Ferme et son fournil

Révélation ce matin au réveil, digne assurément d' un comique troupier ! La nuit portant conseil, j'ai en effet eu l'idée d'implanter le nouvel évier dans l'embrasure d'une des deux fenêtres de la future cuisine du logis, au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Les dimensions collent parfaitement. De plus, il y a bien eu par là un évier...

8 juin 2011, la sortie de l'ancien évier de la tour Nord-Est.

... ce qui tombe d'autant mieux que l'évier livré hier est équeuté. Il suffira donc de déplacer la sortie, un jeu d'enfant pour Pascal.

Bien sûr, cela pose la question du potager à trouver pour compléter l'autre embrasure de fenêtre de cette future cuisine. Une idée serait de lancer un appel aux visiteurs du site. Une autre, que me suggère Pascal, est de lui confier le soin de tailler un granit, ni plus, ni moins. Cette proposition me plaît beaucoup et je suis heureux de voir les talents de Pascal s'épanouir ainsi à la Chaslerie.

Quant aux autres pierres livrées hier, celles du haut de conduit de cheminée, j'ai bien senti que Pascal rechignerait à les placer sur le fournil de la ferme ou sur la ferme elle-même, tant elles lui semblent lourdes. A mes yeux, elles confèreraient d'ailleurs trop de "manorialitude" à ces bâtiments de statut modeste. Mais je me dis qu'elles auraient toute leur place pour remplacer les mochetés chères à notre comique troupier, sur les écuries :

8 juin 2011, la cheminée ratée devra tôt ou tard être profondément remaniée.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Juin 2011
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord - Cave - Ferme et son fournil
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Denis DUVEAU est venu me livrer les nichoirs prévus pour l'abri de jardin de la cave.

Il y en a 10, et de 3 sortes :

13 juin 2011, les trois types de nichoirs à incorporer dans le torchis de l'abri de jardin de la cave.

Denis m'explique que, sur la photo, celui de gauche est prévu pour tout type de petits oiseaux, et notamment les étourneaux et les moineaux, celui du centre est destiné aux mésanges et celui de droite aux moineaux. Il m'a également apporté des bâtonnets qui pourront servir de perchoirs.

J'ai profité de sa venue pour l'inviter à réfléchir à l'aménagement du volume prévu, dans le fournil de la ferme, pour abriter un cabinet de toilettes, un w.-c., un coin cuisine et un dressing.

Je lui ai également demandé des barreaux de châtaignier pour une petite fenêtre au 1er étage du bâtiment Nord, au milieu des bardeaux.

Il m'a montré les plans de son projet de pigeonnier pour la ferme, inspiré de celui de la Motte-Fouquet. Nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'une couverture en bardeaux de châtaignier serait trop fragile.

Enfin, je lui ai commandé deux fenêtres pour les deux dernières ouvertures béantes de la cave, de manière à interdire l'accès de ce bâtiment aux hiboux qui, à l'évidence, s'y plaisent beaucoup :

13 juin 2011, vue de l'intérieur de la cave.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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Mon salarié a réitéré ce matin son refus d'exhausser la cheminée du fournil de la ferme, alors qu'il m'avait le premier alerté sur la nécessité de cette intervention. Il est clair qu'il ne veut rien passer à Roland BOUSSIN.

Ce faisant, il manifeste, une fois de plus, une difficulté certaine à coopérer avec autrui. Cela fait d'ailleurs plusieurs semaines que son humeur s'est assombrie et que son rythme de travail s'est ralenti. Je ne sais s'il a des soucis personnels. Il est en effet d'un naturel peu causant, ou bien c'est moi qui détecte mal.

En tout cas, à peine arrivé sur le chantier, il a pris sur lui de le quitter pour - du moins je l'espère - réfléchir à la situation.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Le salarié dont j'attendais le retour ne s'est pas présenté sur le chantier ce matin. Je suis donc sans nouvelle de lui depuis hier en tout début de journée. Son attitude demeure inexpliquée. A ce stade, je la trouve inappropriée.

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Le salarié que j'attendais ne s'est pas rendu à l'entretien qui devait avoir lieu ce matin. Il ne m'avait pas prévenu de son absence. Cela risque de retarder sensiblement les travaux sur le fournil de la ferme. Or l'on sait que ce bâtiment devait me servir d'abri enfin chauffé pour me permettre de passer, le cas échéant, le prochain hiver ici.

