Ferronnerie

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Mars 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Je me suis rendu hier à Saint-Aubin-des-Bois, à l'atelier d'Alexandre GURY, "Fer Art Forge".

Il s'agissait pour moi de récupérer la potence de cheminée dont Alexandre vient d'inverser le sens de rotation :

19 mars 2019.

A cette occasion, Alexandre m'a rendu, de la part de Roland FORNARI, le support de girouette qui a longtemps été fiché sur le dôme d'entrée de notre manoir favori :

19 mars 2019.


Alexandre m'a montré sur quoi il travaille en ce moment, notamment la restauration de la très belle grille d'entrée du château de Vendeuvre...

18 mars 2019.

18 mars 2019.

18 mars 2019.

... et la grille du château de Patrick DUMOUSSET dont il me recommande de m'inspirer, le moment venu, pour compléter les pilastres, sur la RD 22, de notre manoir favori :

18 mars 2019.

La réunion avec l'architecte pressentie, rejointe à ma demande par M. LESCROART, a été studieuse. Nous avons visité le manoir de fond en comble, dans le bâtiment Nord, le logis, le colombier et la chapelle. L'architecte a piloté un drone pour photographier la besace de la couverture du logis, à proximité de la cheminée Nord, soupçonnée d'être à l'origine du pourrissement d'une poutre au plafond que l'on sait, hypothèse qui n'a pas été confirmée par cet examen.

J'ai été questionné sur les raisons pour lesquelles j'avais été amené à changer tant de fois d'architecte en une trentaine d'années de ce chantier. J'ai expliqué les six problématiques.

L'architecte pressentie m'a répondu qu'elle me fera une proposition de collaboration comportant l'intervention d'un bureau d'études à propos des questions de circulation des fluides, ce qui me semble normal. Je l'ai sentie plus réservée que je ne l'avais souhaité sur la question de la porosité du mur Ouest.

Elle a compris que mon point de vue exprimé ce matin, donnant la priorité au colombier, était calé sur le souci de Carole de disposer d'une cuisine à toutes les phases du chantier. Elle s'est néanmoins demandée s'il ne faudrait pas plutôt prévoir une installation provisoire de cuisinette dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord (à côté du "petit salon"). Je soumettrai cette idée à mon gouvernement, étant entendu que, s'il ne tenait qu'à moi, un frigo et un micro-ondes suffiraient amplement à mon bonheur en la matière.

P.S. (du 16 avril 2019 à 00 h 30) : J'ai oublié de noter que l'architecte pressentie recommande, dans le colombier :
- de ne pas changer les poutres du plafond du 1er étage qui, malgré le triste état de l'une d'elles, lui semblent restaurables :

16 avril 2019.


- d'ajouter des garde-corps aux fenêtre du 2ème étage, notamment si on devait en relever le sol pour y incorporer un dispositif de chauffage.

Au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, l'idée de prévoir un placo pour doubler le mur Nord est rejetée, même si les réservations pour ventilation sont approuvées. D'autres matériaux seront à mettre en œuvre, comme des boiseries. A ce jour, cette suggestion se heurte toutefois à l'objection que je ne sais pas encore quelle affectation donner à cette pièce. (L'idée d'y implanter le "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves" pourrait refaire surface, notamment si la résolution du problème de porosité du mur Ouest devait traîner, ce qui, de mon point de vue, serait néanmoins un sérieux handicap.)

Dans la chapelle, elle recommande de prévoir une aération en partie haute, afin d'éviter que la condensation et les remontées d'humidité du sol ne gâtent si rapidement les décors peints.

A noter également que cette personne m'a indiqué être propriétaire d'un bulldog anglais et d'un bouledogue français et, de plus, déclaré qu'elle trouve O'Gustin très beau et très vif. Bref, nous nous sommes d'ores et déjà trouvé de très fortes affinités qui me semblent bien augurer de la suite.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Mai 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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J'étais en train de discuter au téléphone avec Arnaud PAQUIN, de façon très détendue, lorsque je suis entré dans la salle des ventes de Vire. Juste à temps pour enchérir sur le lot 30 ("Exceptionnel heurtoir en fer forgé à boule, platine à coquillage stylisé. Epoque 17ème siècle") que j'ai emporté à un prix environ six fois moindre qu'un heurtoir neuf de taille et motifs comparables :

Cet achat m'a-t-il mis de trop bonne humeur ? Le fait est que je me suis laissé aller à enchérir sur le lot 34 ("Paire de très grandes targettes découpées à motifs de fleurons. Epoque 18ème siècle)...

