Animation, fêtes, visites

Je vous présente mon amie La Vache :

Portrait de vache signé Enej VITRICH.

Mon amie La Vache est très intelligente. La preuve ? Elle lit avec intérêt notre hebdomadaire favori, "Le Publicateur Libre", c'est vous dire !

Cette semaine, La Vache a retenu deux paragraphes du numéro du jour, tirés du compte rendu de la séance de conseil municipal de notre commune favorite du 3 mars dernier :

Mon amie La Vache a ainsi remarqué que, le 3 mars dernier, le conseil municipal de notre commune favorite a décidé, pour étendre encore un peu plus le lotissement communal, d'acheter deux parcelles à viabiliser (en fait, du très médiocre terrain agricole en pente), d'une superficie totale de 5 866 m2, au prix de 44 323,21 € l'hectare.

Mon amie La Vache estime que la famille propriétaire de ces parcelles - qui est celle d'un ancien maire de la commune - a très bien vendu... Notamment dans la conjoncture présente où, lui a-t-on dit, il resterait d'autres parcelles du lotissement communal à vendre à des tiers mais qui ne trouvent pas preneur.

Je suis pour ma part d'avis que mon amie La Vache a très mauvais esprit de soupçonner que, dans ces conditions, cette transaction puisse avoir été organisée par des petits cochons pour d'autres petits cochons. Pourtant, mon amie La Vache me montre la photo de l'un d'entre eux :

J'avoue ne pas le reconnaître. Quoique...

Pour le reste, mon amie La Vache est très observatrice des mœurs locales - normal pour une vache, me direz-vous -. Elle a ainsi remarqué que la relation de la décision de préférer incommoder les habitants du lotissement à l'occasion du comice agricole, plutôt que de profiter d'une offre gratuite dans un cadre enchanteur, est autrement mieux rédigée que la réponse du maire reçue il y a quelques jours par notre présidente favorite. Cette fois-ci, notre maire, toujours franc et courageux comme chacun ne le sait que trop bien dans le canton, ne manque pas de s'abriter derrière les larges épaules de notre conseiller général, décideur officiel dans cette affaire - faut-il le rappeler ?-. Cette prudence de matou suffira-t-elle à tromper les habitants du lotissement ou les contribuables de la commune ?

En tout cas, ici, on est tous très heureux...

... de cette inflexion de la rédaction de la décision du maire car cela confirme que notre site favori est consulté par des gens très importants dans la commune.

P.S. : Mon amie La Vache insiste ! Elle est allée prendre des photos du terrain choisi par le maire pour le comice agricole :

19 mars 2015.

19 mars 2015.

Comment ne voit-elle pas que c'est un endroit tout à fait superbe, qui témoigne magnifiquement de l'admirable hauteur de vue de cet édile si remarquable ?

Voici de quoi donner envie à beaucoup de monde d'acheter une parcelle aussi enchanteresse !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Mars 2015
Vie des associations - Animation, fêtes, visites - Désultoirement vôtre ! - Economie
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Rendez-vous ce matin à l'agence B.N.P.-Paribas de Flers. M. Hervé KARCZEWSKI, directeur de la banque pour le Sud-Manche (y compris le secteur de Flers), a souhaité faire ma connaissance. Il donne satisfaction à toutes mes réclamations restant en rade. Je n'en attendais pas moins mais l'en remercie.

Plus important à mes yeux, il se montre de fait membre de notre fan-club favori, preuve de très bon goût. Une visite particulière de la Chaslerie est donc prévue pour lui dès le retour des beaux jours.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Avril 2015
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Il paraît que cette patrouille de la "1ère Le Mans" avait un peu froid ce matin.
Tu m'étonnes, ils avaient planté leur tente au Nord de deux rangées d'aulnes et au bord d'un ruisseau :

12 avril 2015.

Pour leur montrer qu'on n'est pas que des brutes à la Chaslerie, je leur ai ce matin...

12 avril 2015.

... livré des croissants et des pains au chocolat.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Avril 2015
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Si, comme je l'ai promis, je m'y présente, il est grand temps que je commence à préparer le dossier du "concours de la plus belle restauration". D'après le règlement, il faut illustrer dix ans de travaux, c'est-à-dire, en toute rigueur, ceux effectués de 2005 à 2014.

Je consulte la "Photothèque" et tâche de me remémorer l'état du chantier début 2005. Nous en étions donc à rejointoyer des murs et à en remonter d'autres. Je m'aide aussi de l'onglet "Travaux" qui brosse à grands traits le tableau des réalisations de la période sous revue.

