Demandez le programme des Journées du Patrimoine de 2014" en Basse-Normandie !

Philippe TOUSSAINT m'a demandé d'être bref et de ne pas aborder, dans mon discours de dimanche, plus de 2 ou 3 sujets.

L'idée me paraissant bonne, j'ai choisi de retenir deux questions qui me tiennent particulièrement à cœur :

- la transmission du patrimoine. Au bout de 23 ans de chantier, il est en effet temps pour moi de passer la main. Pour des raisons financières qui me sont propres et aussi et surtout car je souhaite que la greffe prenne. Autrement dit, que la génération suivante puisse s'approprier ce projet quand elle est encore suffisamment jeune. Tandis que je m'exprimerai dimanche, la jeune classe la plus directement concernée sera toutefois en voyage de noces, quelque part aux antipodes. Mon cadet sera néanmoins présent pour entendre, méditer et répercuter la bonne parole ;

- l'importance d'une bonne relation de travail entre toutes les parties concernées lorsqu'on s'attelle à la restauration d'un monument historique. Tout n'a pas toujours été facile ici et, moi aussi, j'ai commis des erreurs dont notre site favori a été le tabellion. Mais je serai fier de présenter l'équipe éprouvée qui contribue désormais à la restauration de notre manoir favori (seul Igor manquera à l'appel dimanche mais... il avait un match de foot programmé) et de remercier également les administrations (représentées dimanche par le nouveau directeur régional des affaires culturelles) pour la qualité présente de notre coopération, sous l'égide, enfin, d'un très bon architecte.

"France Bleue-Basse Normandie" vient de me prévenir à l'instant que je serai appelé aujourd'hui à 18 h 12, pour une interview de 2 à 3 minutes qui sera diffusée en direct.

Mazette, c'est bientôt la gloire internationale, on dirait !

Il faudrait que je veille à ne pas raconter trop d'âneries.

Partis du fief de la Goulande, réputé pour sa terre à potiers, ils sont passés par la Chaslerie sur leur chemin vers Ger et son musée de la poterie.

Cela a commencé par des chevaux...

... puis sont venus les piétons...

... et encore des piétons...

... puis les ânes :

Bien entendu, le plus âne de la bande était celui qui prenait les photos.

Combien de visiteurs en ce dimanche après-midi, pour ces "Journées du Patrimoine" ? Les années précédentes, je répondais habituellement 500. Cette fois-ci, en dépit d'une météo longtemps incertaine, les compteurs ont explosé. Quelqu'un m'a dit 2 000 ; c'est également ce que pense Carole. Impossible de vérifier cette estimation. On a certainement vu défiler plus de 1 000 personnes.

Lorsque, vers 17 heures, j'ai enfin pu sortir de la chapelle pour me désaltérer...

... j'ai été frappé par l'aspect de la pelouse, piétinée comme je ne l'avais jamais vue. Par souci de prudence, j'afficherai 1 200 visites, ce qui n'est certainement pas en-dessus de la réalité.

A 14 heures passées de quelques minutes, il y a eu les discours prévus. J'ai parlé en premier mais, plusieurs fois, quand j'évoquais nos artisans favoris ou nos chers membres du fan-club, l'émotion voilait ma voix. Permettez-moi de vous confier que je trouve malheureux, alors que j'ai plus de 62 ans, de ne pas mieux savoir contrôler mes sentiments dans de telles circonstances. Mais, que voulez-vous, ce n'est pas à mon âge qu'on me refera.

Très bons discours de Philippe TOUSSAINT puis de Jean-Paul OLLIVIER...

... devant un parterre attentif :

Cette année, pendant les visites, les deux questions du public auxquelles j'ai eu à répondre le plus souvent étaient :
- pourquoi avez-vous couvert de deux couleurs les écuries ? Normal, le public découvrait le résultat des travaux du début de 2014 ;
- et, plus surprenant car cela fait des siècles qu'ils n'ont pas bougé, que signifient les noms peints sur les sablières intérieures de la chapelle ?

Au cours du déjeuner avec les officiels, avant les discours en public, notre architecte préféré, Benoît MAFFRE...