... dont, pour vous parler franchement, je ne suis pas sûr de trouver l'usage à notre manoir favori (avis aux amateurs) :

Peut-être pour la porte qui reste encore à dessiner entre le bâtiment Nord et l'arrière-cour ? A voir...

Je note qu'au moment où je récupérais ma pièce d'identité auprès de sa collaboratrice, Me Gilles TOUTAIN m'a tenu des propos fort aimables sur les monuments historiques à vendre dans le secteur ainsi que sur mes travaux de restauration. Je retiens que cet officier ministériel, qui fait à l'évidence partie de notre fan-club favori, n'est pas rancunier et je l'en félicite.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Juin 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 7 juin 2019 06:34
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : yl-corespa@orange.fr ; C.F. ; T.F.
Objet : Chaslerie - Menuiseries extérieures du logis

Cher Monsieur,

Je reçois à 11 h 30 la visite de (...), l'architecte du patrimoine que m'envoie Arnaud PAQUIN.
M. Yves LESCROART assistera à l'entretien, dans son rôle d'assistance à maîtrise d'ouvrage.

Afin que je puisse les informer de l'état d'avancement de nos dossiers, pourriez-vous me dire à quel stade d'instruction en est la demande de subvention pour la deuxième des trois tranches de restauration des menuiseries extérieures du logis ?

Mon souhait serait que la réalisation de cette deuxième tranche puisse s'effectuer, comme pour la première, dans les meilleurs délais et que nous puissions lancer la troisième et dernière tranche dans l'année qui suivra.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
L'architecte du patrimoine recommandée par Arnaud PAQUIN m'a demandé de ne pas citer son nom sur notre site favori tant qu'elle ne nous aura pas livré une tranche de travaux. Assistée d'un architecte, elle a passé deux bonnes heures à mesurer les fenêtres du logis. Je l'ai priée d'inclure les poutres pourries et une porte extérieure au programme du contrat dont elle doit m'envoyer le projet.

Une fois de plus, j'ai apprécié l'aide d'Yves LESCROART pour m'épauler dans cette phase importante pour relancer utilement notre chantier favori.
Carole, revenue passer quelques jours à la Chaslerie, me déclare que le projet du cuisiniste, qu'elle vient d'étudier dans le train, "manque de charme". J'explique que nous n'en sommes pas à choisir les matériaux mais seulement la bonne répartition des appareils et des rangements dans l'espace disponible. En fait, je suis heureux qu'elle réagisse ainsi car je ne souhaitais pas qu'elle oublie, au bénéfice de la fonctionnalité, les contraintes tenant à la "manorialitude" du lieu.

Je lui montre l'échantillon de tommettes vernissées, m'attendant à une réaction de rejet pour difficulté d'entretien. Mais, à ce sujet, elle se montre intéressée et pose de bonnes questions, non sans s'insurger à propos du prix demandé par le vendeur. Je lui fais goûter le miel acheté à la même personne, elle le trouve excellent. Elle n'a pas encore vu que je lui ai également acheté des légumes bio pour son jardin.

Je lui fais voir les pavés posés par Igor à l’extérieur des bâtiments. Elle trouve le travail très bien réalisé. Je ne lui dis pas que Philippe JARRY prévoit de défoncer le pourtour de la cour à la fin de la semaine prochaine (comme je viens de l’apprendre) mais je lui fais remarquer à quel point les salades plantées par notre petite-fille poussent bien au fond de la cour et sont succulentes. De fil en aiguille, j'avance l'idée qu'il pourrait être judicieux de transformer le fond de la cour en potager, vu que l'arrière-cour est impraticable une bonne moitié de l'année ; on réagencerait les plessis de Roland FORNARI, voire on créerait une gloriette au-dessus du bassin central. Elle trouve que mon idée de gloriette est farfelue mais, pour le reste, s'intéresse à cette proposition et demande si on ne devrait pas en profiter pour recentrer le bassin ; j'explique qu'il est monolithique et doit peser une bonne tonne, ce qui rendrait l'opération difficile, outre le fait qu'il est, tel que positionné, classé monument historique. Je fais passer l'idée qu'il pourrait être intéressant de paver une partie de la cour, suggestion qu'elle avait toujours repoussée au motif qu'on s'y tordrait les chevilles. J'indique être en négociation pour un important lot de pavés qui permettrait de simplifier l'entretien de l'allée qui descend de la D22. Elle me demande de privilégier les travaux qui amélioreront enfin l'habitabilité, reproche que je n’ai certes pas volé. Je réponds que nous serons coincés tant que nous n'aurons pas trouvé un architecte du patrimoine acceptant de débloquer le dossier des fenêtres et celui de la poutre pourrie.

