Deux bonnes nouvelles aujourd'hui, dont m'a informé Marie FRULEUX, l'architecte des bâtiments de France qui suit à Alençon le dossier de la Chaslerie : la D.R.A.C. accepte de subventionner en 2011 la restauration du mur Ouest de la douve Nord ainsi que l'étude préalable de Lucyna GAUTIER.
Le mur permettra d'éviter que le fournil du manoir ne finisse par glisser dans les douves. L'étude préalable organisera la suite des travaux de gros-oeuvre, notamment à propos de l'allée, mais aussi sur les douves et sur la ferme.
J'ai ainsi pu signer ce soir le devis de Lucyna.
Ferme et son fournil
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Mars 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Fournil du manoir - Ferme et son fournil
rédigé le Mardi 22 Mars 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Fournil du manoir - Ferme et son fournil
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 25 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Le choc, le voici : cette photo ne vaut-elle pas mieux qu'un long discours ?
Comme on le voit, les mêmes causes produisant les mêmes effets (je parle là de murs qui ne tenaient plus, sans doute, que par l'opération du Saint-Esprit), Pascal a poursuivi sur la ferme son grand nettoyage de printemps !Voici le même mur (si l'on peut dire) de façade, mais vu de l'intérieur :Vue imprenable sur le manoir ! Impressionnant, n'est-ce pas ?
Mais ce n'est pas tout : Pascal a dû démonter l'ancienne cheminée qui, à l'évidence, n'avait pas dû être ramonée depuis deux bons siècles. La suie s'était infiltrée partout entre les pierres, sur plus de 30 cm de profondeur : Et si, dans ce futur petit salon, on regarde vers le plafond, voici ce que l'on voit désormais : un entrait de pacotille, deux arbalétriers archi-mûrs et des sablières à remplacer rapidement, excusez du peu !Mais rassurons-nous ! Car, comme dit le poète, "Le ciel est, par-dessus le toît"...
Comme on le voit, les mêmes causes produisant les mêmes effets (je parle là de murs qui ne tenaient plus, sans doute, que par l'opération du Saint-Esprit), Pascal a poursuivi sur la ferme son grand nettoyage de printemps !Voici le même mur (si l'on peut dire) de façade, mais vu de l'intérieur :Vue imprenable sur le manoir ! Impressionnant, n'est-ce pas ?
Mais ce n'est pas tout : Pascal a dû démonter l'ancienne cheminée qui, à l'évidence, n'avait pas dû être ramonée depuis deux bons siècles. La suie s'était infiltrée partout entre les pierres, sur plus de 30 cm de profondeur : Et si, dans ce futur petit salon, on regarde vers le plafond, voici ce que l'on voit désormais : un entrait de pacotille, deux arbalétriers archi-mûrs et des sablières à remplacer rapidement, excusez du peu !Mais rassurons-nous ! Car, comme dit le poète, "Le ciel est, par-dessus le toît"...
Maxime LEBOUTEILLER
rédigé le Vendredi 25 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
rédigé le Vendredi 25 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
J'aime avec quelle aisance Pascal rafraîchit les murs...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 27 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Ferme et son fournil - Dans l'Orne - Annonces
rédigé le Dimanche 27 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Ferme et son fournil - Dans l'Orne - Annonces
Il était donc temps de rechercher les pierres pour la cheminée.
Pascal m'a présenté une proposition de choix dans nos stocks mais elle ne m'a pas convaincu car les granits sélectionnés étaient les uns roux, les autres bleus. Je lui ai donc demandé de rassembler en un même endroit, avec l'aide de Bernard, les pierres intéressantes en montrant leur face travaillée.
Ce qui fut fait :Hélas, la collection se révéla moins riche qu'imaginé.
Sur les conseils de Pascal, je suis alors allé voir, dans le voisinage, deux cheminées de bâtiments en ruine et qui pourraient, un jour, être à vendre :Mais, là non plus, le linteau de bois n'est pas mon idéal. J'en ai toutefois profité pour prendre, à toutes fins utiles, une photo de l'intérieur de l'âtre de ces cheminées ; je me dis que cela pourra servir quand il sera temps de restaurer la cheminée de la cave Or, il se trouve que mes amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs, conservent en dépôt à Notre-Dame-du-Touchet une cheminée de bois, d'époque, sur laquelle je dispose d'une option. Je suis allé la revoir :J'en ai pris les mesures et les ai communiquées à Pascal qui m'a démontré que cette idée ne serait pas facile à mettre en œuvre. Je me dis aussi qu'avec un tel décor, il faudrait changer la poutre du plafond, ce qui demeure toutefois envisageable.
A ce stade de mes réflexions, je me suis demandé s'il n'y aurait pas là une opportunité de déplacer vers la ferme la cheminée de Mebzon qui orne actuellement ma chambre dans le logis.Mais un tel choix ne donnerait-il pas au petit salon de la ferme un standing excessif ?
