Ferme et son fournil

Vincent PICAULT, entrepreneur de Domfront, est passé hier après-midi à notre manoir favori. Je lui ai demandé de préparer des devis pour, notamment :
- dans le logis, relever les 3 linteaux de porte que l'on sait,
- dans le logis également, enduire les murs de chaux selon le modèle que je lui ai montré, choisi par l'architecte du patrimoine
- dans la ferme, restaurer une gouttière de cuivre et un arbalétrier.

Vincent m'a réclamé les plans intérieurs du logis. Je profite de mon insomnie pour les rechercher dans les pages "Logis" de notre site favori.

Je viens ainsi de retrouver un message du 3 mai 2014 sur la géothermie, un sujet dont je vais devoir également me préoccuper. Si, comme le dit l'article, il faut, pour enterrer les tuyaux extérieurs, prévoir un terrain de deux fois la surface intérieure à chauffer, je me dis que la terrasse de notre manoir favori pourrait y suffire, complétée, si nécessaire, par une partie du "Pournouët", choisie à un endroit où ne seraient jamais plantés d'arbres et où n'auraient plus à circuler des poids lourds.

De même, je retrouve des messages du 13 septembre 2016 et du 12 octobre 2016 indiquant quel produit utiliser pour l'entretien des cache-radiateurs du bâtiment Nord ; je vais en avoir besoin car les verrous n'ayant pas été poussés à la fenêtre de ma chambrette par un ou une maniaque de l'aération, les récentes tempêtes ont ouvert cette fenêtre en mon absence et la pluie a nettement tâché cette menuiserie cirée.

Ah, après 3 heures de recherche, voici un plan qui pourrait aider, mis en ligne ici pour la première fois le 7 avril 2017 :

Au marché de Domfront ce matin, j'ai rencontré Gontran ACHARD de la VENTE et je lui ai fait part de mes problèmes de chauffage. Il m'a invité à venir prendre le thé chez lui pour me montrer son installation de géothermie profonde. Il est très satisfait de son équipement qui maintient en permanence une température de 19 à 20° C (19 en été, 20 en hiver, sans aucune intervention de sa part) dans sa maison dont la surface habitable est de l'ordre de 500 m2.

Voici le compresseur, qui fait un tout petit peu de bruit (un léger ronflement) et que Gontran a isolé phoniquement :

9 février 2018.

Voici le bac-tampon (rouge) de 500 litres nécessaire pour le chauffage et le bac-tampon (blanc) de 200 litres utilisé pour l'eau courante :

9 février 2018.

Pour toute sa consommation, Gontran utilise l'eau du puits, dont voici le petit ballon (rouge, en haut à droite) :

9 février 2018.

Gontran m'a expliqué que son installation a nécessité le forage de 6 puits de 100 mètres, à 15 mètres les uns des autres et à une trentaine de mètres de la maison, ainsi que le collecteur. Dans les tuyaux, soudés à l'arc électrique, circule 1,5 m3 de glycol et aucun entretien n'est à prévoir.

Sa maison a fait l'objet d'une isolation thermique complète, avec des agglos de 27 cm d'épaisseur sur les murs et ce produit, comportant en sandwich une feuille d'aluminium, dans les combles :

9 février 2018.

Selon Gontran, les agglos de ses murs ne sont pas indispensables pour que l'installation soit efficace ; en l'absence de ces agglos, le coût de fonctionnement ne serait pas très différent. Son installation lui a coûté au total 60 k€. Il n'a pas sollicité de subventions. Sa facture de chauffage s'est trouvée divisée par 4 par rapport à la période précédente où, sur une moindre surface chauffée, sa chaudière fonctionnait au fuel.

Il m'a donné les coordonnées de son installateur en me le recommandant. Je viens de prendre contact avec ce dernier. Selon Gontran, il ne faut pas hésiter à prévoir à la Chaslerie un chauffage par géothermie desservant, outre le logis et le bâtiment Nord, toute l'aile gauche ("aile de la belle-mère" et tour Louis XIII), ainsi que la cave et la ferme, quitte à se contenter d'une température de 10° C dans les bâtiments dont la restauration n'est pas envisagée à vue d'homme.

