,pendant ses explications particulièrement savantes sur les travaux qu'il mène depuis plus de 30 ans, il m'a interpellé en me demandant ce que je faisais parmi les V.M.F. de la Manche. Heureusement pour ma cote (par ailleurs fléchissante chez certaines instances de cette association), j'ai eu la présence d'esprit de répondre que j'étais là "par amitié". Je me souvenais vaguement avoir dîné avec lui, chez l'architecte qui nous conseillait à l'époque, voici une vingtaine d'années. Il paraît que nous nous sommes croisés plus récemment lors d'un déjeuner dans le Perche, chez un ami commun, événement dont je n'avais pas gardé le moindre souvenir, du moins pour ce qui concernait notre hôte du jour. Heureusement, je dispose désormais de ce site pour me servir de pense-bête et l'on voit que ce n'est pas du luxe.
La propriété de Philippe FAVRE comporte trois bâtiments principaux, le logis, restauré intérieurement et extérieurement, la chapelle et l'"aula" en cours de restauration. Il semble que notre hôte du jour soit passé maître dans l'art de démonter les bâtiments pierre par pierre, d'en isoler et d'en interpréter les fragments significatifs afin de redonner à sa propriété le lustre maximum qui avait pu être le sien il y a de très nombreux siècles. En tout cas, il cumule à un rythme impressionnant toutes les reconnaissances par lesquelles certaines associations distinguent les "fous" de son espèce (il a lui-même employé cette expression pour se définir ; vous pensez bien que je ne me serais pas permis, bien éduqué comme je le suis, de le qualifier de tel, de surcroît par écrit, si je ne me considérais affligé de la même maladie).J'avoue ne pas avoir suivi toutes les explications qui nous ont été fournies oralement (mais je pourrai me rattraper car j'ai ensuite fait l'acquisition de deux ouvrages particulièrement détaillés mais, semble-t-il de prime abord, lisibles sur la restauration de Moullins et sur les projets de travaux sur l'"aula") car j'étais occupé à prendre en photo des détails de cette re-création qui m'ont semblé particulièrement intéressants :Nous avons contourné le monument...... pour nous rendre à l'arrière...... et, là aussi, je me suis attaché à certains détails...... comme ce système d'éclairage dont je pourrais m'inspirer pour le grand escalier de la Chaslerie :Après le logis, vinrent les explications très savantes sur l'"aula". Je renvoie ici à "La grande salle d'apparat de Moullins (1300 - 1330)", ouvrage de 24 pages disponible sur place et que j'étudierai à l'occasion...... puis la visite, non moins scrupuleusement documentée, du chantier de restauration de la chapelle :5 - Prieuré de Mayanne à Danguel, chez Jürgen et Ghislaine Klötgen.
"L'ancien prieuré de Mayanne (XIè au XVè siècle) classé MH est situé au cœur de l'antique pays du Saosnois. Cette ancienne châtellenie bénédictine a conservé outre sa chapelle romane un rare manoir-halle médiéval (1450) dont la lourde toiture, non portée par les murs gouttereaux, est soutenue par une série de douze poteaux, divisant l'espace intérieur en une nef flanquée d'ailes latérales. Un ancien four banal, une grande salle de justice (XIIè) et un dortoir (fin XVè) complètent ce remarquable ensemble médiéval, restauré avec passion et talent depuis plus de trente ans. Les propriétaires organisent de nombreux événements culturels dont un festival de musique en été."
Jusque là, il avait plu des cordes. A Mayanne, il est tombé des hallebardes (nous n'en attendions d'ailleurs pas moins sur un site médiéval aussi exceptionnel), ce qui n'altérait nullement la bonne humeur communicative de nos hôtes très érudits et à tout point de vue charmants.Alors que nous nous transformions rapidement en éponges, Jürgen KLÖTGEN nous a expliqué la convergence de la suite de FIBONACCI vers le nombre d'or et toute l'importance de ce dernier pour ses bâtiments.Jürgen KLÖTGEN nous a également initiés à l'influence des solstices et des équinoxes sur l'orientation des bâtiments (un discours auquel je ne fais pas l'effort de comprendre goutte, que m'avait déjà tenu Michel BERA ; je sais seulement que cette théorie des méridiennes est utile quand on veut restaurer un cadran solaire ; mais Michel m'a promis son aide quand je m'attaquerai à ce morceau de mon programme de travaux à la Chaslerie, donc je zappe). Nous avons admiré le manoir-halle...... en cours de sauvetage :Puis nous avons aperçu la chapelle, à restaurer :... avant de longer la dépendance où habitent les KLÖTGEN :J'ai retenu que les petits-enfants de Jürgen et Ghislaine KLÖTGEN regrettaient parfois que leurs grands-parents accumulent tant de monuments historiques et ne pensent guère à les rendre habitables, un propos qui renvoie à celui de certaines jeunes classes bien connues de nos services.
6 - Les jardins du donjon (Jardin remarquable) de Ballon (MH).