Cette conversation m'a permis de noter que Carole semble avoir fait son deuil de la prochaine disparition (temporaire) des fleurs de la cour. Je pensais qu'elle résisterait davantage à ce propos. Le fait est que ses hortensias n'ont jamais été aussi beaux que cette année, alors qu'elle s'en occupe depuis près de trente ans et a réussi à leur redonner de la vitalité.

Après quoi, je prends, de la fenêtre centrale du premier étage du bâtiment Nord, à la lumière du crépuscule, des photos de fleurs et plantations qui auront donc bientôt disparu...

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

... y compris celles du fond de la cour qui n'auront guère été entretenues, aux salades près, cette année :

11 juillet 2019.

11 juillet 2019.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 4 septembre 2019 18:16
À : (...)
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F.
Objet : Intervention d'une architecte du patrimoine à la Chaslerie

Madame,

M. LESCROART vient de me signaler les informations complémentaires dont vous avez besoin à ce stade :

I - Sur l'usage que je compte faire des pièces donnant sur la cour de la Chaslerie :

Je vous réponds du mieux que je le peux, étant signalé que :

- pour ce qui concerne le logis, les affectations des pièces du rez-de-chaussée des deux tours sont susceptibles d'évoluer. Notamment si le bureau d'études que j'ai mandaté préconise des chaufferies "déconcentrées" au lieu d'une chaufferie centrale unique (qui aurait à ce stade ma préférence).
- pour ce qui concerne le bâtiment Ouest, le "projet" de M. PAQUIN de juillet 2018 me satisfait dans ses grandes lignes, étant signalé que l'usage des deux niveaux inférieurs du colombier n'est pas encore stabilisé dans mon esprit, de sorte qu'il reste un flottement sur l'emplacement des salles d'eau qui desserviraient le colombier.

Sous ces réserves :

A - Pour ce qui concerne le logis :

--- les quatre pièces principales garderaient leur usage (réel ou potentiel) antérieur, à savoir
-- au rez-de-chaussée :
- côté Nord : salle-à-manger,
- côté Sud : salon
-- au 1er étage :
- côté Nord : chambre
- côté Sud (actuelle "salle dévastée") : une chambre ou bien deux, alors séparées par une cloison de boiserie (comme au 2ème étage du manoir de la Palue à Domfront)
-- au 1er étage des deux tours : une salle-de-bains avec baignoire chaque fois ;
-- au rez-de-chaussée des deux tours : si possible des pièces d'habitation (salle de télévision ou bibliothèque ou salle de jeux) ; il y a toutefois, à ce stade de mon information, un risque de devoir consacrer le RC de la tour Sud-Ouest à une chaufferie.

B - Pour ce qui concerne le colombier :

- au 2ème étage (la pièce à double hauteur et double rang d'ouvertures, avec trous de colombes et vue sur la poutraison) : chambre ;
- au 1er étage : l'affectation envisagée à ce stade de mes réflexions serait un bureau-bibliothèque ; à défaut, une chambre ;
- au rez-de-chaussée : chaufferie (si possible centrale) + w.-c. + cuisine + salle-de-bains avec baignoire (ce dernier point à ce stade de mes réflexions).

