Ferronnerie

J'en suis à concevoir le programme du chantier pour les prochaines semaines.

Dans l'immédiat, Pascal s'occupe du rampannage du fournil de la ferme. Roland BOUSSIN m'a indiqué qu'il reviendrait dans une dizaine de jours pour poser les tuiles sur ce bâtiment. Philippe JARRY devrait installer la fosse septique début juillet. Il restera à planifier le travail du plombier et de l'électricien. En tout état de cause, j'aimerais pouvoir passer l'hiver prochain dans ce bâtiment enfin restauré et... chauffé. Ce serait alors, en l'état du chantier, le local le plus confortable de l'ensemble de la Chaslerie.

Sur la "maison de Toutou", j'attends pour la fin de cette semaine-ci la livraison des nichoirs par Denis DUVEAU. Il n'y aura donc plus d'obstacle pour que Pascal pose le torchis. Dans la foulée, nous en ferons sans doute de même sur l'appentis de la cave.

Lucyna GAUTIER devrait déposer aujourd'hui la demande de permis nécessaire (eh oui, incroyable mais vrai !) pour le mur Ouest de la douve Nord. Nous nous sommes finalement mis d'accord pour des grilles en fer et j'ai même commencé à évoquer le sujet dès ce matin avec Roland FORNARI. Dès que possible, Pascal attaquera la restauration de ce mur.

Roland FORNERI devrait livrer rapidement un certain nombre de ses oeuvres et lancer la fabrication de la grille pour le mur entre le manoir et la chapelle.

La poursuite de la restauration de la ferme pâtira nécessairement de la charge de ce programme. La prochaine tâche est d'y relever le linteau de la porte de séparation entre la future cuisine-salle à manger et le futur petit salon. J'ai demandé, il y a plusieurs semaines, à Sébastien LEBOISNE un devis pour le linteau de la cheminée ; ne voyant rien venir de sa part, je vais interroger Denis DUVEAU.

A ce stade, le chantier de la ferme est cependant à un tournant : devons-nous achever la restauration de la partie Sud, de manière à y rendre utilisable l'équivalent d'un logement de deux ou trois pièces (au rez-de-chaussée et au 1er étage, après avoir restitué l'aspect initial de longère) ou bien devons-nous continuer vers le Nord les travaux, en cherchant à nous limiter pendant une bonne année à la seule maçonnerie ? Quoi qu'il en soit, le jeune W.F. est très content de ce qu'il a pu inspecter ce week-end, c'est déjà une bonne chose.

Sur le bâtiment Nord, le test de dilatation est toujours en cours et se passe bien. Il faudrait que Carole décide enfin quelles tomettes poser au sol et choisisse l'équipement du cabinet de toilettes. En attendant, nous marquons le pas. Pour ce qui concerne la restauration des boiseries de ce que j'appelle (malgré les vives protestations de Carole) ma future "chambre mortuaire", Sébastien LEBOISNE ne l'a toujours pas commencée ; il m'a parlé du second semestre 2011, ce qui est bien long.

Sur l'"aile de la belle-mère", Lucyna devrait revenir vers Mr T. en septembre prochain. Je crois que c'est une excellente idée de la laisser désembrouiller les escaliers invraisemblables d'Henri LEVEQUE. Lucyna va aussi réfléchir à la distribution des pièces et, le cas échéant, faire des propositions pour modifier les ouvertures extérieures.

Quant à la cave, Nicolas GAUTIER et Lucyna ont redit à Mr T. l'incongruïté qu'il y aurait à percer les ouvertures auxquelles il pense à ce stade. Je n'exclus pas de mener à ma main le chantier de ce bâtiment, avec l'idée de démontrer à mon aîné qu'il est possible de le restaurer en veillant au confort et à la lumière mais sans dénaturer les volumes.

Bref, on le voit, ce ne sont ni le travail ni les projets qui manquent. Et ceci sans même évoquer l'allée principale, dont la restauration est reportée à plus tard.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 31 Aout 2011
Journal du chantier - Administration - Ferronnerie - Charretterie - Ferme et son fournil - Murs divers
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J'ai réussi hier à joindre au téléphone Roland FORNARI, le forgeron en charge des restaurations des ferronneries de la Chaslerie. Il devrait me livrer enfin la grille du puits de la ferme et le lustre de la charretterie. En revanche, il ne pipe mot à propos de la grille prévue dans le mur de la chapelle au manoir ; pourtant, il m'avait promis de me livrer cette pièce importante en temps utile pour les Journées du Patrimoine de... 2010, puis, n'ayant pas tenu cette échéance, pour celles de 2011. Manifestement, cet ouvrage n'est toujours pas achevé. Toutefois, ce retard répété ne me contrarie guère - je l'avoue - en l'état de la conjoncture boursière qui me soucie, et je ne suis évidemment pas le seul dans ce cas.

Roland me signale qu'il tarde à se faire payer par l'Etat pour des travaux qu'il a réalisés à Carrouges. Cela le préoccupe. Je ne suis pas étonné que le T.P.G. régional freine les sorties de fonds de ses caisses. Il me semble qu'il ne faudrait cependant pas que cette louable retenue dans l'emploi des deniers publics soit poussée jusqu'à compromettre la viabilité d'artisans bas-normands qui concourent avec talent à la sauvegarde de notre patrimoine architectural.

Pour ces journées du patrimoine 2011, j'avais espéré que Roland FORNARI aurait enfin posé les grilles promises de longue date. Une fois de plus, il n'a pas tenu le calendrier convenu, ce qui pourrait devenir agaçant.

Il y a un an, de mémoire, j'avais également imaginé que la restauration de l'allée principale du manoir serait bien avancée aujourd'hui. Or, de ce côté-là, rien n'a été fait d'autre que l'entretien courant. J'ai été freiné dans mon élan par la perspective de devoir monter un dossier administratif, ce qui me casse toujours les pieds, et particulièrement lorsque, comme ici, cela paraît complètement incongru.

