Animation, fêtes, visites

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 2 Juin 2016
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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J'ai reçu hier, de la part des "Ecureuils du bocage" le message suivant :

(début de citation)

Mr Fourcade,

Je reviens vers vous une nouvelle fois pour solliciter le passage à VTT sur la Chaslerie. Nous organisons les 25 et 26 juin prochain un très grand raid à VTT de 360km (pour plus d’info, cliquer sur ce lien)...

... et nous envisageons de faire deux passages sur la Chaslerie, un en fin de matinée le samedi matin et un autre le samedi en toute fin d’après-midi. Il n’est pas prévu, comme à la maxi-verte de faire de point de ravitaillement chez vous. Mais s’il devait y avoir une chute ou un problème, j’ai tout de même rédigé une convention. Vous la trouverez en pièce jointe à ce mail et si vous nous autorisez à passer chez vous, je vous serais reconnaissant de la signer et de bien vouloir nous la retourner, par mail par exemple.

D’avance merci et au plaisir de nous croiser chez vous, aux abords du manoir.

JL-Miseray / Club VTT Domfront

Organisation UR360

(fin de citation)

J'ai répondu ce matin, avec copie à mes fils, puisque le cadet s'entraîne, paraît-il, au triathlon :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Nous vous reverrons avec plaisir. Je vous renvoie la convention signée.

Je me permets de vous indiquer que j'apprécierais que quelqu'un de chez vous accepte de passer le gyro (sans heurter les arbres) sur le chemin que vous emprunterez sur la portion au SE de la route menant à la Thierrière (chez Mme LEBOUTEILLER), c'est-à-dire à travers les plantations qui ont moins de 10 ans. Je pourrai prêter le matériel.

Je communique votre message à mes fils. Peut-être l'un d'eux souhaitera-t-il s'inscrire à votre raid, au moins pour partie ?
360 km, c'est très impressionnant, on verra les vrais costauds !

Bien cordialement,

PPF

(fin de citation)
J'avais prévu d'offrir des aquarelles à Carole et aux enfants pour fêter nos 25 ans de présence à la Chaslerie. Isabelle ISSAVERDENS me les a livrées hier soir. Bien qu'elles soient encore sous cellophane, je vous en donne en primeur une idée :

Avez-vous reconnu sur la dernière, derrière la cheminée et son porte-chandelle en fer forgé, le bonhomme devant son écran et sous le portrait de sa chère et tendre ?

11 juin 2016.

Dominique MENY
rédigé le Mercredi 15 Juin 2016
Livre d'or - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Bonjour Monsieur,

Je fais suite à notre conversation téléphonique de ce jour relative à notre souhait de visiter le manoir de la Chaslerie.

Belles et Bielles de Normandie est une amicale créée en 1994 qui rassemble des propriétaires de voitures de collection de belle présentation, essentiellement de type sportif, dans un esprit de partage et d'amitié.

Nous organisons plusieurs fois dans la saison des sorties découvertes du patrimoine de notre région. Ce sera le cas le dimanche 25 septembre 2016 avec une "Ballade d'automne dans le Bocage Domfrontais".

A cette occasion, nous serions heureux de pouvoir faire une étape de découverte de votre très beau manoir et de son histoire ancienne et plus récente. La visite pourrait se dérouler en début d'après-midi, aux alentours de 14h30. Notre groupe sera vraisemblablement constitué d'une vingtaine d'équipages, soit une quarantaine de personnes environ. Le nombre définitif de participants sera fixé deux semaines avant la visite Votre site indique une tarif de visite de 1.5 € par personne. J'en prends note pour l'établissement de notre budget de sortie.

Afin de préparer notre sortie, je souhaiterais faire une visite préparatoire prochainement, et reprendrai contact avec vous téléphoniquement pour fixer un rendez-vous, si cela vous convient.

Dans l'attente, cordiales salutations.

Dominique MENY
06 (...)

N.D.L.R. : Je vous donne mon accord de principe et attends donc votre visite. Merci de me prévenir de la date de ce premier rendez-vous.
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Voici un an, un jeune couple nous avait contactés. Ils souhaitaient organiser le vin d'honneur de leur mariage dans notre manoir favori. Ils nous avaient paru sympathiques et nous avions accepté. Et puis, un peu bizarrement, la demoiselle nous avait écrit très gentiment pour renoncer à ce projet.

