Ferronnerie

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 13 Novembre 2014
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Ferronnerie - Menuiserie - Bâtiment Nord
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J'ai allumé le chauffage. A ce jour, il ne fonctionne que dans ma chambrette en soupente et le dressing attenant, soit sur 8 m2.

Le plombier m'a promis de ne pas tarder à revenir le brancher dans la grande chambre en soupente (ceci nécessitera la pose d'un radiateur dont il manque encore les pieds) ainsi que dans l'entrée du bâtiment Nord et la "chambre mortuaire" (il reste encore des tuyaux à raccorder).

J'attends toujours que Sébastien LEBOISNE pose les portes intérieures destinées à clore l'espace ainsi chauffable. Il devait le faire pour le mariage. C'est dire qu'il aura bientôt quatre mois de retard. Aux dernières nouvelles (je suis repassé hier à son atelier), il n'a pas encore reçu la livraison des ferronneries de Roland FORNARI.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Décembre 2014
Journal du chantier - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Je reçois ce matin un courrier, signé par M. Alain LAMBERT, président du conseil général de l'Orne, m'annonçant une subvention du département, au taux de 15 %, pour les travaux extérieurs, sur parties classées, du "programme 2014" (à l'exclusion du seuil de la porte piétonnière et du bassin de la cour). Ceci couvre donc deux portes (celle du bâtiment Nord sur cour et celle du logis sur terrasse) ainsi que les grilles du 1er étage du logis.

Cette subvention, que j'avais sollicitée il y a 6 mois environ, s'ajoutera à celle accordée par l'Etat au taux de 45 %.

Pour qu'il n'y ait pas d'erreur d'interprétation, je rappelle que le taux de subvention moyen des travaux entrepris à la Chaslerie depuis 23 ans ne dépasse pas 12 %, toutes sources additionnées. En l'état rapidement fondant de mes possibilités financières propres, je ne puis faire autrement que chercher désormais à améliorer ce ratio.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Décembre 2014
Journal du chantier - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Hier après-midi, j'ai livré à Roland FORNARI les pentures rapportées la veille, démontées, par Pascal BRESSON. Roland m'a remis les clenches pour les portes de Sébastien LEBOISNE. J'ai demandé à Roland de fournir une autre clenche pour Pascal ainsi que, si possible, des poignées de porte de la "qualité FORNARI", telle que nous l'aimons.

Allons, courage, on va y arriver, encore un peu de patience...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 15 Décembre 2014
Journal du chantier - Ferronnerie - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Sébastien LEBOISNE est venu poser les trois portes intérieures que nous attendions pour le rez-de-chaussée du bâtiment Nord :

15 décembre 2014.

Je suis satisfait de son travail de menuiserie :

15 décembre 2014, la porte vitrée vers l'ancienne (et probablement future) cuisine.

15 décembre 2014, la porte vitrée située entre l'entrée et le petit dégagement permettant d'accéder à la

Les clenches et le verrou dus à Roland FORNARI me semblent très réussis :

15 décembre 2014, la clenche et le verrou de la porte du futur cabinet de toilettes.

En revanche, les poussoirs me paraissent moins beaux et plus légers que ceux qu'il avait fournis pour le premier étage :

15 décembre 2014, le poussoir de la porte du futur cabinet de toilettes.

Il restera encore à poser des plinthes dans l'entrée et le dégagement, de sorte que Sébastien devra revenir. Je lui ai aussi demandé de prévoir des butées à fixer dans les plinthes (puisqu'il y a des tuyaux de chauffage dans les sols) afin d'éviter que les ferronneries ne tapent dans des murs.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Mars 2015
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord
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Roland FORNARI est venu hier reprendre les mesures de l'escalier du bâtiment Nord. Il avait égaré les précédentes.

3 mars 2015.

3 mars 2015.

3 mars 2015.

Il m'assure qu'il reviendra d'ici une dizaine de jours, muni des barreaux forgés, pour préciser le profil de la rampe.

Roland me signale que, depuis l'attentat contre "Charlie Hebdo", il ressent un gel des commandes de ses clients habituels qui s'ajoute à la persistance de la hausse continue des charges qui pèsent sur les artisans et au foisonnement incessant des si chères contraintes administraaaâââtives qui caractérisent notre pays.

Il n'est hélas pas le seul à émettre ces constats, ce qui, soit dit en passant, pourrait poser problème à la bonne surveillance du déroulement de notre chantier favori, sujet dont on aura sans doute l'occasion de reparler ici.

En sens inverse, Roland BOUSSIN, auprès de qui je m'assurais qu'il se tienne enfin prêt à respecter son calendrier d'intervention, me dit qu'il croule littéralement sous le travail.