Je me garderai donc d'imaginer dans quel état je souhaiterais que le chantier soit rendu dans un an. On verra bien. Après tout, nous sommes entrés dans une période de forte incertitude économique. Ce qui est sûr, c'est que programme de restauration de la Chaslerie en sera nécessairement affecté.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Novembre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis - Murs divers
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M. BOCHET, du service départemental d'architecture d'Alençon, m'a rappelé comme promis.

Il propose de faire passer la subvention en cause en totalité sur l'exercice 2012. Il est entendu que je serais dispensé d'attendre son versement pour mener les travaux. J'ai immédiatement donné mon accord sur cette proposition.

Pour ce qui concerne la restauration du circuit des douves, M. BOCHET suggère que je demande à Lucyna GAUTIER de définir un calendrier pluri-annuel de réalisation des travaux. Je suis d'accord avec cette idée.

J'ai signalé que je souhaiterais que le report préconisé et accepté sur 2012 ne m'empêche pas de lancer l'an prochain d'autres travaux subventionnables (je pense à des grilles aux fenêtres du 1er étage ou aux premiers travaux sur le circuit des douves autres que le mur Ouest de la douve Nord). M. BOCHET m'a conseillé de charger Lucyna GAUTIER de définir et de chiffrer les premières urgences.

Tout ceci me paraît un bon compromis. J'en remercie mes interlocuteurs de l'administration des affaires culturelles.

Importante conversation téléphonique ce matin avec Lucyna GAUTIER. Dans le prolongement de mes récents contacts avec le Service départemental d'architecture d'Alençon, nous avons évoqué le programme de travaux en 2012 et au-delà.

Pour 2012, j'ai d'abord demandé à Lucyna de prévoir des grilles à trois fenêtres du 1er étage du logis, une dans la chambre au-dessus de la salle-à-manger et deux dans la chambre au-dessus du salon, les trois donnant vers l'extérieur du bâtiment (et non sur la cour). Je sais que Carole est résolument opposée à l'idée que je réinstalle une grille dans notre chambre. Mais je vais devoir, une fois de plus, passer outre car il en va de la cohérence de mon programme de restauration. Et je sais bien qu'après coup, Carole se range toujours à mon avis. Sur ce volet du programme 2012, mon problème immédiat est plutôt la disponibilité de Roland FORNARI qui n'a pas encore tenu ses dernières promesses relatives à la grille du puits de la ferme et au lustre de la charretterie.

En plus de ces grilles, je voudrais que 2012 voie le début de la restauration du mur d'escarpe des douves. Lucyna me recommande, pour des questions de coût, de monter un mur à un seul parement de pierres, le reste étant en béton. Il me semble qu'alors, Igor et Valentin auraient besoin de moins de 48 mois pour s'acquitter de la restauration des quelques 160 mètres de mur en question, sur 4 à 5 mètres de haut et 80 cm de large. Je précise que les 160 mètres correspondent aux 120 mètres du mur principal et à deux fois 20 mètres pour les retours vers le manoir.

En clair, pour 2012, j'aimerais mener à bien la réimplantation de trois grilles ainsi que les terrassements et les fondations des 160 mètres de mur dont je viens de parler. Cela supposerait de détourner provisoirement l'arrivée d'eau dans les douves, de manière à ce que les engins de chantier puissent manœuvrer au fond sans s'enliser.

Il paraitrait judicieux que, dans la foulée, c'est-à-dire avant la mi-2016, la restauration du mur d'escarpe soit achevée. On pourrait ensuite faire un sort à la restauration des deux biefs.

Au-delà de ces perspectives, je commence à caresser l'idée de remonter un jour les deux pavillons qui encadraient autrefois l'allée principale du manoir, au niveau des derniers tilleuls actuels, c'est-à-dire les plus proches de la chapelle. On se souvient peut-être du fait que l'implantation de ces deux pavillons est prouvée par le plus ancien plan cadastral de la Chaslerie. Je verrais donc bien à cet endroit des constructions comparables à un vieux pavillon du manoir de la Bérardière, à Saint-Bômer-les-Forges.

Le vieux pavillon du manoir de la Bérardière.

Mais, à la Bérardière, j'aime aussi les deux plus petits pavillons, beaucoup plus récents et en forme de "L", qui entourent la grille d'entrée :

Photo copiée sur le site de l'"Association des amis de la Bérardière", puis réduite.

Disons qu'à ce stade, on peut toujours rêver...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Novembre 2011
Journal du chantier - Ferronnerie - Logis - Murs divers - Economie - Désultoirement vôtre !
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J'ai demandé hier à Roland FORNARI de préparer un devis pour les trois grilles que j'aimerais lui faire poser en 2012 au premier étage du logis. Il doit passer me voir samedi prochain à la Chaslerie pour qu'on examine mon idée de soigner le décor de ces grilles (au moins celle donnant vers la chapelle), de manière à les harmoniser avec la future grille du mur entre la chapelle et le manoir, dont j'ai déjà montré le dessin sous cet onglet (dans un message du 9 février dernier).

Roland m'a fait part, une nouvelle fois, de ses difficultés actuelles à obtenir de l'Etat le paiement de ses factures. Selon ses informations et pour utiliser les termes "ad-hoc" en matière budgétaire, de nouvelles autorisations de programmes sont allouées mais les crédits de paiement manquent. Je n'en suis pas surpris outre mesure, compte tenu de l'état critique du financement de la dette publique que l'on sait. J'espère simplement que cette situation, où l'on voit les alertes se multiplier, n'entravera pas, dans un proche avenir, la poursuite du programme de restauration de la Chaslerie.