Cette demoiselle a laissé un message cet après-midi sur mon répondeur téléphonique qui se trouve être assez déglingué. Je n'ai donc pas compris grand chose. Puis elle a rappelé et nous nous sommes parlés. Elle se marie samedi prochain, a appris que la météo serait bonne et rêve toujours de réunir ses amis dans le cadre de notre manoir favori. Il paraît qu'ils seront 200. Une nouvelle fois, j'ai accepté.

Ma bonté me perdra et je crois que mon gouvernement aura là une bonne raison de m'enguirlander. Mais au moins, je me dis que j'aurai une excuse à faire valoir pour échapper au raout prévu, comme chaque année à la même époque, dans ma belle-famille.

C'était ma contribution du jour à la série "Je suis vraiment un sale gosse".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 20 Juin 2016
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Dans la cour, Igor et Benjamin nettoient et rangent le matériel de jardin en PVC que j'avais mis à la disposition des jeunes mariés :

20 juin 2016.

Il ne restera plus que les cageots de restes de boissons à enlever. Comme le jus de pomme était très bon, je me suis permis d'en prélever deux bouteilles.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 20 Juin 2016
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Des parents et amis avaient commencé le matin à prendre possession des lieux...

18 juin 2016.

... mais les invités ne sont arrivés qu'en milieu d'après-midi...

18 juin 2016.

... pour le vin d'honneur prévu dans la cour de notre manoir favori :

18 juin 2016.

L'ambiance était très sympathique, le jus de pomme très bon (comme on l'a compris), et un Monsieur était à l'évidence très heureux de découvrir l'endroit :

18 juin 2016.

18 juin 2016.

Je vous présente ce Monsieur, prénommé Ludovic. Il m'a indiqué habiter Poissy, être originaire de la région d'Angers, être, par son épouse Laurence, le beau-frère du marié. J'ai en outre entendu qu'il est le père d'un jeune Aurélien dont la vocation de sonneur de cloches me paraît avérée. Mais surtout, il s'appelle, s'appelle, s'appelle (observez bien la façon dont je ménage le suspense)...

18 juin 2016.

... - cela ne s'invente pas - ...

18 juin 2016.

... M. CHASLERIE !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 20 Juin 2016
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Mais voici les mariés...

18 juin 2016.

18 juin 2016.

18 juin 2016.

... Sonia DUMESNIL et Philippe PATRY :

18 juin 2016.

18 juin 2016.

Sonia est une jeune femme particulièrement rayonnante, comme on en croise rarement. Elle cherchait, en naviguant sur la toile, quelques vieilles pierres dans la région de Domfront pour organiser le vin d'honneur de son mariage et "Google" lui a fait connaître notre manoir favori.

La suite de l'histoire, je prendrai le temps de la raconter tranquillement. A suivre donc, si vous le voulez bien.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 22 Juin 2016
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Des "Ecureuils du bocage" ont balisé la partie du trajet à travers les terres de notre manoir favori, telle qu'elle sera parcourue samedi prochain par des V.T.T. partis pour 360 km de randonnée en deux jours :

22 juin 2016.

Je souhaite à ces stupéfiants sportifs bien du courage, leur truc me paraît complètement dingue.
Sonia et Philippe avaient insisté, dans l'après-midi, pour que je prenne part à leur dîner de mariage et j'avais fini par accepter. Je me suis donc rendu au manoir de la Nocherie (endroit dont je découvrais la dimension gastronomique dans un cadre que j'ai trouvé très agréable) où j'ai eu la surprise d'être placé à la table des mariés, en bout de table précisément, avec vue sur l'ensemble de l'assistance.

En m'accueillant, Sonia m'avait cité les noms de mes deux voisins immédiats, une de ses amies architecte à Caen et un père jésuite reconnaissable par moi grâce à l'insigne qu'il portait au revers de la veste. Réagissant au nom de ce dernier, je lui avais dit qu'il ne m'était pas étranger même si je ne situais plus où je l'avais entendu. Il m'avait répondu que je confondais peut-être avec un ministre homonyme (N.B. : mes recherches ultérieurs sur la toile m'ont montré qu'ils étaient cousins) ou un autre personnage (dont j'ignorais l'existence et dont je n'ai pas retenu le prénom ni la fonction).