Comprenne donc qui pourra !

Ce matin, en revenant de Paris, j'ai fait étape chez M. MAFFRE, notre excellent architecte, pour un point sur les dossiers de travaux en cours ou prévus.

Pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, on attend toujours que Roland BOUSSIN veuille bien émettre un calendrier auquel il se tienne enfin.

Pour la fin du "programme 2014" de travaux :
- je suis prêt à passer commande à Roland FORNARI des grilles du premier étage du logis. J'attends qu'il me confirme qu'il se sent capable de les réaliser ;
- en ce qui concerne la cage d'escalier du logis, M. BRESSON est prêt à poser certaines menuiseries intérieures ; j'ai néanmoins freiné le retour de l'entreprise BODIN dans l'attente du règlement des subventions réclamé depuis le 23 décembre dernier ; en outre, il reste quelques menus travaux de plomberie ou d'électricité à terminer avant que le maçon ne puisse utilement revenir ; troisièmement, je m'interroge sur l'opportunité de restaurer les enduits avant que des nouveaux châssis de portes et fenêtres ne soient posés ; enfin, je me dis qu'il serait préférable d'attendre que la restauration de mon ex-chambre au 1er étage du logis soit bien avancée avant de risquer d'exposer des enduits frais au passage d'ouvriers.

Avant de lancer l'étude préalable sur les châssis des portes et fenêtres, on attend que l'arrêté de subvention soit écrit en termes en phase avec la demande et que le taux de la subvention corresponde au moins aux pratiques habituellement en vigueur en la matière.

Pour l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", M. MAFFRE ne verrait que des avantages à ce que mon aîné fasse enfin part de ses observations sur le schéma envisagé il y a quelques mois. Je sais que ce fiston tient à disposer d'une cheminée dans son salon. De mon côté, j'ai proposé d'englober la tour Louis XIII dans le projet.

Enfin, s'agissant de mon rêve de bibliothèque dans le bâtiment Nord, M. MAFFRE est très réservé sur le principe de cet aménagement à cet endroit. Il m'invite à consacrer les fonds encore disponibles à l'avancement prioritaire de la restauration de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis. Ce faisant, il pousse dans le même sens que Carole et le fiston, ce qui commence à faire beaucoup pour mes résistances de sumotori. Ceci ne m'empêchera pas, en tout état de cause, de traiter rapidement le plancher et de la plafond de cette ancienne cuisine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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M. BRESSON vient de me téléphoner pour me demander où en sont mes projets avec lui.

Je lui ai répondu que, pour la bibliothèque, le programme dans l'ancienne cuisine avait du plomb dans l'aile mais que l'on pourrait installer, le moment venu, des étagères au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Certes, je ne pourrais plus disposer ma table à cartes dans cette dernière pièce qui ne serait plus qu'un bureau mais le nombre de mètres de rayonnages devrait ne pas être significativement moindre. En tout état de cause, le plafond de l'ancienne cuisine devra être restauré, ce qui pourrait nécessiter l'intervention de M. BRESSON, pour coffrer la poutre moche et, le cas échéant, disposer des solives comme au Grand Tote.

Pour ce qui concerne les portes intérieures de la cage d'escalier du logis, on attend toujours les pentures de Roland FORNARI. Il faut également que je reçoive les subventions de la première tranche du "programme 2014". Par ailleurs, il faut que je voie avec M. MAFFRE si on demande à l'entreprise BODIN de revenir vite pour poser certains enduits sur tout ou partie des murs de la cage d'escalier du logis ou si on attend d'avoir avancé dans la restauration de châssis de portes et de fenêtres ou, même, de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis, de manière à ne pas risquer d'endommager des enduits frais.

Pour l'étude préalable relative aux châssis des portes et fenêtres de la Chaslerie, qui conditionne la réalisation des travaux correspondants, notamment par M. BRESSON, j'ai sollicité une subvention de l'Etat. Mais - une fois n'est pas coutume (la dernière fois, c'est moi qui m'étais trompé dans la préparation d'un dossier) - je m'interroge sur l'instruction de cette affaire : je n'ai pas reçu de réponse à la question que j'ai posée, j'ai en revanche obtenu une réponse à une question que je n'ai pas posée et, si l'on s'en tient à la lettre du courrier reçu, les travaux projetés seraient rendus impossibles donc l'étude préalable en question, inutile ; enfin, le taux de subvention apparent est inférieur à celui attendu. Je n'ai pas manqué d'informer mon nouvel interlocuteur officiel désigné de cet état de fait.