Sinikka nous avait prévenus : "Nous ferons halte pour voir les jardins de Ballon qui ont été créés dans les années 1960 par Jean Guéroult qui a en particulier dessiné le jardin clos médiéval. Jean Guéroult a été assisté par Alain Richert dans les années 1980, pour le choix des collections botaniques."Une vue de l'intérieur du donjon nous a permis de prendre la mesure d'un de ces jardins...... après que nous l'avons parcouru :A noter que la pièce du donjon où nous sommes montés...... contient deux très beaux lits à baldaquin d'époque, à deux places, ce qui donne une idée du confort des lieux d'habitation des seigneurs d'autrefois et des restaurateurs de vieilles pierres d'aujourd'hui.
Nous avons ensuite parcouru les autres jardins, dont certains abondamment pourvus en rosiers :
1 - Château de Touvoit à Saint-Corneille, chez Charles et Antoinette de TARRAGON.
"Le château actuel est une grande maison longue du XVIIIè siècle, avec une façade symétrique à l'est et à l'ouest, un étage et des combles éclairés par des mansardes. On y pénètre par une allée de platanes, fermée d'une grille. L'allée enjambe par un pont le fossé qui entourait l'ancienne forteresse datant du XIIIè siècle dont il reste quelques éléments. Le château a toujours appartenu aux évêques du Mans jusqu'à la Révolution. C'est en 1783 que le dernier évêque d'Ancien Régime construisit la maison pour ses séjours d'agrément. Le domaine fut vendu comme bien national et 5 familles s'y succédèrent jusqu'à ce jour."Comme on le voit, la pluie nous a accompagnés dès le début de la promenade. Ici, dans la propriété d'un éleveur de chevaux.2 - Château de Lauresse à Lambron, chez le Sénateur Marcel-Pierre et Madame CLEACH.
"Le site féodal de Lauresse remonte au XIè siècle ; en 1190 le sire de Lauresse fait partie de la troisième croisade en Terre-Sainte... C'est à Pierre II de Montmorençy, mort en 1668, qu'il faut attribuer la construction du château actuel ou vraisemblablement à Marguerite de Gennes qui aurait commandité l'architecte Garangeau vers 1698. Le château change de mains à de nombreuses reprises et fut le lieu de sanglants combats en 1871. Dans les années 1960, le comte d'Hebray de Pouzals restaura le château et son parc ; aujourd'hui et depuis 1987, Monsieur le Sénateur et Madame Cléach continuent à entretenir avec amour Lauresse et son environnement, passionnés par cette belle demeure et son histoire."Le sénateur CLEACH nous attendait sur le perron de sa demeure...... dont il nous a fait visiter tout le rez-de-chaussée. Comme il a eu l'amabilité de nous autoriser à photographier certains éléments du décor intérieur, j'en ai profité pour garder en mémoire une porte de boiseries...... les balustres d'une rampe d'escalier de bois...... ou les barreaux d'une rampe de fer forgé :Nous avons également découvert la façade de Lauresse, côté jardin :3 - Château de Chéronne (I.S.M.H.) à Tuffé, chez Jean-Christophe et Alix Dumielle. Déjeuner.
"Le château date pour sa partie la plus ancienne, l'aile ouest, du XVIè siècle, avec un logis-porte du XIV-XVè, première résidence des seigneurs de Chéronne. Remaniée une première fois au XVIIè, puis au XIXè siècle, la façade est fut rhabillée dans le style néo-gothique alors en vogue par la famille Chavagnac. Reçu en héritage, Chéronne, situé dans une vallée partiellement inondée, est restauré et entretenu avec acharnement par Alix et Jean-Christophe Dumielle et leurs deux fils."
De cette importante demeure qui se transmet depuis des siècles dans la même famille et où l'influence des "24 heures du Mans" est évidente... ... dans le mode de pilotage, par certains jardiniers, de tondeuses auto-portées, j'ai surtout retenu le châtelet d'entrée...... avec ses épis de faîtage richement ornementés...... ainsi que la marque de certains pots qui pourrait intéresser Carole :4 - Logis de Moullins à Saint-Rémy-du-Val, chez Philippe et Kathryn Favre.
"Le logis abbatial de Moullins est une ancienne résidence des abbés de la Couture, construit sur les restes d'un prieuré du Xè siècle détruit par les guerres anglaises. L'ensemble des bâtiments comprend le logis (présentant un corps principal cantonné de deux tours carrées avec une aile en retour accolée d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle), sa chapelle dédiée à Ste Catherine et les restes d'un colombier, construits vers 1515, ainsi qu'une immense salle d'apparat à nef et bas-côtés construite vers 1300. Depuis 31 ans, les propriétaires, soutenus par de nombreux bénévoles de l'association des 'Amis du domaine médiéval de Moullinbs', œuvrent à la restauration de l'état d'origine."