Mais je ne vais pas échapper à une plongée dans mes archives, si je les retrouve, pour essayer de récupérer des images parlantes. Et je ne sais plus à partir de quand j'ai utilisé des appareils photos numériques.

Bref, j'ai du pain sur la planche pendant quelques jours.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Avril 2015
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Vie du site - Entretien du site
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J'ai reçu hier un courriel de la "Demeure Historique" commençant par : "A ce jour, peu de candidats se sont manifestés pour concourir au Grand Trophée de la plus belle restauration d'un monument historique 2015, créé en partenariat avec le Figaro Magazine, Propriété de France et la Fondation pour les Monuments Historiques."

De mon côté, j'en suis toujours à essayer de trier mes stocks de photos. Je ne sais pas si j'y arriverai en temps utile pour ce concours. C'est très fastidieux. Je me dis qu'au pire, ce travail me servira toujours pour la "Photothèque" de notre site favori que je n'ai plus cherché à compléter depuis longtemps.
Grande nouvelle ce matin, un message sur mon téléphone portable m'apprend qu'il y aura une "Sainte-Anne 2015 à la Chaslerie".

L'héroïne de la fête sera ma petite-fille et, comme un an plus tôt, exactement, le père Norbert officiera ! Succès garanti donc.

Je me réjouis de retrouver à cette occasion la belle-famille de mon aîné et je suis très heureux que la nouvelle carrière familiale de la chapelle Sainte-Anne de la Chaslerie commence par un baptême, le premier d'une longue série, je l'espère.

P.S. : Mon aîné me corrige immédiatement (et démontre, par la même occasion, qu'il consulte notre site favori à l'heure du déjeuner) : il trouve que je m'emballe ; il m'apprend en effet que ce ne sera pas un baptême, puisque celui-ci aura lieu à Paris, mais juste "une petite fête de Sainte-Anne".

Pas grave, j'espère quand même que les Savoyards pourront se joindre à nous le 26 juillet prochain. En tout cas, ça va me donner du cœur à l'ouvrage pour relancer les travaux.
Jérôme HOUYVET, photographe professionnel, vient de me faire parvenir un jeu de photos de la Chaslerie qu'il a prises d'un U.L.M.

Certaines pourraient illustrer mon dossier, en cours de préparation, de candidature au "concours de la plus belle restauration".

Je demande à mon correspondant de faire disparaître son logo de ces photos et de procéder à quelques petites retouches (ôter les fauteuils de jardin de l'arrière-cour, plus un camion qui monte la D22 derrière le manoir sur une photo).

J'ai acheté les droits sur ces photos (accessibles en commentaire à ce message) pour un usage privé et sur ce site internet. Si des tiers veulent utiliser les mêmes images, je signale expressément qu'il leur faudra en acquérir le droit auprès de Jérôme HOUYVET.
Visite impromptue ce matin. Une personne m'a demandé de venir prendre des photos de la Chaslerie en utilisant un cerf-volant. Demande immédiatement acceptée.

Le temps que je me retourne (en fait, que je prenne ma douche), les photos étaient dans l'appareil. Je n'ai donc pu, pour ma part, que garder cette trace de l'opération :

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

Comme on le voit, le cerf-volant a 3 mètres d'envergure. L'appareil prend des photos de qualité professionnelle, sans effet "fish-eye".

Le photographe, François LEVALET, m'a laissé ses coordonnées. Il travaille ces jours-ci sur un livre consacré à l'Orne à paraître très prochainement, sous sa signature, aux éditions OREP. Il m'a promis de me communiquer les photos qu'il a prises ce matin ; je les mettrai immédiatement en ligne sur notre site favori.

Il m'a indiiqué ses tarifs pour une vingtaine de photos à prendre un jour où il fera beau temps ; cela a l'air raisonnable (environ 2 fois moins cher que les photos d'U.L.M.). Pourquoi pas une séance photos le jour de la Sainte-Anne 2015, par exemple, en espérant que la restauration de la couverture du colombier sera alors terminée ?

P.S. : Voici une photo de François LEVALET trouvée sur "Facebook" et qui montre son matériel :

Chaque année, les services extérieurs du ministère de la culture invitent les propriétaires de monuments historiques à participer aux "Journées du patrimoine". Chaque année, un thème est mis en avant au niveau national, pour je ne sais quelle raison. Sans doute pour faciliter la communication du ministre en exercice. Chaque année, ce thème me paraît à peu près complètement dépourvu d'intérêt, donc je classe verticalement.