Roland FORNARI est passé, cet après-midi, en compagnie de son épouse Gabriele :

10 décembre 2011, Roland et Gabriele FORNARI sur la terrasse.

Roland venait préparer son prochain devis. Je lui ai en effet demandé de se tenir prêt à poser des grilles au premier étage du logis, l'une sur le pignon donnant vers la chapelle, les deux autres sur la façade donnant sur le "Pournouët" ; je souhaite que ces trois grilles soient plus ouvragées que les précédentes du rez-de-chaussée du logis, de manière à organiser la transition visuelle avec la future grille du mur entre la chapelle et le manoir. J'ai également demandé à Roland un devis pour les grilles prévues par Lucyna GAUTIER à proximité du mur Ouest de la douve Nord.

J'ai enfin profité de sa venue pour charger Roland de fabriquer rapidement le système de tringlerie utile pour les rideaux de mes trois lits à baldaquin ainsi que des rampes dans le grand escalier du logis et le petit escalier entre le logis et le bâtiment Nord.

Il est entendu que Roland reviendra la semaine prochaine pour poser enfin la grille du puits de la ferme et le lustre de la charretterie.

Sur ces entrefaites, Lucyna GAUTIER est arrivée avec Nicolas. Après un café réparateur...

10 décembre 2011, les FORNARI et les GAUTIER dans la pièce qui sert de cuisine, au rez-de-chaussée du colombier.

... j'ai entraîné Nicolas et Lucyna vers les douves où ils ont pu constater la mousse occasionnée par les cochonneries (en l'occurence, on devrait plutôt dire les vacheries) que des agriculteurs voisins épandent dans leurs champs...

10 décembre 2011, mousse très suspecte au fond de la douve Est de la Chaslerie.

Mais ce n'était pas là l'objet principal de la venue de mes architectes favoris.

Comme l'on sait, j'ai chargé Lucyna, sous réserve de l'accord de l'administration des affaires culturelles, de l'étude préalable à la restauration du circuit des douves de la Chaslerie, et notamment du grand mur d'escarpe.

Lucyna et Nicolas disposent, à cet effet, du plan détaillé des abords immédiats de la Chaslerie, dressé par un géomètre il y a près de 20 ans ; ils savent donc que la longueur du mur d'escarpe est de 136 mètres. Ils ont pu constater que les vestiges des murs de retour de l'escarpe ont environ 20 mètres de long, de sorte que l'ensemble à restaurer aurait 170 mètres de long au total. Surtout, ils ont pu examiner en détail les vestiges du vieux mur d'escarpe et conclure que la maçonnerie mesurerait bien 5 mètres de haut, en comptant, de bas en haut, (1) les fondations, (2) la partie encore visible du mur, (3) celle qui cachera les compléments de terre à déposer autour du "Pournouët" pour compenser les éboulements dus à la disparition, du fait de l'extrême négligence de mes prédécesseurs, d'une bonne partie du mur et, enfin, (4) le parapet.

Les voici en train de prendre des photos et des mesures à proximité du bief aval :

10 décembre 2011, Nicolas et Lucyna GAUTIER au travail dans les douves.

J'ai également chargé Lucyna de m'aider à concevoir la restauration de la pièce qui se situe au 1er étage du logis, juste au-dessus du grand salon. Ce ne sera pas un mince travail :

10 décembre 2011, Lucyna et Nicolas GAUTIER en train de prendre conscience de l'état de désolation d'une partie du logis de la Chaslerie.

Cette pièce est en effet restée dans l'état repoussant où elle se trouvait quand j'ai acheté le manoir. Mes prédécesseurs n'avaient pas hésité à faire refaire une partie de la charpente, dont rien de moins qu'un entrait de plus de 6 mètres de long, en résineux : quelle horreur ! En fait, le volume de cette pièce d'environ 60 m2 a dû rester, à peu de choses près, dans l'état où il se trouvait après la dévastation d'il y a environ 125 ans, occasionnée par un incendie.

Je destine ce volume, très agréablement éclairé par 4 grandes fenêtres dans 3 directions (Est vers les herbages et le futur jardin d'agrément du "Pournouët", Sud vers la chapelle et Ouest vers la cour), à servir à terme de chambre de maître. Il va falloir tout y restaurer, y compris le sol, sans doute en grandes planches de chêne, le plafond en bois cloisonné et les murs en boiseries assorties, le tout digne d'un gentilhomme campagnard du siècle de Louis XIV vraisemblablement (on peut toujours rêver...).

Dans l'immédiat, Igor et Valentin seront chargés de faire le ménage de manière à permettre à Lucyna, quand elle reviendra, de bien prendre les cotes avant de préconiser quoi faire pour restaurer le sol, y compris sa couche d'argile.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Décembre 2011
Journal du chantier - Ferronnerie - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Lorsque, l'an dernier, j'ai restauré les maçonneries du fournil de la ferme, j'ai souhaité que trois petites ouvertures améliorent l'aération du futur cabinet de toilettes. J'ai confié à l'"un des meilleurs ouvriers de France" la réalisation des menuiseries correspondantes, considérant que ce label était un gage de qualité.

Denis DUVEAU m'ayant téléphoné qu'il avait installé les croisées, je viens d'aller vérifier son travail. Je constate que les bois mangent l'essentiel de la surface prévue pour la lumière et qu'ils ne sont nullement protégés par une première couche de peinture en dépit de leur exposition aux intempéries :

21 décembre 2011, l'une des trois fenêtres réalisées par Denis DUVEAU, vue de l'extérieur du fournil de la ferme.

A l'intérieur, les crémones me paraissent d'une laideur difficilement égalable :

21 décembre 2011, l'une des trois fenêtres de Denis DUVEAU, vue de l'intérieur du fournil de la ferme.