... a fait une remarque sur notre site favori, confiant le consulter régulièrement non sans une certaine anxiété, en se demandant chaque fois quelle critique j'allais bien pouvoir mettre en ligne.

Il paraît qu'à l'autre bout de la table, à la droite de Carole, notre nouveau directeur régional des affaires culturelles (nommé à Caen en avril dernier) a hoché la tête en laissant entendre qu'il comprenait.

Tout ceci tend à prouver que notre fan-club n'a pas tardé à s'étendre aux meilleures sphères de l'administraaaâââtion, ce qui - oserons-nous l'écrire ? - nous réjouit tout particulièrement.

P.S. : J'ai été très heureux de rencontrer M. OLLIVIER et très honoré qu'il vienne à la Chaslerie partager avec nous tous, notamment les V.M.F. et les meilleurs artisans de notre chantier favori, la joie de ces "Journées du Patrimoine". A ma connaissance, c'était l'officiel en fonction le plus gradé venu à la Chaslerie depuis Edouard HERRIOT lorsque, président du conseil, ce dernier soignait à Bagnoles ses varices, tout en écrivant "Dans la forêt normande" (où il a consacré un paragraphe à la Chaslerie qu'il avait découverte au cours de ses promenades de curiste très cultivé, provoquant à son retour à Paris l'inscription à l'I.S.M.H. de ce manoir et de toutes ses dépendances et constructions annexes).

La relation avec la tutelle n'a jamais été aussi bonne - tant mieux pour la jeune classe montante - et nous espérons que cela dure.

Je tiens à dire que M. Arnaud TIERCELIN a joué un rôle essentiel, grâce à sa courtoisie et à sa compétence, toutes deux impeccables, dans l'établissement d'un bon climat, un climat normal de travail enfin, entre la D.R.A.C. et ce chantier. Qu'il soit de nouveau chaleureusement remercié d'avoir pris le temps, à un moment critique, de venir dissiper des préjugés (et autres malentendus qui s'étaient accumulés) en nous rendant visite pour constater sur place, mieux qu'aucun dossier - aussi volumineux et tatillon soit-il - n'aurait jamais pu l'exprimer, dans quel esprit et comment nous travaillons ici.

Bonne réception :-)

De quoi avoir le vertige... manorial !

Vous êtes Vermeilleuxxx !

in fine :

N.D.L.R. : Merci pour ces nouvelles images qui témoignent souvent d'un talent artistique particulier. J'apprécie les cadrages parfois déjantés qui semblent votre spécialité et dont je me sais bien incapable.

Bonsoir Pierre-Paul,

Comment allez-vous après cette journée du patrimoine ?

Vu samedi après-midi, le château d’Omonville-la-Foliot sur la commune de Denneville.

N.D.L.R. : Intéressant, bien que les ajouts du XIXème n'aient pas ma préférence, de sorte que je me sens plus attiré par la façade arrière. En particulier, le blanc des châssis est-il optimal pour mettre en valeur ce château ? Je serais enclin à en douter, d'autant que je comprends qu'on se situe là non loin de la mer. Bel endroit quand même, et que je visiterais volontiers.

Je répondrai à votre question dans quelques heures et le ferai par message séparé.

Bonjour,

J'ai mis la matinée complète à visiter votre site. J'avais vraiment un autre emploi du temps de prévu mais je m'y suis fait aspirer.
Votre persévérance m’impressionne et vos commentaires parfois m'ont agacé concernant les personnes avec qui vous avez pu avoir des différends. Mais, poursuivant la lecture, on comprend sans difficulté la motivation de vos propos.

Je mets votre site en favori et, à l'occasion, je passerai à la Chaslerie.

Bonne continuation !

N.D.L.R. : Merci pour votre message et pour la franchise de votre propos. A très bientôt j'espère !

Carole est à l'honneur dans le "Ouest-France" du jour :

Pour répondre à la question de Guy HEDOUIN hier soir, je n'avais pas de raison d'être le plus fatigué dimanche soir. En revanche, Carole si : après avoir préparé le déjeuner pour les officiels et le pot suite aux discours, puis présenté la Chaslerie aux visiteurs, elle devait encore rentrer à Paris par la route le soir-même pour reprendre son travail le lendemain.