Bref, il me semble préférable de laisser le dossier en suspens. Il faut que le sujet décante petit à petit.
Bien entendu, si des visiteurs du site ont des idées, je suis preneur.
Dans l'immédiat, je demande donc à Pascal de poursuivre sa tâche sur la façade Est de ce petit salon. Il me dit d'ailleurs que la mini-pelleteuse, qui serait sans doute nécessaire pour porter les pierres de la cheminée, passerait dans l'ouverture du mur de refend récemment restauré. Par conséquent, nous avons un peu de temps devant nous pour statuer.
Pascal m'a présenté une proposition de choix dans nos stocks mais elle ne m'a pas convaincu car les granits sélectionnés étaient les uns roux, les autres bleus. Je lui ai donc demandé de rassembler en un même endroit, avec l'aide de Bernard, les pierres intéressantes en montrant leur face travaillée.
Ce qui fut fait :Hélas, la collection se révéla moins riche qu'imaginé.
Sur les conseils de Pascal, je suis alors allé voir, dans le voisinage, deux cheminées de bâtiments en ruine et qui pourraient, un jour, être à vendre :Mais, là non plus, le linteau de bois n'est pas mon idéal. J'en ai toutefois profité pour prendre, à toutes fins utiles, une photo de l'intérieur de l'âtre de ces cheminées ; je me dis que cela pourra servir quand il sera temps de restaurer la cheminée de la cave Or, il se trouve que mes amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs, conservent en dépôt à Notre-Dame-du-Touchet une cheminée de bois, d'époque, sur laquelle je dispose d'une option. Je suis allé la revoir :J'en ai pris les mesures et les ai communiquées à Pascal qui m'a démontré que cette idée ne serait pas facile à mettre en œuvre. Je me dis aussi qu'avec un tel décor, il faudrait changer la poutre du plafond, ce qui demeure toutefois envisageable.
A ce stade de mes réflexions, je me suis demandé s'il n'y aurait pas là une opportunité de déplacer vers la ferme la cheminée de Mebzon qui orne actuellement ma chambre dans le logis.Mais un tel choix ne donnerait-il pas au petit salon de la ferme un standing excessif ?
Bref, il me semble préférable de laisser le dossier en suspens. Il faut que le sujet décante petit à petit.
Bien entendu, si des visiteurs du site ont des idées, je suis preneur.
Dans l'immédiat, je demande donc à Pascal de poursuivre sa tâche sur la façade Est de ce petit salon. Il me dit d'ailleurs que la mini-pelleteuse, qui serait sans doute nécessaire pour porter les pierres de la cheminée, passerait dans l'ouverture du mur de refend récemment restauré. Par conséquent, nous avons un peu de temps devant nous pour statuer.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Statistiques de fréquentation - Vie du site
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Statistiques de fréquentation - Vie du site
Une nouvelle fois, je constate l'utilité de ce site internet : depuis le message d'hier où j'indiquais rechercher une cheminée, j'ai reçu non moins de trois propositions. Je vais les étudier dans les tout prochains jours.
En tout cas, merci aux visiteurs du site pour leur aide attentive et leur soutien amical !
En tout cas, merci aux visiteurs du site pour leur aide attentive et leur soutien amical !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil
Cette semaine, Pascal a recommencé à trier les pierres le long de la D 22. Le chantier de la ferme est donc interrompu, le temps que j'aille voir si l'une des cheminées qui m'ont été signalées pourraient faire l'affaire. Je vais profiter de cette promenade pour négocier un potager de granit pour la ferme et, peut-être, des pavés pour l'avant-cour du manoir, signalés par un visiteur de ce site internet.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
Impeccable Kangoo ! Ma "voiture de plombier" m'est bien utile pour le chantier. Je rapporte ainsi de Goulet (à côté d'Ecouché) le potager en granit découvert grâce à "leboncoin.fr". Le vendeur était M. Serge Bodé, ancien directeur de l'agence de la Caisse d'épargne à Domfront, qui m'a chargé de transmettre son salut à ses amis domfrontais.Je demanderai à Pascal de placer ce potager dans l'embrasure de la fenêtre à remonter sur la façade Est du futur petit salon (et ancienne cuisine et salle à vivre) de la ferme.
Quant à la piste de pavés trouvés sur le même site internet, je ne suis pas sûr de donner suite, l'affaire m'a semblé bien pagaïeuse.
Quant à la piste de pavés trouvés sur le même site internet, je ne suis pas sûr de donner suite, l'affaire m'a semblé bien pagaïeuse.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Liens divers - Dans l'Orne - Vie du site - Annonces
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil - Liens divers - Dans l'Orne - Vie du site - Annonces
Merci à Guy HEDOUIN de m'avoir signalé une cheminée à vendre. Ce soir, le marché a été conclu. Les pierres, actuellement entreposées dans une ancienne fosse à purin, seront livrées dans huit jours :En attendant, je demande à Pascal de terminer, si le temps le permet, de trier les pierres le long de la D 22, puis de commencer à percer de petites ouvertures dans la future cuisine de la ferme (comme expliqué, sous cet onglet, le 23 février dernier).