Mais cette année, des têtes d'œuf de la rue de Valois semblent s'être surpassées. Voici ce que ces zigotos nous ont pondu :

Et pourquoi pas "le patrimoine au XXIIème siècle", tant que vous y êtes, bande de masturbateurs effrénés ?

A l'évidence, il y a des économies de frais de fonctionnement qui se perdent du côté du Palais-Royal !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 21 Avril 2015
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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J'ai indiqué hier que je n'arrivais pas à télécharger convenablement le dossier de candidature de la Chaslerie au concours intitulé "Le Grand Trophée de la plus belle restauration".

Je me suis rapproché de "La Demeure Historique" (co-organisatrice de ce concours avec le groupe du "Figaro" et la "Fondation pour les monuments historiques") et je remercie Mme Isabelle de CHARNACE pour l'assistance technique qu'elle m'a immédiatement proposée. J'espère que nous arriverons à tenir les délais. De mon côté, je suis toujours en attente de photos aériennes de Jérôme HOUYVET et de François LEVALET que je souhaiterais joindre au dossier. Surtout, je n'ai toujours pas essayé de remplir la deuxième partie du dossier, celle qui doit contenir les photos des travaux.

Ceci dit, au fur et à mesure que je prépare ce dossier, je vais noter ici, à toutes fins utiles, les difficultés pratiques que je rencontre :

I - Sur le règlement du concours :

Celui-ci vise à récompenser "la plus belle restauration" menée en 10 ans. Or, de ma fenêtre, je vois trois biais, qui me paraissent très importants, dans le règlement du concours tel qu'il est rédigé :

1 - Je trouve que ce délai de 10 ans, présenté comme normatif, est de nature à favoriser les candidats dotés de beaucoup de moyens au regard de la taille de leur monument.

Pour un monument comme la Chaslerie et un propriétaire comme moi, ce délai de 10 ans est beaucoup trop court. On sait que je rame depuis 24 ans et que, m'étant consacré prioritairement aux extérieurs (ainsi que, au moins rétrospectivement, cela apparaît tout à fait judicieux), j'ai à peine commencé la restauration intérieure.

2 - De plus, ce qui est, je crois, bluffant à la Chaslerie, c'est la transformation de l'ensemble au cours de ces 24 dernières années. Or, si je dispose de photos d'ensemble éclairantes pour la période récente (notamment vues du ciel), tel n'était pas le cas, ne serait-ce que parce que les drones n'existaient pas, il y a 24 ans. Et même, il y a 10 ans. Pourtant la Chaslerie est ainsi faite que des "vues d'ensemble" prises au niveau du sol, donc qui ne seraient que partielles, ne rendent pas convenablement compte de l'ampleur et de la qualité du programme d'ores et déjà réalisé (ceci sans fausse modestie, on le voit).

Par voie de conséquence, outre le biais en faveur des candidats relativement très fortunés, le règlement du concours me paraît comporter un second biais, que je ressens comme regrettablement restrictif, en faveur des monuments présentant des détails d'une qualité spectaculaire.

3 - En première lecture, le règlement me semble mettre l'accent, de façon très focalisée, sur les travaux de restauration. Il me paraît regrettable que des facettes essentielles à mes yeux comme l'animation ou l'exemplarité de la démarche apparaissent, au mieux, au second plan.

Or la force de la Chaslerie, outre la tenue d'ensemble de la restauration matérielle, c'est à l'évidence l'existence de ce site internet qui est conçu et "drivé" pour fournir des références, des exemples à suivre ou à ne pas suivre, des expériences à un vaste public d'amateurs désireux de bien faire et, si je puis dire, de "ne pas mourir idiot". Le succès croissant de ce site (plus de 1 200 visiteurs hier selon l'hébergeur OVH) et la typologie des "phrases-clés" qui amènent à le parcourir attestent que c'est bien ce qui se passe. Je crois qu'à ce titre, la Chaslerie est exceptionnelle (Guédelon mène une expérience dont nombre de caractères sont comparables mais ici, on est davantage dans le "one man show" - quoique... - et on ne rejette pas, le cas échéant, certains avantages de la modernité). Or, avec ce règlement tel qu'il est conçu, tout cela passerait à la trappe ?

II - Sur le formulaire d'inscription :

1 - Sur chacune de ses 3 pages, il est écrit "cliquez-ici pour plus d'infos". Or ce lien ne fonctionne pas pour moi. Mon ordinateur et mon navigateur sont pourtant récents (moins d'un an). J'utilise habituellement "Mozilla" mais j'ai également fait un essai avec "Outlook" et je n'obtiens rien non plus.