C - Pour ce qui concerne les écuries, un usage conforme à ce qui a été prévu au "projet" de M. PAQUIN, à ceci près que le volume situé entre l'"escalier-en-facteur-commun" et le colombier pourrait comporter une salle d'eau en moins si le 1er étage du colombier est utilisé en bureau-bibliothèque. N.B. : c'est dans ce volume intermédiaire que le "projet" de M. PAQUIN ne m'a pas convaincu à 100 % (il y a un problème de hauteur de plafond).
Donc, pour l'essentiel, deux grandes pièces de réception, l'une au RC, l'autre au 1er étage des écuries.

D - Pour ce qui concerne la tour Louis XIII :

- la pièce principale, au 1er étage, est actuellement un bureau avec accès très incommode aux combles ; il est possible qu'elle soit transformée en chambre si on résout la question de l'emplacement de la salle-de-bains à y attacher (je trouverais dommage d'empiéter sur le 1er étage des écuries) ;
- au rez-de-chaussée, mon aîné souhaiterait une salle de billard ;
- dans les combles, l'usage actuel est de bibliothèque, mais très incommode d'accès, non isolée etc.

E - Pour ce qui concerne le bâtiment Nord :

- il n'y a de travaux envisagés que pour rétablir une cuisine, avec arrière-cuisine donnant accès à l'arrière-cour ;
- tout le reste est restauré et d'usage stabilisé.


II - Sur la question des volets intérieurs (volets brisés ou d'un seul battant) :

-- je m'interroge sur l'opportunité de volets intérieurs dans la cage d'escalier du logis ; sauf au rez-de-chaussée dans la partie Est (donnant sur le jardin), je ne suis pas persuadé de leur nécessité ;
-- il y a une problématique particulière pour ce qui concerne la moitié haute des ouvertures de la pièce du 2ème étage du colombier (trois lucarnes) : il faut qu'il y ait des volets intérieurs et qu'ils soient d'un maniement aisé ; en outre, je ne verrais que des avantages à ce que les menuiseries de la lucarne Sud rappellent l'ancien usage du colombier (on en avait parlé avec M. PAQUIN) ;
-- pour le reste, il faudra examiner la question au cas par cas :
- j'envisage, du moins à ce stade, des boiseries intérieures dans trois des quatre pièces principales du logis (pas dans la salle-à-manger) ; l'opportunité de logements pour les volets pourra être étudiée, étant entendu que je ne me vois pas modifier les ébrasements de fenêtres (comme cela avait été fait, en 2014, dans le petit salon du bâtiment Nord) ;
- quel qu'en soit l'usage, la pièce du 1er étage du colombier sera dotée de boiseries intérieures.


III - Pour ce qui concerne l'idée d'associer la D.R.A.C. à votre prochaine venue sur place :

- je n'y vois bien sûr aucun inconvénient dans le principe ; mais :
- d'une part, M. LESCROART sera présent, dans le cadre de la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage dont je l'ai chargé,
- d'autre part, il serait peut-être plus judicieux d'élargir la réunion lorsque vous vous serez fait votre propre opinion sur la question principale à traiter à cette occasion, celle de savoir si vous confirmez, comme M. PAQUIN m'en avait convaincu en présence des artisans concernés (MM. LEBOISNE et HOGUET), que les plans de M. MAFFRE sont (...) en l'état.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Au courrier ce matin, une lettre recommandée A.R. de l'architecte du patrimoine me communiquant, en double exemplaire et signés par elle, le "cahier des clauses générales" et le "cahier des clauses particulières" afférents à la mission de maîtrise d’œuvre de la restauration des menuiseries extérieures de notre manoir favori dont je l'ai chargée.

Je suppose qu'elle désire que je lui renvoie un exemplaire signé par moi des deux documents en question.

Cette prose me paraissant, à première vue, passablement indigeste, je vais demander à M. LESCROART de vérifier si je peux ou dois signer.
J'ai enfin terminé hier le pensum que je m'étais assigné, consistant à relire soigneusement tous les contrats ou projets de contrats signés ou envisagés avec les derniers architectes du patrimoine avec qui j'ai eu l'honneur et le privilège d'être en contact. Il s'agissait pour moi de procéder à quelques comparaisons utiles.

