Ferme et son fournil

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Juin 2013
Journal du chantier - Terrassement - Ferme et son fournil
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Beaucoup de soucis avec la mini-pelleteuse qui a pourtant fait récemment l'objet d'une importante révision des pistons et qui n'a pas servi depuis les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord.

Hier, l'huile a giclé des durites ; il y avait un écrou à resserrer :

18 juin 2013, inondation d'huile !

Aujourd'hui, c'est une chenille qui nous lâche :

19 juin 2013.

Notre "biker" Jonathan se charge des réparations.
Cela me réconciliera-t-il avec les sports mécaniques qui lui valent tant de bleus et de bosses ?

18 juin 2013.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Juin 2013
Journal du chantier - Terrassement - Ferme et son fournil
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La vérité m'oblige à reconnaître que j'avais oublié que les canalisations d'eaux pluviales de la ferme passent sous le fournil. Heureusement, Igor et Jonathan les ont retrouvées et peuvent y relier les nouveaux drains du fournil :

19 juin 2013, le drain en cours de pose derrière le fournil de la ferme, avec le regard vers la sortie des eaux.

Ce soir, la pose du "bidim" a commencé :

19 juin 2013, le drain devant le fournil de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 26 Juin 2013
Journal du chantier - Peinture - Ferme et son fournil
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Voici Romain GAHERY en train de peindre la nouvelle porte extérieure du fournil de la ferme :

26 juin 2013, Romain Gahéry au travail.

Je trouve que ce jeune voisin de La Haute-Chapelle travaille très proprement et très soigneusement. Je le recommande donc avec plaisir (il répond au 06 16 99 15 71).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 27 Juin 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Ferme et son fournil
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J'ai signalé de nouveau, il y a une semaine, à Denis DUVEAU une autre malfaçon dans son travail :

20 juin 2013, un jet d'eau mal taillé au fournil de la ferme.

Apparemment, il faut que je lui fasse les honneurs de notre site favori pour obtenir une réaction de sa part.

Château de Guédelon (page officielle)
rédigé le Vendredi 28 Juin 2013
Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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L'âtre de la cheminée de la grande salle est posé !

N.D.L.R. : Intéressant ! Je serais curieux de savoir si le linteau est en pierre ou, comme je crois le voir, en bois. J'observe également que les tuilots sont envahissants ; à quelle hauteur comptent-ils arrêter leur ascension ?

Ces infos pourront nous servir pour les diverses cheminées que nous avons à monter à la Chaslerie (celle de la ferme et les deux prévues pour l'aile "de la belle-mère").

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 4 Juillet 2013
Journal du chantier - Electricité - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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Je viens de toper avec Roland FORNARI à propos de la fabrication et de la pose :
- d'un garde-corps pour l'escalier du bâtiment Nord ;
- de deux cache serrures pour la porte extérieure du fournil de la ferme ;
- de deux lanternes extérieures pour le logis ;
- d'une lanterne extérieure pour le bâtiment Nord.

Certes, il vaut mieux ne pas être pressé quand on discute avec Roland mais, pour ce qui concerne le garde-corps, il écrase la concurrence qui, je le pense, s'était bel et bien fichu de moi avec son devis stratosphérique, obtenu non sans mal. Je signale cependant que le garde-corps de Roland sera sans lisse basse, ce qui, m'assure-t-il sera à la fois plus solide et plus esthétique.

Roland m'annonce la livraison et la pose de ces ustensiles pour le mois d'août 2013...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Juillet 2013
Journal du chantier - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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A l'issue des appels d'offres que j'avais lancés, je viens d'accepter deux devis :

- pour le chauffage électrique par le sol du fournil de la ferme, celui de Freddy JARDIN, de l'entreprise E.J.S. de Domfront ;

- pour le plancher de la chambrette en soupente du bâtiment Nord, celui de Michèle RENY, de la "Menuiserie artisanale du pays de Camembert", basée à Vimoutiers.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 17 Juillet 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferme et son fournil
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Conférence au sommet dans le fournil de la ferme. De gauche à droite, Freddy JARDIN (l'électricien), M. DELTA (le plombier), Jo et un employé de Freddy :

17 juillet 2013, dans le fournil de la ferme.