Philippe FAVRE a une mémoire impressionnante. C'est aussi un physionomiste étonnant malgré ses verres fumés. En effet,pendant ses explications particulièrement savantes sur les travaux qu'il mène depuis plus de 30 ans, il m'a interpellé en me demandant ce que je faisais parmi les V.M.F. de la Manche. Heureusement pour ma cote (par ailleurs fléchissante chez certaines instances de cette association), j'ai eu la présence d'esprit de répondre que j'étais là "par amitié". Je me souvenais vaguement avoir dîné avec lui, chez l'architecte qui nous conseillait à l'époque, voici une vingtaine d'années. Il paraît que nous nous sommes croisés plus récemment lors d'un déjeuner dans le Perche, chez un ami commun, événement dont je n'avais pas gardé le moindre souvenir, du moins pour ce qui concernait notre hôte du jour. Heureusement, je dispose désormais de ce site pour me servir de pense-bête et l'on voit que ce n'est pas du luxe.
La propriété de Philippe FAVRE comporte trois bâtiments principaux, le logis, restauré intérieurement et extérieurement, la chapelle et l'"aula" en cours de restauration. Il semble que notre hôte du jour soit passé maître dans l'art de démonter les bâtiments pierre par pierre, d'en isoler et d'en interpréter les fragments significatifs afin de redonner à sa propriété le lustre maximum qui avait pu être le sien il y a de très nombreux siècles. En tout cas, il cumule à un rythme impressionnant toutes les reconnaissances par lesquelles certaines associations distinguent les "fous" de son espèce (il a lui-même employé cette expression pour se définir ; vous pensez bien que je ne me serais pas permis, bien éduqué comme je le suis, de le qualifier de tel, de surcroît par écrit, si je ne me considérais affligé de la même maladie).J'avoue ne pas avoir suivi toutes les explications qui nous ont été fournies oralement (mais je pourrai me rattraper car j'ai ensuite fait l'acquisition de deux ouvrages particulièrement détaillés mais, semble-t-il de prime abord, lisibles sur la restauration de Moullins et sur les projets de travaux sur l'"aula") car j'étais occupé à prendre en photo des détails de cette re-création qui m'ont semblé particulièrement intéressants :Nous avons contourné le monument...... pour nous rendre à l'arrière...... et, là aussi, je me suis attaché à certains détails...... comme ce système d'éclairage dont je pourrais m'inspirer pour le grand escalier de la Chaslerie :Après le logis, vinrent les explications très savantes sur l'"aula". Je renvoie ici à "La grande salle d'apparat de Moullins (1300 - 1330)", ouvrage de 24 pages disponible sur place et que j'étudierai à l'occasion...... puis la visite, non moins scrupuleusement documentée, du chantier de restauration de la chapelle :5 - Prieuré de Mayanne à Danguel, chez Jürgen et Ghislaine Klötgen.
"L'ancien prieuré de Mayanne (XIè au XVè siècle) classé MH est situé au cœur de l'antique pays du Saosnois. Cette ancienne châtellenie bénédictine a conservé outre sa chapelle romane un rare manoir-halle médiéval (1450) dont la lourde toiture, non portée par les murs gouttereaux, est soutenue par une série de douze poteaux, divisant l'espace intérieur en une nef flanquée d'ailes latérales. Un ancien four banal, une grande salle de justice (XIIè) et un dortoir (fin XVè) complètent ce remarquable ensemble médiéval, restauré avec passion et talent depuis plus de trente ans. Les propriétaires organisent de nombreux événements culturels dont un festival de musique en été."
Jusque là, il avait plu des cordes. A Mayanne, il est tombé des hallebardes (nous n'en attendions d'ailleurs pas moins sur un site médiéval aussi exceptionnel), ce qui n'altérait nullement la bonne humeur communicative de nos hôtes très érudits et à tout point de vue charmants.Alors que nous nous transformions rapidement en éponges, Jürgen KLÖTGEN nous a expliqué la convergence de la suite de FIBONACCI vers le nombre d'or et toute l'importance de ce dernier pour ses bâtiments.Jürgen KLÖTGEN nous a également initiés à l'influence des solstices et des équinoxes sur l'orientation des bâtiments (un discours auquel je ne fais pas l'effort de comprendre goutte, que m'avait déjà tenu Michel BERA ; je sais seulement que cette théorie des méridiennes est utile quand on veut restaurer un cadran solaire ; mais Michel m'a promis son aide quand je m'attaquerai à ce morceau de mon programme de travaux à la Chaslerie, donc je zappe). Nous avons admiré le manoir-halle...... en cours de sauvetage :Puis nous avons aperçu la chapelle, à restaurer :... avant de longer la dépendance où habitent les KLÖTGEN :J'ai retenu que les petits-enfants de Jürgen et Ghislaine KLÖTGEN regrettaient parfois que leurs grands-parents accumulent tant de monuments historiques et ne pensent guère à les rendre habitables, un propos qui renvoie à celui de certaines jeunes classes bien connues de nos services.
6 - Les jardins du donjon (Jardin remarquable) de Ballon (MH).