Ce père jésuite m'ayant rapidement informé qu'il enseignait à Sciences Po, je lui ai fait part de ma scolarité dans cet établissement (qui y avait duré, en tout et pour tout, trois séances de conférence de méthodes, dont j'étais sorti persuadé que je maîtrisais suffisamment les plans en deux parties pour me dispenser de la suite), ainsi que du fait que j'y avais enseigné, il y a 35 ans, pendant deux années scolaires consécutives, les "techniques des marchés de l'argent" de concert avec mon collègue et ami de l'époque, Philippe CAMUS. Comme je m'en étais douté, ce nom a tout de suite allumé une étincelle dans l'œil de mon voisin d'en face et nous avons parlé people : BLOCH-LAINE père et fils, David DAUTRESME que j'ai bien connu avant 1981, Jean-Baptiste de FOUCAULD que je n'aimais guère et réciproquement, pour avoir subi ses caviardages incessants pendant les trois années où j'en avais été l'adjoint, en même temps qu'Elisabeth GUIGOU ; j'ai précisé que je trouvais que la propension de cet individu à disserter autour de balancements mécaniques du genre "salade de tomates et tomates de la salade" avait quelque chose de peu convaincant pour moi, même si j'admirais divers des autres accomplissements du personnage.

C'est au cours de ce bavardage que j'ai fini par comprendre que j'avais en face de moi le père Henri MADELIN, ancien provincial des jésuites de France, autrement dit un esprit particulièrement éminent, très vraisemblable ami du Pape François qu'il représente auprès du Parlement de Strasbourg. J'ai alors parlé de mes fils, l'aîné qui avait résisté et même survécu à 14 ans chez "les bons pères" et le cadet qui s'était rapidement trouvé éjecté de leur giron. J'ai raconté que, pour pouvoir inscrire mon aîné à Franklin, à l'époque où je défilais dans la rue, moi qui me considère comme un pur produit de l'école laïque et républicaine, en hurlant "Savary, si tu savais, ta réforme, ta réforme, Savary, si tu savais, ta réforme où on s'la met" (la suite est suffisamment connue, je pense, pour que je m'autorise à ne pas la citer ici), il avait fallu que j'aille à Mulhouse recueillir un mot de piston d'un cousin jésuite qui, au cours du déjeuner de choucroute au champagne que j'avais cru devoir lui offrir pour le circonvenir si nécessaire, m'avait informé qu'il quittait la Compagnie pour se marier ; un ange était alors passé en silence quelque part dans le Haut-Rhin, séraphin dont je me souviendrai toujours du vol furtif. Le père MADELIN se rappelait parfaitement mon cousin Bernard L., sa formation d'ingénieur, son origine géographique (Bagnères-de-Bigorre) et il a ajouté, non sans une élégance qui m'a séduit, que les anciens jésuites trouvaient toujours un job intéressant quand c'était nécessaire. A partir de là, les digressions se sont enchaînées, nous avons évoqué la Curie romaine, j'ai cité les noms de trois anciens collègues qui travaillent ou ont travaillé au Vatican, Michel CAMDESSUS bien sûr (négociateur tellement ductile qu'il m'inquiétait souvent) mais aussi Jean-Baptiste de FRANSSU (père, paraît-il, de quatre enfants, ce qui m'a semblé avoir une signification particulière pour mon interlocuteur) et Antoine de SALINS.

Je laisse ici de côté d'autres aspects de notre conversation que j'ai pourtant trouvés très intéressants, comme l'évocation du père GERVAIS, extraordinaire connaisseur du Japon dont la science et la clarté m'avaient fasciné vers 1979 au cours d'un de mes voyages dans ce pays, ou bien l'indication du fait que les jésuites recrutent aujourd'hui beaucoup au Kérala. J'en arrive petit à petit au point le plus passionnant, du moins à mes yeux, de ce dialogue. J'ai expliqué au père MADELIN que j'avais assisté l'avant-veille, dans les locaux du conseil départemental de l'Orne, à une série d'exposés, que j'avais trouvés remarquables, sur l'usage des églises en ces temps de repli de la foi et de restrictions budgétaires. En voici le programme :

La question m'est apparue particulièrement délicate puisque se mêlent des considérations de droit public français et de droit canon. Même si j'ai beaucoup admiré la qualité formelle et le contenu très équilibré de l'exposé de Mgr HABERT (au point que je me suis dit que nous tenions peut-être en lui un futur cardinal, lui qui jusque là, certes face à un public de cathos tradi que je fréquentais alors, m'avait paru timide pour ne pas dire effacé), il m'a semblé que, confrontée à un tel problème, l'Eglise restait sur une position trop frileuse alors que les gouvernants veillent, au moins en paroles, à lui laisser un droit de veto trop maladroitement exprimé, selon moi, par un jeune prêtre pourtant de solide réputation locale.