L'une des questions était de savoir à quoi correspondent toutes les réservations pour les fluides qu'on observe à droite et à gauche. Le problème, bien connu de Jo, est que je définis le programme au fur et à mesure du chantier, en fonction de nos découvertes et sans plan "a priori" ni même "a posteriori".

C'est comme ça, faut s'y faire !

J. X.
rédigé le Vendredi 19 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Cave - Ferme et son fournil
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Comment se comporte votre enduit sur siporex après séchage ? J'ai vu des murs enduits avec un mélange terre et chaux fait par un potier dans une ferme restaurée c'était très beau et très agréable au toucher, on m'avait expliqué que ça devait réguler l'humidité et la température. Vous avez une potière dans vos relations, elle doit connaître, mais c'est plus adapté à vos dépendances qu'au manoir. Les encadrements de portes avaient été faits en branches et baliveaux écorcés ça donnait un petit côté art nouveau pas du tout anachronique.

Cordialement

N.D.L.R. : Excellente rafale de questions à laquelle je vais tâcher de répondre dans des commentaires de ce message. Laissez-moi le temps d'aller prendre quelques photos pour illustrer mes réponses.

De votre côté, n'hésitez pas à m'envoyer des photos, notamment à propos de ces encadrements de porte rustiques que vous évoquez.

La jeune classe thibalducienne m'offre la joie de les revoir le week-end prochain à la Chaslerie. J'avais espéré leur faire rencontrer des artisans que je consulte pour les 5 dernières tranches de travaux de charpente-couverture qui sont encore au programme :
- la restauration de la charpente et de la couverture des écuries ;
- celle du colombier ;
- la restauration des poutres au plafond de mon ancienne chambre dans le logis ;
- le remplacement d'un arbalétrier cassé dans la partie pourtant restaurée de la charpente de la ferme ;
- la modification de la charpente et de la couverture de la partie Sud de la ferme.
Mais la période des congés oblige à différer ces rendez-vous techniques.

Bien sûr, cette jeune classe thibalducienne dont je souhaite l'expansion (mais qui s'habitue, on dirait, à m'appeler Bon-Papa, ce qui me semble encourageant) ne s'intéresse à ce stade qu'à l'"aile de la belle-mère" (écurie et colombier).

Le week-end dernier, ils ont néanmoins pu discuter avec un premier artisan que je leur ai sélectionné. Ils l'ont beaucoup interrogé sur l'isolation thermique et j'ai pu constater que ces jeunes gens s'intéressaient beaucoup à ce sujet et en savaient infiniment plus que moi à ce propos. Voici qui me semble rassurant quant à la suite de la transmission de la Chaslerie que j'essaye d'amorcer.

A noter cependant que cette jeune classe n'exclut pas de faire retailler la charpente d'une partie des écuries (celle correspondant à la future mezzanine) de manière à reporter l'isolation au-delà de cette charpente qui pourrait ainsi rester visible de l'intérieur de la pièce. Pas sûr que les surcoûts ne soient pas dissuasifs. La question devra être décantée, d'abord sous cet angle.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
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Je me demande si on n'est pas en train de commettre une grave erreur de restauration.

J'ai été alerté par un artisan du genre écolo-anar, charpentier de son état, venu le week-end dernier à la Chaslerie présenter son devis (d'ailleurs astronomique) relatif aux écuries . Il a, semble-t-il, intéressé la jeune classe thibalducienne à ses propos sur les bonnes façons d'isoler thermiquement l'"aile de la belle-mère". Et moi qui écoutais, il m'a gâché le moral quand il a expliqué comment, lors d'une rénovation, isoler le sol des bâtiments anciens.

Le fait est que j'éprouvais un doute quant aux travaux réalisés au sol du fournil de la ferme. Mais Freddy JARDIN, qui pensait à son chauffage électrique par le sol, et Jonathan, qui a étudié la maçonnerie comme on l'enseigne aujourd'hui, ayant l'air de parler un même langage, mon doute s'était vite évanoui. A tort apparemment.

J'ai donc demandé son avis à Guy HEDOUIN, qui m'a fourni un document de Tiez Breiz que je trouve, pour une fois, médiocrement rédigé.