L'exercice s'est révélé aussi instructif que fastidieux. Et ce n'est pas peu dire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 21 Septembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Au courrier ce matin :


Je me déclare très reconnaissant à l'égard de la D.R.A.C., et plus particulièrement de la conservation régionale des monuments historiques, pour leur bienveillance et leur patience pendant la phase délicate du chantier qui durait depuis le printemps 2017 et que nous avons, espérons-le, fini de traverser.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 23 septembre 2019 10:33
À : DESMOULINS-HEMERY Servanne <DESMOULINS.Servanne@ORNE.fr>
Objet : RE: Chaslerie - 2ème tranche de restauration des menuiseries extérieurs du logis.

Chère Servanne

Merci beaucoup pour cette aide très appréciée.

Amicalement,

PPF

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De : DESMOULINS-HEMERY Servanne <DESMOULINS.Servanne@ORNE.fr>
Envoyé : lundi 23 septembre 2019 09:56:47
À : 'Pierre-Paul Fourcade' <penadomf@msn.com>
Objet : RE: Chaslerie - 2ème tranche de restauration des menuiseries extérieurs du logis.

Bonjour,

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, votre demande de subvention a été validée par le comité du patrimoine qui s’est tenu le 19 septembre.

Le vote des 15 000 € par la Commission permanente interviendra le 25 octobre.

Amitiés,

Servanne DESMOULINS-HEMERY | chef de la mission patrimoine et musées
Direction des archives et du patrimoine culturel | Pôle Attractivité territoriale | Conseil départemental de l'Orne
8 avenue de Basingstoke CS 30528 | 61017 ALENÇON cedex
Tél. : 02 33 81 21 55 | 06 09 33 17 26
www.orne.fr

(Fin de citation)
Alors que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 28 ans et qu'après plus de 28 ans de travaux de restauration permanente, je n'y dispose encore que de 65 m2 habitables (selon les standards normaux), je suis en mesure, cette nuit de faire la déclaration suivante :

La restauration intérieure du manoir a, du moins à mes yeux, franchi hier un stade critique qui m'autorise à affirmer que, sauf événement dramatique (géopolitique, économique ou personnel), on aperçoit désormais le bout du tunnel :
- le positionnement de l'"escalier-en-facteur-commun" susceptible de desservir proprement l'aile Ouest est défini, grâce aux travaux d'Arnaud PAQUIN ;
- le lancinant problème de la perte d'imperméabilité de différents murs extérieurs et des dégâts des eaux subséquents a été résolu, l'apport intellectuel le plus décisif en la matière ayant été le fait d'Yves LESCROART ;
- le traitement professionnel du préalable à tous travaux intérieurs constitué par le chauffage des bâtiments paraît en bonne voie, au moins pour ce qui concerne la définition des moyens à mettre en œuvre ;
- pour ce qui concerne les parties classées, mon impression à ce stade est que nous avons enfin, et en y mettant beaucoup du nôtre il est vrai, peut-être trouvé l'architecte du patrimoine qui saura parfaire la mise hors d'eaux des bâtiments.

Donc tout baigne à ce stade !

Mon principal défi pour les années à venir consistera à obtenir de mon aîné qu'il se prépare à me relayer dès que possible, c'est-à-dire :
- qu'il adapte son mode de vie familiale de manière à le rendre, le moment venu, compatible avec une suffisante présence sur place ;
- qu'il se force à suivre les péripéties du chantier, y compris en venant en rencontrer régulièrement les intervenants, de manière à ce que se tissent entre eux les relations de confiance sans lesquelles rien de plaisant ne pourrait se poursuivre dans l'intérêt du monument.
Quand j'ai quitté la Chaslerie, à midi, l'architecte du patrimoine et son assistant continuaient à prendre les mesures de diverses ouvertures de notre manoir favori.

De son côté, Igor avait traité une petite moitié du mur Ouest de mon futur bureau-bibliothèque :

22 octobre 2019.

Pour le remercier de sa peine, je lui ai fait cadeau des magnifiques et nombreux cèpes que m'ont très gentiment offert dimanche les antiquaires de Bagnoles.

J'ai en revanche emporté dans mon sac les noix ramassées dernièrement par Gérard. Hélas, leur brou a maculé mes affaires. Cela me fera un souvenir de cette journée épique, en plus des traces ô combien généreuses laissées par O'Gustin dans ma "Twingo". A ce sujet, ma mère m'a dit que notre Guguss exprime à sa façon que ses croquettes ne lui conviennent pas. Si un visiteur du site favori a des idées sur cette importante question, je suis preneur.
La bonne nouvelle du jour est une grande nouvelle pour notre chantier favori : il s'est tenu aujourd'hui, à la Chaslerie, une réunion de chantier normale ! Cela fait plus de deux ans et demi que ce n'était pas arrivé.