Je relève même que l'artisan n'a pas été capable de prendre convenablement les cotes :

21 décembre 2011, noter le jour sous la croisée !

Je suis atterré qu'un artisan réputé de première qualité, par ailleurs homme parfaitement estimable, ait pu imaginer que j'accepterais un tel résultat. J'ai rappelé ce matin ce menuisier pour lui dire que je refusais son travail. Il est prévu que nous refassions le point courant janvier.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Décembre 2011
Journal du chantier - Ferronnerie - Sculpture - Charretterie - Ferme et son fournil
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Comme prévu, Roland FORNARI est venu aujourd'hui installer la grille du puits de la ferme et le lustre de la charretterie.

Voici Roland et deux de ses collaborateurs (comme le confirme la coupe de cheveux, celui de gauche est encore apprenti) :

21 décembre 2011, l'équipe de Roland FORNARI à pied d'œuvre en début d'après-midi.

Il faut des talents d'équilibriste pour arrimer la manivelle dans le puits :

21 décembre 2011, le compagnon de Roland au travail dans le puits de la ferme.

Le résultat me paraît très satisfaisant et, je dirais même plus, parfaitement manorial :

21 décembre 2011, la grille du puits de la ferme et sa manivelle.

Sur ce puits, il ne reste plus qu'à tailler la pierre destinée à couronner l'édicule. Pascal POIRIER (le sculpteur de la statue de Sainte Anne de la chapelle) m'a d'ailleurs très aimablement proposé d'enseigner à Igor et Valentin comment s'y prendre pour travailler le grès.

Dans la charretterie, le compagnon de Roland a commencé à fixer très solidement le support du lustre :

21 décembre 2011, travaux de ferronnerie sous la charretterie.

Voici qui nous promet un éclairage sympathique pour de futurs dîners aux chandelles, avec vue imprenable sur le manoir :

21 décembre 2011, poursuite de l'installation du lustre de la charretterie.

Bientôt, l'équipe de Roland doit s'éclairer aux phares de sa camionnette :

21 décembre 2011, en attendant les chandelles.

Il va sans dire que le lustre étant démontable sera toujours mis à l'abri entre deux utilisations...

Ceci étant, si l'un des visiteurs du site connaît un bon fournisseur de bougies (qui ne fument ni ne coulent) d'un diamètre de 6 cm environ, je suis preneur : il m'en faudrait 12.

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 22 Décembre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Ferme et son fournil - Murs divers
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Bonjour,

Votre menuisier MOF n'y est pas allé avec le dos de cuillère, c'est même incompréhensible d'avoir fait ce genre de travail. Il eut mieux valu faire ceci ou quelque chose d'approchant tout en l'adaptant aux dimensions de votre éguet :

Une fenêtre du château de Mausson (Mayenne).

Est-ce bien ce personnage ?

Joli travail de votre ferronnier. Je vais me renseigner pour les bougies.

Je vous souhaite un bon Noël, ainsi qu'à Madame.

N.D.L.R. : Oui, le lien est bien relatif à mon menuisier. En fait, j'ai trop de respect pour le savoir-faire des meilleurs ouvriers de France pour imaginer une seconde que nous restions sur cette expérience. Mais, comme je ne sais juger de tels travaux qu'au pied du mur, je me dis qu'il serait sans doute bon que je sollicite l'avis de Lucyna et Nicolas GAUTIER avant de remettre l'ouvrage sur le métier. Donnons-nous le temps de la réflexion.

Pour ce qui concerne la grille du puits, il ne vous a sans doute pas échappé que le profil en est cintré, que les barreaux sont cylindriques avec des fleurettes comme sur la grille authentique de la tour Sud-Ouest du manoir. Roland FORNARI a, de plus, hybridé ce dessin avec celui des grilles du bâtiment Nord (celles qui comportent un losange au milieu). J'aime bien cette idée d'hybridation des dessins des grilles. C'est pour cela que j'ai demandé à Roland d'imaginer, pour les grandes fenêtres extérieures du 1er étage du logis, des grilles qui soient un mélange de celles du rez-de-chaussée de ce bâtiment (barreaux carrés, entrelacement à mystère, enveloppement de l'appui des fenêtres, etc...) ainsi que de la future grille (inspirée de Carrouges, avec d'énormes fleurs) du mur situé entre la chapelle et le manoir. J'attends son devis : ça risque de cogner...

Merci pour vos vœux. Je vous adresse en retour les miens les meilleurs et bien amicaux, à partager avec votre épouse. (J'adresserai un peu plus tard mes vœux aux autres visiteurs de notre site favori).

Bonsoir,

En ce qui concerne la grille du puits, pourrait-on avoir une photo de face et de coté afin de bien voir la courbure, sans le piquet en fer, merci.

Vous dites ça risque de cogner, mais cela sera bien beau. Je connais la grille de Carouges ; j'avais fait des photos, si je les retrouve, je vous les enverrai.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Je parle de Carrouges comme d'une source d'inspiration. Il n'est cependant pas du tout question d'en copier la plus belle grille, très loin s'en faut : Carrouges est l'important château d'une puissante famille de maîtres des forges, la Chaslerie est quelque chose comme la résidence secondaire d'un sous-préfet de l'Ancien Régime. Il n'est nullement question de mélanger les torchons avec les serviettes ; chacun à sa place !

Quant à une photo de la grille du puits, je tâcherai de vous la communiquer lorsque Roland FORNARI aura fini son intervention (le piquet est, bien entendu, provisoire et disparaîtra dès ce chantier achevé).

Voici trois modèles de grilles qui ont retenu l'attention de Mr T. à Florence : l'une au Palazzo Vecchio (je l'avais aussi remarquée)...

Grille intérieure au Palazzo Vecchio.

un autre dans le corridor Vasari...