Le problème vient de ce que, sous la dalle de béton Portland et sous le polyane, Jonathan a disposé et tassé un lit de sable au-dessus d'une couche de gravier. D'après ce que nous a dit le charpentier anar-écolo et d'après ce que confirme Tiez Breiz, il n'y a rien de tel pour favoriser, par capillarité, la remontée de l'humidité du sol sous le polyane, d'où la seule issue aboutit à rendre humide le pied des murs et à y faire apparaître du salpêtre. Il me semble que, dans le fournil de la ferme, la question de l'humidité du sol est importante : il y avait, juste derrière ce bâtiment, une mare que j'ai fait drainer et reboucher ; et un visiteur de notre site favori s'était interrogé - je ne l'ai pas oublié car son propos m'avait paru pertinent - sur l'efficacité de l'évacuation du drainage extérieur au bâtiment.

Or, dans la tour Nord-Est, fermée hermétiquement depuis l'hiver dernier et que nous avons rouverte il y a 3 jours (afin que sa chambre du rez-de-chaussée puisse bientôt abriter de nouveau la jeune classe waltérophile qui s'annonce), nous avons constaté l'apparition de chevelures blanches de salpêtre sur les murs. Ainsi, l'humidité se marie très mal avec le ciment dont mes prédécesseurs - ces incompétents notoires - avaient enduit les murs de cette petite chambre, comme partout ailleurs hélas. Et je n'ai pas encore confirmation, ne les ayant toujours pas défoncés, que les sols du rez-de-chaussée du logis soient largement en béton de Portland.

Idem, en entrant récemment dans la chapelle pour l'aérer, j'ai vu du salpêtre à beaucoup trop d'endroits. Et j'ai le vague souvenir que, sous les tomettes, un maçon précédent avait procédé comme Jonathan dans le fournil de la ferme, à savoir en superposant gravier, sable damé, polyane et béton Portland.

Donc, si cela ne tenait qu'à moi, je demanderais à Igor et Jonathan de détruire le nouveau sol du fournil de la ferme et de recommencer le travail sur les bases recommandées par le charpentier et Tiez Breiz. Et tant pis pour l'argent perdu avec le mauvais premier travail.

Mais je m'interroge encore : le nouveau sol sera-t-il compatible avec le chauffage électrique par le sol prévu dans cette dépendance ? Je suppose que celui-ci (et l'isolation qui l'accompagne) doit être posé sur un sol parfaitement sec, d'où le polyane et le béton Portland précédents. Si l'on suit maintenant les recommandations du charpentier et de Tiez Breiz, ne risque-t-on pas de faire quelque chose d'incompatible avec ledit chauffage électrique par le sol ?

Les avis de visiteurs compétents de notre site favori sont recherchés (notamment Guy HEDOUIN et le maçon dont il m'a parlé). J'aurais besoin de décider très vite car le béton Portland sera parfaitement sec dans dix jours, de sorte que sa destruction sera ensuite plus difficile, j'imagine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 7 Aout 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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Sébastien BOVE, neveu de Carole (et beau-frère du dernier en date député de la famille), est venu sabler le radiateur destiné à la future chambrette en soupente du bâtiment Nord.

5 aoüt 2013, Sébastien au travail.

En discutant avec lui, je me suis rendu compte qu'avec son esprit observateur, il avait déjà une riche expérience des milieux de la brocante, des déchets industriels ou de l'agro-alimentaire... et de leurs combines.

J'ai profité de sa venue pour lui confier d'autres radiateurs...

5 aoüt 2013, Sébastien en train de protéger les embouts des radiateurs.

... ainsi que le sablage de la poutre du futur salon de la ferme :

5 aoüt 2013, la poutre en cours de sablage.

Cette poutre avait été noircie de suie, particulièrement face à la cheminée. Sébastien mesure bien comment doser la puissance de son engin pour ne pas détériorer le bois ou l'aubier mais j'ai sans doute eu tort de lui demander d'insister face à l'âtre.

Surprise ce soir, W.F. me fait, pour la première fois, part de son intérêt pour poursuivre la restauration de la ferme de la Chaslerie. Je lui montre les devis collationnés pour la charpente et la couverture de ce bâtiment, tout en lui recommandant de bien peser le pour et le contre avant de s'engager.

