Ferme et son fournil

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Novembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Ferme et son fournil
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Ce matin, Igor aura rapidement terminé les rangements de pierres près de la ferme :

21 novembre 2019.

Je lui demande d'aller, dans la foulée, trier les pierres entreposées de longue date du côté de la D22 et de rapporter les granits sculptés qu'il trouvera, afin de les ranger par catégories avec ceux de la ferme.

Quand ceci sera terminé, il devra mesurer les dalles utilisables pour les avant-seuils de la cour et en fabriquer une maquette simple afin que nous décidions du calepinage.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Novembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Afin de préparer son calepinage, Igor m'a demandé de lui fournir un tirage-papier des photos de notre stock résiduel de dalles que j'ai prises ce matin :

22 novembre 2019.

22 novembre 2019.

22 novembre 2019.

22 novembre 2019.

22 novembre 2019.

Les dalles de la plus grande dimension sont issues de l'âtre des années 1950 dans la cheminée de la salle-à-manger du logis. Je les en ai fait retirer l'an dernier, tant je les trouvais moches puisqu'elles étaient brutes de sciage et aussi parallélépipédiques les unes que les autres. Il y avait donc beaucoup d'huile de coude à fournir avant de les rendre présentables.
Compte tenu de la météo, le bouchardage se poursuit à l'abri de la ferme :

25 novembre 2019.

25 novembre 2019.

A la réflexion, les plus grandes dalles pourront retourner à l'âtre de la cheminée de la salle-à-manger du logis. Il suffisait en effet d'améliorer leur aspect, ainsi que Sébastien DUVAL me l'avait affirmé alors que j'étais on ne peut plus dubitatif.
Comme je l'ai déjà dit de nombreuses fois, ce site a pour moi le très gros avantage de me permettre de retrouver très facilement la moindre information très pointue qui y aurait été mise en ligne. Ceci tient à la présence de deux moteurs de recherche, l'un sur le site-même, l'autre dans la "tour de contrôle".

Ainsi, je viens d'entrer "taux de subvention" dans le moteur de recherche de la "tour de contrôle" et, grâce à cet outil très performant, j'ai immédiatement retrouvé le texte d'un courriel d'il y a trois ans environ où j'expliquais à la tutelle les réalités de ma comptabilité et les ratios que j'en tirais. J'avais immédiatement cantonné ce texte à la partie "Privé" du site, plus précisément sous l'onglet "Privé/Finances etc" ; donc, en procédant comme moi, vous ne le retrouveriez pas et tomberiez sur une impasse (sauf à disposer du mot de passe nécessaire, ce qui n'est le cas que de trois personnes à ce jour, à savoir Guillaume GENDRAUD, ès-qualité de "geek en charge", ma belle-fille et moi).

Or, selon l'ami dont j'ai fait état hier, il ne serait pas inutile que je me tienne prêt à répondre à ce sujet à l'exaspération, si j'ai bien compris (mais je n'en suis pas sûr), de prochains interlocuteurs qui trouveraient que je me plains trop en la matière alors que, selon eux, je serais bien loti.

En réalité, il semble que ces interlocuteurs et moi, lorsque nous évoquons ledit ratio, nous ne mettions pas les mêmes choses au numérateur et au dénominateur, ce qui n'est certes pas la meilleure façon de parvenir à un diagnostic commun. Et, bien naturellement, ma façon de voir aboutit à minorer ledit ratio quand je trouve que la leur a l'effet inverse. Il faut donc que j'explicite mon mode de calcul et, pour commencer, que j'actualise mes chiffres, au moins en les complétant sur la période la plus récente (ce qui amènera, d'ailleurs, à distinguer entre subventions programmées et subventions reçues). Je compte m'y employer, avec toute la sérénité nécessaire, avant leur prochaine visite, de manière à favoriser le caractère constructif de nos échanges, ce qui est évidemment mon seul but à leur sujet.
En vue de la réunion du 7 février prochain, je viens de terminer la mise à jour du tableau que je tiens et qui récapitule, année après année depuis celle de mon achat, soit 1991, le coût de la possession de la Chaslerie.

Ces chiffres n'ont rien de fantaisiste. Ce sont ceux de mes déclarations annuelles de revenus. Ils sont étayés par les factures réglées, au nombre d'environ 200 chaque année, factures dont je transmets toujours la copie au fisc (bien que je n'y sois pas tenu).

Cette fois-ci, j'ai voulu vérifier dans quelle mesure l'inflation impacte les ratios que je calcule. A ma surprise, le taux cumulé de l'inflation au cours des 28 années sous revue (je n'ai pas encore préparé ma déclaration de 2019) n'est guère supérieur à 50 %. Je m'attendais à beaucoup plus car je me rappelle l'époque, au début des années 80, où elle franchissait allègrement la barre des 10%/an.

Les principaux résultats de mes calculs établissent ainsi que, en euros de 2018, la Chaslerie m'aura coûté, en plus de son prix d'achat et nets de subventions et autres revenus (fermages et droits d'entrée), 4,6 M€, soit environ 165 000 €/an.