M. LESCROART était présent, en sa qualité d'assistant du maître d'ouvrage, ainsi que Sébastien LEBOISNE, le menuisier, et Robert HOGUE, le ferronnier. La conservation régionale était représentée par mon interlocuteur habituel et favori, grand expert en matière de menuiseries extérieures (j'observe que son site internet - un travail de bénédictin très réussi - a beaucoup évolué depuis ma dernière visite qui doit remonter à deux ans, de mémoire). La nouvelle architecte du patrimoine (celle recommandée par Arnaud PAQUIN ; elle m'a demandé de ne pas citer son nom) nous a présenté ses dessins et a dialogué devant moi avec les artisans et les autres participants. Ces débats étaient très techniques et ont permis de régler tous les problèmes relevés.

Il m'a été posé quelques questions, notamment de savoir si les impostes des fenêtres (toutes au rez-de-chaussée du logis) devraient être ouvrables ou non ; j'ai répondu que oui, afin de faciliter le lavage des vitres. De même, j'ai demandé qu'il n'y ait pas de volets intérieurs aux fenêtres de la cage d'escalier, sauf à celle du rez-de-chaussée (donnant sur les jardins).

Ont ainsi été passées en revue toutes les fenêtres des tranches 1 et 2 de la restauration des menuiseries extérieures du logis mais aussi les lucarnes du colombier (mon idée de donner à la lucarne Sud un aspect évoquant l'ancien usage du lieu a été retoquée) et des écuries.

A propos des menuiseries métalliques des meurtrières, j'ai rappelé qu'à ma connaissance, il n'y avait dans le secteur qu'un artisan capable de les réaliser, la S.A.R.L. PICARD. M. HOGUE m'a signalé qu'Alexandre GURY, déjà intervenu de façon très satisfaisante à la Chaslerie en relais de Roland FORNARI, saurait également traiter cette question.

La réunion s'est poursuivie par une visite du chantier car seront également restaurées par cette nouvelle architecte du patrimoine et ces artisans :
- la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour, qui sera d'un modèle fortement inspiré de celui de la porte du logis sur la terrasse, cette dernière telle que magnifiquement restaurée par Pascal BRESSON en 2014 sous le contrôle de Benoît MAFFRE ; j'ai toutefois demandé qu'y soit incorporé un judas ;
- la porte extérieure du 1er étage de la tour Louis XIII ; à cet endroit, la porte actuelle, qui est mourante et déjà très bricolée, sera remplacée par une nouvelle porte à dessiner
- et, bien sûr, la porte principale du logis ; à ce propos, toutes les hypothèses ont été envisagées et il est finalement prévu que le linteau ne devrait pas être abaissé et que l'architecte proposera de nouveaux dessins, sans doute d'une porte à deux battants comme actuellement ; la barre de porte sera restaurée mais n'aura pas de nécessité fonctionnelle.

Je signale que, si le heurtoir acheté dernièrement aux enchères à Vire a beaucoup plu à l'ensemble des participants et a été déclaré digne d'orner la porte principale du logis, les targettes, achetées à la même vente, ont été jugées trop volumineuses pour la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour et plutôt proportionnées à une porte cochère (avis aux amateurs, je suis donc prêt à les céder).

Enfin, la restauration des "poutres pourries" au premier étage du logis a été évoquée, pour laquelle il est prévu une restauration à l'identique qui serait subventionnable au titre des monuments classés.