Au moins, cela me prouve que la greffe semble prendre et que mon souci de faciliter la transmission de cette propriété déclenche un certain écho. Face au même problème, nombre de propriétaires de vieilles pierres que je connais butent sur l'indifférence ou le désintérêt des générations montantes. Il semble que je ne doive pas éprouver cette déception. Touchons du bois !

Courriel de Mr T. ce matin : il a choisi l'entreprise BOUSSIN-LIEGEAS pour restaurer la charpente et la couverture des écuries de l'"aile de la belle-mère".

Je lui avais transmis plusieurs devis, dont un émanant de l'entreprise JOUIN de Saint-Bômer-les-Forges qui nous a été recommandée par des tiers crédibles et qui nous a fait excellente impression à l'un comme à l'autre. Mais Mr T. n'a pas souhaité confier le délicat et important chantier en question à une entreprise qui, malgré nos demandes réitérées, n'a pu nous fournir de références appropriées de ses réalisations.

Je pense que ce n'est que partie remise. J'ai bien l'intention de rester en contact avec cette entreprise locale pour d'autres travaux, comme par exemple sur la ferme où il reste un arbalétrier à changer et la restauration de la couverture, côté Sud, à achever.

A ce stade, il m'appartient de contacter Roland BOUSSIN pour régler avec lui un certain nombre de détails pratiques dont le moindre n'est pas la date de son début d'intervention sur les écuries.

P.S. : Je viens de parler à Roland BOUSSIN. Son charpentier commencera son travail à la Chaslerie lundi prochain. Je suis désireux que nous ne perdions pas de temps :
- les mauvais jours vont arriver et je n'aime pas les ornières des engins de chantier sur mes pelouses ; de plus, il faudrait, sans tarder, protéger le trou de l'ancienne cheminée par une bâche armée ;
- la T.V.A. sur ce genre de travaux passe de 7 à 10 % dans trois mois et je n'ai pas d'argent à jeter par la fenêtre ; par conséquent, autant avoir terminé cette tranche de travaux pour la fin de l'année ;
- enfin, les accords pour subventions reçus expireraient si nous n'y prenions garde ; de ce point de vue également il commence à se faire tard.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Novembre 2013
Journal du chantier - Electricité - Menuiserie - Ferme et son fournil
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J'ai fait un tour au fournil de la ferme cet après-midi pour inspecter les lieux.

Bonne nouvelle, la pièce ne semble pas humide. Si cela se confirme, on pourra poser au printemps le chauffage électrique par le sol.

En revanche, les menuiseries extérieures réalisées par un "meilleur ouvrier de France" se comportent mal : la porte a gonflé et ne ferme plus du tout ; les fenêtres fonctionnent grâce à l'intervention de Sébastien LEBOISNE qui a su limiter les dégâts et réparer, sur ces châssis, les erreurs manifestes de son prédécesseur qu'on ne reverra plus à la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Novembre 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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M. JOUIN, charpentier-couvreur de Saint-Bômer-les-Forges, est repassé me voir ce matin. On a précisé certaines de mes attentes à propos de la restauration du reste de la couverture de la ferme, y compris le remplacement d'un arbalétrier cassé et l'emploi de cuivre et non de zinc pour les gouttières.

Le chantier pourrait démarrer en mai prochain, quand la fac ne m'absorbera plus. Je souhaiterais en effet pouvoir contrôler ce travail de très près.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Novembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Murs divers
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On sait que j'observe l'évolution de l'humidité dans le fournil de la ferme. J'avais fait part de mes craintes le 1er août dernier, en y suspendant les travaux.

Cela a provoqué de nombreuses contributions de visiteurs de notre site favori, la dernière en date étant celle de M. Pierre LE DIBERDER, il y a quelques jours à peine. Par curiosité, j'ai écrit à ce nouveau correspondant pour lui demander comment il avait connu le site et où il habitait. Voici sa réponse :

(début de citation)