Je voudrais cependant évoquer ici quelques marques d'incivilité enregistrées ce dimanche après-midi du fait d'une minorité de visiteurs que j'appelle les gougnafiers (environ 5 % de la population) :

- entrer dans la chapelle en gardant sa casquette ou son chapeau vissé sur le crâne ; il ne s'agit pas seulement d'enfants (ce qui pourrait s'admettre de la part de rejetons de cas sociaux manifestes) mais aussi d'adultes et même de vieillards, ce qui est plus étonnant ;

- photographier des intérieurs ;

- s'installer (s'espatarer, comme on dit dans le midi) à une vingtaine de personnes dans le salon du logis pourtant fermé à la visite et sans y avoir été le moins du monde invités ;

- monter à l'étage du logis dans les mêmes conditions et entamer un recensement des meubles entreposés à l'abri du chantier ;

- ouvrir les portes de dépendances, passer l'inspection de leurs intérieurs et repartir en laissant les portes ouvertes aux quatre vents, comme dans le fournil de la ferme ou l'appentis de la cave ;

- éprouver la solidité des enduits entre colombages jusqu'à arracher des morceaux entiers qu'on dépose délicatement au pied de l'édifice.

Heureusement, 95 % des visiteurs étaient des personnes parfaitement correctes et nous avons été très heureux de passer l'après-midi en leur compagnie. Nous espérons les revoir chez nous prochainement.

Parfois, lorsque je constate qu'un tiers a, sur un événement vécu en commun, une perception très différente de la mienne, il m'arrive de me demander quels ressorts ont joué et, en particulier, s'il ne serait pas bête ou bien méchant.

Dans un article non signé que je découvre ce matin et où je ne décèle aucune trace de méchanceté, notre feuille de chou locale retient qu'il y aurait eu 80 personnes pour la petite cérémonie de dimanche dernier à 14 heures à notre manoir favori :

Pas un mot, en revanche, sur le fait que la Chaslerie a reçu, pour les "Journées du patrimoine" de 2014, deux fois et demie plus de visiteurs que les années précédentes, où, pourtant, son score était déjà comparativement élevé.

C'est là une façon de rendre compte de l'actualité locale.

Je me demande si elle abuse encore grand monde.

P.S. : En tout cas, je continue à recevoir des témoignages élogieux sur notre chantier favori. Cela fait plaisir et efface toutes les petites déconvenues relatives signalées.

P.S. 2 : Qu'est-ce que je vous disais ? Sur la photo de droite du journal, prise dans la chapelle, un de ces gaulois mal élevés qui a peur que le ciel lui tombe sur la tête...

Bonjour,

Toujours fidèle lectrice en visite sur le site de La Chaslerie…

Les Journées européennes du patrimoine ont remporté un vif succès à la Chaslerie – succès ô combien mérité ! – et nous nous en réjouissons.

Votre invitation lancée aux « visiteurs de notre site favori » pour découvrir le chantier du fort du Petit Bé est bien tentante et très sympathique. Merci pour tous !

Quant à nous…

C’eût été avec enthousiasme que nous aurions répondu à cette invite si nous n’avions pas été tant occupés ces derniers temps. (...)

À propos du fort du Petit Bé…

Nous avons, au large de nos côtes, un chantier de restauration engagé par une association très dynamique. Il se situe sur les îles Saint-Marcouf, à quelques milles nautiques de l’île Tatihou. Je me permets de mettre, en pièces jointes, quelques photos personnelles :

En effet, la côte est à quelques minutes de la maison, et c’est toujours un bonheur de s’y rendre, d’admirer le large et les îles Saint-Marcouf.

J’espère ne pas avoir abusé de votre temps,

Vous souhaitant bonne réception,

Cordialement,

N.D.L.R. : Au contraire, c'est toujours un plaisir de vous lire et vos photos sont magnifiques, dignes d'une artiste. Puis-je vous demander s'il serait possible de visiter ce chantier sur ces superbes îles ? Je pense qu'il y aurait des amateurs...

Pour le Petit-Bé, je suis obligé d'arrêter de battre le rappel. Nous avons fait le plein. Que ceux qui n'ont pu en être ne le regrettent pas trop, il y aura d'autres occasions. Notamment s'ils nous font des propositions (la formule "promenade + visite de chantier + pique-nique" semble plaire) qu'on ne manquera pas de signaler sur notre site favori.