Sinikka nous avait prévenus : "Nous ferons halte pour voir les jardins de Ballon qui ont été créés dans les années 1960 par Jean Guéroult qui a en particulier dessiné le jardin clos médiéval. Jean Guéroult a été assisté par Alain Richert dans les années 1980, pour le choix des collections botaniques."Une vue de l'intérieur du donjon nous a permis de prendre la mesure d'un de ces jardins...... après que nous l'avons parcouru :A noter que la pièce du donjon où nous sommes montés...... contient deux très beaux lits à baldaquin d'époque, à deux places, ce qui donne une idée du confort des lieux d'habitation des seigneurs d'autrefois et des restaurateurs de vieilles pierres d'aujourd'hui.
Nous avons ensuite parcouru les autres jardins, dont certains abondamment pourvus en rosiers :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Décembre 2016
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Jeudi 15 Décembre 2016
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
Notre architecte favori paraît en panne d'inspiration pour la porte d'entrée du logis. Ces photos d'une porte du château du Fontenil, transmises par M. LUSTIERE, président des "Amis du Houlme", le réchaufferont-elles en ces temps de frimas ? A noter que ces colonnettes sont typiques de coffres normands contemporains de la Chaslerie, dont je conserve un exemplaire très vermoulu dans le salon de notre manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 8 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis - Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de plafonds - Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Florilèges
rédigé le Jeudi 8 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis - Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de plafonds - Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Florilèges
Sur le "Le Figaro" en ligne, cette photo d'un manoir à vendre m'avait attiré :Plus précisément le tympan de la porte d'entrée et j'ai voulu en savoir plus.
Donc rendez-vous fut pris. Je devais attendre devant l'église du Teilleul.
Et c'est ainsi que j'ai découvert le manoir du Bas dont voici quelques photos :Pas de doute, ce manoir avait été bâti par la même équipe de compagnons que notre manoir favori. Pour un seigneur de VAUBOREL, un protestant proche de ce MONTGOMMERY, le régicide qu'arrêta un LEDIN, Sieur de la Chaslerie, au château de Domfront !
Il me fallait donc photographier un maximum d'indications sur ce qu'avait pu être, en plus austère (parpaillot oblige), notre manoir favori avant l'incendie de 1884. Et je n'ai pas été déçu. Jugez-en :
D'abord, une fois franchie l'entrée et passé son dispositif défensif... ... on tombe sur un grand escalier à mur d'échiffre, qui ressemble comme un frère au nôtre, sauf que les marches et les paliers sont en chêne, mais taillé exactement comme notre granit :Dans la première salle à laquelle on accède, une très belle cheminée :Au plafond de cette première salle, de très beaux corbeaux de granit pour soutenir les poutres :A l'étage, une deuxième cheminée "contemporaine de la Chaslerie"...... un plafond remanié...... une vue sur la campagne :Partout, des menuiseries d'origine, de modèles à retenir, donc, pour mes prochains travaux :Enfin, cerise sur le gâteau, un exemple de chauffage aux granulés de bois dont je note l'encombrement au cas où je retiendrais le même système :A la fin de la visite, l'agent immobilier...... m'a fait signer un "bon de visite :Je tâcherai d'apprendre de lui le nom de l'installateur de ce chauffage que je chercherai à rencontrer.
Alors que nous évoquions MONTGOMMERY et son château de Ducey, j'ai signalé à toutes fins utiles à Michel FIALA que, maintenant que le crédit est amorti, je pourrais être intéressé de vendre mes logements locatifs de Pontorson.
P.S. : A propos du tympan de la porte d'entrée ainsi que des manoirs dus à la même équipe de constructeurs que la Chaslerie, je remets en ligne quelques vieux messages de notre site favori (retrouvés en tapant "loraille" dans le moteur de recherche de la "tour de contrôle) :
- 24 avril 2011,
- 28 février 2013,
- 20 janvier 2014,
- 20 février 2014,
- 6 avril 2015,
- 30 août 2015,
- 14 septembre 2015,
- 5 juillet 2016,
- enfin, 1er octobre 2016 dont j'extrais la photo suivante :
Donc rendez-vous fut pris. Je devais attendre devant l'église du Teilleul.
Et c'est ainsi que j'ai découvert le manoir du Bas dont voici quelques photos :Pas de doute, ce manoir avait été bâti par la même équipe de compagnons que notre manoir favori. Pour un seigneur de VAUBOREL, un protestant proche de ce MONTGOMMERY, le régicide qu'arrêta un LEDIN, Sieur de la Chaslerie, au château de Domfront !
Il me fallait donc photographier un maximum d'indications sur ce qu'avait pu être, en plus austère (parpaillot oblige), notre manoir favori avant l'incendie de 1884. Et je n'ai pas été déçu. Jugez-en :
D'abord, une fois franchie l'entrée et passé son dispositif défensif... ... on tombe sur un grand escalier à mur d'échiffre, qui ressemble comme un frère au nôtre, sauf que les marches et les paliers sont en chêne, mais taillé exactement comme notre granit :Dans la première salle à laquelle on accède, une très belle cheminée :Au plafond de cette première salle, de très beaux corbeaux de granit pour soutenir les poutres :A l'étage, une deuxième cheminée "contemporaine de la Chaslerie"...... un plafond remanié...... une vue sur la campagne :Partout, des menuiseries d'origine, de modèles à retenir, donc, pour mes prochains travaux :Enfin, cerise sur le gâteau, un exemple de chauffage aux granulés de bois dont je note l'encombrement au cas où je retiendrais le même système :A la fin de la visite, l'agent immobilier...... m'a fait signer un "bon de visite :Je tâcherai d'apprendre de lui le nom de l'installateur de ce chauffage que je chercherai à rencontrer.