2 - Il nous est demandé d'indiquer notre "lien juridique avec le monument" en cochant l'une des cases proposées ; celles-ci ne permettent pas d'exprimer une réalité plus complexe. Ainsi, Carole et moi sommes propriétaires de la Chaslerie sauf divers sous-ensembles :
- la cave (inscrite) appartient à une S.C.I. dont les parts sont principalement détenues par notre aîné ;
- la nue-propriété de l'"aile de la belle-mère" (classée pour les extérieurs, inscrite pour les intérieurs) appartient à une S.C.I. détenue principalement par notre aîné ;
- certains abords m'appartiennent exclusivement, d'autres à une S.C.I. "ad-hoc", etc.

3 - Il nous est demandé de préciser LA date de protection du monument ; à la Chaslerie, il y en a 3 car 3 arrêtés successifs sont en vigueur.

4 - Il nous est demandé de télécharger des photos ; lorsque je m'y essaye, l'ordi ne me semble télécharger que le nom de la photo ; il n'y a aucune façon, me semble-t-il, de s'assurer que la photo a été convenablement téléchargée.

5 - Il nous est demandé de télécharger une copie de l'arrêté de protection mais, d'après ce que je comprends, on ne peut télécharger là qu'une photo ; or il m'en faudrait 5 pour mes 3 arrêtés.

III - Sur le dossier photographique à télécharger :

Dans cette partie du dossier, il nous est demandé de fournir des vues générales et des vues de détail, "avant et après restauration, à partir des mêmes points de vue". Cela se comprend mais il n'est pas sûr que je trouve de telles images dans mes stocks.

Je vais m'employer à les rechercher. J'interromps donc ce topo. Priorité au direct, comme on dit à la télé !

P.S. du 23 avril 2015 : Alors que j'ai dû interrompre brutalement ma participation au concours, je livre mes dernières réflexions à propos du dossier photographique à télécharger (point III ci-dessus) :

- bien entendu, il est loisible, muni de tirages-papier anciens de photos du début du chantier, de prendre de nouvelles photos sous le même angle. C'est du boulot qui suppose d'en avoir le temps et d'être aidé par la météo. Donc ne pas s'y prendre, comme moi, au dernier moment. Un bon dossier se prépare un an à l'avance et non en 15 jours de sprint ;

- le téléchargement de photos qui nous est demandé suppose chez les candidats une familiarité avec "PowerPoint" ; bien que je sois un jeune grand-père, je n'ai plus cette agilité si je l'ai jamais eue : question d'âge du candidat ; question aussi de la durée de la période pendant laquelle il n'a plus été en activité professionnelle. Pour dire les choses plus carrément, je vois que le dossier a été mis au point par des journalistes habitués à manipuler, adapter, etc... les photos et à le faire vite et bien. Il me semble que c'est loin d'être le profil-type des propriétaires de M.H.

- même remarque à propos des 100 Mo que ne doit pas dépasser le dossier photographique. Or un Papy de mon genre ne sait pas comprimer les photos, donc doit sabrer beaucoup dans son stock à défaut d'être assisté.

Toutes ces remarques signalent, par construction du message et compte tenu du style de ce blog, des défauts que j'ai cru pouvoir relever. Le concours a néanmoins d'énormes vertus qui le rendent très prestigieux et très stimulant :

- il est sain de juxtaposer l'avant et l'après travaux ; quand on a le nez dans le guidon, on l'oublie ; donc cet exercice ranime aussi de bons souvenirs ;
- le jury est impressionnant et oblige les candidats à donner le meilleur d'eux-mêmes, ce qui n'est pas toujours aisé quelle que soit la bonne volonté.
La préparation de ce dossier de candidature au "Grand Trophée de la plus belle restauration" a ceci de bien qu'elle m'oblige à trier ma paperasse.

Tant qu'à faire, je vais mettre en ligne ici les documents que je joindrai au dossier :

- le plan de situation géographique : il s'agit de la photocopie de deux cartes Michelin :

Plan de situation géographique de la Chaslerie.

- un plan du cadastre : depuis le remembrement des années 1990, le plan cadastral en vigueur a perdu la quasi-totalité de ses informations utiles selon moi ; plutôt que de transmettre ce document borgne et éclopé, j'en reste à cette photo du dernier, telle que légendée par la D.R.A.C. en annexe à l'arrêté de classement de 1995 :

Plan cadastral légendé par la D.R.A.C. et annexé à l'arrêté de classement de 1995.