Donc gardons le moral, tout baigne, comme d'hab !
Dès 9 heures du matin hier, sous une pluie battante, Benoît MAFFRE et son assistante, Florianne GRIPPON, prenaient les cotes des ouvertures de la Chaslerie afin de se mettre en mesure de commencer dès que possible leur "étude de diagnostic" sur les portes et fenêtres des bâtiments sur cour (pour dire les choses simplement). Comme on s'en doute, j'ai essayé de les photographier pour illustrer mon compte rendu en ligne. Mais il semble que mon appareil "Panasonic" ait rendu l'âme ; le fait est que je le trimballe toujours dans une poche de mon anorak, sans étui, et que la promiscuité avec des clés ne lui arrange pas le portrait ; cette fois-ci, je crois que je ne pourrai éviter de lire le mode d'emploi du successeur, un "Olympus", que je tiens prêt à prendre le relais.

A 10 heures, Roland FORNARI devait nous rejoindre pour compléter son relevé de cotes pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord ; je comptais profiter de l'occasion pour lui confirmer ma commande des grilles du 1er étage du logis, telle que prévue dans le "programme 2014" que l'on sait. Mais Roland n'est pas venu et n'a pas davantage téléphoné pour s'excuser. Dans l'après-midi, j'ai appelé son atelier et suis tombé sur un disque. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux.

Mon aîné avait débarqué jeudi soir à la gare de Flers comme je le lui avais recommandé car l'évènement important de ce vendredi était la visite de la Chaslerie par une délégation de la D.R.A.C. de Basse-Normandie et une autre du S.T.A.P. d'Alençon. J'attendais cette inspection non sans une certaine appréhension, souhaitant faire bonne figure, et la Chaslerie avec moi, sans pour autant en rabattre sur le fond de mon discours, d'un style pas toujours habituel j'en conviens, ne serait-ce qu'en raison de ce qui peut apparaître frondeur dans mon caractère. Je le dis tout de suite : tout s'est très bien passé.

Le nouveau conservateur régional des monuments historique, Philippe ROCHAS, accompagné de l'excellent Arnaud TIERCELIN, d'Emeline LE NOZAHIC (qui suivra désormais les travaux sur parties classées de la Chaslerie) et de l'A.B.F., chef du S.T.A.P. de l'Orne, Anne CHEVILLON, a visité l'ensemble des bâtiments sur cour (à l'exception du 1er étage du bâtiment Nord, celui des chambres en soupente) ainsi que la chapelle. Il est difficile pour moi de me mettre à la place de ceux qui, à cette occasion, découvraient la Chaslerie autrement qu'à travers des dossiers (à savoir Philippe ROCHAS et Emeline LE NOZAHIC) mais il me semble qu'ils n'ont pu qu'être frappés par (1) les volumes des bâtiments (la Chaslerie est beaucoup plus grande en réalité que sur les photos ; je pense que ceci tient à l'équilibre global de ses proportions qui, sur photos, est trompeur quant à l'échelle), (2) la rudesse des matériaux qui donnent leur unité à cet ensemble édifié et maintenu, voire accru, à travers des siècles, tant bien que mal (murs montés à la terre ; dégâts - heureusement réversibles - causés par une période de travaux au ciment, au milieu du XXème siècle), (3) l'importance du programme de restauration déjà réalisé depuis 24 ans, et (4) l'ampleur de ce qui reste à accomplir pour (re)donner enfin une habitabilité minimale à ces vieilles pierres.

Après la visite, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau où j'ai montré des photos anciennes (en fait mon dossier du concours V.M.F. de 2014), après quoi nous avons évoqué les dossiers en cours - toutes les difficultés sont désormais aplanies et j'en remercie mes interlocuteurs - puis les dossiers à venir :

- fin du "programme 2014" ; j'ai expliqué pourquoi je tardais à lancer la réfection des enduits de la cage d'escalier du logis et mes arguments ont, je crois, été bien compris ;

- aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII ; mon aîné, l'architecte et moi avons insisté sur la problématique de l'escalier intérieur, en distinguant entre le projet (acté par un permis de construire) préparé par Lucyna GAUTIER et les réflexions en cours entre mon aîné et M. MAFFRE à propos de modifications éventuelles à ce projet ;

- restauration de l'intérieur de la moitié Nord du logis ;

- projet de restauration de l'Avenue ; la question est pour moi en délibéré car j'attends d'en savoir plus sur la possibilité de confirmer officiellement que cette Avenue est nécessaire à l'exploitation forestière de mes plantations (en clair, d'obtenir, en plus de la subvention des affaires culturelles, une subvention de la D.R.E.A.L.) ; il faudra sans doute passer par la mise au point d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") ;

- projet de restauration du circuit des douves ; cité ici pour mémoire.