P.S. : En fin de journée, toutes les pierres accumulées depuis une quinzaine d'années en bordure de la D 22 ont enfin été triées et calibrées. La place est enfin nette. Ouf !
P.S. : En fin de journée, toutes les pierres accumulées depuis une quinzaine d'années en bordure de la D 22 ont enfin été triées et calibrées. La place est enfin nette. Ouf !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Jeudi 7 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Deux nouveautés cette semaine :
Lundi, un entrepreneur spécialisé (Isoltech Normandie, basé à Sainte-Honorine-la-Chardonne) est venu, à l'instigation du plombier, M. DELTA, disposer une couche de produit isolant - de la mousse de polyuréthane - sur une partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Voici, à titre d'exemple, une photo, avant ce traitement, du coin de l'entrée qui sera sous l'escalier ; c'est là que seront dissimulées un certain nombre de manettes destinées, entre autres, à régler le chauffage par le sol :Et voici le même endroit, après traitement : Comme on le voit en comparant ces deux photos, l'isolant en question est de bonne épaisseur.
La prochaine étape consistera, pour le plombier, à disposer sur cet isolant le réseau de tuyaux du futur chauffage par le sol ; j'espère qu'il ne tardera pas. Puis Pascal enduira les murs de chaux. Le plombier reviendra ensuite pour le cabinet de toilettes. Le carreleur devrait prendre le relais. Bien sûr, l'électricien interviendra en tant que de besoin. A ce stade, un plâtrier aura à s'occuper des plafonds, tandis que Sébastien LEBOISNE devrait poser les boiseries restaurées de la future chambre du rez-de-chaussée (aux dernières nouvelles, il a retrouvé, dans les décombres de son atelier détruit par le feu, le panneau que je lui avais confié, dont seul l'arrière a été léché par les flammes). Enfin, le menuisier-escaliéteur pourra poser l'escalier et le forgeron sa rambarde, ce qui nous permettra de déplacer le chantier vers le 1er étage du bâtiment Nord. Comme on le voit, tout cela est complexe et nécessitera une bonne coordination entre les différents corps de métier. Gageons que, pour les quelques 34 m2 au sol de cette tranche-ci, les travaux dureront encore quelques mois. Car, comme je le rappelle souvent à Carole, de plus en plus pressée d'emménager, "Paris ne s'est pas bâti en un jour".
De son côté, Pascal s'est, durant les quatre premiers jours de cette semaine, employé à maçonner deux petites ouvertures extérieures sur le pignon Sud de la ferme, comme je le lui avais demandé. Je souhaitais en effet l'occuper utilement avant la livraison des pierres de la cheminée, prévue pour après-demain samedi.
Voici comment se présente désormais le pignon Sud de la ferme, après le percement de ces deux ouvertures :Selon moi, ces ouvertures ne dénaturent pas le bâtiment qui conserve, à l'évidence, son statut de ferme. Vues de l'intérieur, ces ouvertures me semblent animer opportunément la future cuisine-salle à manger. Voici celle qui se trouvera dans l'axe de la table :Comme les murs de cette pièce devraient être enduits de chaux - et aussi parce qu'il y a eu de la mérule dans cette partie du bâtiment - nous avons choisi de réaliser les linteaux en béton, et non en bois.
De l'autre côté de la porte, l'ouverture est symétrique :Le résultat me convient tout à fait ; je demande donc à Pascal de percer une troisième ouverture, celle-ci sur le mur Est de la même pièce, près de l'emplacement d'une ancienne niche (ou ouverture ?) dont on aperçoit ici l'encadrement de bois vermoulu :Il me semble que ces initiatives égaieront agréablement cette future cuisine. J'espère que le résultat plaira à Walter.
Lundi, un entrepreneur spécialisé (Isoltech Normandie, basé à Sainte-Honorine-la-Chardonne) est venu, à l'instigation du plombier, M. DELTA, disposer une couche de produit isolant - de la mousse de polyuréthane - sur une partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Voici, à titre d'exemple, une photo, avant ce traitement, du coin de l'entrée qui sera sous l'escalier ; c'est là que seront dissimulées un certain nombre de manettes destinées, entre autres, à régler le chauffage par le sol :Et voici le même endroit, après traitement : Comme on le voit en comparant ces deux photos, l'isolant en question est de bonne épaisseur.