Voici un courrier non relu, non signé et imprécisément daté mais à en-tête connue que j'aurais préféré ne pas recevoir. Il établit en effet que, contrairement à ce que j'avais bien voulu imaginer (car j'ai quand même bon fond), le dossier de la Chaslerie a bien été pris en considération par ce qu'il convient, paraît-il, d'appeler un jury d'experts :

Donc, M. MAFFRE (s'il le veut bien) et moi, on va pouvoir épiloguer l'hiver prochain, dans nos basses contrées humides et froides, en évoquant un certain délégué régional de la Haute qui a prétendu, y compris par écrit et en restant sérieux comme un pape, avoir fait œuvre impartiale.

Accessoirement, le dossier qui nous a ainsi été retourné nous est parvenu incomplet puisqu'y manquent les dernières pages.

P.S. : En réponse à une question que j'avais posée, je viens d'être informé, il y a quelques jours, que le prix régional des V.M.F. qui devait, en 2014, être attribué à un Ornais, ne sera finalement attribué à personne. Peut-être les instances appropriées remettront-elles la dotation en jeu dans trois ans, c'est-à-dire, pour être clair, doubleront-elles alors alors la mise. On peut toujours oser l'espérer.

Quoi qu'il en soit, suivez mon regard langoureux vers une certaine jeune classe concernée qui pourra éventuellement sembler mériter d'être encouragée le moment venu, si, comme on le souhaite et comme elle paraît s'y prêter, elle continue à bien prendre le relais des anciens...

On n'est jamais trop prévoyants. Avant de repartir pour Paris, Carole a préparé "le strict nécessaire" pour notre escapade au fort du Petit Bé :

Donc rien ne devrait manquer, ni l'aspi-venin, ni l'Urgo, ni le sac-poubelle. Il y a même une "check-list" que je suis censé pointer.

Elle regrette beaucoup de ne pouvoir être des nôtres.

Espérons que nous aurons beau temps : avec ces maudits Bretons, on n'est jamais sûrs de rien...

Grâce à l'entreprise BODIN, la journée d'hier avait été placée sous le signe de VAUBAN...

Lettre de VAUBAN à LOUVOIS :

Belle-Isle en Mer, le 17 juillet 1683

« Monseigneur,

Il y a quelques queues d'ouvrage des années dernières qui ne sont point finies et qui ne finiront point, et tout cela, Monseigneur, par la confusion que causent les fréquents Rabais qui se font dans vos ouvrages, car il est certain que toutes ces ruptures de marché, manquements de parole et renouvellements d'adjudications ne servent qu'à vous attirer comme Entrepreneurs tous les misérables qui ne savent où donner de la tête : les fripons et les ignorants, et à faire fuir tous ceux qui ont de quoi et qui sont capables de conduire une Entreprise.

Je dis plus, qu'elles retardent et renchérissent considérablement les ouvrages qui n'en sont que plus mauvais, car ces Rabais et Bons Marchés tant recherchés sont imaginaires, d'autant qu'il est d'un Entrepreneur qui perd comme d'un homme qui se noie, qui se prend à tout ce qu'il peut ; or, se prendre à tout ce qu'on peut en matière d'Entrepreneur, c'est ne pas payer ses marchands chez qui il prend les matériaux, friponner ce qu'il peut, mal payer les ouvriers qu'il emploie, n'avoir que les plus mauvais parce qu'ils se donnent à meilleur marché que les autres, n'employer que les plus méchants matériaux, chicaner sur toutes choses et toujours crier miséricorde contre celui-ci et celui-là...