Selon moi, toute la question va être de s'assurer que le sous-sol de la Chaslerie est bien propice à ce type de chauffage. Je suis évidemment très sensible aux faits que la géothermie ne nécessite ni cheminée, ni entretien, et que sa chaufferie est silencieuse et d'encombrement très limité (sans nécessiter de silo très volumineux et de manipulations fréquentes, comme avec les granulés ou le bois déchiqueté).
Visite ce matin du chauffagiste recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE. Nous avons parcouru les différents bâtiments susceptibles d'être chauffés.

Les préconisations sont claires :
- se cantonner à ce stade au chauffage du logis et du bâtiment Nord ;
- faire les forages dans le "Pournouët", en commençant par un forage de test pour comprendre de quoi se compose le sous-sol ;
- installer la chaufferie le plus près possible des volumes à chauffer (à cause des déperditions de chaleur et de pression), donc pas dans la charretterie ; l'endroit idéal semblerait le "cul-de-basse-fosse" (pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest) ;
- améliorer l'isolation thermique de notre manoir favori autant que faire se peut.

Tout cela me paraît raisonnable.

J'ai reçu communication des documents suivants :

Sur la base du plan que j'ai communiqué et des mesures qui ont été prises, un devis devrait m'être envoyé.
Je viens de vérifier si je n'avais pas écrit d'ânerie en prétendant que le mur d'échiffre de notre manoir favori est inscrit à l'ISMH. Pour cela, j'ai entré dans le moteur de recherche de Google : Chaslerie Mérimée, pensant ainsi arriver à la fiche pertinente de la base de données "Mérimée" entretenue par le ministère de la culture.

Or le premier document sur lequel on tombe est celui-ci.

Il y apparaît que la dernière mise à jour de la fiche de notre manoir favori sur cette base dénommée "Momentum" date du jour de Noël 2017.

Je voudrais en féliciter l'auteur que rien ne semble arrêter dans son très patient et méritoire labeur.

Je lui conseillerais cependant de cesser d'envoyer les visiteurs se perdre dans le jardin de Mme de ROMEMONT, au bourg de La Haute-Chapelle. J'ai essayé d'entrer les bonnes coordonnées géographiques, telles que fournies par "Wikipedia". Mais imposs !
Un charpentier, dont Mme HORGNIES m'a donné les coordonnées, est venu aujourd'hui commencer à effectuer différents travaux sur des charpentes et des couvertures qui en ont besoin.

Il s'agit de Christian MONNIER, de Juvigny Val d'Andaine.

Il a commencé par remettre en état la gouttière Est de la ferme.

Ses prochaines interventions pourraient concerner par exemple :
- à la ferme, le démoussage du bâtiment, sa transformation en longère et le renforcement d'un arbalétrier mal en point depuis des années ;
- à la cave, la pose d'une isolation thermique sous la charpente de la couverture ;
- à la charretterie, le changement du plancher de l'étage et la restauration d'anciennes mangeoires ;
- sur le logis, le redressement de la couverture à certains endroits disgracieux ;
- dans l'"aile de la belle-mère", le déplacement de meubles vers le garde-meubles rendu préalablement étanche à la poussière du chantier ;
- sur le fournil du manoir, une révision de la couverture là où elle fuit.

Bref, il y aurait là de quoi l'occuper quelque temps.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 26 avril 2018 20:10
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour,

Je n'ai toujours rien reçu.

Pouvez-vous me faire passer cette attestation par courriel ?

D'avance merci.

Cordialement,

PPF

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De : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>
Envoyé : mercredi 11 avril 2018 12:02
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour,

Les attestations ont été envoyées la semaine dernière.

Cordialement,

Laëtitia LE BECHEC

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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : mercredi 11 avril 2018 12:01
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Pouvez-vous traiter ma demande SVP ?

Cordialement,

PPF

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De : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>
Envoyé : mardi 30 janvier 2018 11:31
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour,

Votre demande a bien été reçue et sera traitée courant février.

Cordialement,

Laëtitia LE BECHEC

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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : dimanche 28 janvier 2018 06:45
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour !

J'apprécierais de connaître votre réponse.

Et, à tout le moins, de recevoir un accusé de réception de ma demande.

Cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 2 janvier 2018 13:18
À : laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr
Objet : Ouverture au public d'un monument historique
Bonjour et bonne année !