La prochaine étape consistera, pour le plombier, à disposer sur cet isolant le réseau de tuyaux du futur chauffage par le sol ; j'espère qu'il ne tardera pas. Puis Pascal enduira les murs de chaux. Le plombier reviendra ensuite pour le cabinet de toilettes. Le carreleur devrait prendre le relais. Bien sûr, l'électricien interviendra en tant que de besoin. A ce stade, un plâtrier aura à s'occuper des plafonds, tandis que Sébastien LEBOISNE devrait poser les boiseries restaurées de la future chambre du rez-de-chaussée (aux dernières nouvelles, il a retrouvé, dans les décombres de son atelier détruit par le feu, le panneau que je lui avais confié, dont seul l'arrière a été léché par les flammes). Enfin, le menuisier-escaliéteur pourra poser l'escalier et le forgeron sa rambarde, ce qui nous permettra de déplacer le chantier vers le 1er étage du bâtiment Nord. Comme on le voit, tout cela est complexe et nécessitera une bonne coordination entre les différents corps de métier. Gageons que, pour les quelques 34 m2 au sol de cette tranche-ci, les travaux dureront encore quelques mois. Car, comme je le rappelle souvent à Carole, de plus en plus pressée d'emménager, "Paris ne s'est pas bâti en un jour".
De son côté, Pascal s'est, durant les quatre premiers jours de cette semaine, employé à maçonner deux petites ouvertures extérieures sur le pignon Sud de la ferme, comme je le lui avais demandé. Je souhaitais en effet l'occuper utilement avant la livraison des pierres de la cheminée, prévue pour après-demain samedi.
Voici comment se présente désormais le pignon Sud de la ferme, après le percement de ces deux ouvertures :Selon moi, ces ouvertures ne dénaturent pas le bâtiment qui conserve, à l'évidence, son statut de ferme. Vues de l'intérieur, ces ouvertures me semblent animer opportunément la future cuisine-salle à manger. Voici celle qui se trouvera dans l'axe de la table :Comme les murs de cette pièce devraient être enduits de chaux - et aussi parce qu'il y a eu de la mérule dans cette partie du bâtiment - nous avons choisi de réaliser les linteaux en béton, et non en bois.
De l'autre côté de la porte, l'ouverture est symétrique :Le résultat me convient tout à fait ; je demande donc à Pascal de percer une troisième ouverture, celle-ci sur le mur Est de la même pièce, près de l'emplacement d'une ancienne niche (ou ouverture ?) dont on aperçoit ici l'encadrement de bois vermoulu :Il me semble que ces initiatives égaieront agréablement cette future cuisine. J'espère que le résultat plaira à Walter.
Guy HEDOUIN
rédigé le Vendredi 8 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
rédigé le Vendredi 8 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
Bonjour,
Au risque de passer pour un rabat-joie, je trouve plus élégante la façon dont vous aviez traité les éguets de la boulangerie.
En ce qui concerne votre isolant, j'ose espérer que vous saviez que c'est loin d'être écolo, dans le même esprit que les agriculteurs chimistes.
Cela étant dit, chacun agit avec sa conscience, au jour d'aujourd'hui, on ne peut pas dire que l'on ne savait pas.
Si l'on désire de l'information, elle existe, je redis chacun est libre d'agir à sa guise.
Bonne journée !
Au risque de passer pour un rabat-joie, je trouve plus élégante la façon dont vous aviez traité les éguets de la boulangerie.
En ce qui concerne votre isolant, j'ose espérer que vous saviez que c'est loin d'être écolo, dans le même esprit que les agriculteurs chimistes.
Cela étant dit, chacun agit avec sa conscience, au jour d'aujourd'hui, on ne peut pas dire que l'on ne savait pas.
Si l'on désire de l'information, elle existe, je redis chacun est libre d'agir à sa guise.
Bonne journée !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 8 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Dès 8 heures ce matin, Pascal a travaillé sur la troisième petite ouverture que je lui ai réclamée hier. Il a commencé par enlever les pierres de l'ancienne ouverture, dégageant ainsi ses feuillures :Il est ainsi prouvé, s'il en était besoin, que mes trois ouvertures sont largement conformes à l'original (j'ai juste préféré des linteaux obliques, de manière à faciliter l'entrée de la lumière). Cette conclusion est d'autant plus satisfaisante que je n'avais pas attendu ce travail de fouille pour donner mes instructions à Pascal. Ceci me donne donc à penser - en toute modestie - que je ne comprends pas trop mal, somme toute, ce que j'appelle "l'esprit du lieu".
En début d'après-midi, voici l'état du chantier vu de l'extérieur du bâtiment. Le linteau de l'ancienne ouverture est la grosse pierre roux foncé qui se trouve sous le haut des tubes d'échafaudage, en haut à droite de la future ouverture :On comprend que les nouvelles ouvertures seront plus basses que l'ancienne. J'ai en effet souhaité que Pascal cale la hauteur de leurs appuis sur celle du dossier du banc d'angle qui meublera la pièce à cet endroit. Car je trouverai très confortable, lorsque j'irai plus tard remplir ma grille de Sudoku en prenant un petit déjeuner chez Walter, de sentir le soleil réchauffer mes vieilles omoplates. On n'est jamais trop prévoyant...