Finalement, j'ai fait découvrir "ma cantine" à notre petit groupe ; l'atmosphère était bon enfant, conviviale et sympathique et la conversation détendue.

P.S. : A noter que mon fiston a dit et répété qu'il était heureux que M. MAFFRE soit là pour me cadrer (il devait faire allusion au projet de bibliothèque). Je trouve qu'il est un peu gonflé, le bonhomme : c'est moi qui ai demandé à M. MAFFRE de le cadrer, lui. Ne pas confondre. ;-))

Compte tenu de mes habitudes, il faudrait que je rende compte en détail de l'évolution du chantier ces jours-ci. On comprend que je n'en ai plus le temps dans l'immédiat.

En deux mots :
- Roland FORNARI devrait venir aujourd'hui ou mardi ; je ne serai pas là pour l'accueillir ;
- Thierry BOURRE demeure injoignable alors qu'il m'avait promis de s'occuper, à compter de lundi, des plantations dans la nouvelle parcelle le long de l'Avenue. Aucun mot d'excuse, aucune réponse. Hier, je lui ai laissé un message et écrit un courriel d'engueulade ;
- le voisin Ludovic VINCENT n'ayant pas réussi non plus à joindre Thierry BOURRE a pris l'initiative, pour désengorger un terrain qu'il exploite, de creuser dans mes nouvelles terres (que son frère m'avait vendues l'an dernier), à partir d'un fossé neuf de 1,20 mètre de profondeur en limite de nos deux fonds...

24 avril 2015.

... un véritable canal de Suez, de 36 mètres de long et d'un bon mètre de profondeur...

24 avril 2015.

... pour rejoindre, en aval, un fossé débouchant dans les douves du manoir. Il me promet de placer un tuyau de 30 cm de large pour pouvoir reboucher mon terrain mais dans la limite de seulement la moitié de la longueur en question ; surtout ne pas s'exciter, on finira bien par s'arranger ;
- l'équipe de Roland BOUSSIN, absente hier, ne reviendra pas avant lundi ;
- quant à Igor, il paraît débordé par les tontes d'herbe et coupes diverses nécessitées par l'explosion de la nature avec le soleil des derniers jours (je note au passage qu'Igor et Gina m'ont très gentiment invité hier à déjeuner dans leur nid douillet pour fêter les 26 ans de Gina ; j'ai fait livrer un pot de jasmin).

Ce week-end, Carole devrait venir mais demain, je serai pris par le FOGEFOR du côté d'Argentan.

P.S. : Carole ne viendra pas et je sécherai avec regret cette journée avec l'équipe du FOGEFOR. J'ai trop de boulot urgent ici.

P.S. 2 : Finalement, je n'ai pas séché la matinée sur la fiscalité des boisements, seulement l'après-midi consacrée aux T.-P. (on pourra dire qu'à tout âge, j'ai préféré la théorie à la pratique...).

Mais, samedi matin, j'étais K.-O. car je n'avais pu dormir les deux nuits précédentes. Autant vous prévenir que la qualité du compte rendu que je préparerai quand j'en trouverai le temps s'en ressentira.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Mai 2015
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord
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Roland FORNARI n'est pas seulement un artisan, c'est avant tout un artiste. Et même un grand artiste. Il vient de m'en fournir une nouvelle preuve aujourd'hui.

Je lui avais, il y a bien longtemps, commandé une rampe d'escalier pour l'entrée du bâtiment Nord ; j'avais précisé que je voulais quelque chose d'arachnéen et que je m'asseyais sur les règlements de sécurité qui imposent désormais une largeur maximale entre les barreaux. Roland avait élucubré sur la façon de fixer cette rampe sur le mur de la grande chambre en soupente et, comme l'on sait, il avait longtemps tardé à donner suite.

Il installe aujourd'hui une rampe qui ne correspond nullement à ma demande, et pas davantage à sa contre-proposition initiale.

Ceci dit, je la trouve très belle et parfaitement adaptée à l'escalier. En plus, elle respecte presque les normes de sécurité les plus absurdes.

Roland a joué sur une alternance de barreaux ronds et de barreaux carrés. Contrairement à ce que lui et moi avions prévu, il a ajouté une lisse basse. La fixation comporte des jambes de force. Le nez-de-marche (c'est-à-dire le premier barreau en bas) est en fer refendu et tourné. La main courante est en fer forgé et brossé. Comme toujours avec Roland, le matériau est du fer pur à 99,9 %, fondu par Thyssen dans la Ruhr selon un procédé Armco de 1906 et commercialisé en Europe par Aka Steel. Le tout est traité à l'huile de jade.