Je vous prie de bien vouloir me communiquer l'attestation d'ouverture au public de ma propriété, le manoir de la Chaslerie, La Haute-Chapelle, Domfront-en-Poiraie (61700).

Les conditions sont inchangées par rapport aux années précédentes.

Cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)

Laborieux. Que tout cela fonctionne mal !

Je suis d'avis qu'à tout le moins, il y a des coups de pied au derrière qui se perdent.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Ferme et son fournil
0
M. DAUPHY, de l'entreprise LEMASSON, est venu hier mesurer devant moi le débit du puits de la ferme.

A cet effet, muni de l'engin que voici...

23 mai 2018.

... dont la puissance permet le pompage d'environ 5 m3/h ...

23 mai 2018.

... et qu'il a descendu dans le puits...

23 mai 2018.

... il a mesuré que le débit de ce puits est, en cette saison et malgré les récentes pluies abondantes, de l'ordre de 1 m3/h, donc beaucoup trop insuffisant pour de l'aquathermie, sauf à réussir une campagne de forages ad-hoc.

Mais j'avoue hésiter beaucoup à le suivre dans cette dernière recommandation car je ne souhaite pas que les nouveaux forages éventuels se traduisent, aux abords immédiats de notre manoir favori, par deux horreurs en béton de 2 m2 de surface chacune et de 50 cm de hauteur, comme l'aquathermie l'imposerait. En plus, l'eau d'ici est très ferrugineuse et je n'ai nulle envie de m'enquiquiner avec l'entretien régulier, à l'acide, des sondes nécessaires.

Pour autant, le coût de forages de géothermie profonde (une quinzaine de puits de 100 m pour les deux premières pompes à chaleur qui seraient à installer dans cette phase des travaux, donc de l'habitabilité) constitue pour moi, avec mes moyens de retraité, un vrai frein.

Quel dommage que je ne connaisse plus, depuis que nous avons perdu le contact avec Etienne BURIN des ROZIERS, d'expert indépendant capable de calculer le coût d'un chauffage par bois déchiqueté ou par granulés et de me conseiller sur le meilleur choix de combustible !

Malgré ce handicap, je crois que je vais devoir poursuivre mon enquête sur la filière-bois qui, pour moi, producteur de bois avec mes 30 ha de plantations, a d'autres inconvénients sérieux :
- nécessité de trouver un endroit facilement accessible où entreposer le combustible (voire le faire sécher s'il s'agit de bois déchiqueté). La charretterie semble la plus appropriée pour ce rôle qui accaparerait la moitié de son volume, ce qui n'est pas rien ;
- nécessité de prévoir (voire de bâtir si je retiens la charretterie) un conduit de cheminée disponible pour la chaufferie et de le faire ramoner régulièrement ;
- nécessité de me mettre en rapport avec un déchiqueteur de bois ou un fournisseur de granulés qui vont tarter le béotien que je suis ;
- nécessité de manipulations diverses qui supposent que j'emploie durablement un homme toutes mains adéquat.

Bref, je me vois mal "a priori" basculer vers le combustible bois.
Pas facile, tout ça !
La question du choix du combustible se complique à cause d'EdF.

Ludovic ANTOINE (c'est le nom de l'artisan venu hier m'apporter son devis) m'a téléphoné ce matin. Je lui avais entretemps communiqué la dernière facture d'EdF pour le manoir. D'après les renseignements qu'il a obtenus de cette administration, le passage au "tarif jaune" serait très coûteux pour moi car je devrais payer un raccordement qui, vérification ainsi faite à titre préalable, n'existe pas à ce jour. A cela s'ajouterait le coût du changement de tous les disjoncteurs de notre manoir favori.

Donc sa première suggestion a été de me proposer d'abandonner l'idée de deux pompes à chaleur du modèle "T 118" de "LEMASSON", consommant 2 fois 30 A, soit 60 A par phase qui est le maximum du "tarif bleu", et de leur substituer une pompe plus importante, du modèle "T 130" d'une puissance de 45 kW, qui pourrait être complétée, à titre d'appoint, par une chaudière au fuel. Cela laisserait cependant, à l'intérieur du "tarif bleu", très peu de mou pour les autres équipements électriques (sans même parler de la consommation d'électricité de pompes à chaleur supplémentaires, lorsqu'il serait question de passer à la tranche 2 du programme de restauration intérieure de notre manoir favori).