En voilà assez, Monseigneur, pour vous faire voir l'imperfection de cette conduite : quittez-la donc et au nom de Dieu, rétablissez la bonne foi, donnez les prix et les ouvrages et ne refusez pas un honnête salaire à un entrepreneur qui s'acquitte de son devoir, ce sera toujours le meilleur marché. »

signé : Vauban

L'embarquement était prévu à 10 heures à Dinard, à bord de la barge de notre hôte, Alain-Etienne MARCEL :

L'architecte en charge du Petit-Bé, M. Jean-Michel GERMAINE, avait bien voulu accepter notre présence à une réunion de chantier sur la restauration d'enduits intérieurs du fort.
Sur la photo suivante, de gauche à droite : M. GERMAINE, M. Cédrick COOS (entreprise BODIN) et M. Alain-Etienne MARCEL (maître d'ouvrage) :

Notre groupe se composait en outre d'Hervé et de Laurence des ABBAYES, de Dominique de PONTEVES, d'Hélène LEROY et d'Igor qui venait ainsi rendre visite à son copain Jonathan, désormais employé de l'entreprise BODIN :

Ma première vision du fort du Petit-Bé :

Nous avons fait le tour de l'île...

... avant de débarquer...

... sans oublier nos sacs de pique-nique, sous le regard très intéressé de Calou :

Visite du fort du Petit-Bé :

Je m'enfonce dans les profondeurs de l'édifice...

... à la recherche de Jonathan...

... que je finis par trouver en plein travail :

Puis vient le temps d'écouter les explications passionnantes d'Alain-Etienne MARCEL :

... notamment lorsqu'il expose comment se remplit la citerne d'eau potable...

... à un auditoire très intéressé :

Nous parcourons les chambres, au premier étage du fort, où pouvaient s'entasser 120 hommes. On suppose que cela ne devait pas sentir la fleur, d'autant que, d'après ce que nous a confié Jonathan, il n'y a nulle douche dans le bâtiment :

Nous avons examiné la poudrière, compris son système d'aération, nous sommes de même fait expliquer comment étaient ventilées les toilettes.

Pour ma part, j'ai admiré tous les travaux réalisés par Alain-Etienne MARCEL lui-même, aussi bien en maçonnerie (il taille lui-même les blocs de granit qu'il ne récupère pas sous l'eau, là où les livreurs de l'époque les avaient fait tomber par mégarde) qu'en menuiserie (escaliers, planchers, portes, volets et meubles) ou en peinture (il mélange lui-même les pigments naturels qu'il utilise).

Bref, après cette exploration complète des lieux, il était temps de nous atteler à un autre type d'exercice.

Dans ce cadre fantastique...

... alors que baissait la marée...

... il ne nous restait plus qu'à passer aux choses sérieuses, à commencer par l'ouverture des huîtres :

... au milieu des plaisanteries que vous pouvez imaginer :

Après tous ces efforts, l'heure était en effet venue de reprendre des forces :

Puis vint le temps du départ :

Un très grand merci à tous ceux, à commencer par l'entreprise BODIN et Alain-Emmanuel MARCEL, qui ont rendu cette visite possible. Nous sommes tous repartis enchantés et tonifiés.

J'ai pris les coordonnées de M. MARCEL au cas où, par extraordinaire (hum, hum...), il y aurait des amateurs pour une session de rattrapage.

Cédrick COOS m'a aussi promis de penser à nous pour une prochaine visite de chantier dans un cadre exceptionnel.
Inutile d'ajouter que j'ai par avance accepté.

J'ai reçu, avant-hier, un courriel ainsi libellé :

(début de citation)

Madame, Monsieur,

Nous avons eu l’occasion de visiter les jardins de votre propriété lors de la journée porte ouverte du patrimoine.
Votre manoir ainsi que vos extérieurs nous ont beaucoup plu aussi cela nous a donné une idée et souhaitons vous en parler

Nous habitons (...) et allons nous marier le 23 mai 2015
A ce titre nous aimerions faire les photos de la journée du mariage dans vos jardins si cela est possible
Et peut être une autre après midi pour prendre des photos des mariés
A savoir que nous serions entre 200 et 300 personnes pour

Vous remerciant par avance de votre réponse

Cordialement

(fin de citation)

Voici ce que j'ai répondu à ce message incomplet :

(début de citation)

Bonjour,

Le mieux serait sans doute qu'on se rencontre pour en discuter.

Cordialement,

(fin de citation)

Depuis mon courriel, plus d'écho.
Ces sympathiques tourtereaux devaient se figurer que j'allais dérouler gratuitement le tapis rouge pour 300 inconnus.
Faut quand même pas pousser !