Mais trêve de bavardage, regardez :

18 mai 2015.

18 mai 2015.

18 mai 2015.

18 mai 2015.

18 mai 2015.

18 mai 2015.

18 mai 2015.

Chapeau bas, Roland !

P.S. : Roland m'explique que, "compte tenu de la doucine fantaisiste du menuisier qui s'est fait plaisir au tournant de son limon, aucune lisse métallique ne pourrait plaquer avec élégance, sachant qu'on a une ellipse et une contre-ellipse contradictoires".

18 mai 2015.

18 mai 2015.

J'avoue que, jamais de ma vie, je n'ai entendu parler de "contre-ellipse" et encore moins d'"ellipse et de contre-ellipse contradictoires". Mais je vois ce que veut dire Roland : le limon de l'escalier tourne et monte trop vite et présente une surface supérieure très difficile à habiller d'une lisse basse en fer forgé et à section rectangulaire.

18 mai 2015.

Ceci me confirme que le menuisier, tout "meilleur ouvrier de France" et aussi brave homme qu'il soit, n'avait guère d'expérience de la nécessaire coopération avec d'autres corps de métier. On sait que ces défauts me sont apparus rédhibitoires il y a déjà quelque temps.

Moralité : Roland a récupéré sa rampe et devra revenir après-demain avec une proposition appropriée pour franchir l'obstacle. Il m'en a dit un mot mais je préfère le laisser vous en faire la surprise. A suivre donc.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 20 Mai 2015
Journal du chantier - Ferronnerie - Bâtiment Nord
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Hélas je suis rentré trop tard à la Chaslerie pour voir le forgeron travailler. Quand je suis arrivé, il était déjà reparti, rampe posée :

20 mai 2015.

20 mai 2015.

20 mai 2015.

20 mai 2015.

Je remarque toutefois que les têtes de vis de la lisse basse ne sont pas patinées...

20 mai 2015.

... contrairement à celles de la main courante :

20 mai 2015.

Roland, à qui je téléphone immédiatement, me confirme qu'il a préféré utiliser des vis en laiton pour la lisse basse, à cause de l'action du tanin sur le fer, mais il me promet de revenir parfaire leur patine.

Comme on le voit, il a choisi de tourner la difficulté qui l'avait arrêté avant-hier ; la lisse basse et la main courante sont interrompues au passage délicat ; de ce fait, la rampe branle un peu quand on la secoue, ce qui pourrait l'amener à tosser contre le mur de la grande chambre en soupente.

Ceci étant, le résultat me paraît tout à fait satisfaisant, et même d'une élégance de bon aloi, qui fleure bon sa manorialitude.

Ugh, j'ai dit !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 23 Juillet 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Jean LEMARIE a déposé hier soir quelques meubles qu'il gardait en dépôt et que je lui avais achetés pour le fournil de la ferme :

23 juillet 2013.

Pendant qu'Igor passait une nouvelle 3ème couche de badigeon de chaux sur le mur Nord du fournil, Sébastien LEBOISNE a livré ce matin et installé son lit à baldaquin :

23 juillet 2013.

23 juillet 2013.

Puis, aidé par son apprentis, il a pris les mesures de la future séparation entre la future salle d'eau et la future cuisinette :

23 juillet 2013.

Ceci dit, je compte dormir dès ce soir dans ce fournil afin de prendre conscience des équipements manquants et de bien visualiser quelles seraient leurs encombrements et agencements souhaitables (je pense ici, notamment, à la porte d'entrée dans la salle d'eau, ainsi qu'au meuble de séparation entre la salle d'eau et la cuisinette). Il faudra aussi que je commande des tringles à Roland FORNARI pour les futurs rideaux du lit ; pour les tissus, je pensais aux créations de Bertrand Dumas de Mascarel.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Septembre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Roland FORNARI me promet de me livrer d'ici une semaine les pentures nécessaires pour les portes que M. BRESSON doit poser dans l'entrée du logis.

Roland devrait en profiter pour reprendre les mesures de trois fenêtres du 1er étage du logis en vue d'en livrer les grilles "avant la fin de l'exercice fiscal". Je rappelle que ce travail était prévu dans le cadre du "programme 2014" mais que, comme l'on sait, j'ai dû m'armer de patience.

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Comme prévu, le salon des métiers d'art, hier à Alençon, m'a donné l'occasion de retrouver des artisans que j'apprécie, comme Ryszard ZUREK, arborant fièrement son insigne de 1er adjoint à Mortain :

27 septembre 2015.