En début d'après-midi, voici l'état du chantier vu de l'extérieur du bâtiment. Le linteau de l'ancienne ouverture est la grosse pierre roux foncé qui se trouve sous le haut des tubes d'échafaudage, en haut à droite de la future ouverture :On comprend que les nouvelles ouvertures seront plus basses que l'ancienne. J'ai en effet souhaité que Pascal cale la hauteur de leurs appuis sur celle du dossier du banc d'angle qui meublera la pièce à cet endroit. Car je trouverai très confortable, lorsque j'irai plus tard remplir ma grille de Sudoku en prenant un petit déjeuner chez Walter, de sentir le soleil réchauffer mes vieilles omoplates. On n'est jamais trop prévoyant...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
Ce matin, Philippe JARRY, Pascal et moi, nous avons été accueillis à Sainte-Opportune par Aurélien FILLÂTRE. Son grand-père appelle ce jeune homme "Aurélien le coquin". Pour moi, ce sera "Aurélien l'avocat", tant ce grand admirateur de Babar, tout comme moi, m'a semblé bavard. Il m'a fait visiter le poulailler de son père...J'ai pu admirer l'échelle qui permet aux poules de pénétrer dans cette grange par un portillon à leurs dimensions :Pendant qu'Aurélien et moi devisions de la reine Céleste et du singe Zéphyr, Philippe et Pascal, aidés du père et du grand-père d'Aurélien, chargeaient la cheminée de granit achetée grâce aux bons conseils de Guy HEDOUIN. Au passage, nous avons appris que ce que nous appelions à tort le linteau de la cheminée en est en réalité le manteau :Une fois de retour à la Chaslerie, Philippe et Pascal ont déchargé ces pierres devant la ferme. Sur la photo suivante, on pourra, au passage, noter l'état du chantier de la troisième petite ouverture de la future cuisine de la ferme, dans l'état où Pascal en a interrompu la maçonnerie hier soir :Pascal devra commencer, lundi ou mardi prochain, par passer ces blocs sculptés au "kärcher" pour enlever la mousse et les lichens.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Aile "de la belle-mère" - Chapelle - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Aile "de la belle-mère" - Chapelle - Cave - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Par exception, Mr T. est venu passer le week-end à la Chaslerie. Il est accompagnée de son amie qui, hier soir, se montrait sensible à la qualité du site, qu'elle découvrait.
En début d'après-midi, je leur ai fait visiter la chapelle et montré l'état du chantier dans la cave ainsi que dans les fournils, celui du manoir et celui de la ferme. Au fil de cette promenade, j'ai compris que nous n'arriverions pas à trouver d'accord sur le style à donner à ces travaux.
Mr T. me paraît en effet obsédé par l'idée de percer de grandes ouvertures et de "moderniser" les lieux. J'estime qu'il cherche à m'imposer ses vues d'une façon qui me semble inappropriée aussi bien qu'inopportune. Il me reproche bien entendu l'attitude inverse.
J'en prends acte. Tant pis. Je continuerai donc à financer seul, tant que je le pourrai, tous les travaux que j'estimerai nécessaires. Par conséquent, à en décider seul.
Le dossier est refermé pour moi.
Sauf à ce que Mr T. se décide enfin à prendre rapidement en charge "l'aile de la belle-mère", c'est-à-dire les volumes qui, il y a une cinquantaine d'années, ont été tellement massacrés par Henri LEVEQUE - grand perceur d'ouvertures surabondantes et mal dessinées devant l'Eternel - que je me sens désarmé pour y prendre son relais.
En début d'après-midi, je leur ai fait visiter la chapelle et montré l'état du chantier dans la cave ainsi que dans les fournils, celui du manoir et celui de la ferme. Au fil de cette promenade, j'ai compris que nous n'arriverions pas à trouver d'accord sur le style à donner à ces travaux.
Mr T. me paraît en effet obsédé par l'idée de percer de grandes ouvertures et de "moderniser" les lieux. J'estime qu'il cherche à m'imposer ses vues d'une façon qui me semble inappropriée aussi bien qu'inopportune. Il me reproche bien entendu l'attitude inverse.
J'en prends acte. Tant pis. Je continuerai donc à financer seul, tant que je le pourrai, tous les travaux que j'estimerai nécessaires. Par conséquent, à en décider seul.
Le dossier est refermé pour moi.
Sauf à ce que Mr T. se décide enfin à prendre rapidement en charge "l'aile de la belle-mère", c'est-à-dire les volumes qui, il y a une cinquantaine d'années, ont été tellement massacrés par Henri LEVEQUE - grand perceur d'ouvertures surabondantes et mal dessinées devant l'Eternel - que je me sens désarmé pour y prendre son relais.
Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
Bonsoir Mr Fourcade,
Vous allez être déçu, je vais encore vous contredire, les bons termes pour les cheminées sont les suivants : A copier 100 fois !
