Message #114

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 7 Mars 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Ferronnerie - Logis
"Le despotisme éclairé est une doctrine politique issue des idées des philosophes du siècle des Lumières. Variante du despotisme, le pouvoir y est attribué à un homme dont les décisions sont guidées par la Raison. Les principaux despotes éclairés ont ainsi entretenu une correspondance suivie avec les philosophes des Lumières, et certains d'entre eux les ont même soutenu financièrement. On trouve parmi eux: Charles III d'Espagne, Marie-Thérèse et Joseph II d'Autriche, Frédéric II de Prusse, Catherine II de Russie, Gustave III de Suède ; de plus, Voltaire en parle dans son livre Candide avec le passage de l'El Dorado. Le roi possède le pouvoir qui suit une raison qui dépasse les limites réelles. Il y règne sans problèmes financiers, ni politiques, ni culturels, c'est un tout. On appelle despotisme éclairé une forme de gouvernement imaginée par les philosophes relative à une monarchie constitutionnelle; il s'agit d'un gouvernement idéal illustrant une utopie."

Cette définition, trouvée sur Wikipedia, correspond assez bien à ma conception de la gouvernance nécessaire pour restaurer la Chaslerie. Et je ne me prends nullement pour la Grande Catherine, qu'on se le dise ! Il y aurait juste l'absence de problèmes financiers qui ne me soit pas applicable ; ce n'est pas rien.

J'écris cela pour signaler que Carole, alertée à l'évidence par un visiteur virtuel, a enfin regardé cette rubrique "Journal du chantier" du site. Donc elle m'a fait part de ses réticences à l'idée que je fasse reposer des grilles aux deux fenêtres Est du salon du manoir, celles qui donnent sur la terrasse. Elle craint une sensation d'enfermement dans cette pièce, agréable en été.

Or je sais d'expérience que mes efforts de restauration commencent souvent par inquiéter mon épouse lorsque je lui en fais part. Mais, quand elle voit le résultat, elle est séduite. Je pourrais en donner maints exemples. Car ses idées ne sont pas bornées ; elle sait reconnaître, le cas échéant, ses (rares) erreurs d'anticipation.

N'est-ce pas là une grande chance ?

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