A noter que, lors de la visite du salon, il m'a été demandé tout particulièrement de ne rien y entreprendre sur les boiseries intérieures avant d'avoir sollicité et obtenu le feu vert de la D.R.A.C. Utile rappel pour moi car on se souvient que, dans le cadre de la mise en place espérée du chauffage par le sol, j'envisageais de faire disparaître ces boiseries qui m'ont toujours semblé de mauvaises qualités de matériaux, d'inspiration et d'exécution, ne serait-ce que parce qu'elles font partie des travaux réalisées par mon prédécesseur des années 1950, travaux que j'ai de longue date pris en grippe, à juste titre selon moi. La nouvelle architecte du patrimoine est au contraire d'avis qu'il faut se demander si ces menuiseries ne mériteraient pas d'être sauvées, quitte à y envisager d'assez importantes modifications, comme sous les fenêtres ou en matière de logements des volets intérieurs. J'ai conclu cette partie du débat en disant que, de toutes façons, j'entendais laisser ce choix à la charge de mes successeurs, non sans ajouter qu'en tout état de cause, Carole sera heureuse que ces boiseries soient, au moins dans l'immédiat, mises à l'abri de ma furie restauratrice (je rappelle à toutes fins utiles que ces boiseries proviennent d'un appartement du début de la IIIème République du quartier de la rue et du square de l'Alboni à Paris, dont mes prédécesseurs avaient hérité, avec beaucoup d'autres biens dans le même quartier, du fait de leur alliance avec les fameux (?) GOUPIL, bâtisseurs du mastoc château de Tessé-la-Madeleine, planté là en face du château de Couterne, et avec une tour de plus, pour des raisons bien connues de mes services).

Comme on approchait de deux heures de l'après-midi, j'ai emmené déjeuner à la pizzeria de Domfront ceux de mes hôtes qui en avaient encore le temps. Nous y avons agréablement devisé de sujets divers, notamment des derniers propos du général GEORGELIN qui, comme on pouvait s'y attendre, émeuvent beaucoup et même révoltent les professionnels du patrimoine, toutes catégories confondues.

P.S. (à 9 heures) : Je m'aperçois que l'architecte a laissé à ma disposition, dans la cuisine (ou la pièce en faisant fonction) de notre manoir favori, un jeu des plans et dessins qui ont été étudiés hier. Je l'en remercie. Bien que le papier en soit de grandes dimensions, je tâcherai d'en scanner des morceaux afin de les mettre en ligne, ceci aux simples fins habituelles de documentation.

P.S. 2 (à 10 h 30) : J'ai omis de consigner que j'ai entraîné mes hôtes sous les combles de la tour Louis XIII. Ils ont pu y constater que les lucarnes et leurs alentours, bien que restaurés dans les années 1970 (très mal de mon point de vue), auraient besoin d'être changés.

De façon plus générale, il y aurait lieu de traiter, au-delà des lucarnes, toutes les ouvertures de l'aile Ouest. De quoi nourrir des tranches 4 et 5 de restauration des menuiseries extérieures de notre manoir favori. A ce stade de nos rapports, je pense que l'architecte du patrimoine venue hier présente toutes garanties de savoir prendre en charge cela aussi de la meilleure façon.
La mauvaise nouvelle d'hier est que j'ai reçu, juste avant que ne commence la réunion de chantier, une lettre recommandée du bureau d'études m'annonçant qu'il a mis fin à la mission que je lui avais confiée en juin dernier.

Je mettrai cette lettre en ligne en même temps que la réponse que je vais préparer au cours des prochains jours.

Voici une tuile importante à mon échelle et dont je me serais bien passé, ne serait-ce que parce qu'elle va beaucoup compliquer la tâche d'Igor dont le temps de présence ici est limité (son C.D.D. avec l'APIJOMM devant expirer fin février prochain).
Voici le texte de la lettre, datée de ce jour, que sauf avis contraire de M. LESCROART, de Carole ou de mon aîné, à qui j'ai soumis une précédente version peu différente sur le fond, j'adresserai demain matin à l'architecte du patrimoine en charge de notre chantier favori :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin, après que je vous ai adressé le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier, que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis sur lesquels M. LESCROART pourra vous éclairer afin que vous y remédiiez en tant que de besoin.

Ils comportent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord. La demande sous-jacente correspondant à cette dernière paraissant injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai simplement considéré qu’il était inutile que la question soit évoquée dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai bien entendu à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense et j’espère que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié et complété, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)
Après prise en compte des suggestions formulées par M. LESCROART hier soir et réflexion, cette nuit, sur ce que sont mes intentions et possibilités, j'ai amendé et complété mon projet de lettre à l'architecte du patrimoine mandatée.