J'ai fait part de mes réserves à l'encontre du fuel, la plus importante à mes yeux étant la cheminée à prévoir, avec tout l'encrassage et les ramonages qui s'ensuivent. Ludovic m'a affirmé que l'évacuation pourrait se faire "par ventouse", la sortie des gaz brûlés pouvant être dissimulée au milieu des rhododendrons du puits Ouest du manoir. Il paraît qu'une telle combinaison permettrait de limiter très nettement la longueur des forages à prévoir (700 m au lieu de 1 200 pour la seule "tranche 1" du programme de restauration intérieure), donc le coût de l'investissement immédiat.

Pour nous éviter néanmoins de buter trop vite sur le plafond de consommation d'un "tarif bleu", l'idée de Ludovic est d'essayer de jouer sur le fait que je suis également abonné en "tarif bleu" d'EdF via la ferme. Si l'un des deux abonnements était dédié à l'installation géothermique et l'autre au reste des instruments consommateurs d'électricité, on devrait pouvoir se contenter de deux "tarifs bleus".

Afin de me permettre de réfléchir à toutes ces nouvelles données à tête reposée, j'ai demandé à Ludovic de recaler son devis en conséquence, sans oublier d'y inclure l'option d'une production photo-voltaïque locale d'une partie de l'électricité nécessaire pour tout ce bazar.

Au delà de la tranche 1 de restauration intérieure de notre manoir favori dont il a été question à ce stade entre Ludovic et moi, j'ai en effet le souci que, lorsque sera venu le temps, en tranche 2, de chauffer le reste du manoir (c'est-à-dire le 1er étage du logis, au moins l'étage des écuries (pour la future salle de spectacle sous la charpente) ainsi que la tour Louis XIII), le maître d'ouvrage de l'époque puisse, sans buter sur les obstacles d'EdF, compléter l'installation, et de plus le faire pour l'essentiel dans la même chaufferie centrale que celle que j'envisage, à savoir un coin du rez-de-chaussée du colombier, donc sans avoir besoin de coloniser d'autres espaces précieux pour l'habitabilité, en les bourrant de quincailleries supplémentaires.

En d'autres termes, j'ai besoin de prendre en considération toutes les données du problème. Il me faut certes un devis corrigé pour la tranche 1 mais j'ai aussi besoin, avant de décider le lancement des travaux de ladite tranche 1, d'obtenir un maximum de visibilité sur les coûts (aux tarifs actuels) et autres obstacles techniques de la tranche 2, notamment en termes d'alimentation en électricité ou d'envahissement de mes espaces.
Notre site favori comporte, à ce jour, 7 185 messages relatifs au "Journal du chantier", répartis sur 360 pages. J'ai cliqué sur la première et relu les messages correspondants.

Je trouve que le texte n'a pas pris une ride, c'est satisfaisant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Cave - Ferme et son fournil
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Le démolisseur qui m'avait contacté il y a quelques semaines me propose la cheminée suivante qu'il devrait démonter la semaine prochaine :

Il paraît qu'elle date de 1704. Dommage qu'elle ait été bûchée quatre générations plus tard.
Je lui en ai demandé les dimensions à toutes fins utiles.

P.S. (du 10 juillet 2018) : Arnaud PAQUIN, consulté sur l'intérêt de cette cheminée, m'écrit : "C’est une belle cheminée, surtout en raison des cannelures sur les corbeaux, ce qui est un traitement noble. Je la daterais plutôt du début XVIIe d’ailleurs. La date de 1704 est-elle certaine ? Elle pourrait correspondre à celle d’un remontage. Elle irait bien à la Chaslerie."
Cela fait déjà un certain temps que j'invitais ma sœur à venir se reposer un week-end dans le cadre de notre manoir favori. Chaque fois, elle déclinait l'offre.