Ryszard, père de neuf enfants, m'a appris que, suivant l'exemple du premier, le troisième vient d'entrer dans les ordres ; son second enfant, une fille, a été admise aux Beaux-Arts ; peut-être prendra-t-elle un jour la succession de son père, doreur de son état.

Je voulais saluer Virginie BERTHIER, vitrailliste à Nogent-le-Rotrou, qui avait été très injustement évincée du chantier de la chapelle de la Chaslerie par un architecte en chef des monuments historiques désireux de faire une faveur à l'un de ses compagnons de beuverie ; ce dernier, bien que plusieurs fois plus cher que Virginie, avait cumulé les bourdes à la Chaslerie ; j'avais donc refusé de régler à ce zozo le solde de sa facture, ce qui m'avait attiré, contre toute vraisemblance, les foudres dudit A.C.M.H. à qui, sur ces bases, j'avais retiré ma clientèle. Sur un plan pratique, ceci fut pour moi, pour l'essentiel, la source d'une grande économie dans mes dépenses de whisky.

Mais Virginie n'étant pas à son stand lorsque je suis passé hier, je me suis contenté de prendre les deux photos suivantes qui me paraissent démontrer qu'elle travaille toujours très bien :

27 septembre 2015.

27 septembre 2015.

J'avais remarqué que Thomas MOREL, forgeron à Montgaroult, exposait hier. J'ai constaté que son travail était toujours très soigné :

27 septembre 2015.

27 septembre 2015.

Thomas m'a communiqué son chiffre d'affaires (calculé, de mémoire, à 39 € de l'heure, Ryszard devant être à 41). Il semble ainsi que le R.S.I. pénalise très fortement ceux qui, comme eux deux, ont encore la correction de s'en acquitter...

27 septembre 2015.

J'ai pris les coordonnées d'un autre de leurs voisins exposants et me suis aperçu...

27 septembre 2015.

... qu'ils avaient consulté notre site favori - j'ai ainsi découvert que ce sont des membres assidus de notre fan-club - et notamment les messages consacrés à la rampe réalisée par Roland FORNARI pour le bâtiment Nord, celui-ci et celui-là où je n'avais pas été avare de compliments sur le travail de mon forgeron favori.

Bref, il est prévu que Serge RAMEAU, ferronnier établi à Saint-Nicolas-des-Bois, vienne à la Chaslerie afin de préparer un devis pour illustrer son savoir-faire. On verra bien !

On sait d'ailleurs que j'éprouve souvent du mal à obtenir de Roland qu'il réalise les travaux commandés. En plus, mon aîné aura sans doute besoin d'un forgeron de qualité lorsque, Roland ayant pris sa retraite, il souhaitera faire réaliser des ferronneries diverses pour l'"aile de la belle-mère". Donc il n'est peut-être pas idiot de se renseigner d'ores et déjà sur la concurrence.

P.S. du 1er octobre 2015 : Comme on peut s'en douter, Roland FORNARI, qui n'a pas l'internet, a eu vent de ce message-ci. On ne peut pas dire qu'il le laisse indifférent.

Pour répondre à la question qui me préoccupe, Roland m'indique qu'il ne peut pas passer en cette fin de semaine me livrer les pentures promises. Mais nous avons pris un rendez-vous ferme pour dans une semaine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 8 Octobre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Comme promis, Roland FORNARI m'a livré ce matin les pentures de futures portes de l'entrée du logis. Je les trouve très réussies :

8 octobre 2015.

Plutôt que de polémiquer avec des tiers, Roland était heureux de me montrer que son travail est apprécié, comme en témoignent un article paru dernièrement dans le "Figaro Magazine"...

... et un autre paru hier dans "Maisons Normandes" :

Il m'a enfin assuré que les grilles des fenêtre du 1er étage du logis seraient posées avant la fin de 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Octobre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Hier après-midi, je suis passé à la D.R.A.C. où j'ai déposé un volumineux dossier à l'intention de Philippe ROCHAS, notre conservateur régional du patrimoine. J'y avais joint le courrier suivant :

(début de citation)

Monsieur le conservateur régional,

Pour faire suite à une conversation récente avec Mme LE NOZAHIC, je vous prie de trouver ci-joint 3 tirages-papier de l’étude préalable, en date du 18 septembre dernier, que M. Benoît MAFFRE, architecte du patrimoine, a consacrée aux menuiseries extérieures des bâtiments sur cour du manoir de la Chaslerie. J’y ajoute le tirage-papier de trois messages du site internet de la Chaslerie, à savoir les messages n°18784 (8 pages), 18 852 (2 pages) et 18854 (106 pages) ; le premier porte sur un monument disparu en 1944, le manoir de Chaponnais à Domfront, qui ressemblait beaucoup à la Chaslerie ; les deux autres (reliés ensemble) sur la petite étude que j’ai effectuée sur les linteaux des fenêtres du premier étage des manoirs du Domfrontais ; ces trois messages étaient destinés initialement à M. MAFFRE mais je pense qu’ils peuvent vous intéresser.

