Animation, fêtes, visites

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Juin 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - A la Chaslerie - Annonces
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Pour fêter la Sainte-Anne 2011, j'ai pris de premiers contacts avec :

- Isabelle VILLEY, joueuse de luth ; elle doit passer à la Chaslerie samedi prochain pour que nous examinions la possibilité et les conditions de son intervention ;

- François MOREAU, prof de fac spécialiste de Rabelais, qui s'est proposé pour interpréter des airs au clavecin ; Carole et moi devons aller déjeuner chez lui ce samedi également, à la Maigraire à Saint-Bômer-les-Forges, et nous pourrons alors évoquer ce projet ;

- mon "camarade de promo et néanmoins ami" Dominique Thiébaut LEMAIRE, auteur déjà de deux sonnets mémorables sur la Chaslerie ; on s'est parlé hier au téléphone et je pense qu'il serait heureux de nous lire (ou de faire lire par Maryvonne) quelques poèmes de sa composition.

"A priori", j'imagine un pique-nique de type "vide-panier" pour que nous puissions, tous ensemble, nous réjouir autour de la Chaslerie. Il n'y aurait pas à proprement parler de spectacle pour enfant, comme l'an dernier, mais les musiciens et le poète seraient encouragés à rester accessibles au jeune public. Pour les enfants sages, le spectacle serait gratuit. Les adultes seraient invités à verser une obole permettant idéalement de couvrir les frais des artistes.

Bien entendu, toutes suggestions sont d'ores et déjà les bienvenues !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Juin 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Les premières réactions à ma proposition de fêter la Sainte Anne à la Chaslerie en 2011 me donnent à penser que nous devrions retenir le samedi 23 juillet prochain, afin de permettre à ceux qui travaillent d'être des nôtres tout en évitant les migrations de fin de mois.

Hier soir, je participais à Paris à une troisième soirée poétique avec Dominique LEMAIRE et Maryvonne. Je crois que Dominique a bien compris que nous attendons de lui de nouvelles poésies sur la Chaslerie (ou le Domfrontais ou la Normandie) pour ce grand rendez-vous amical.

14 juin 2011, Maryvonne et Dominique LEMAIRE.

Samedi dernier, j'avais obtenu la confirmation de la participation d'Isabelle VILLEY et de François MOREAU, de sorte que l'essentiel du programme se dessine petit à petit.

Il va maintenant falloir dénombrer l'assistance que nous visons. J'attends des propositions d'amis (et aussi des autres visiteurs du site) et espère qu'ils s'inscriront en groupes et, si possible, accompagnés de nombreux enfants...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Juin 2011
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La préparation de notre Sainte Anne 2011 me donne l'occasion de relire des poèmes des deux recueils publiés de Dominique Thiébault LEMAIRE, en me demandant lesquels j'aurais le plus plaisir à entendre le jour J. Je sélectionne ainsi ceux qui résonnent particulièrement pour la Chaslerie ou pour moi.

Je consacre ce message-ci à son premier recueil, "Aérogrammes", me réservant d'évoquer ultérieurement son second, "Courts poèmes long-courriers", tous deux dernièrement parus chez "Le Scribe l'Harmattan".

Ainsi, le 80ème sonnet d'"Aérogrammes", retrace le doute que j'éprouve parfois devant l'ampleur et les difficultés du chantier d'une vie...

"Je parle d'une terre habitation de l'homme
Sans chercher dans le feu dans l'eau mère ou l'air pâle
Comme une éternité qui cacherait de l'âme
Loin de la foule humaine et loin des acropoles

Je parle d'une terre où l'esprit se révèle
Non dans le vent qui mime un discours sur les cimes
Des monts et des forêts mais dans le bruit des villes
Rumeur pleine de voix que l'éphémère sème

Le poète aimerait prêter aux mots la force
Que la nature donne à la flamme à la source
De sorte que le temps jamais ne les disperse

Mais peuvent-ils durer plus longtemps que les torches
De cités si perdues que nul ne les recherche
Au bord de fleuves secs dont les ponts n'ont plus d'arches"

... ou ce deuxième, le 65ème du même recueil, qui évoque le refuge des mots et des images (autrement dit, les heures que je passe à écrire sur ce site internet)...