A part cela, je vois que la cheminée est arrivée à bon port. On pourra l'admirer lors de notre visite.
Savez-vous qu'avec les fleurs de pissenlits non traités on fait une excellente confiture qui s'apparente au miel ?
Je vois que la divergence de vue sur la restauration persiste, peut-être faudrait-il aborder le problème d'une autre manière.
Bonne soirée !
Vous allez être déçu, je vais encore vous contredire, les bons termes pour les cheminées sont les suivants : A copier 100 fois !
A part cela, je vois que la cheminée est arrivée à bon port. On pourra l'admirer lors de notre visite.
Savez-vous qu'avec les fleurs de pissenlits non traités on fait une excellente confiture qui s'apparente au miel ?
Je vois que la divergence de vue sur la restauration persiste, peut-être faudrait-il aborder le problème d'une autre manière.
Bonne soirée !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
@ Guy HEDOUIN :
Décidemment, que ferais-je sans vous ? Vous êtes impayable, et encore plus perfectionniste que moi, on dirait.
Pour les relations père-fils, je suis demandeur de leçons. J'en ai parlé avec des amis. Eux aussi éprouvent, m'ont-ils dit, des difficultés analogues avec leur descendance, comme si le fils voulait toujours "tuer le père".
Ceci dit, Carole vient d'arriver, on va aller dîner tous les quatre "Au goût des autres", à Saint-Georges-de-Rouelley, et je vous ferai ensuite part (sous l'onglet "Sujets divers" qui me semble mieux convenir pour la suite des échanges sur un tel sujet) de certaines de mes réflexions sur l'hérédité, la généalogie et la statistique. Une fois de plus, je vous le promets, je ne serai pas "politiquement correct"...
Décidemment, que ferais-je sans vous ? Vous êtes impayable, et encore plus perfectionniste que moi, on dirait.
Pour les relations père-fils, je suis demandeur de leçons. J'en ai parlé avec des amis. Eux aussi éprouvent, m'ont-ils dit, des difficultés analogues avec leur descendance, comme si le fils voulait toujours "tuer le père".
Ceci dit, Carole vient d'arriver, on va aller dîner tous les quatre "Au goût des autres", à Saint-Georges-de-Rouelley, et je vous ferai ensuite part (sous l'onglet "Sujets divers" qui me semble mieux convenir pour la suite des échanges sur un tel sujet) de certaines de mes réflexions sur l'hérédité, la généalogie et la statistique. Une fois de plus, je vous le promets, je ne serai pas "politiquement correct"...
Véronique FRANCE
rédigé le Dimanche 10 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
rédigé le Dimanche 10 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
Si vous êtes demandeur de leçons, on dirait que vous ne pouviez pas mieux tomber, car Monsieur a l'air particulièrement doué pour en donner.
Quelle chance d'être ainsi constamment redirigé dans le droit chemin, quand on s'en écarterait aussi maladroitement !
Quelle chance d'être ainsi constamment redirigé dans le droit chemin, quand on s'en écarterait aussi maladroitement !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
rédigé le Lundi 11 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
Pascal a quasiment achevé aujourd'hui la maçonnerie de la 3ème petite ouverture de la future cuisine-salle à manger de la ferme. Il ne reste plus que le linteau à couler, puis quelques pierres à poser dessus :Nous avons donc commencé à réfléchir à la pose des pierres de cheminée dans le futur petit salon de la ferme.
A dire vrai, mon achat de samedi n'est pas optimal, ainsi que je ne m'en suis rendu compte que ce soir.
Si, en effet, je compare la cheminée que je viens d'acheter à celle de la salle à manger du manoir, je m'aperçois que le linteau de la nouvelle est loin d'être satisfaisant. Il est en granit bleu, alors que tout le reste de la cheminée est en granit roux. Surtout, je pense qu'il est postérieur aux corbeaux et aux piédroits. Je suppose qu'il a remplacé un linteau de bois qui avait mal vieilli. Mon impression est que ce linteau a deux siècles au maximum alors que le reste de la cheminée en aurait plus de trois.Ce linteau reposait directement sur les corbeaux, comme le montre la photo suivante que m'a communiquée le vendeur :Voici, par comparaison, la cheminée du manoir :Une fois n'est pas coutume, je vais donc dire du bien d'Henri LEVEQUE, dont le choix de cheminée a été plus judicieux que le mien...
Sur la grande cheminée de la Chaslerie, on note que le linteau est posé sur des "sur-corbeau" (je ne connais pas le terme exact) qui l'éloignent donc du foyer. Cela donne à l'ensemble de bonnes proportions.
Sur la cheminée achetée avant-hier, il n'y a pas de "sur-corbeau", de sorte que la longueur de la partie des corbeaux dépassant du mur détermine la distance entre le linteau et le foyer ou, si l'on préfère, la profondeur de la cheminée. Autrement dit, il manque une trentaine de cm à l'appel !