Voici la version de mon texte que je compte lui expédier dès l'ouverture de la poste tout à l'heure :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis que M. LESCROART m’a signalés ; ces pièces devront donc y être jointes :
Sur le CCG :
- Annexe financière mentionnée en P. 3 (case cochée à cet effet)
Sur le CCP :
- Programme précis de l’opération (y compris la question dite des « poutres pourries » du 1er étage Nord du logis)
- Calendrier prévisionnel global (à recaler en fonction des conclusions de notre réunion du 14 novembre)
- votre attestation d’assurance
.

Ces documents contiennent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord.

Considérant, pour cette dernière, que la demande sous-jacente correspondante serait injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai estimé qu’il était inutile que la question figure dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. du CCG. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Je vous ai déjà adressé ce matin le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, courants faibles, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

J’ajoute que, sous réserve des conditions financières, je serais prêt à vous confier la maitrise d’œuvre de l’ensemble des installations techniques, et - pourquoi pas ? - de l’ensemble de la restauration des parties inscrites que je pense et espère pouvoir mener à bien avant de passer, si possible, le relais de la maîtrise d’ouvrage à mon aîné, d’ici environ 5 ans.

Mon espoir serait ainsi de pouvoir personnellement mener à bien le programme de travaux de restauration suivant que je me suis assigné, avec les particularités suivantes :
- Dans le logis :
o Cage d’escalier : pose de radiateurs puis enduits sur les murs, avant l’expiration de la subvention accordée par la D.R.A.C. ;
o Salle-à-manger : modification de la poutraison du plafond par densification des solives, changement des poutres et pose de corbeaux qui pourraient être inspirés de ceux du manoir du Bas au Teilleul ; peinture de la nouvelle poutraison ;
o Chambre Nord : boiseries sur les murs ;
o 1er étage de la tour Nord-Est : salle de bains avec baignoire ;
o Rez-de-chaussée de la tour Nord-Est : l’usage qui pourra être donné à cette pièce n’est pas défini à ce jour ; le plafond pourra être abaissé ; pose de corbeaux ; le sol devra continuer à témoigner de l’ancienne forme des fondations.
- Dans l’aile Ouest :
o Toutes les menuiseries extérieures qui, selon l’ "esquisse" du 19 juillet 2018 de M. PAQUIN, devront être restaurées ;
o Au rez-de-chaussée du colombier : installation de la chaufferie (que j’espère unique), d’un w.-c., d’une salle-de-bains avec baignoire ; réservation d’une cuisine pour l’ensemble de l’aile ;
o Au 1er étage du colombier : modification éventuelle de la poutraison du plafond (je m’interroge sur l’état des poutres et la densité des solives) ; boiseries Louis XVI sur les murs (y compris la cheminée) de cette pièce destinée à être mon bureau-bibliothèque ;
o Au 2ème étage du colombier : achèvement, si c’est encore nécessaire, du programme de travaux en cours ; prévoir une illumination possible de la poutraison (M. ROBVEILLE, électricien à Caen, réalisant des merveilles en la matière) ;
o La mise en place d’un escalier n’entre pas dans mes intentions ; je me déclare néanmoins très satisfait de l’ "esquisse" de M. PAQUIN à ce sujet ; je considère que l'escalier ainsi recommandé serait approprié pour servir de colonne vertébrale à la restauration de toute l'aile.
- Dans le bâtiment Nord :
o Installation d’un cabinet de toilettes au rez-de-chaussée ; la douche sera implantée au plus près de la fenêtre ; attention : il y a déjà un chauffage par le sol dans cette pièce ;
o Installation d’une cuisine et d’une arrière-cuisine au rez-de-chaussée.
- Dans la chapelle : installation d’un radiateur et d’un système de ventilation destinés à stopper la dégradation des peintures murales malgré leur restauration récente ;
- Dans la cave : mise en place d’une isolation thermique de la couverture ; le chauffage devra pouvoir être installé à partir de la chaufferie centrale du manoir ;
- Dans la cour : finition de l’aménagement, y compris par l’installation d’un système d’illuminations par M. ROBVEILLE.


Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)

Si jamais j’arrive au bout de ce programme, je pourrai peut-être me dire que mon passage sur Terre n'aura pas été complètement inutile.