"Sous la voûte nocturne et ronde comme un cirque
Zébrée d'astres filants qui jamais ne bifurquent
Il voit dans le zodiaque un grand zoo qui débarque
De la nef du déluge au ventre bombé d'orque

Sous un clin d'oeil d'étoile il sent en lui-même ardre
Une peur d'être seul en même temps que sourdre
Un désir de savoir où il irait se perdre
Où donc si tous ces feux s'embrasaient en désordre

Quand il plisse les yeux de longs rayons le ciblent
En son regard myope il voit tout le ciel comble
Empli de halos flous qui font la fête ensemble

Il aime d'autant plus la netteté des chiffres
Et la clarté des mots qui dissipent les affres
Au fond des nuits naissant du plus obscur du gouffre"

... ou encore celui-là, le 79ème du même recueil, qui rend compte de mon émoi devant trop d'atteintes portées à la beauté du bocage, ou de mes rêveries face au spectacle des ciels d'ici...

"Qui se sent désertique enrage et met à sac
Sa propre vie n'importe il a fait d'elle un souk
Envahi par l'absence et les manques toxiques
Le saccage du vide on le voit d'un coeur sec

Alors qu'en moi le monde est trop plein sans vacance
Et me tient tant à coeur que parfois une esquisse
D'atteinte à ses beautés s'amplifie en secousse
De continent largué qui dérive et se casse

Je m'inquiète parfois des plus secrets vortex
Tournoyant dans la nuit claire de tant de lux
Ou malaxant le fond des magmas sans point fixe

Et songe à grand regret que leur force fantasque
Au fil des ans démembre à l'avenir confisque
Tout ce qu'on croit fixé dans l'éternel ou presque"

Je voudrais également citer le 78ème sonnet d'"Aérogrammes"

"On en croise parfois de ces êtres sans ombre
Homme croyant larguer sa trace de ténèbres
Ou femme repoussant d'un pied vif qui se cambre
Au sol sa traîne d'ombre afin d'être plus libre

Une ombre m'accompagne agrandie au rebours
De celle rétrécie dont d'autres se libèrent
Englobe toujours plus dans sa large courbure
Au cours du temps devient une sphère sans bord

Avancerai-je encore avec mes dithyrambes
D'extraversion lointaine emmêlés de diatribes
Jusqu'au seuil où la terre à nos pieds se dérobe

Je crains que pas à pas ne me plombe et m'embourbe
Ce halage alourdi d'un monde qui m'absorbe
Heureusement léger de quelques joies superbes"

En hommage aux ombres de mes ancêtres basés, peut-être, à Jersey et en souvenir de tempêtes océanes, l'exhortation du 76ème sonnet du même recueil :

"Inutile d'attendre à la table qu'il parle
Hugo ne répond pas dans les embruns qui hurlent
A jamais exilé sur une île où déferlent
Une mer et un ciel cousus par un même orle

Il ne murmure plus la cadence et le souffle
Irrésistiblement du vent qui siffle gifle
A quoi bon respirer l'air superflu que gonfle
Une bourrasque aiguë passant comme une rafle

En un lontain profond que sa vision promulgue
Dominant l'hydre mer aux couleurs d'encre et d'algue
On aimerait qu'il voie sortant des ombres larves

Sur d'invisibles mâts comme des feux saint Elme
Les lumières du monde en un creux qui s'incurve
Les échappées de vie dans les trouées de calme"

ou encore, dans un proche registre, un songe maritime, le 2ème sonnet du même recueil :

"Je me figure un premier homme un fou de rêve
Pourchassant le soleil jusqu'au pays de Cork
A la pointe des caps où l'Irlande s'achève
En jetant comme offrande à l'océan son torque