Touristes en goguette.

(très pratique pour permettre aux grands-ducs de passage d'écouter en catimini ce qui se raconte dans la venelle en contrebas)...

une troisième à un endroit que je ne situe pas :

Grille à Florence.

Merci, Mr T. pour ces belles photos !

Mais pourrais-tu arrêter, un instant, de faire l'oeuf ?

Mr T. (au cas où vous ne l'auriez pas reconnu).

Voici le texte du courriel que j'ai adressé ce matin à la dernière interlocutrice vers laquelle j'ai été orienté à la D.R.A.C. de Basse-Normandie :

(début de citation)

Madame,

Vous ayant téléphoné hier matin pour savoir quand me serait communiquée la dernière version du formulaire à remplir pour obtenir les subventions promises depuis l'an dernier pour le "mur Ouest de la douve Nord" et pour l'étude préalable confiée à Mme Lucyna GAUTIER, j'ai cru comprendre que vous n'aviez pas connaissance des devis d'ores et déjà transmis par mes soins, à deux occasions successives, à l'administration des affaires culturelles et que, au demeurant, l'historique de ce dossier ne vous était pas familier. Je crois donc devoir compléter votre information sur ces deux points.

Par ailleurs, je vous ai parlé de mes projets et de mes contraintes pour la période à venir, au-delà de la restauration du mur Ouest de la douve Nord. Je pense utile de vous résumer ci-après mes propos sur ce troisième sujet.

1 - Je vous prie de trouver ci-joint la copie du dossier de demande de subvention dans son dernier état, tel qu'il a été reçu par le S.D.A.P. d'Alençon le 28 octobre 2011.