Alors que nous évoquions MONTGOMMERY et son château de Ducey, j'ai signalé à toutes fins utiles à Michel FIALA que, maintenant que le crédit est amorti, je pourrais être intéressé de vendre mes logements locatifs de Pontorson.
P.S. : A propos du tympan de la porte d'entrée ainsi que des manoirs dus à la même équipe de constructeurs que la Chaslerie, je remets en ligne quelques vieux messages de notre site favori (retrouvés en tapant "loraille" dans le moteur de recherche de la "tour de contrôle) :
- 24 avril 2011,
- 28 février 2013,
- 20 janvier 2014,
- 20 février 2014,
- 6 avril 2015,
- 30 août 2015,
- 14 septembre 2015,
- 5 juillet 2016,
- enfin, 1er octobre 2016 dont j'extrais la photo suivante :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 19 Mai 2018
Florilège d'idées pour la suite des travaux - Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Samedi 19 Mai 2018
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Promenade hier, avec les V.M.F. de la Manche, à "Valognes, petite capitale aristocratique", sous la houlette de Julien DESHAYES, animateur du Pays d'Art et d'Histoire du Cotentin :J'ai toujours plaisir à participer aux promenades organisées par l'excellente Sinikka GALLOIS. On y trouve beaucoup de gens très sympathiques...... (même si pas que).
Etapes, entre autres, à l'hôtel de Grandval-Caligny, toujours frémissant de souvenirs de Jules BARBEY d'AUREVILLY, ...... à l'ancienne abbaye bénédictine royale...... et au très plaisant hôtel de Chantore ...... où j'ai repéré une porte comparable à d'autres, vues dans un manoir du Teilleul et qui pourraient m'inspirer pour notre manoir favori :L'après-midi, visite du très important château de Chiffrevast, où nous avons été accueillis par la nouvelle propriétaire, ...... puis nous avons achevé notre promenade au château de la Brisette, accueillis par Gentien et Inès BERTIN de LA HAUTIERE :Là, j'ai remarqué des enduits extérieurs à inclusions de laitier de sidérurgie ou tessons de bouteille, comparables à d'autres que j'avais déjà observés au château du Repas (dans l'Orne) :P.S. : Chiffrevast, contemporain de la Chaslerie...
Etapes, entre autres, à l'hôtel de Grandval-Caligny, toujours frémissant de souvenirs de Jules BARBEY d'AUREVILLY, ...... à l'ancienne abbaye bénédictine royale...... et au très plaisant hôtel de Chantore ...... où j'ai repéré une porte comparable à d'autres, vues dans un manoir du Teilleul et qui pourraient m'inspirer pour notre manoir favori :L'après-midi, visite du très important château de Chiffrevast, où nous avons été accueillis par la nouvelle propriétaire, ...... puis nous avons achevé notre promenade au château de la Brisette, accueillis par Gentien et Inès BERTIN de LA HAUTIERE :Là, j'ai remarqué des enduits extérieurs à inclusions de laitier de sidérurgie ou tessons de bouteille, comparables à d'autres que j'avais déjà observés au château du Repas (dans l'Orne) :P.S. : Chiffrevast, contemporain de la Chaslerie...
H - HEURTOIRS et VIEILLES PORTES
rédigé le Vendredi 10 Aout 2018
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Vendredi 10 Aout 2018
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Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 27 Septembre 2018
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Florilège de plafonds - Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Jeudi 27 Septembre 2018
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Autant j'avais été emballé par la qualité de nos guides à la "Manufacture BOHIN", à la Chapelle-Montligeon et, bien sûr, à Bellême, autant j'ai trouvé que la personne qui tient ce rôle à la "Maison du Perche" n'est pas au niveau.
Plus généralement, les expositions temporaires ou permanentes organisées à Courboyer sont de très belle qualité et témoignent de la compétence de leurs concepteurs. Mais, là encore, la mise en valeur n'est pas au niveau.