Frustré de ne pouvoir poursuivre à la remorque
D'un banc de dauphins bleus que l'euphorie soulève
Ou bien comme un Jonas dans le ventre de l'orque
Le soleil qui s'éloigne au-delà de la grève

Je survole très haut ce rivage où déferle
Inaudible ressac pas même borborygme
Un figement de vague et d'écume blanc perle

Et rêve de rejoindre au tournant de sa boucle
Avant qu'il n'ait fini de clore son énigme
L'astre supersonique au couchant d'escarboucle"
Eléonore LEBOUTEILLER
rédigé le Vendredi 17 Juin 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Voici les photos dont je vous ai parlé ce matin, d'une récente promenade à cheval à la Chaslerie en compagnie d'une dame qui met son cheval chez moi temporairement pour que l'on puisse se promener ensemble ; son prénom est Fabienne :

Eléonore LEBOUTEILLER sur son cheval Quoriste devant le manoir.

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Le salarié que j'attendais ne s'est pas rendu à l'entretien qui devait avoir lieu ce matin. Il ne m'avait pas prévenu de son absence. Cela risque de retarder sensiblement les travaux sur le fournil de la ferme. Or l'on sait que ce bâtiment devait me servir d'abri enfin chauffé pour me permettre de passer, le cas échéant, le prochain hiver ici.

Donc j'ai envoyé une seconde convocation. Un peu plus tard dans la matinée, j'ai fini par joindre cet employé en l'appelant sur son téléphone portable. Il m'a dit se trouver sur le chantier où il travaillerait désormais ; je suis incapable de dire si c'était vrai ou s'il cherchait à me provoquer. Je lui ai déclaré qu'il était bien entendu libre d'agir à sa guise mais que j'estimerais normal qu'il me présente une démission en bonne et due forme pour poursuivre ses activités sur un mode qu'il préfère, si tel est son souhait.

Bien entendu, je m'interroge sur la situation. J'ai le sentiment d'avoir toujours veillé à présenter le travail de ce salarié de la façon la plus positive, notamment sur ce site internet privé que, je le sais, il consultait volontiers, ou bien lors des fréquentes visites du public, très souvent hors de sa présence. C'était pour moi une façon parmi d'autres de l'encourager.

En résumé, mes appréciations volontairement louangeuses n'auraient-elles pas incité à le débaucher un maître d'ouvrage peu regardant sur les procédés et souple sur les modes de paiement ? C'est en tout cas, à ce stade du moins, la principale hypothèse que je serais enclin à retenir.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Juin 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Assemblées générales - Animation, fêtes, visites
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La préparation de la "fête de la Sainte Anne 2011 à la Chaslerie", qui se déroulera le samedi 23 juillet prochain à partir de 16 h, devrait être le principal point de l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale de notre association. Cette A.G., pour laquelle les invitations vont partir, se tiendra le samedi 9 juillet prochain à 15 heures au manoir.

Je rappelle que, cette année, le format de la fête sera très différent de celui retenu l'an dernier, pour la première édition :
- dans la mesure où il y aura des instruments de musique fragiles, les concerts prévus (de luth et de clavecin) devront pouvoir se tenir à l'intérieur des bâtiments (dans la chapelle et le grand salon du manoir) ; ceci oblige à ne pas souhaiter plus de 100 spectateurs ;
- afin de régler les artistes et, le cas échéant, leur hébergement, une contribution financière volontaire sera demandée aux spectateurs ;
- le souhait que, néanmoins, les enfants viennent nombreux conduira sans doute à prévoir des animations pour eux (il conviendra de définir celles-ci, sans oublier l'encadrement nécessaire) ;
- à l'entracte, qui se situera vers 17 h, les spectateurs seront invités à pique-niquer aux abords immédiats du manoir, chacun apportant son panier.