Or, dans le futur petit salon de la ferme, le plan du mur dans lequel doivent être insérés les piédroits et les corbeaux de la cheminée achetée avant-hier n'est que de 10 à 15 cm en avant du plan du foyer. Comme les corbeaux ne sont prévus pour ressortir que de 30 cm devant le plan du mur, cela signifie que nous ne disposerions que de 45 cm au maximum pour la profondeur de la cheminée, ce qui est très peu.Face à ce problème, j'ai imaginé deux solutions :
- soit enfoncer le foyer de 15 à 20 cm en tirant parti de l'épaisseur du mur, ancien pignon de la ferme dans sa conformation initiale ; mais ceci me paraîtrait soulever des problèmes de réalisation, notamment de sécurité ; donc j'abandonne cette idée ;
- soit avancer le plan du mur, par exemple en le doublant d'un mur de parpaings de bonne épaisseur.
Pascal me dissuade de mettre en œuvre la deuxième idée, qui lui semble trop onéreuse. Il m'en suggère une troisième qui consisterait à retailler et boucharder les corbeaux de la "nouvelle" cheminée, de manière à en allonger la partie visible. Pascal a commencé ce soir à tester la faisabilité de sa suggestion sur le corbeau gauche et se dit satisfait du résultat.
Pourtant, il s'est également mis à la recherche, dans mon stock de vieux cailloux, d'une paire de corbeaux de bonne longueur et en granit roux.
De mon côté, je ne suis pas convaincu que je pourrai faire l'économie d'un surépaississement du mur.
On verra demain. Il nous faudra également rechercher des dalles de granit pour l'âtre de la cheminée. La journée sera donc chargée.
A dire vrai, mon achat de samedi n'est pas optimal, ainsi que je ne m'en suis rendu compte que ce soir.
Si, en effet, je compare la cheminée que je viens d'acheter à celle de la salle à manger du manoir, je m'aperçois que le linteau de la nouvelle est loin d'être satisfaisant. Il est en granit bleu, alors que tout le reste de la cheminée est en granit roux. Surtout, je pense qu'il est postérieur aux corbeaux et aux piédroits. Je suppose qu'il a remplacé un linteau de bois qui avait mal vieilli. Mon impression est que ce linteau a deux siècles au maximum alors que le reste de la cheminée en aurait plus de trois.Ce linteau reposait directement sur les corbeaux, comme le montre la photo suivante que m'a communiquée le vendeur :Voici, par comparaison, la cheminée du manoir :Une fois n'est pas coutume, je vais donc dire du bien d'Henri LEVEQUE, dont le choix de cheminée a été plus judicieux que le mien...
Sur la grande cheminée de la Chaslerie, on note que le linteau est posé sur des "sur-corbeau" (je ne connais pas le terme exact) qui l'éloignent donc du foyer. Cela donne à l'ensemble de bonnes proportions.
Sur la cheminée achetée avant-hier, il n'y a pas de "sur-corbeau", de sorte que la longueur de la partie des corbeaux dépassant du mur détermine la distance entre le linteau et le foyer ou, si l'on préfère, la profondeur de la cheminée. Autrement dit, il manque une trentaine de cm à l'appel !
Or, dans le futur petit salon de la ferme, le plan du mur dans lequel doivent être insérés les piédroits et les corbeaux de la cheminée achetée avant-hier n'est que de 10 à 15 cm en avant du plan du foyer. Comme les corbeaux ne sont prévus pour ressortir que de 30 cm devant le plan du mur, cela signifie que nous ne disposerions que de 45 cm au maximum pour la profondeur de la cheminée, ce qui est très peu.Face à ce problème, j'ai imaginé deux solutions :
- soit enfoncer le foyer de 15 à 20 cm en tirant parti de l'épaisseur du mur, ancien pignon de la ferme dans sa conformation initiale ; mais ceci me paraîtrait soulever des problèmes de réalisation, notamment de sécurité ; donc j'abandonne cette idée ;
- soit avancer le plan du mur, par exemple en le doublant d'un mur de parpaings de bonne épaisseur.
Pascal me dissuade de mettre en œuvre la deuxième idée, qui lui semble trop onéreuse. Il m'en suggère une troisième qui consisterait à retailler et boucharder les corbeaux de la "nouvelle" cheminée, de manière à en allonger la partie visible. Pascal a commencé ce soir à tester la faisabilité de sa suggestion sur le corbeau gauche et se dit satisfait du résultat.
Pourtant, il s'est également mis à la recherche, dans mon stock de vieux cailloux, d'une paire de corbeaux de bonne longueur et en granit roux.
De mon côté, je ne suis pas convaincu que je pourrai faire l'économie d'un surépaississement du mur.