Je me suis donc contenté de prendre des photos de détails qui retenaient mon attention et je les présente ici en vrac, c'est-à-dire comme je les ai découverts :
- la voûte d'une église qu'il faudra absolument aller visiter :- une cheminée qui mérite le détour :- un chouette portail d'église :- un très intéressant tableau, "contemporain de la Chaslerie", d'un membre de la famille de FONTENAY qui fut propriétaire de Courboyer du temps de la Ligue (j'ai connu un membre de cette famille dans les milieux boursiers, il y a une quarantaine d'années ; il devait être, de mémoire, fondé de pouvoirs de l'excellent Jean-Pierre PINATTON, agent de change) :- un très bel attirail de cheminée :- une intéressante cloison de séparation d'une grande pièce en deux (j'ai vu quelque chose de semblable au 1er étage du manoir de la Palue à Domfront et l'on pourra s'en inspirer quand le temps sera venu de restaurer la "salle dévastée" de notre logis favori) :- un dispositif qui n'est pas un évier (pas d'évacuation des eaux) et dont je ne saisis pas bien quel a pu être le rôle :- des pavages intéressants et, surtout, fort bien posés :- une porte qui, selon moi, est intéressante dans son principe mais complètement ratée dans sa réalisation (sans doute pas manque de sensibilité du menuisier, ici une brute mécanisée d'après moi) :- une intéressante façon de verrouiller une fenêtre avec des pièces en bois (dommage que ma photo soit aussi mauvaise) :
Plus généralement, les expositions temporaires ou permanentes organisées à Courboyer sont de très belle qualité et témoignent de la compétence de leurs concepteurs. Mais, là encore, la mise en valeur n'est pas au niveau.
Je me suis donc contenté de prendre des photos de détails qui retenaient mon attention et je les présente ici en vrac, c'est-à-dire comme je les ai découverts :
- la voûte d'une église qu'il faudra absolument aller visiter :- une cheminée qui mérite le détour :- un chouette portail d'église :- un très intéressant tableau, "contemporain de la Chaslerie", d'un membre de la famille de FONTENAY qui fut propriétaire de Courboyer du temps de la Ligue (j'ai connu un membre de cette famille dans les milieux boursiers, il y a une quarantaine d'années ; il devait être, de mémoire, fondé de pouvoirs de l'excellent Jean-Pierre PINATTON, agent de change) :- un très bel attirail de cheminée :- une intéressante cloison de séparation d'une grande pièce en deux (j'ai vu quelque chose de semblable au 1er étage du manoir de la Palue à Domfront et l'on pourra s'en inspirer quand le temps sera venu de restaurer la "salle dévastée" de notre logis favori) :- un dispositif qui n'est pas un évier (pas d'évacuation des eaux) et dont je ne saisis pas bien quel a pu être le rôle :- des pavages intéressants et, surtout, fort bien posés :- une porte qui, selon moi, est intéressante dans son principe mais complètement ratée dans sa réalisation (sans doute pas manque de sensibilité du menuisier, ici une brute mécanisée d'après moi) :- une intéressante façon de verrouiller une fenêtre avec des pièces en bois (dommage que ma photo soit aussi mauvaise) :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 8 Octobre 2018
Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Lundi 8 Octobre 2018
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Vendredi matin, le groupe de Cerisy s'est fait conduire à Caen pour visiter d'abord, sous la houlette d'Alexandre GADY, l'abbaye aux hommes. J'ai plus particulièrement photographié les morceaux de décor susceptibles d'alimenter ma réflexion relative à notre chantier favori. On verra donc ici beaucoup de rampes d'escalier et de portes, ces dernières le plus souvent intérieures. Je mets ces photos en ligne dans l'ordre où je les ai prises, qui correspond à l'ordre dans lequel nous avons visité ce monument :
LES BEAUX CHÂTEAUX ET AUTRES TRESORS DU PATRIMOINE EUROPEEN
rédigé le Dimanche 21 Octobre 2018
Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Dimanche 21 Octobre 2018
Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Juillet 2019
Vie du site - Aspects juridiques - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Jeudi 11 Juillet 2019
Vie du site - Aspects juridiques - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
Pour la seconde fois de la semaine, j'ai visité hier un monument historique dont le propriétaire ne veut pas que des photos apparaissent sur la toile (ce en quoi il démontre qu'il n'y navigue pas souvent car, vérification faite, de telles photos y figurent déjà, au moins pour les extérieurs, mises en ligne par des gens qui n'ont rien à voir avec moi).
S'agissant de monuments dont le principal intérêt réside sans conteste dans ce que les juristes appellent des "immeubles par destination" (ici des escaliers ou des boiseries, là des pierres prises dans les maçonneries), je ne vois pas ce qu'ils peuvent redouter. Ce faisant, ils entravent la transmission de savoirs qui seraient très utiles afin que les nouvelles générations d'artisans soient documentées sur la maîtrise de leurs prédécesseurs. En sont-ils seulement conscients ? Donc, pour ma part, je vois avant tout - on n'en sera pas étonné - de l'obscurantisme - du moins sur de tels sujets - dans l'esprit de tels propriétaires. Ou, peut-être - sait-on jamais ? -, une forme de honte de n'avoir pas mis plus d'énergie à entretenir ou à restaurer leurs monuments ; mais là, ce n'est pas moi qui leur reprocherais de ne pas être aussi fous que moi, c'est-à-dire des sortes de Bernard PALISSY de la restauration de vieilles pierres.