Je comprends que vous allez soumettre l’étude de M. MAFFRE pour avis à l’inspection générale des monuments historiques.

Je profite de cet envoi pour vous faire part de mes remarques personnelles sur cette étude et pour vous indiquer comment je souhaite la mettre en application.

1 – Sur l’étude de M. MAFFRE :

Je suis d’avis que cette étude est globalement remarquable, très fouillée et fort utile.

M. MAFFRE et son assistante, Floriane GRIPPON ont finement exploité la plupart des documents que j’avais mis à leur disposition, notamment via le site internet de la Chaslerie.

Mais, comme je trouvais qu’ils insistaient trop, dans une version provisoire de leur rapport, sur l’idée que les linteaux du 1er étage du logis auraient été là depuis l’origine, j’ai mené une petite enquête complémentaire sur les pratiques locales qui tend à montrer qu’à tout le moins, on peut douter de cette façon de conclure cette question. Pour M. Nicolas GAUTIER, A.B.F. qui connaissait bien la Chaslerie, ces linteaux avaient été bricolés après l’incendie de 1884 ; il se basait notamment sur la présence d’un double jet d’eau sur la cheminée centrale du logis (voir la photo de mon message n° 18852) ainsi que sur une vieille photo, conservée dans le dossier de la C.N.M.H., montrant des enduits anciens sur la façade sur cour du logis (cette photo est reproduite en page 31 de l’étude de M. MAFFRE). Ces éléments m’avaient paru probants. Le fait est qu’en l’absence d’études sur le haut des murs du logis (qui auraient pu être rabotés à la suite de l’incendie) et d’images anciennes de la Chaslerie, en l’état actuel du dossier, cette question ne peut, à mon avis, être tranchée de façon définitive. J’ai cependant bon espoir d’arriver à mettre la main prochainement, grâce à un brocanteur ami, sur des documents qui seraient conservés par (...) et qui pourraient nous en apprendre un peu plus.

Quoi qu’il en soit, je pense que mes messages sur Chaponnais et les linteaux peuvent utilement compléter votre documentation générale sur les manoirs du Domfrontais. Le fait est qu’une proportion importante de ceux-ci n’est pas protégée au titre des M.H. malgré leur intérêt évident. J’ai en outre constaté qu’une proportion significative de ces monuments est en état d’entretien médiocre ou pire encore. On peut craindre que, d’ici une ou deux générations, nombre d’entre eux soient très abîmés, voire aient disparu.

Cette dernière remarque coïncide avec le constat que je fais fréquemment, dans les parages de la Chaslerie, sur les difficultés qu’éprouvent nombre de propriétaires à transmettre leur bien dans leur famille. De ce point de vue, je suis privilégié, et la Chaslerie aussi, puisque nous avons la chance que mon aîné assume ce qui n’est certes pas un cadeau. Je vous dis ceci pour vous inciter à une certaine compréhension, comme je m’y efforce de mon côté, vis-à-vis de mon fils et de son souci de rendre habitable l’ « aile de la belle-mère » (écuries + colombier), à quoi je suis prêt à ajouter, par simple bon sens, la tour Louis XIII.

Comme vous le savez, Lucyna GAUTIER avait obtenu un permis de construire pour l’ « aile de la belle-mère », en ayant bâti son projet autour de la cage d’escalier qu’elle prévoyait dans l’emprise des écuries, au contact du colombier.

M. MAFFRE est, quant à lui, désireux de prévoir l’entrée de ladite aile et l’escalier correspondant au milieu de la longueur des écuries. Ceci entraîne une réaffectation en cours des volumes intérieurs, sur laquelle vous ne manquerez pas d’être saisi le moment venu.

L’étude de M. MAFFRE est basée sur ce choix. Il en résulte des modifications des maçonneries des ouvertures sur le principe desquelles je suis d’accord, ayant moi-même déjà rebouché deux ouvertures très laides et réduit une troisième tout aussi ratée sur la façade Ouest des écuries. Mais il me semblerait opportun de ne pas perdre de vue le caractère initial de maison forte de la Chaslerie. Donc je recommanderais pour ma part que les nouvelles ouvertures de la façade Ouest soient équipées, elles aussi, de grilles. Et je m’interroge – sans avoir de réponse assurée – sur la taille souhaitable des vitres des fenêtres à venir de l’ « aile de la belle-mère ».