Le père MADELIN m'a alors dit : "Et vous, quel est le but de la restauration de votre manoir ?". C'était la troisième fois de la journée que cette question m'était posée. La première fois, c'était dans ma chapelle et par une famille chinoise à l'évidence très distinguée à qui je présentais l'endroit, et plus particulièrement par M. William TONG dont la fille avait été la correspondante de Sonia en Angleterre. La deuxième, c'était par un chanoine au visage de Nosfératu et à la clope toujours allumée, le père Hermann DELPLANQUE qui avait célébré le mariage du jour, moine prémontré et aumônier militaire en partance pour une mission secrète de 4 mois en Afrique auprès des forces d'action spéciale et qui m'avait demandé, alors que je l'interrogeais sur la progression de l'Islam au sein des troupes françaises, de prier pour lui et pour ses camarades.

Les trois fois, j'ai bredouillé, assez piteusement je dois dire, et peut-être pour me donner le temps de la réflexion : "Très bonne question, mais je ne connais pas la réponse".

En effet, lorsque j'ai acheté la Chaslerie, il y a 25 ans déjà, je croyais qu'il fallait, entre autres, que je rééquilibre ma vie en me donnant des objectifs à très long terme comme la restauration de ce manoir, moi qui vivais alors dans un milieu professionnel, la Bourse, où l'horizon dépasse rarement la semaine. Mais ces jours-ci durant lesquels, désormais, je me bats pour éviter que l'herbe ou l'inflation administraaaâââtive, qui bouchent quotidiennement mes horizons de restaurateur de vieilles pierres, ne m'ensevelissent davantage, que sont devenues mes aspirations à long terme, après les renversements de mon existence que j'ai subis comme tant d'autres ? J'aimerais tant le savoir !

P.S. : 1) Je suppose que le second MADELIN que le père avait cité est Louis, un illustre inconnu pour moi.
2) Nous avons également parlé de "Daniélou" avec le père MADELIN qui m'a appris que la directrice que nous y avions connue, l'excellente Melle REDIER, était décédée il y a quelques mois, une nouvelle qui attristera mon aîné comme elle me peine.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 24 Juin 2016
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Je m'aperçois qu'à l'entrée de notre manoir favori, près des pilastres au bord de la D22, les organisateurs de la course en V.T.T. de demain ont apposé un panneau qui me paraît bizarre :

24 juin 2016.

La Chaslerie étant officiellement "ouverte au public tout au long de l'année", pourquoi dissuader ainsi les promeneurs, notamment ceux qui voudront encourager leurs champions favoris ?

Et pourquoi cette interdiction du G.P.S. ? Que craint-on ? Ou plutôt, que donne-t-on au public l'impression que je crains ? Ni ici, ni ailleurs, je n'aime ces interdictions que j'analyse comme autant de castrations. Laissons donc les gens respirer et se comporter comme bon leur semble. Je préfère, pour ma part, faire le pari de leur correction. Cela me paraît plus respectueux de leur tranquillité. Et c'est aussi, pour moi, beaucoup plus facile à gérer.
A 7 heures du matin, je viens d'aller ouvrir en grand le portail de notre manoir favori :

25 juin 2016.

25 juin 2016.

C'est ma façon de dire aux coureurs cyclistes qui, deux fois dans la journée, vont passer sur nos terres que notre asile leur est proposé au cas où ils souhaiteraient se reposer un instant ou se désaltérer.

J'ai la plus grande considération pour la taille des mollets de ces champions et, surtout, le plus grand respect pour l'extraordinaire force de caractère dont il vont faire preuve à l'occasion de leur périple de 360 km en V.T.T. en deux jours autour de Domfront.

Je tâcherai de rendre compte de leur exploit quand je les entendrai passer.