Le rapport des revenus totaux que j'en tire au coût brut de sa possession est de 11,82 %. Ce ratio monte à 36,22 % si l'on ne retient au dénominateur que les dépenses subventionnées qui, sur la période, et toujours en euros de 2018, auront été pour moi de 1,7 M€.

Il y a évidemment de quoi être effaré par de tels chiffres. Et tout cela, pour ne pas disposer de plus de 65 m2 habitables après 29 ans de travaux continus. Voire pour être traité comme un petit garçon. Chacun pourra apprécier.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 20 février 2020 17:31
À : (...)
Objet : RE: coordonnées d'un peintre comme convenu le 8 fev dernier / logis nature

Merci.

Cordialement,

PPF

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De : (...)
Envoyé : jeudi 20 février 2020 16:08
À : 'Pierre-Paul Fourcade' <penadomf@msn.com>
Cc : (...)
Objet : coordonnées d'un peintre comme convenu le 8 fev dernier / logis nature

Bonjour,

Voici les coordonnées d’un peintre axé sur les techniques respirantes : Mr LEBAILLY Alexandre de Caen prêt à venir sur votre chantier

06 28 07 33 58.

Cordialement

Maud (...)

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 5 avril 2020 11:32
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : Documents divers relatifs à la Chaslerie

Madame,

Vous m'avez demandé de vous communiquer de nombreux documents.

Sans doute trouverez-vous la plupart d'entre eux sur cette page du site de la Chaslerie

Si tel n'est pas le cas, je complèterai votre information.

S'agissant du pavage de la cour, il ne me sera pas possible avant un bon moment de le faire récurer comme envisagé sur toute sa surface présumée, au-delà de ce qui a déjà été fait. Pour établir les relevés que vous m'en réclamez, je devrai faire appel à mon terrassier; je ne me contenterai pas de le charger de mesurer les pentes le long des murs ni les hauteurs des marches, comme demandé ; nous mesurerons également les différences d'altitude du terrain de la cour aux angles d'un quadrillage qui pourrait être d'un mètre de pas. Qu'en diriez-vous ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 29 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferme et son fournil
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Permis de démolir l'ancien garage (en parpaings et schingle) de la ferme :

Je venais d'acquérir la ferme. Je la destinais à mon cadet, à charge pour lui de financer les travaux intérieurs, projet qui n'a pas eu de suite à ce jour.

Du temps où Nicolas GAUTIER était mon maître d’œuvre, j'ai également démoli des édicules annexes (poulailler et remise) qui étaient de mauvaises qualités de matériaux et trop déglingués pour être restaurés :


A ce jour, je n'ai pas restauré le poulailler ni la petite remise attenante. Il n'entre plus dans mes intentions de le faire.

En revanche, j'ai restauré (avec subvention) la dépendance communément appelée "maison de Toutou" (qui a d'ailleurs été transplantée au Sud de la cave, tout ceci sous le contrôle de Nicolas GAUTIER) et restauré également (sans subvention, à une époque où je n'avais plus d'architecte ou bien où celui ou celle que j'avais était non désireux ou incapable de fait de suivre un tel chantier) le fournil de la ferme (restauration intérieure non achevée à ce jour, je le déclare ici à toutes fins utiles ; il reste encore des branchements et équipements à prévoir mais je ne suis pas pressé, ce bâtiment ne servant guère que de chambre à mon aîné, une semaine par an en général et durant l'été).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 29 Avril 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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Restauration d'une partie de la charpente et de la couverture de la ferme :

Les deux pages suivantes montrent la "maison de Toutou" avant déplacement et restauration ; cette dépendance était en très mauvais état, son mur Ouest était en briques creuses, et elle servait de bergerie quand j'ai acheté la ferme :

La restauration de l'essentiel de la charpente et de la couverture de la ferme a été subventionnée.

Pour ce qui concerne le Sud de la ferme, sa couverture est restée en ardoises. La tempête de 1999 a soulevé et dégradé la charpente correspondante mais je n'ai toujours pas décidé quel parti prendre pour cette partie de la restauration. J'incline en faveur d'une silhouette de longère, ce qui obligerait à modifier l'étage en y substituant des lucarnes aux fenêtres. Dans cette partie Sud, j'ai fait disparaître le plafond du rez-de-chaussée (et plancher du 1er) car il était infesté de mérule ; les linteaux des fenêtres du rez-de-chaussée sont désormais en pierre (extérieurement) et béton (intérieurement) ; mon idée serait d'implanter là un plafond/plancher en béton (ainsi que je l'ai fait, largement pour les mêmes raisons, au rez-de-chaussée du colombier).
Le permis de construire obtenu en 2006 pour la ferme n'a guère été mis en œuvre. En effet, j'hésite encore sur le parti à prendre au niveau de la ligne de faîtage :
- soit mettre en application le plan préparé par Lucyna GAUTIER ; il faudrait en tout état de cause et alors modifier les ouvertures du 1er étage de la partie surélevée car les briques blanches qu'on y voit sont en coma dépassé ;
- soit redonner au bâtiment son ancien aspect de longère, ce qui serait sans doute plus harmonieux mais conduirait à remplacer ces fenêtres par des lucarnes et, surtout, à engager de lourds travaux de maçonnerie, de charpente et de couverture.