2 - Je vous transmets également l'extrait ci-après du journal que je tiens et où je récapitule les échanges au sujet du mur Ouest de la douve Nord, de l'étude préalable ainsi que des travaux suivants. Cet extrait porte sur la période postérieure à la fin 2010 (il y a bien sûr eu des échanges antérieurs mais j'abrège ici). Ces échanges ont eu lieu avec l'administration des affaires culturelles ainsi qu'avec l'architecte Lucyna GAUTIER, le forgeron Roland FORNARI et, dernièrement, le maçon PAVY :
- 23 octobre 2010, courriel de l'architecte des bâtiments de France qui dirige le service départemental de l'architecture et du patrimoine (S.D.A.P.) de l'Orne, m'indiquant qu'un architecte doit être chargé de la maîtrise d'oeuvre de la restauration du mur Ouest de la douve Nord ; elle ajoute que la restauration du mur est soumise à autorisation préalable de l'administration ;
- 2 novembre 2010 : je charge Mme Lucyna GAUTIER, architecte habilitée, de préparer le dossier de demande d'autorisation pour la restauration du mur Ouest de la douve Nord ; je lui signale l'urgence de ces travaux ;
- 5 novembre 2010, l'urgence des travaux sur le mur Ouest de la douve Nord est explicitée à mon interlocuteur habituel au service départemental d'architecture à Alençon ; j'obtiens de ce dernier un accord oral de principe pour subventionner ces travaux en 2011 ;
- 30 janvier 2011 : à l'époque, il était question que l'"étude préalable" de Mme Lucyna GAUTIER traite également du mur Ouest de la douve Nord ; depuis lors, compte tenu des délais (indépendants de mon fait) pour lancer cette étude ainsi que de l'urgence de la restauration de ce mur, nous sommes convenus de déconnecter les deux sujets ;
- 4 mars 2011, visite à la Chaslerie de l'architecte des bâtiments de France qui, au S.D.A.P., suit plus particulièrement les dossiers de l'Ouest du département ; la question du mur est évoquée, ainsi que l'urgence à le restaurer ;
- 22 mars 2011, cette dernière personne me confirme que des subventions devraient pouvoir être dégagées en 2011 pour l'étude préalable ainsi que pour les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord ; à la même époque, mon interlocuteur habituel au S.D.A.P. m'indique que l'intervention d'un architecte ne serait pas indispensable pour le mur ;
- avril 2011 : débats avec mon fils aîné en vue d'inclure la restauration de l'"aile des écuries et du colombier" dans l'étude préalable (je cite ces débats ici pour rappeler que le programme des travaux est également débattu et soupesé au niveau familial) ;
- 2 juin 2011, accord de principe avec Mme Lucyna GAUTIER sur la restauration du mur Ouest de la douve Nord et sur le contenu de l'étude préalable (contenu inchangé à ce jour, à savoir douves + aile gauche du manoir) ;
- 4 juin 2011, le plan du projet de restauration du mur Ouest de la douve Nord, établi par Mme GAUTIER, est prêt ;
- 14 juin 2011, la demande d'autorisation pour la restauration du mur Ouest de la douve Nord est déposée au S.D.A.P. à Alençon ;
- 11 juillet 2011 : réception d'une L.R.A.R. de la D.R.A.C. refusant l'autorisation de travaux sur le mur Ouest de la douve Nord, au motif de l'absence d'"une analyse historique et archéologique précise des états disparu/existant pour justifier le projet" ;
- 19 août 2011 : réception de l'autorisation de la D.R.A.C. de restaurer le mur ;
- 31 août 2011 : en consultant des entreprises, je découvre que le mur Ouest de la douve Nord coûtera beaucoup plus cher que son pendant de la douve Sud, en raison de différences de profondeur du fossé ; j'en avise immédiatement mon interlocuteur habituel au S.D.A.P. qui me répond que l'Etat devrait pouvoir subventionner une partie du mur en 2011 (en plus de l'étude préalable) et le solde en 2012 ; mon interlocuteur me demande cependant de ne déposer qu'un seul dossier de demande de subvention pour l'étude préalable et pour l'ensemble du mur Ouest de la douve Nord ;
- 30 septembre 2011 : je découvre à l'occasion d'une conversation avec mon interlocuteur habituel au S.D.A.P. puis d'une autre avec sa directrice que l'administration des affaires culturelles doute de la protection du mur Ouest de la douve Nord au titre des monuments historiques ainsi que de l'inscription de la ferme de la Chaslerie à l'I.S.M.H. ;
- 5 octobre 2011 : la contestation de la protection de la Chaslerie ne porte plus que sur la ferme ;
- 13 octobre 2011 : il n'y a plus de divergence entre l'administration des affaires culturelles et moi sur la protection de la Chaslerie ; le S.D.A.P. d'Alençon m'apprend cependant que, pour la restauration du mur, un décret de 2009 imposerait, sans marge d'interprétation, l'intervention d'un architecte habilité ;
- 17 octobre 2011 : j'apprends d'une source très bien informée qu'il existe divers contre-exemples montrant qu'un mur classé peut, malgré ce décret de 2009, être restauré à moindres frais d'architecte ;
- 25 octobre 2011 : afin de ne pas retarder davantage le dossier, je confie néanmoins à Mme GAUTIER une "mission complète" pour la restauration du mur Ouest de la douve Nord ; une nouvelle demande de subvention, actualisée pour tenir compte de ces derniers éléments, est envoyée dans les circuits administratifs ;
- 7 novembre 2011 : j'apprends que le dossier de subvention en est toujours au stade de l'instruction à Alençon ;
- 15 novembre 2011 : je rappelle mon interlocuteur habituel pour savoir où en est rendue l'instruction du dossier de subvention ; mon interlocuteur me déclare que j'aurais le choix entre deux possibilités, soit tout (mur Ouest de la douve Nord + étude préalable) faire passer en 2011 mais avec un taux de subvention réduit de moitié, soit tout faire passer en 2012 avec 40 % de subvention ; je souligne une nouvelle fois l'urgence de la restauration du mur Ouest de la douve Nord et la nécessité pour moi d'obtenir la subvention à 40 % ; je confirme qu'il est matériellement possible d'échelonner le chantier sur les exercices 2011 et 2012 et m'interroge sur la réglementation qui, selon les affirmations du jour de mon interlocuteur, empêcherait le phasage des travaux ; mon interlocuteur répond qu'il me rappellera le lendemain après-midi.
- 16 novembre 2011 : mon interlocuteur me rappelle comme promis. Il propose de faire passer la subvention en cause en totalité sur l'exercice 2012 et au taux maintenu de 40 %. Il est entendu que je serais dispensé d'attendre son versement pour mener les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord. Je donne immédiatement mon accord sur cette proposition. Pour ce qui concerne la restauration du circuit des douves (mur d'escarpe, biefs, etc...), mon interlocuteur suggère que je demande à Mme GAUTIER de définir un calendrier pluri-annuel de réalisation des travaux. Je signale que je souhaiterais que le report préconisé et accepté sur 2012 ne m'empêche pas de lancer également en 2012 d'autres travaux subventionnables (je pense à ce stade à des grilles aux fenêtres du 1er étage ou aux premiers travaux sur le circuit des douves autres que le mur Ouest de la douve Nord).
- 19 novembre 2011 : Importante conversation téléphonique avec Mme GAUTIER. Dans le prolongement de mes récents contacts avec le S.D.A.P. d'Alençon, nous évoquons le programme de travaux en 2012 et au-delà. Pour 2012, je demande à ce stade de prévoir des grilles à trois fenêtres du 1er étage du logis, une dans la chambre au-dessus de la salle-à-manger et deux dans la chambre au-dessus du salon, les trois donnant vers l'extérieur du bâtiment (et non sur la cour). En plus de ces grilles, je voudrais que 2012 voie le début de la restauration du mur d'escarpe des douves. Mme GAUTIER me recommande, pour des questions de coût, de monter un mur à un seul parement de pierres, le reste étant en béton. Il me semble qu'alors, Igor et Valentin (mes deux salariés) auraient besoin de moins de 18 mois pour s'acquitter de la restauration des quelques 160 mètres de mur en question, sur 4 à 5 mètres de haut et 80 cm de large (les 160 mètres correspondent aux 120 mètres du mur principal et à deux fois 20 mètres pour les retours vers le manoir). Je déclare que, en 2012, j'aimerais mener à bien la réimplantation de trois grilles ainsi que les terrassements et les fondations des 160 mètres de mur en question.
- 21 novembre 2011 : Je demande à Roland FORNARI de préparer un devis pour les trois grilles au premier étage du logis.
- 6 décembre 2012 : mon interlocuteur habituel au S.D.A.P. m'indique que le courrier attendu, m'autorisant à commencer les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord sans attendre l'arrêté de subvention, est toujours à la signature à Caen mais que la D.R.A.C., consultée, lui répond qu'il n'y a pas de problème. Ce courrier va me parvenir "très rapidement".
- 10 décembre 2012 : Mme GAUTIER vient à la Chaslerie mesurer le mur d'escarpe des douves afin de préparer son étude préalable. Le même jour, Roland FORNARI vient prendre les mesures des trois fenêtres du 1er étage en vue de préparer son devis de grilles.
- 21 décembre 2011 : Roland FORNARI revient à la Chaslerie.
- 22 décembre 2011 : Je reçois l'autorisation de la D.R.A.C. de commencement de travaux du mur Ouest de la douve Nord avant que ne soit signé l'arrêté de subvention.
- 28 janvier 2012 : A ma demande, mon interlocuteur du S.D.A.P. me communique une copie de la demande de subvention pour le mur Ouest de la douve Nord (dont je n'avais pas gardé le double) que j'avais déposée, le 25 octobre 2011. Je l'avais rédigée sur le "formulaire bleu modifié" alors en vigueur. C'était ma deuxième tentative, la première demande ayant été couchée sur le "formulaire bleu" de rigueur jusqu'au milieu de l'année dernière. Mon interlocuteur m'apprend que l'administration ne se contenterait plus, désormais, du "bleu modifié". Il faudrait, paraît-il, que j'établisse une nouvelle demande, la troisième donc, sur un "formulaire jaune" en cours d'édition. Ce nouveau formulaire me serait communiqué lorsque la D.R.A.C. m'écrirait, ce qui devrait être fait rapidement.
- 5 février 2012 : Le souci d'occuper utilement mes salariés et le fait que je sois sans nouvelle de Roland FORNARI m'incitent à donner dorénavant la priorité, après le mur Ouest de la douve Nord, à la restauration de la cage d'escalier classée M.H. du logis de la Chaslerie (en plus des fondations du mur d'escarpe). Les granits des marches de cet escalier, endommagés par un incendie au 19ème siècle, nécessiteront en effet l'intervention d'un artisan spécialisé (je pense à PAVY, puisque M. SACCO vient de me recontacter).
- 8 février 2012 : L'entreprise PAVY vient à la Chaslerie préparer son devis.
- 6 mars 2012 : Mon interlocuteur habituel du S.D.A.P., que je relance pour savoir où en est la D.R.A.C. de l'envoi de son courrier, me conseille de vous téléphoner.