Sur ces deux questions particulières, je lirais avec intérêt, mais avec l’ouverture d’esprit que j’ai dite, l’avis de l’inspection générale des monuments historiques.

2 - Quant à la mise en œuvre des recommandations de M. MAFFRE, je me borne ici à évoquer celles que je financerai, à savoir celles sur le logis et le bâtiment Nord, les autres devant l’être par mon aîné.

Lorsque j’ai parlé à Mme LE NOZAHIC, je lui ai dit que j’aimerais faire passer avant la fin de 2015 la restauration des menuiseries extérieures de la cage d’escalier du logis (de manière à achever rapidement le programme 2014 qui inclut les enduits intérieurs à confier à BODIN) et celles de la « pièce dévastée » (au 1er étage, au-dessus du salon) car elles sont en coma dépassé, le vent suffisant à les ouvrir avec les dégâts des eaux que vous pouvez imaginer. Mais Mme LE NOZAHIC m’a dit qu’il lui semblait trop tard pour monter, d’ici la fin de 2015, les dossiers d’autorisation et de subvention correspondants.

Je suis donc amené à recaler ma demande. C’est ainsi que je vous informe que je souhaiterais engager dans les meilleurs délais la restauration de l’ensemble des menuiseries extérieurs du logis, sans oublier les deux portes en rade du bâtiment Nord. Bien entendu, comme je suis extrêmement satisfait (aux délais près) du travail de M. MAFFRE, je compte bien le mandater pour monter les dossiers et suivre ces travaux.

Il s’agit ainsi d’un budget de l’ordre de (...) € T.T.C. que je vous prierais de bien vouloir subventionner au taux des M.H., étant entendu que je compte, si c’est encore possible, solliciter une rallonge du conseil départemental.

S’agissant de ce programme, j’émets cependant un doute sur les (...) € H.T. budgétés par M. MAFFRE pour la porte sur cour du logis. M. MAFFRE a en effet, à l’occasion de son étude, découvert qu’une double porte actuelle de l’ « aile de la belle-mère » provenait de cet endroit (voir page 30 de son étude). Mais j’observe les deux points suivants :
- d’une part, cette porte est très peu épaisse, donc pas adaptée à une façade Ouest soumise aux intempéries ;
- d’autre part, il me paraît évident, compte tenu de la fournaise de l’incendie de 1884 qui avait explosé les granits, que cette porte avait été installée là après ledit incendie ; donc ce n’est pas une relique ; et d’ailleurs je trouve son style Louis XV incongru à cet endroit.

J’espère que mon long propos vous sera utile, me tiens évidemment prêt à répondre à toutes vos questions éventuelles et vous prie d’agréer, Monsieur le conservateur régional, l’expression de mes sentiments très agréablement cordiaux.


P.S. : En ce qui concerne le « programme 2014 », Roland FORNARI, passé me voir ce matin, m’a livré les pentures des portes intérieures de l’entrée du logis, de sorte que M. BRESSON va pouvoir poser ces portes dans les prochaines semaines. De même Roland FORNARI m’a assuré qu’il poserait les grilles des fenêtres du 1er étage du logis avant la fin de l’année. C’est dire qu’il ne resterait plus, pour terminer le « programme 2014 », qu’à enduire les murs de la cage d’escalier du logis. Pour des raisons évidentes, il me paraît souhaitable que les menuiseries extérieures de ladite cage d’escalier aient été refaites avant que BODIN n’intervienne.

(fin de citation)

Je mets ce courrier en ligne ici car l'expérience montre que c'est pour moi le meilleur archivage.

Cela me donne l'occasion de me relire et je m'aperçois ainsi que j'ai oublié de fournir un autre argument important pour moi : l'année 2016 sera en effet la dernière année avant ma retraite, donc la dernière année avant une chute marquée de mes revenus ; il serait donc souhaitable que je sois mis en position d'apporter mon écot au "programme 2016" alors que c'est encore possible. Il faudra que je pense à le rappeler lors d'un prochain contact avec le conservateur régional.

Après être passé à Caen, j'ai téléphoné à M. MAFFRE pour lui dire que je comptais sur lui pour préparer rapidement la paperasse utile pour le "programme 2016". M. MAFFRE m'a répondu qu'il le ferait dès que l'inspection générale des monuments historiques se serait prononcée sur son rapport. Logique. Espérons donc qu'ils ne tardent pas trop.