On verra demain. Il nous faudra également rechercher des dalles de granit pour l'âtre de la cheminée. La journée sera donc chargée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 12 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
Un visiteur du site m'indique que le "sur-corbeau" s'appelle en réalité un sommier. Ce sommier repose sur les corbeaux et sert à maintenir en place le linteau permettant de le déporter vers l'extérieur afin de constituer l'avaloir.
En fait, la nuit ayant porté conseil, je me dis que le mieux serait sans doute de nous priver des services du linteau de granit bleu que je viens d'acheter et de lui substituer un linteau de chêne. Cela aurait en outre l'avantage du retour à l'authenticité, vraisemblablement.
Reste à résoudre la question des dimensions de ce que j'appelle l'âtre, c'est-à-dire la surface au sol sous la cheminée. Je pense que, faute de meilleure solution, je demanderai à Pascal de le réaliser en granit bleu, en réutilisant des pierres du vieux pont de Lonlay qu'avait dû acheter Henri LEVEQUE (là, il va falloir que je me surveille car c'est la 2ème fois en 24 heures que je me laisse aller à des sentiments positifs à l'égard du père de mon vendeur. C'est simple, je ne me reconnais plus moi-même !)
Pascal me suggère d'aller faire un tour chez le marbrier de Domfront pour voir s'il n'aurait pas mon bonheur. J'y file de ce pas. Cela va finir par ressembler à un pélerinage sur les traces de cette grande âme du Domfrontais, comme dit le comique...
P.S. : Rebondissement dans l'affaire de l'âtre ce matin. J'avais en effet repéré dans le voisinage un stock de granits susceptibles de convenir, car plus roux, me semblait-il, que ceux laissés par Henri LEVÊQUE. Je me suis rapproché de la personne habilitée à en disposer. Ce dernier a bien voulu donner son feu vert à l'échange. Nous y procèderons dès cet après-midi. Qu'il sache en tout cas que je leur suis très reconnaissant, à lui d'abord, mais aussi à tous ceux qui ont permis cette opération.
Je reprends la plume dans l'après-midi. Voici les pierres que j'ai apportées à l'échange :Et voici celles reçues, qui sont plus petites mais qui conviendront mieux pour l'âtre :
En fait, la nuit ayant porté conseil, je me dis que le mieux serait sans doute de nous priver des services du linteau de granit bleu que je viens d'acheter et de lui substituer un linteau de chêne. Cela aurait en outre l'avantage du retour à l'authenticité, vraisemblablement.
Reste à résoudre la question des dimensions de ce que j'appelle l'âtre, c'est-à-dire la surface au sol sous la cheminée. Je pense que, faute de meilleure solution, je demanderai à Pascal de le réaliser en granit bleu, en réutilisant des pierres du vieux pont de Lonlay qu'avait dû acheter Henri LEVEQUE (là, il va falloir que je me surveille car c'est la 2ème fois en 24 heures que je me laisse aller à des sentiments positifs à l'égard du père de mon vendeur. C'est simple, je ne me reconnais plus moi-même !)
Pascal me suggère d'aller faire un tour chez le marbrier de Domfront pour voir s'il n'aurait pas mon bonheur. J'y file de ce pas. Cela va finir par ressembler à un pélerinage sur les traces de cette grande âme du Domfrontais, comme dit le comique...
P.S. : Rebondissement dans l'affaire de l'âtre ce matin. J'avais en effet repéré dans le voisinage un stock de granits susceptibles de convenir, car plus roux, me semblait-il, que ceux laissés par Henri LEVÊQUE. Je me suis rapproché de la personne habilitée à en disposer. Ce dernier a bien voulu donner son feu vert à l'échange. Nous y procèderons dès cet après-midi. Qu'il sache en tout cas que je leur suis très reconnaissant, à lui d'abord, mais aussi à tous ceux qui ont permis cette opération.
Je reprends la plume dans l'après-midi. Voici les pierres que j'ai apportées à l'échange :Et voici celles reçues, qui sont plus petites mais qui conviendront mieux pour l'âtre :
Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 12 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
rédigé le Mardi 12 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
Bonsoir,
Prenez le temps de la réflexion pour votre cheminée, agir vite n'est pas toujours le mieux. Il faut observer ce qui se faisait à cette époque, pourquoi l'on procédait de cette manière.
Les cheminées sont des sujets délicats car il faut aussi penser à leur fonctionnement. Ou alors cela sera une cheminée purement décorative.
Bonne réflexion !
Prenez le temps de la réflexion pour votre cheminée, agir vite n'est pas toujours le mieux. Il faut observer ce qui se faisait à cette époque, pourquoi l'on procédait de cette manière.
Les cheminées sont des sujets délicats car il faut aussi penser à leur fonctionnement. Ou alors cela sera une cheminée purement décorative.
Bonne réflexion !
Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 13 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
rédigé le Mercredi 13 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
Sur la première photo, je vois à gauche un sommier, sur l'autre photo y a-t-il un sommier, ou sont-ce des corbeaux?