Quoi qu'il en soit, j'enfreins la consigne - et promets, à toutes fins utiles, que ce sera le seul cas pour ce qui concerne ces deux monuments - à propos d'une porte intérieure que j'ai vue hier, recouverte d'un côté par des bandes de métal cloué :Très beau modèle, "dans son jus" et rare, selon moi.
Si quelqu'un réprouve cette transgression, exceptionnelle je le souligne, des consignes reçues, je serais très intéressé de lire pourquoi. Je propose à cette personne d'exprimer son point de vue sous forme, par exemple, de commentaire à ce message, afin que je nous puissions essayer de comprendre ses arguments dont je ne doute pas qu'ils seraient très instructifs.
S'agissant de monuments dont le principal intérêt réside sans conteste dans ce que les juristes appellent des "immeubles par destination" (ici des escaliers ou des boiseries, là des pierres prises dans les maçonneries), je ne vois pas ce qu'ils peuvent redouter. Ce faisant, ils entravent la transmission de savoirs qui seraient très utiles afin que les nouvelles générations d'artisans soient documentées sur la maîtrise de leurs prédécesseurs. En sont-ils seulement conscients ? Donc, pour ma part, je vois avant tout - on n'en sera pas étonné - de l'obscurantisme - du moins sur de tels sujets - dans l'esprit de tels propriétaires. Ou, peut-être - sait-on jamais ? -, une forme de honte de n'avoir pas mis plus d'énergie à entretenir ou à restaurer leurs monuments ; mais là, ce n'est pas moi qui leur reprocherais de ne pas être aussi fous que moi, c'est-à-dire des sortes de Bernard PALISSY de la restauration de vieilles pierres.
Quoi qu'il en soit, j'enfreins la consigne - et promets, à toutes fins utiles, que ce sera le seul cas pour ce qui concerne ces deux monuments - à propos d'une porte intérieure que j'ai vue hier, recouverte d'un côté par des bandes de métal cloué :Très beau modèle, "dans son jus" et rare, selon moi.
Si quelqu'un réprouve cette transgression, exceptionnelle je le souligne, des consignes reçues, je serais très intéressé de lire pourquoi. Je propose à cette personne d'exprimer son point de vue sous forme, par exemple, de commentaire à ce message, afin que je nous puissions essayer de comprendre ses arguments dont je ne doute pas qu'ils seraient très instructifs.
HuGo SOLIGNAC (via "Facebook")
rédigé le Mercredi 14 Aout 2019
Florilège de plafonds - Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Mercredi 14 Aout 2019
Florilège de plafonds - Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Le château d'Oiron est situé à Oiron dans le département des Deux-Sèvres, en Poitou.
Le château, avec sa cour, ses grilles, le petit parc et les terrains immédiatement attenants, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 octobre 1923.Le château actuel date pour l’essentiel du XVIIe siècle.
Le corps de bâtiment principal, commencé du côté Sud (pavillon de droite) par Louis Gouffier vers 1620, fut terminé dans le même style par La Feuillade vers 1670; le tympan de son fronton décoré de trophées porte un écu portant les armes de François d'Aubusson ("d'or, la croix ancrée de gueules"), qui, mutilé en 1793, fut restauré à la fin du XIXème par Daviau.
L’aile droite, formée d'un portique couvert en terrasse et d'un pavillon est l’œuvre de La Feuillade (1670-1680) et de Madame de Montespan (1700-1707).
Seule l’aile gauche, occupée par des galeries, et le remarquable grand escalier Renaissance à noyau central évidé, "englobé" au XVIIe siècle et conservé intact dans le corps de logis principal, datent du XVIe siècle.
Là se trouve la grande galerie peinte longue de 55 mètres, une des plus importantes de France, qui illustre en 14 scènes le cycle antique de la guerre de Troie et de l'Énéide, travail attribué par certains historiens d'art à Noël Jallier - inconnu par ailleurs - que Fillon dit recevoir en 1549 482 livres tournois pour "quatorze grandes histoires", ou, depuis la découverte fortuite d'un dessin préparatoire acquis en avril 2008 par le Musée du Louvre, à un atelier d'Emilie (Italie) ; vers 1930 ces peintures se trouvaient dans leur état originel selon Dumolin (p.46), mais ont fait l'objet depuis de deux restaurations au cours de la fin du XXe siècle.
N.D.L.R. : Too much for my tiny home !
Le château, avec sa cour, ses grilles, le petit parc et les terrains immédiatement attenants, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 octobre 1923.Le château actuel date pour l’essentiel du XVIIe siècle.
Le corps de bâtiment principal, commencé du côté Sud (pavillon de droite) par Louis Gouffier vers 1620, fut terminé dans le même style par La Feuillade vers 1670; le tympan de son fronton décoré de trophées porte un écu portant les armes de François d'Aubusson ("d'or, la croix ancrée de gueules"), qui, mutilé en 1793, fut restauré à la fin du XIXème par Daviau.
L’aile droite, formée d'un portique couvert en terrasse et d'un pavillon est l’œuvre de La Feuillade (1670-1680) et de Madame de Montespan (1700-1707).