Quoi qu'il en suit, voici les photos de cette ferme que j'ai prises ce matin :

2 mai 2020.

Une descente d'eau pluviale, détériorée par un coup de tracteur, a été mal rafistolée :

2 mai 2020.

La partie Nord du bâtiment abrite des remises à outils utilisées par mes employées :

2 mai 2020.

Le reste du bâtiment est H.S. :

2 mai 2020.

Dans le salon, une cheminée serait à terminer ; je pense qu'un linteau de bois ferait l'affaire :

2 mai 2020.

Avant tous travaux, un arbalétrier cassé serait à remplacer ou, à tout le moins, à conforter :

2 mai 2020.

Dans la partie Sud du bâtiment, un maître d'ouvrage aimant les travaux aurait matière à s'exprimer :

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

Sur le pignon Sud, on distingue la cicatrice de l'ancienne longère ; pour le reste, porte et fenestrous, l'essentiel est fait :

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

2 mai 2020.

Je poursuis la mise en ligne des courriers échangés avec Nicolas GAUTIER jusqu'au 12 mai 1998 (c'est en effet à cette date que s'arrête le tome 1 de mes archives relatives à cet architecte des bâtiments de France).

Cette mise en ligne présente-t-elle le moindre intérêt, compte tenu notamment du recul du temps ? Et ne serait-il pas dans mon intérêt bien compris de laisser tout cela reposer dans son coin, voire de le détruire afin de ne pas risquer d'envenimer les choses ? On peut sans doute se le demander.

Mais, comme me le disait mon aîné hier soir, j'ai toujours été très ordonné et méthodique dans mes classements. Donc, lorsqu'on me demande, comme actuellement, de justifier mon attitude face à des interlocuteurs officiels, je pense n'être pas trop mal équipé ou outillé pour éclairer le contexte d'une façon qui ne me semble pas inutile afin d'éviter la propagation d'appréciations insuffisamment fondées, pour ne pas dire insuffisamment réfléchies.

Et, comme je ne mets quasiment jamais en doute, par choix délibéré et hygiène de vie, la bonne foi de mes interlocuteurs, je me dis que ceux auxquels je pense ici trouveront peut-être là matière à reconsidérer les choses.

Les commentaires ci-après, sous forme de mots-clés, répondent à mon souci principal de faciliter, ne serait-ce qu'à mon simple usage, le fonctionnement du moteur de recherche du site favori.

20/12/91 - Terrassements du circuit des douves ; mur de terrasse, mur d'escarpe, mur entre la chapelle et le manoir, mur au Sud de la chapelle ; mur entre le manoir et le fournil ; bief amont et bief aval :


11/3/92 - Année de naissance d'Henri LEVÊQUE (le fermier) ; charretterie :


18/3/92 - Bief amont, bief aval ; mur entre la chapelle et le manoir ; mur de terrasse :


11/5/92 - Terrassements des douves (durant l'été 1991) :


25/1/93 - Mur entre le manoir et le fournil :


20/2/97 : Cave ; chauffage du logis ; couverture du logis et de l'aile Ouest ; subventions ; enfouissement de lignes électriques (au niveau de l'allée principale et en dépit de nombreuses relances, ce dossier n'a pas bougé à ce jour ) :


24/8/97 - Terrassement de l'arrière-cour ; démontage d'une grange (été 1991) ; drainages divers ; allée principale ; plantations ; mur entre la chapelle et le manoir ; "maison de Toutou" ; intérieurs du bâtiment Nord :


1/9/97 - Allée principale :


2/9/97 - Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme :


2/9/97 : Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme ; appentis de la ferme :


7/9/97 : "spécificité" de la compétence d'un A.B.F. :


14/9/97 : "Spécificité" d'un A.B.F. ; autres questions vulgaires (honoraires ; fosses septiques, etc) :


27/10/97 : Couverture de la ferme ; démolition du garage de la ferme ; charretterie (ou pressoir) ; mur de terrasse ; enfouissement de lignes électriques ; plantations :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


12/3/98 : "maison de Toutou" :


26/3/98 : Tracasseries administratives :


22/4/98 : Mur d'escarpe des douves ; mur entre la chapelle et le manoir ; subventions :


25/4/98 : Subventions :


12/5/98 : Signalisation routière (dossier qui, en 2020, n'a pas avancé d'un pouce) :

Voici trois dépendances de la ferme, accolées l'une à l'autre, dans leur état de mai 1999 (selon les dates figurant sur les photos), que, les jugeant impossibles à restaurer et sans intérêt particulier, j'ai fait démolir à la première occasion :

Au milieu, l'entrée de gogues :

L'ancien poulailler :

Voici la grange de la ferme dans l'état qui était le sien lors de mon achat de la ferme :


La voici en 1998, après sa restauration par mes soins :


Elle s'ouvrait vers le Nord. La tempête de 1999 n'en a fait qu'une bouchée :


Seules quelques tuiles ont pu être récupérées. Désormais, la place est nette et des hêtres poussent sur le talus que j'ai créé :

16 mai 2020.

16 mai 2020.