- un plan du monument : il s'agit d'un plan d'ensemble dressé par M. MAFFRE l'an dernier :

Plan de la Chaslerie et de ses abords immédiats.

- les arrêtés de protection de la Chaslerie :

Arrêté du 2 novembre 1926 d'inscription à l'I.S.M.H.

Arrêté du 26 octobre 1993 d'extension de l'inscription à l'Avenue (page 1).

Arrêté du 26 octobre 1993 d'extension de l'inscription à l'Avenue (page 2).

Arrêté du 4 juillet 1995 de classement de la Chalerie (page 1).

Arrêté du 4 juillet 1995 de classement de la Chalerie (page 2).

Je m'interroge sur l'opportunité de joindre au dossier la photo suivante du cadastre de 1824 :

Cadastre de 1824.

Comme il s'agit d'une photo d'un tirage de micro-film, cette image est de mauvaise qualité. En plus, elle n'est pas d'un grand intérêt pour le concours. Donc je pense que je vais la laisser tomber.

Il est suggéré de fournir, le cas échéant, un plan ancien du monument. Or, à part un infâme crobard antérieur d'un an à l'incendie de 1884, rien de tel ne m'est parvenu. On sait que le chartrier de la Chaslerie a été vendu au poids vers 1820 à l'érudit local auto-proclamé CAILLEBOTTE et que ce "bleu" (= partisan des idées de la Révolution) en a profité pour réécrire l'histoire à sa façon. Ensuite, les nécessités de la chaise percée, la vente de vieux papiers par un boutiquier parisien dévoyé puis l'empoussièrement du restant de ces vieux documents sur des rayonnages inexplorés des Archives de l'Orne ont achevé de faire disparaître ou, au mieux, d'occulter ces informations.
Au moins autant que la qualité des travaux de restauration, il ne serait pas stupide, je pense, que soit encouragée la transmission du patrimoine, par des prix de grandes associations comme les V.M.F. ou la D.H.

On connaît en effet trop de bâtisses dont les enfants de propriétaires vieillissants refusent de se charger. Les anciens doivent, à mon avis, se préoccuper en temps utile du problème et savoir mettre assez tôt le pied de leurs rejetons à l'étrier.

Bon, je le reconnais, un tel concours serait sans doute difficile à organiser.

En tout cas, pour ce qui me concerne, je suis peut-être moins fier des travaux que j'ai réalisés ici ou de la bonne marche de notre site internet favori que du fait que mon aîné a déjà pris en charge la restauration de la charpente et de la couverture des écuries l'an dernier et du colombier cette année. Et tout ceci se passe dans la joie et la bonne humeur, en partie grâce aux conseils avisés de M. MAFFRE.
En ce qui concerne les vues aériennes d'ensemble, voici celles que j'ai sélectionnées à ce stade, étant entendu que, par chance, j'en ai retrouvé 2 de 2006 (avant la restauration du mur de terrasse, du mur entre la chapelle et le manoir et même le rejointoiement des murs du logis) et 1 de 2010 (qui donne un aperçu du chantier de la charretterie à cette date).

Je les mets en ligne avec la largeur maximale :

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

Juin 2005, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

Juin 2005, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

25 mai 2010, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

En ce qui concerne la charretterie, je me verrais assez bien proposer les photos suivantes :

Mars 1993.

27 décembre 1999, lendemain de tempête.

18 juin 2007.

21 avril 2015.

On voit bien ici que je suis gêné de me limiter à 10 ans de travaux. En outre, je ne dispose pas de meilleure photo du bâtiment restauré que celle que je viens de prendre à l'instant ; or, il y a une interférence optique dans les tuiles et l'éclairage n'est pas top. J'essayerai d'en prendre une meilleure demain matin mais il est encore trop tôt dans l'année pour obtenir les plus belles couleurs comme ici, en fin de chantier :

19 juillet 2010.

P.S. : Celle-ci, prise à 19 heures, est-elle mieux ?

21 avril 2015.

Oui, je le pense.
Pour évoquer la restauration du fournil de la ferme, je ne vois pas comment m'en sortir à moins de 3 photos, celle de 2010 étant juste là pour prouver que les travaux ont moins de 10 ans :

27 décembre 1999, lendemain de tempête.

30 juillet 2010.

21 avril 2015.

Dommage que la 3ème photo ait un côté penché du fait de l'appareil mais je ne sais pas corriger.

Accessoirement, on pourra noter qu'on a profité du chantier pour redonner à ce fournil des dimensions normales alors qu'il avait été bricolé et réduit au cours des deux siècles précédents.