Pour le reste de l'ordre du jour de l'A.G. du 9, on traitera des sujets suivants :
- suggestions pour la Sainte Anne 2012 ;
- vie du site internet ; en particulier, recommandations pour en améliorer la navigation ;
- travaux de restauration du manoir ; problèmes rencontrés ;
- sujets divers.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Je viens d'envoyer le courriel suivant aux artistes qui ont bien voulu accepter de se produire à la Chaslerie le 23 juillet prochain :

"Chers artistes et amis,

Je me réjouis de votre accord de principe pour participer à notre "Sainte Anne 2011 à la Chaslerie". Je suis en particulier très reconnaissant à Dominique d'avoir réussi à intercaler notre fête dans son programme tendu pour raisons professionnelles (dans la vie, il "contrôle généralement" la P.M.E. qu'est EdF...) ; Dominique pourrait même venir avec ses amis DELRUE, lui ayant déjà mis en musique des poèmes de Dominique.

Il me semble temps de vous recontacter pour organiser un peu les choses :

1 - Hébergement : vous êtes invités (y compris les DELRUE) à loger, la nuit du samedi au dimanche, aux frais de l'association des amis de la Chaslerie :
. soit à la Maigrère, à Saint-Bômer des Forges, chez François MOREAU ;
. soit, s'il n'y a pas de place à la Maigrère, à la Torlière, à Pointel, chez Hélène LEROY-PEETERS (mère de Marion PEETERS qui, je le souhaiterais, préparerait les documents relatifs au programme avec moi).
Dans les deux cas, je ne doute pas que vous apprécierez le confort et le calme des lieux ainsi que la gentillesse des hôtes.

2 - Programme du spectacle :
Il faudrait qu'on définisse :
. l'ordre de "passage en scène" ainsi que les lieux (chapelle et grand salon), étant entendu que, s'il y avait trop de monde, il faudrait peut-être, si vous l'acceptiez, diviser l'assistance en deux groupes qui se succèderaient, obligeant les artistes à rejouer ; la principale incertitude est, bien sûr, la météo qui facilitera tout si elle est convenable, en nous permettant de mettre tout le monde dans la cour, tout simplement (prévoir des lainages, on ne sait jamais)...
. les pièces au programme ; pour ce qui concerne les poésies de Dominique (dont je le prie de me communiquer la liste ou les textes s'il s'agit de pièces nouvelles - suivez mon regard...-), j'aimerais pouvoir les imprimer sur les programmes (afin d'en faciliter l'écoute), et savoir qui accepterait de les lire (Maryvonne ? Bibi ? autre ?).

3 - Calendrier des préparatifs :
A ce stade, plus tôt vos réactions arriveront et mieux ce sera.
Le programme pourra cependant être modifié jusqu'à 15 h le jour J.
Le 9 juillet, l'association se réunira en A.G. pour évoquer certains détails pratiques (notamment, comment occuper et surveiller la jeune classe qu'on souhaite nombreuse).
Le 23 juillet, vous êtes tous, artistes et proches des artistes, invités à déjeuner à la Chaslerie pour fignoler les réglages (merci de me dire combien de couverts prévoir).

Voilà, j'espère vous avoir dit l'essentiel à ce stade.

C'est une vraie joie pour nous de travailler et de nous esbaudir ainsi avec vous.

Bien cordialement,

PPF"
Isabelle VILLEY
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Bonjour,

C'est une bonne idée de "diviser" l'audience, puisque pour le luth, l'idéal serait d'éviter de jouer en plein air (question d'acoustique).

En fait, jouer 2 fois de suite le programme ne me cause personnellement aucun probleme, et je pense que pour les auditeurs, c'est plus agréable d'être en interieur, et assis, pour écouter le luth.

Soit que je sois dans la chapelle, soit dans le grand salon, les 2 lieux sont parfaits pour moi. Quelle que soit la météo, je vous propose de conserver cette idée : je ferai 2 interventions (présentation du luth et interprétation de plusieurs pièces) pour un public divisé en 2. (Il s'agit du luth de la Renaissance).