Hélas pour moi, je vais devoir rester enfermé de longues heures encore dans mon bureau, afin de terminer de prendre connaissance du monumental pensum qui vient de m'être communiqué.

Je mettrai ce document d'environ 130 pages en ligne sous la forme d'un commentaire à ce message. Chaque page apparaîtra au fur et à mesure que je l'aurai lue ou, à tout le moins, survolée.

Hélas, je n'ai pas encore trouvé de meilleur moyen pour surmonter ma procrastination, particulièrement accablante quand je dois étudier un laïus d'où suintent de tous côtés les mensonges et la mauvaise foi.

P.S. (à 20 h) : Je viens de terminer la lecture de ce torchon. Je n'ai pas qualité pour intervenir sur les questions de droit. En revanche, je relève, à propos de notre manoir favori, une incroyable série d'erreurs, d'approximations et de mensonges éhontés. De vrais marchands de vent ! Et comme, dans le cadre d'une politique absurde des pouvoirs publics, ces margoulins ont le droit de piquer du fric dans la poche de chacun des abonnés d'EdF, et ceci pour des montants considérables, il ne faut pas s'étonner qu'ils aient de quoi payer un avocat et de prétendus experts pour raconter n'importe quoi et enfumer le peuple et, on peut le craindre, les magistrats.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Juin 2016
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Voici ma première vision des champions qui sont apparus ce matin à l'horizon de notre manoir favori :

25 juin 2016.

Rapide dialogue avec des organisateurs que je charge de transmettre mes cordiales salutations aux "Ecureuils du bocage" :

25 juin 2016.

Un premier coureur (observez la loupiotte de mineur sur son casque) :

25 juin 2016.

Le même à l'arrêt pour la photo :

25 juin 2016.

D'autres :

25 juin 2016.

25 juin 2016.

Je discute avec celui-ci dont les cuisses m'impressionnent. Il m'apprend qu'il a 65 ans :

25 juin 2016.

Je lui réponds que je serais incapable de produire 10 % seulement de leur effort. A noter que, lorsque, ce matin, ces coureurs sont passés pour la première fois de la journée à la Chaslerie, vers 11 heures, ils avaient déjà 90 km dans les jambes, ayant quitté Domfront 5 h 30 plus tôt.

D'autres champions que j'applaudis très sincèrement :

25 juin 2016.

25 juin 2016.

25 juin 2016.

Certains poussent l'élégance jusqu'à me saluer au passage :

25 juin 2016.

25 juin 2016.

Et ils repartent de plus belle :

25 juin 2016.

Je les regarde s'éloigner :

25 juin 2016.

Comme l'image me paraît belle, je l'agrandis :

25 juin 2016.

Et encore une fois :

25 juin 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Juin 2016
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Cet après-midi, vers 19 heures, les champions sont repassés dans l'autre sens. J'ai rattrapé en zoomant les premiers que j'aie aperçus :

25 juin 2016.

Cette fois, le peloton était très étiré mais toujours aussi cordial, bien qu'ils aient alors dépassé les 187 km au compteur :

25 juin 2016.

25 juin 2016.

25 juin 2016.

25 juin 2016.

J'ai engagé la conversation avec ceux-ci :

25 juin 2016.

L'un d'eux était tombé, son visage était pâle et ses traits tirés ; il devait consulter un médecin un peu plus loin sur le parcours ; l'autre avait le visage griffé par des branches et saignait encore. :

25 juin 2016.

Ils m'ont expliqué qu'ils avaient l'habitude de courir ensemble et qu'ils avaient ainsi terminé un Paris-Brest-Paris non-stop, soit la bagatelle de 1 230 km. Au passage, ils m'ont appris que le V.T.T. est deux fois plus fatiguant que le vélo ordinaire.

25 juin 2016.

25 juin 2016.

25 juin 2016.

Deux magnifiques sourires :

25 juin 2016.

Immense respect pour ces champions ! Et en voici d'autres :

25 juin 2016.

25 juin 2016.

Sous un soleil déclinant, notre manoir favori était en beauté pour les saluer :

25 juin 2016.