Seule l’aile gauche, occupée par des galeries, et le remarquable grand escalier Renaissance à noyau central évidé, "englobé" au XVIIe siècle et conservé intact dans le corps de logis principal, datent du XVIe siècle.
Là se trouve la grande galerie peinte longue de 55 mètres, une des plus importantes de France, qui illustre en 14 scènes le cycle antique de la guerre de Troie et de l'Énéide, travail attribué par certains historiens d'art à Noël Jallier - inconnu par ailleurs - que Fillon dit recevoir en 1549 482 livres tournois pour "quatorze grandes histoires", ou, depuis la découverte fortuite d'un dessin préparatoire acquis en avril 2008 par le Musée du Louvre, à un atelier d'Emilie (Italie) ; vers 1930 ces peintures se trouvaient dans leur état originel selon Dumolin (p.46), mais ont fait l'objet depuis de deux restaurations au cours de la fin du XXe siècle.
N.D.L.R. : Too much for my tiny home !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 15 Aout 2019
Florilège de plafonds - Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Jeudi 15 Aout 2019
Florilège de plafonds - Florilège de portes - Florilège de sols - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Idées de travaux à venir - Références culturelles - Florilèges
Puisque je me trouvais dans les parages, j'ai poussé jusqu'au château du Rocher-Portail où j'ai fait un peu d'espionnage industriel :Pour la porte extérieure de l'arrière-cuisine :Pour les joints de l'escalier du logis :Pour la profondeur de l'âtre de la salle-à-manger :Pour les portes intérieures :Pour la profondeur des volets intérieurs :Pour une porte à imposte qui pourrait compartimenter le haut du grand escalier, au niveau de l'avant-dernier palier :Pour l'agencement des rideaux du baldaquin :Pour le système de collecte des eaux pluviales :Pour les écuries :
Librairie Plein Ciel Le Havre, culture et curiosités (via "Facebook")
rédigé le Samedi 2 Novembre 2019
Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
rédigé le Samedi 2 Novembre 2019
Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
Les moines du monastère de Santa Maria de Alcobaça, à 88 kilomètres de Coimbra au Portugal, étaient soumis au Moyen Âge à un traitement infaillible contre l'obésité.
Les moines, qui mangeaient au réfectoire, étaient obligés d'aller chercher leur nourriture dans la cuisine d'à côté.
Personne ne faisait le service. Le problème était qu'ils devaient passer par une porte.
Et alors ? La porte mesure 2 mètres de haut et seulement 32 centimètres de large :Ceux qui ne pouvaient pas la passer se retrouvaient sans manger et perdaient évidemment du poids rapidement.
Les supérieurs des moines ont eu recours à cette porte parce que la gourmandise est l'un des sept péchés capitaux et que l'obésité rend moins apte aux travaux manuels.
Les religieux appartenaient à l'Ordre cistercien aujourd'hui éteint, dont les adeptes travaillaient comme agriculteurs et produisaient tout ce qu'ils consommaient. En 1834, ils furent forcés de quitter le monastère par un décret gouvernemental supprimant les ordres religieux du Portugal. Aujourd'hui, le monastère d'Alcobaça, considéré comme l'une des sept merveilles du Portugal, fait office de musée.
( Publication due à l'érudition de Genet Tua. Merci de l'autorisation de partage ♡ )
N.D.L.R. : C'est exactement ce qu'il me faudrait (j'ai encore fait craquer un pantalon cette semaine) ! Et dire que j'ai visité ce monastère, notamment sa remarquable cuisine, et n'y ai pas vu cette porte (qui, si je ne me trompe, a l'air condamnée) !
Les moines, qui mangeaient au réfectoire, étaient obligés d'aller chercher leur nourriture dans la cuisine d'à côté.
Personne ne faisait le service. Le problème était qu'ils devaient passer par une porte.
Et alors ? La porte mesure 2 mètres de haut et seulement 32 centimètres de large :Ceux qui ne pouvaient pas la passer se retrouvaient sans manger et perdaient évidemment du poids rapidement.
Les supérieurs des moines ont eu recours à cette porte parce que la gourmandise est l'un des sept péchés capitaux et que l'obésité rend moins apte aux travaux manuels.
Les religieux appartenaient à l'Ordre cistercien aujourd'hui éteint, dont les adeptes travaillaient comme agriculteurs et produisaient tout ce qu'ils consommaient. En 1834, ils furent forcés de quitter le monastère par un décret gouvernemental supprimant les ordres religieux du Portugal. Aujourd'hui, le monastère d'Alcobaça, considéré comme l'une des sept merveilles du Portugal, fait office de musée.
( Publication due à l'érudition de Genet Tua. Merci de l'autorisation de partage ♡ )
N.D.L.R. : C'est exactement ce qu'il me faudrait (j'ai encore fait craquer un pantalon cette semaine) ! Et dire que j'ai visité ce monastère, notamment sa remarquable cuisine, et n'y ai pas vu cette porte (qui, si je ne me trompe, a l'air condamnée) !