Très cordialement,
Dominique LEMAIRE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2011
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Nous ne savons toujours pas si les Delrue seront présents.

Nous envisageons d'apporter quelques exemplaires des deux recueils "Aérogrammes" et "Courts poèmes long-courriers", pour le cas où les invités souhaiteraient en acheter (quelques-uns avec la gravure de Sergio Birga). Qu'en penses-tu?

Serait-il possible d'installer un micro(phone) pour la lecture, ou faut-il s'en passer?

Il y a déjà au moins deux lecteurs, Maryvonne et toi. J'ai vu sur ton site que, de ton côté, tu n'as que l'embarras du choix pour les textes à lire.

On pourrait lire les deux poèmes sur le manoir.
S'agissant de celui qui est en décasyllabes, je propose de remplacer le vers: "Mais non les toits ne craignant pas la rouille", par celui-ci:
"Au bas des toits mais où sont les gargouilles", ou "Au bas des toits méritant des gargouilles", lesquelles sont aux toits ce que les grenouilles sont aux douves!
Je suppose qu'il n'y a pas de gargouilles, est-ce exact?

On pourrait lire aussi le poème sur du Bellay XIII dans "Aérogrammes" (dont les rimes sont celles du sonnet de Joachim du Bellay: "Heureux qui comme Ulysse...").
A noter que Joachim est le prénom du mari de sainte Anne.
A noter aussi que l'une des "chansons" d'A. Delrue commence de la même manière (Heureux qui...)

"Heureux celui qui se souvient
Libre d"esprit dont le bagage
S"est enrichi de sens d"images
Dans le parcours des méridiens

Je pense à celui qui sur le rivage
D"une voie lactée loin du sol terrien
Revient sans se perdre au bout du voyage
Au fond d"un espace en rêve aérien

Heureux celui qui s"en revient
Passé le temps des longs sillages
Plus éclairé sinon plus sage
Comprenant mieux l"amour des siens

Je pense à celui qui redoute l"âge
Et qui sans savoir s"il atteint le bien
Sillonne toujours la blancheur des pages
Dans un long chemin de mots magiciens"

Pourrait être lu, à défaut d'être chanté, le rondeau de la mésange:

"J"attends le chant de la mésange
Quand tous les oiseaux rivalisent
Chantres chanteurs ce sont mes anges
Nous aurait dit François d"Assise

Passent l"automne et la vendange
Après la saison des cerises
J"attends le chant de la mésange
Quand tous les oiseaux rivalisent

Ce n"est pas de cris qu"ils se grisent
Ni d"une ivresse de louange
C"est de fruits mûrs soûlant mélange
Mais au-delà des vocalises
J"attends le chant de la mésange"

Pour le reste, Maryvonne n'a pas encore arrêté son choix. Si tu as des idées, n'hésite pas.

Une question: pourquoi la chapelle est-elle dédiée à sainte Anne, par ailleurs "patronne" de la Bretagne?

Amitiés
Dominique LEMAIRE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2011
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Je propose de nettoyer les toits de toute mention de rouille, même pour dire qu'il n'y en a pas.

Mais dis-moi si la correction proposée te convient, et dans quelle version.

Autant satisfaire celui qui a passé commande du texte, d'autant que ta remarque sur la double négation est justifiée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Juillet 2011
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@ Dominique LEMAIRE :

A dire vrai, cette histoire de gargouilles me paraît à manier avec précaution car, lorsque la Chaslerie a été bâtie (ou rebâtie), la mode en avait passé. Je sais bien qu'à l'époque, il n'y avait pas la télé, de sorte que la mode parisienne mettait de nombreuses décennies pour arriver dans le Domfrontais. Mais quand même !

En d'autres termes, lorsque tu écris que les toits de la Chaslerie mériteraient des gargouilles, tu formules une appréciation personnelle ; si tu te trompes, c'est un peu gênant, mais tu es le principal concerné. Avec la seconde formulation, un lecteur à l'esprit certes un peu tordu pourrait voir un reproche aux propriétaires actuels d'avoir fait disparaître des gargouilles légitimes ; donc là, tu nous mouilles et, même si c'est à tort, ça peut sembler un peu plus problématique.