A signaler qu'ils vont pédaler toute la nuit, à la lueur de leurs loupiottes, et qu'ils s'arrêteront demain, vers 9 ou 10 heures du matin, en ayant roulé, sans s'arrêter, la bagatelle de 360 km. Apparemment, pour eux, c'est une simple rigolade.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Juin 2016
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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11 heures du soir, je viens, alors que je m'apprêtais à quitter mon bureau où je bosse depuis 6 heures du matin, d'entrapercevoir une loupiotte qui descendait l'allée. Le peloton est donc beaucoup plus étiré que je ne me l'étais imaginé. Ceux-ci ne devraient pas arriver avant demain soir, après avoir exploré deux fois le parcours suivant :

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Ce n'est pas parce que j'étais seul que j'allais me priver de mon chocolat du dimanche matin à Bagnoles-de-l'Orne. Je m'y suis trouvé en même temps qu'une "Fête Belle Epoque"...

... ce qui m'a donné l'occasion d'écouter quelques ritournelles...

... et d'observer une aquarelliste de talent, m'a-t-il semblé :

Celle-ci est anglaise, je lui ai proposé de portraiturer notre manoir favori. Elle m'a demandé si elle pourrait venir avec un groupe de peintres. Je vais le lui confirmer par courriel.

P.S. (du 27 juin 2016) : Contact établi avec Amanda FREEMAN et ses amies de l'association "Kaleidoscope" ("a group of amateur artists based in Lassay-les-Châteaux on the Normandy,Pays de la Loire border") :

A nous les petites Anglaises !

Je crois du moins que je pourrai enfin ressortir mon panama.
Servanne DESMOULINS-HéMERY
rédigé le Jeudi 7 Juillet 2016
Chapelle - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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L'AMDARS ("Association des amis du musée d'art religieux de Sées") crée un prix pour la médiation du patrimoine religieux. Le dossier de candidature est à déposer avant le 30 septembre 2016 uniquement par voie numérique. Contact : amismuseedesees@gmail.com

N.D.L.R. : J'interroge Servanne (d'abord via Facebook) pour savoir si la restauration de la chapelle de notre manoir favori présente un intérêt pour le jury de ce prix. Il s'agirait de mettre en avant l'ouverture au public de cette chapelle et l'information qui est diffusée à son sujet (notamment ici et ).

N.D.L.R. 2 : Servanne m'a répondu que "le prix ne concerne pas les restaurations mais la médiation culturelle, donc un dispositif d'aide à la visite". Je ne suis pas sûr de comprendre si notre site favori peut être considéré comme un "dispositif d'aide à la visite". Il me semble que si mais j'ai préféré demander à mon interlocutrice si elle connaît d'autres prix pour la restauration de chapelles privées.

N.D.L.R. 3 : Servanne a répondu à mes dernières questions : "Un site rentre dans les critères. Pour les chapelles privées, il y a les VMF, peut-être aussi le Pèlerin."

En fait, je pense que mon ton très libre et auquel je suis très attaché (est-il besoin de le rappeler ?) m'enlève toute chance de remporter quelque prix que ce soit au titre de notre site favori.

Cet échange m'a néanmoins permis de proposer à Servanne, conservatrice des antiquités et objets d'art de l'Orne, de venir découvrir notre manoir favori et sa chapelle lorsqu'elle aura l'occasion de venir par ici.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Juillet 2016
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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A propos d'une visite, échange de courriels du jour :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 juillet 2016 12:20
À : Michel Deligny
Objet : RE: visite du 17 sept 2016

Cher Monsieur,

Il me semble que le 17 septembre est le samedi des prochaines Journées du Patrimoine. Mais je n'ouvre gratuitement au public que le lendemain après-midi.

Donc je prends note de votre souhait et me tiens à votre disposition pour de plus amples informations.

Cordialement,

PPF


De : Michel Deligny < >
Envoyé : jeudi 7 juillet 2016 11:50
À : penadomf@msn.com
Objet : visite du 17 sept 2016

Cher Monsieur FOURCADE,
Les visiteurs (amis du musée CONDE + VMF) seront
heureux de visiter La CHASLERIE le samedi 17 sept
prochain . Nous serons 31 participants + chauffeur et
le parcours à la Haute-Chapelle nous amènera à votre
domicile vers 11h/11h15 - Dans cette attente, je vous
assure, cher Monsieur, de mes meilleurs sentiments
Doct M.DELIGNY Chantilly

(Fin de citation)