Elle a fini par l'accepter, en compagnie de mon beau-frère, pour aller ce week-end visiter notre mère à Bagnoles. J'ai fait meuler pour eux un double des clés du fournil de la ferme, où je les loge et où ils sont ainsi incités à revenir, et de la cour du manoir de manière à ce que, notamment, ils puissent y utiliser la cuisine-provisoire-qui-dure. Je n'ai en effet toujours pas complété l'installation de ce fournil du matériel électro-ménager qui y est prévu, petit réfrigérateur et four micro-ondes ; il y a toujours eu d'autres priorités pour l'emploi de mes picaillons puisque l'usage de ce fournil était des plus limités à ce jour, mon aîné ayant décrété qu'une telle dépendance a été bâtie puis restaurée trop loin de notre manoir favori pour accueillir son Excellence.

Il est prévu que, le week-end prochain, ma sœur revienne, accompagnée cette fois de son aîné et de la petite famille de ce dernier. Je prévois de loger ceux-ci dans le fournil du manoir, dont le lavabo reçoit l'eau mais je ne suis pas sûr de savoir en rallumer le chauffe-eau. A part ce lavabo, cette dépendance est dépourvue de douche ou de w.-c., de sorte que son confort est bien moindre que celui du fournil de la ferme. En outre, ce bâtiment a subi des dégâts des eaux le dernier hiver auxquels Igor n'a pas encore remédié. Il devait le faire hier mais, comme il n'a pas réussi à se procurer la chaux à badigeonner sur les murs maculés de tanin, il a reporté son intervention au début de ses vacances, le 27 juillet prochain si j'ai bien retenu. Avec un peu de chance, nous pourrions donc arriver à ce que ce fournil soit plus présentable pour ce neveu.

Accessoirement, je retiens que l'état de santé de ma mère et son séjour à Bagnoles auront permis à notre petite fratrie de commencer à se retrouver commodément, ce qui n'avait guère été possible à Paris où chacun se trouve si souvent absorbé par une vie quotidienne prenante.
Après que (...) a chassé les taupes, je l'ai chargé de tâches pas trop difficiles pour son retour :
- démousser les couvertures de tuiles ; il en a profité, m'a-t-il dit, pour passer son produit-miracle sur les joints de murs qui noircissaient ;
- vérifier les tuiles anciennes des bâtiments qui en sont couverts (le fournil du manoir et la "maison de Toutou").

Demain, il devrait reprendre la pose de lattes de parquet entre les chevrons de la charpente du colombier. Il m'a expliqué que la cire les avait trop pénétrées pour que l'acide oxalique fasse de l'effet.
Comme promis, Franck LIEGEAS est passé ce matin contrôler l'état des couvertures après les deux tempêtes de l'hiver et, à la demande de Sébastien, vérifier quelques sablières à l'intérieur des tours du logis :

11 avril 2019.

Je lui ai fait remarquer qu'il a pris quelques cheveux blancs depuis notre dernière rencontre. Il a tiré argument de ce propos pour me demander de ne pas publier sa photo sur notre site favori.

Mais, comme on vient de le voir, c'est encore raté :

Coup de chapeau à Nathalie LEROY de la communauté de communes "Domfront-Tinchebray Interco" qui a immédiatement retrouvé ce matin, dans les archives dont elle est en charge, l'"Etude de filière d'assainissement autonome" réalisée en 2007, dont je pourrai ainsi communiquer une copie à l'architecte que je vais rencontrer cette après-midi.
Une heure, de 8 à 9 ce matin, au téléphone avec "Véolia". Ils ont reconnu que toutes mes factures ont bien été payées et m'ont demandé de vérifier si les robinets à côté des deux compteurs étaient bien ouverts.

200 m à pied, vérifications. Réponse affirmative. Ils m'ont donc promis le passage rapide de leur technicien.

Entretemps, j'ai appelé mon plombier qui m'a appris que, lorsqu'il les avait joints mercredi dernier, après une attente qui, elle aussi, avait duré une heure, ils avaient prétendu avoir dû résilier mon abonnement mais avaient refusé de lui préciser pourquoi, cette information étant réservée au propriétaire qui devait donc les rappeler. Donc ils ont alors raconté n'importe quoi.

Après mes vérifications aux compteurs, j'ai essayé, à tout hasard, de faire couler l'eau aux robinets.
Bizarrement, elle coulait de nouveau. Normalement, sauf à une chasse d'eau.