Bonjour,

je suis un passionner de bâti ancien qui se documente sur les divers chantier de bâtiments historique en France. Votre cite internet me permet de regarder ce que fon les "autres". Et pourquoi pas en prendre certaine idée ou certain style (copier un model de cheminée ou un type de pose .
Je rénove un bâtiment du 13 EME SIECLE et par faute de moyen financier j effectue moi même les travaux ,je me suis donc documente a fin d éviter de réaliser de grossière erreur. Jai réaliser un certain nombre de travaux sous conseille (des maçons des monument historique, tailleur de pierres etc.)
Le conseille que je vous est modestement donne est vivement conseiller car une dalle béton est pratiquement imperméable, l humidité remontera donc a travers les mur faute de pouvoir traverser la dalle de béton.
Pour des fondation de mur comme le mur de douve que vous avez réaliser doit ce faire sans béton .Pour cela il faut disposer d énorme bloc de roche dur (du granite, du gré,....) et couler de la chaux entre ces bloc. Un mur en pierre monter a l ancienne est souple déformable, capable de bouger avec le sol sans fissure contrairement a un mur sur semelle béton qui presentera une trop grande rigidité et malheureusement qui risquera de ne pas traverser les siècles.

Cordialement
pld

Je respecte votre quête de la sauvegarde du bâti ancien.

(fin de citation)

S'agissant des fondations en béton du "mur Ouest de la douve Nord", je n'ai pas d'inquiétude. Leur dimensionnement délibérément surcalibré et leur armature métallique manifestement surabondante devraient leur assurer, à vue de nez, plus de 1000 ans de solidité. Or mon horizon de prédilection lorsque j'entreprends une restauration se veut plutôt de 150 ans. Donc l'eau aura le temps de couler sous les ponts et ailleurs avant que je ne commence à me faire de la bile au sujet de ce mur.

Bien entendu, je suis toujours heureux de constater que l'expérience du chantier de la Chaslerie peut servir à d'autres. Partager les joies et les peines de cette restauration au long cours est d'ailleurs l'un des objets principaux de notre site favori. Cela permet souvent d'intéressants échanges.

Je profite de ce message pour confirmer que deux autres objectifs de ce site, importants à mes yeux, sont (1) de motiver et documenter les "jeunes classes thibalducienne et waltérienne" (la barbe de devoir citer mes fils par périphrases !) qui auront, tôt ou tard, à prendre le relais et (2), ne le cachons pas, de me servir de pense-bête complet et portatif lorsque je recherche tel ou tel document, telle ou telle précision sur un détail particulier. Des esprits chagrins pourront toujours me taxer d'exhibitionnisme ou de je ne sais quoi encore mais, de ceci et du jugement de ceux-là, qui qu'ils soient, je me fous complètement, on l'a bien compris.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Décembre 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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Incroyable mais vrai, le plombier a fini par passer...

18 décembre 2013, M. DELTA en train de vérifier le niveau du fuel.

... il était même accompagné :

18 décembre 2013, l'employé de M. DELTA en train de raccorder le radiateur à la chaudière.

Donc, pour la première fois depuis 36 ans peut-être, il y a une chambre chauffée à la Chaslerie, ma chambrette "en part de potiron".

J'ai prévenu M. DELTA que l'aménagement de deux cabinets de toilettes (l'un pour ma "chambre mortuaire", l'autre pour le fournil de la ferme) et d'un w.-c. (sous le grand escalier) seraient nos priorités absolues pour les 6 prochains mois.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Décembre 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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M. BRESSON a livré ce matin les planches du futur parquet de la grande chambre en soupente. Il changera les battants des ouvertures de cette pièce pour les équiper, en tant que de besoin, de doubles vitrages.

Je lui ai passé commande, pour ma "chambre mortuaire", de boiseries de style Louis XIV, en chêne blanc. Il devra mettre en conformité les volets intérieurs des fenêtres de cette pièce. Le bois devrait être suffisamment beau pour rester ciré.

Il est entendu que, lors de son prochain passage, courant février, M. BRESSON rectifiera la porte d'entrée du fournil de la ferme qui a été mal dimensionnée et mal posée par un de ses confrères, de sorte que sa course se bloque sur un angle de 20° environ, ce qui est bien entendu lamentable.

M. BRESSON doit également me fournir rapidement le dessin des trois portes extérieures à changer avant l'été, à savoir les deux du logis et la porte Sud du bâtiment Nord.

Enfin, nous avons évoqué l'équipement de ma chambrette "en part de potiron" en cache-radiateur et en étagères basses. Mais ceci presse beaucoup moins, le camping ne me gênant toujours pas.