3 - Enfin, je signale que le programme de travaux que je souhaite engager le plus tôt possible après le mur Ouest de la douve Nord, c'est-à-dire dès 2012, porte désormais non plus sur les grilles du 1er étage (M. FORNARI paraît trop occupé et mon épouse me freine sur les grilles) mais sur (1) la restauration de la cage d'escalier classée M.H. du logis et (2) le début de la restauration du mur d'escarpe, également classé M.H.
Mon souci de donner actuellement la priorité à la maçonnerie tient aux faits que (1) j'ai la chance d'employer deux salariés qui travaillent bien, (2) ceux-ci me coûtent cher au regard de mes possibilités financières, (3) sauf à les perdre (ce qui compliquerait beaucoup la suite du programme de restauration), il faut donc que je puisse les occuper, (4) si je les perdais, j'aurais sans doute du mal à en retrouver rapidement de comparables.
Pour la restauration de la cage d'escalier, il y a un préalable, à savoir la restauration des marches de granit cassées lors de l'incendie du 19ème siècle. Ceci est un travail délicat qui nécessite l'intervention d'une entreprise spécialisée. L'entreprise PAVY a réalisé un devis complet (voir pièce jointe) mais je souhaiterais ne lui confier que cette tranche de travaux (notée 1 sur ce devis, pour un montant de ... € H.T. (soit ... € T.V.A. incluse). Je sollicite une subvention pour me permettre de financer cette tranche de travaux.
Concernant le début de la restauration du mur d'escarpe, je souhaiterais (1) que Mme GAUTIER prépare rapidement, dans la foulée de la partie de son étude préalable portant sur ce premier sujet, le dossier soumis à votre autorisation, (2) qu'elle l'obtienne dès cette année, (3) qu'il soit entendu que ces travaux seraient subventionnés dès que possible mais (4) que je sois autorisé à les commencer sans attendre l'arrêté de subvention.

J'espère que ces informations vous éclaireront et permettront d'avancer. Je me tiens à votre disposition pour les compléter si vous le souhaitez.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes hommages respectueux.

(fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Ferronnerie - Logis - Ferme et son fournil
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Malgré de multiples rappels, Roland FORNARI, le forgeron, n'a toujours pas achevé les travaux commencés avant Noël ni envoyé les devis demandés depuis longtemps pour les 3 grilles du 1er étage du logis. Chaque fois que je le relance, il improvise des explications plus ou moins plausibles pour tenter de justifier ses retards.

J'aimerais que ces travaux (notamment la pose de la grille du puits de la ferme) soient enfin terminés. Quant aux devis, plus tôt je les recevrai, plus vite je pourrai les mettre dans les circuits administratifs pour subvention ; l'expérience montre que cet exercice est toujours beaucoup plus compliqué que ce à quoi l'on s'attend.

Bonsoir,

Vous avez un bon forgeron, mais celui-ci m'a l'air pas mal. Il se trouve dans l'Orne, à 61150 Montgaroult.

Le connaissez vous?

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Oui, je le connais. Il a été formé par Roland FORNARI et m'est recommandé par Marc CHALUFOUR. Je pensais à lui pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord... Voici d'ailleurs vers quel type de rampe je m'oriente :


N.D.L.R. 2 (du 1er mai 2023 à 21 heures) : Y penser pour la cave.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Juin 2012
Journal du chantier - Ferronnerie - Sculpture - Charretterie - Ferme et son fournil
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Roland FORNARI, assisté de deux compagnons, Thomas HOLT et Rudy EDMOND, est venu achever le travail commencé quelques jours avant Noël. Il a ainsi suspendu le lustre dans la charretterie...

19 juin 2012, Roland et ses deux compagnons sous la charretterie.

... où, au moins d'après moi, il produit un effet boeuf...

19 juin 2012, le lustre de la charretterie avec son système de poulie et de manivelle.

... bien qu'il appartienne encore à Carole de le compléter par des chandelles d'un bon calibre.

Puis Roland et ses compagnons ont peaufiné les finitions du puits de la ferme...

19 juin 2012, il suffit désormais d'actionner la manivelle pour avoir l'eau à la ferme.

... avant de poser triomphalement pour la postérité :

19 juin 2012, puits armé !