Tout ça pour dire qu'après avoir ainsi fait subir les derniers outrages à quelques diptères qui n'en demandaient pas tant, je préférerais plutôt ta première formulation.

Amitiés.

P.S. : Pour le reste, on tâchera de trouver un micro qui ne grésille pas. Deuxio, je ne sais pourquoi la chapelle a été dédiée à Sainte Anne ; peut-être en hommage à une grand-mère LEDIN qui aurait été contemporaine ; Sainte Anne est certes la patronne de la Bretagne, mais aussi de beaucoup d'autres choses (Wikipedia nous apprend qu'elle est la "sainte patronne d'Apt, où se trouvent ses reliques, de Florence, d'Innsbruck, de Naples, de Mainar, de la Bretagne et de la province de Québec. Elle assure sa protection aux tourneurs, sculpteurs, orfèvres, fabricants de balais et de gants, bonnetiers, couturières, lavandières, blanchisseurs, cardeurs, chiffonniers, navigateurs et mineurs").
Anne-Marie DESHAYES
rédigé le Lundi 4 Juillet 2011
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Bonsoir,

Une suggestion possible pour la "Sainte Anne 2011", demandant un peu de préparation mais une façon ludique d'apprendre aux enfants à découvrir un site et à s'en souvenir reste la chasse au trésor. Nous avions expérimenté cela lors d'une visite à Vaux le Vte et nos enfants nous en reparlent encore.....

Si besoin d'aide pour préparation nos guides et louvettes seront de retour le 15/07 de leurs camps.
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Un trésor considérable vient d'être découvert en Inde sous un monument historique. On croit savoir qu'en Basse-Normandie, la restauration d'une abbaye a bénéficié, à échelle beaucoup plus modeste, d'une manne bienvenue. Je crains hélas que le trésor de la Chaslerie n'existe que pour les enfants sages qui participeront à notre "Sainte Anne 2011".
Dominique LEMAIRE
rédigé le Jeudi 7 Juillet 2011
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Philippe Démeron est très intéressé par le manoir et souhaite nous accompagner. Serait-il possible de lui réserver une chambre ?

Je ne sais toujours pas si les Delrue vont venir.

S'agissant des gargouilles, j'ai encore fait un effort pour aboutir aux deux versions suivantes, qui diffèrent par la deuxième strophe:

Version 1

"C"est un manoir en grès ferrugineux
Beige bruni couvert d"ardoises bleues
Dont les pureaux font un dôme d"écailles
En double courbe au-dessus du portail

Le fer de roche en couleur au milieu
D"un vieux bocage et d"un domaine herbeux
Teinte la douve habitat des grenouilles
Et des rongeurs au mufle de gargouilles

Ces bâtiments n"ont rien qui se renfrogne
Un mouvement déplace un peu leurs lignes
Et donne un charme à la rigueur des lieux

Pourquoi bâtir des châteaux en Espagne
Ici dans une tour à la Montaigne
Tu es chez toi sans même y faire un feu "

Version 2
....
"Le fer de roche élève au beau milieu
D"un vieux bocage et d"un domaine herbeux
Des toits vernis de pluie ou de soleil
Au bas d'un ciel propice aux nuits de veille"
...

Philippe Démeron et Maryvonne préfèrent la version 1, notamment parce qu'elle permet de bien distinguer la première strophe qui parle des toits, et la deuxième qui parle du pied des murs.

J'ai compris qu'en réalité, il y a bien plus de ragondins que de grenouilles, mais celles-ci donnent à la strophe un aspect plus sympathique.

(Je ne suis pas persuadé que ces efforts pour "raturer outre", comme dit le poète Yves Bonnefoy, même s'il s'agit de litté-rature, méritent une publication sur ton site !)

Amitiés

D