Là dessus, le technicien de "Véolia" m'a appelé pour me dire que, de son côté, tout était clair et que, par conséquent, j'avais dû subir les inconvénients d'un réducteur de pression (situé à côté d'un compteur) H.S. et qu'il me faudrait donc le changer rapidement.

Nouveau coup de fil au plombier. Il me fait valoir que la panne ayant été générale à la Chaslerie, on ne peut l'attribuer à un réducteur de pression connecté à la seule ferme.

Je rappelle le technicien de "Véolia". Pour se dédouaner, celui-ci m'indique qu'il y a eu une coupure générale d'eau hier à La Haute Chapelle. Quand je lui apprends que ma panne a été détectée il y a une semaine, il rétropédale et déclare sans s'émouvoir qu'il y a également eu un souci technique chez "Véolia" la semaine dernière.

Bref, "Véolia" ment comme un arracheur de dents et est prêt à raconter n'importe quoi pour tâcher de dissimuler ses propres erreurs.

Cette fois-ci, c'est raté mais on se souviendra que ce sont des charlots.
La journée d'hier a été consacrée pour l'essentiel à réintroduire un peu d'ordre dans la cour, le salon de l'"aile de la belle-mère" et les abords de la ferme :

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

La cheminée de Mebzon est désormais prête au départ...

13 septembre 2019.

13 septembre 2019.

13 septembre 2019.

... pour un illustre château proche de Nevers dont elle devrait bientôt orner la chambre du seigneur et maître. Je trouve que c'est une très belle fin pour cette cheminée qui la méritait bien.
Je continue à réfléchir aux meilleurs endroits où placer un certain nombre de pierres utilitaires.

Au fond de la cour, près du passage vers l'arrière-cour, je songe à installer un lave-bottes en recyclant un ancien évier :

19 septembre 2019.

Finalement, je vais remettre près de l'entrée du colombier le bac semi-circulaire qui avait été installé là par mes prédécesseurs. Quant aux deux trucs carrés (à usage originel indéfini, en tout cas à mes yeux), ils pourraient flanquer soit l'entrée principale du logis, soit l'entrée des écuries (qui a vocation, selon l'"esquisse" d'Arnaud PAQUIN, à devenir l'entrée principale de l'aile Ouest) :

19 septembre 2019.

Pour ce qui concerne l'ancienne double mangeoire que m'a vendue Jean LEMARIE, elle est certes taillée dans un matériau calcaire de qualité (ressemblant à du marbre gris) mais je ne vois toujours pas où la caser dans la cour :

19 septembre 2019.

Je n'exclus donc pas de la revendre. Avis aux amateurs !

Quant au bac en ardoise, il a un petit pet à un angle, du fait des manipulations les plus récentes, et je ne vois pas non plus où l'installer :

19 septembre 2019.

Je poursuis mon dialogue avec l'"ami Facebook" qui réalise d'aussi belles peintures de menuiseries extérieures que celle-ci, chez un ami commun à Mortain :


A ce propos, je suis amené à exhiber deux anciens messages de notre site favori, le 88 et le 44248. Le premier donne les références de la peinture appliquée ici en 2009 mais qui a beaucoup fané sous l'effet des ultra-violets. Le second fournit celles de la peinture recommandée l'an dernier par Arnaud PAQUIN qu'à dire vrai, je trouverais un peu trop orangée pour notre manoir favori :

"Rouge Vauban".

Je recherche donc un "sang de bœuf" qui ne fane pas sous l'effet de la lune ou du soleil et qui laisse le bois des menuiseries respirer comme il convient.

Si des visiteurs du site favori ont des idées, je suis preneur.
Pour aujourd'hui, j'ai demandé à Igor d'aller trier par catégories différents granits entassés du côté de la ferme :

15 novembre 2019.

15 novembre 2019.

En l'état du chantier, il me paraît en effet nécessaire de savoir de quoi nous disposerions :
- pour améliorer, dans la cour, l'aspect des seuils d'entrée du bâtiment Nord et du logis,
- pour rétablir divers corbeaux sous diverses poutres à l'intérieur du logis, voire dans mon futur bureau-bibliothèque du colombier, à l'instar de ce qui existe au manoir du Bas, jumeau de notre manoir favori,
- pour restaurer quelques cheminées qui en auraient bien besoin à divers endroits.