A noter que Thomas HOLT, le très élégant compagnon à droite de la photo précédente (admirez le pantalon montant et les bretelles), a découvert Roland grâce à notre site préféré ; il travaillait dans une vie antérieure comme informaticien dans une banque d'affaires parisienne et notre site a, paraît-il, contribué à le convaincre qu'il avait mieux à faire dans la vie que traquer les apprentis KERVIEL...

P.S. : Comme on le voit sur la photo précédente, je n'ai toujours pas décidé comment couronner le puits. Jonathan me dit qu'il saurait me tailler un grès en forme de pain de sucre aplati ou de galette. Mais Roland suggère de sceller une terre cuite ; je crains toutefois que des garnements ne la maltraitent (car j'ai fait pire dans ma jeunesse contre une armée de pots de fleurs méticuleusement alignés par la mère d'un copain...).

Bonsoir,

Joli travail, du plus bel effet et voyez ce lien pour compléter...

Une petite photo de la grille du puits en entier serait la bienvenue.

Bonne soirée, mes salutations respectueuses à Madame.

N.D.L.R. : Vos désirs sont des ordres et merci pour le lien, c'est exactement ce qu'il faut.

19 juin 2012, la grille du puits de la ferme.

(Désolé mais je ne maîtrise pas "Photoshop", de sorte que les aplombs sont cagneux.)

Pour info, Carole trouve les fleurettes "un peu incongrues". Mais c'est un rappel des fleurettes qui existaient sur les anciennes grilles du manoir et que je fais repousser, avec la complicité de Roland, dès que l'occasion s'en présente.

Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 19 Juin 2012
Journal du chantier - Ferronnerie - Ferme et son fournil
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Moi, les fleurettes ne me choquent pas, mais il n'a toujours pas modifié le système disgracieux de gond de la grille.

Je vous en avais fait la remarque cet hiver.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Si, il l'a modifié. Peut-être pas assez pour vous. Mais, pour tout vous dire, cela ne me choque guère.

Dans un message du 9 février 2011, j'avais expliqué que j'envisageais de doter, d'une part, d'un portail le passage du mur entre la chapelle et le manoir et, d'autre part, de deux lanternes la porte d'entrée du logis.

Hier, j'ai passé commande à Roland FORNARI de ces deux lanternes. Roland me recommande de les éclairer avec des diodes luminescentes LED, ce qui, selon lui, aurait le double avantage de rendre plus discret le fil électrique et de permettre un éclairage avec de vraies chandelles lorsque l'envie m'en prendrait. Suggestion adoptée ! J'envisage de fixer ces lanternes à l'occasion des prochains travaux de restauration de la cage d'escalier du logis qui, en tout état de cause, nécessiteront l'intervention de l'électricien. Donc j'ai demandé à Roland que ces lanternes soient prêtes pour septembre prochain.

Tant que j'en étais à parler de lanternes, j'en ai commandé à Roland une troisième, destinée dans mon esprit à être fixée au-dessus du milieu du linteau de la porte d'entrée du bâtiment Nord ; on se souvient peut-être que, lors de la restauration des maçonneries de ce bâtiment, j'avais laissé pendouiller côté cour trois gaines électriques, l'une à l'emplacement que je viens de citer, les deux autres de part et d'autre de la porte. En raison de la présence d'une cloche (achetée aux enchères chez Me TOUTAIN à Vire) à gauche de cette porte, il me paraissait préférable de n'utiliser que la réservation centrale.

19 juin 2012, Roland FORNARI en train de recevoir ma commande d'une lanterne extérieure au bâtiment Nord.

Roland préconise plutôt d'implanter la lanterne à droite de la porte, en symétrie de la cloche dont il copierait le système d'accroche, ce qui me paraît une excellente idée. Topé !

Nous avons bien entendu reparlé des grilles, celle, principale, destinée au mur entre la chapelle et le manoir et celle, secondaire, destinée selon les dessins de Lucyna GAUTIER à occulter le Nord de la terrasse, entre le fournil du manoir et le mur Ouest de la douve Nord.

Pour la première, j'avais fait observer à Roland que l'épaisseur des murs entraverait l'ouverture des battants en ne leur permettant pas de tourner de plus de 90° :

Proposition initiale de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

Roland m'a proposé hier de résoudre ce problème en introduisant un cadre rigide dans le dispositif :

19 juin 2012, la contre-proposition de Roland FORNARI.

L'idée me paraît astucieuse et j'observe que, malgré le rétrécissement du passage, Bernard pourrait toujours accéder à la terrasse au volant du "John Deere". Roland a étudié le problème en détail :

19 juin 2012, détail de la contre-proposition de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

19 juin 2012, autre détail de la contre-proposition de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

Roland serait également prêt à recevoir la commande du portail du Nord de la terrasse. Là, il préconise un couronnement dans l'esprit de celui du portail principal, mais adapté au moindre statut de ce portail secondaire :

19 juin 2012, projet de couronnement du portail secondaire.

A mes yeux, tout cela ne manque pas d'élégance. Mais les devis sont très costauds... Donc, pour ce qui concerne la ferronnerie, je préfère donner la priorité à la restauration des grilles des fenêtres du 1er étage du logis. La fabrication des portails passera ensuite, si possible. Je n'abandonne cependant pas l'idée. On en reparlera donc le moment venu.

Pour les grilles du 1er étage du logis, Roland recommande, selon ses termes (dont je ne trouve pas trace sur la toile), un style "honoricus" par opposition au style "humblicus" des grilles du rez-de-chaussée. Les grilles du 1er auraient ainsi un décor intermédiaire entre le style spartiate des grilles du rez-de-chaussée et le style beaucoup plus décoratif des portails. Cela me semble une bonne idée.

P.S. : Au passage, je signale que Roland m'a appris un autre mot du vocabulaire des charpentiers. Il paraît que les planches entre solives (comme au plafond du salon du logis) s'appelent des entrevous. Adopté !