Donc j'ai envoyé une seconde convocation. Un peu plus tard dans la matinée, j'ai fini par joindre cet employé en l'appelant sur son téléphone portable. Il m'a dit se trouver sur le chantier où il travaillerait désormais ; je suis incapable de dire si c'était vrai ou s'il cherchait à me provoquer. Je lui ai déclaré qu'il était bien entendu libre d'agir à sa guise mais que j'estimerais normal qu'il me présente une démission en bonne et due forme pour poursuivre ses activités sur un mode qu'il préfère, si tel est son souhait.

Bien entendu, je m'interroge sur la situation. J'ai le sentiment d'avoir toujours veillé à présenter le travail de ce salarié de la façon la plus positive, notamment sur ce site internet privé que, je le sais, il consultait volontiers, ou bien lors des fréquentes visites du public, très souvent hors de sa présence. C'était pour moi une façon parmi d'autres de l'encourager.

En résumé, mes appréciations volontairement louangeuses n'auraient-elles pas incité à le débaucher un maître d'ouvrage peu regardant sur les procédés et souple sur les modes de paiement ? C'est en tout cas, à ce stade du moins, la principale hypothèse que je serais enclin à retenir.

Denis DUVEAU
rédigé le Vendredi 24 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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M. FOURCADE

Afin de mettre en place les différentes croisées et châssis fixes dans le bâtiment dit "le fournil", le façonnage des feuillures dans les pierres de jambage et linteaux devront être sur le même aplomb et cela sur 50mm de profondeur pour prétendre à un travail de qualité.

Merci.

Cordialement,

Denis Duveau

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Juin 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Je remercie M. DUVEAU, "un des meilleurs ouvriers de France", pour son témoignage éclairant. Ce menuisier-ébéniste est en effet empêché de pouvoir prendre convenablement le relais du chantier.

J'ai demandé tout à l'heure à Roland BOUSSIN, le charpentier-couvreur, de retarder son intervention pour permettre l'exhaussement enfin du conduit de cheminée du fournil. A cette occasion, Roland m'a expliqué que les murs du fournil, n'ayant pas été remontés perpendiculairement les uns aux autres, l'avaient gêné dans son travail (comme cela avait déjà été le cas, l'an dernier, sur la charretterie). Compte tenu de l'angle nécessaire des couvertures, le conduit de cheminée s'avère trop court, de ce seul fait.

Par ailleurs, j'ai demandé à mon serrurier habituel de venir chiffrer les travaux nécessaires pour remplacer les serrures en cas de non-restitution des clés ; sur les conseils de ce serrurier, j'ai d'ailleurs dû, dès cet après-midi, signaler cette difficulté à la gendarmerie (il paraît que cela est nécessaire vis-à-vis des assureurs).

Enfin, il va me falloir retrouver les factures des fournisseurs avant de pointer l'état du stock résiduel (il va sans dire qu'au moment où je sors à peine du "pensum" de la déclaration de revenus, je me serais volontiers dispensé de cette corvée...).

J'ai reçu ce matin la lettre de démission que j'attendais. Je ne commenterai pas ce courrier ici, si ce n'est pour noter que le salarié en question n'entend pas, apparemment, respecter la période conventionnelle de préavis. Il va donc me falloir, avec l'aide de Bernard si possible, mettre à l'abri les matériels et matériaux de chantier encore présents à la Chaslerie.

Dans les prochaines semaines, le chantier du fournil de la ferme et celui de la ferme vont donc se trouver interrompus à mon grand regret. Je vais devoir me mettre rapidement en quête d'un nouveau collaborateur.

Malgré cette expérience finalement malheureuse, je n'oublie pas les bons souvenirs dont ce site témoigne surabondamment. Surtout, je conserve la volonté d'employer un maçon à temps plein, en qualité de salarié.

Parmi les prochains travaux importants pour lesquels j'ai besoin d'un professionnel, il y a en effet, outre la ferme sur laquelle on n'en est qu'au tout début du programme :
- la pose de torchis sur l'appentis de la cave et sur l'abri de jardin (ou "maison de Toutou") correspondant ;
- la restauration du mur Ouest de la douve Nord, pour laquelle une demande de permis de construire est en cours d'instruction ;
- la poursuite de la restauration intérieure du bâtiment Nord ;
- la restauration de l'intérieur du logis (qui se trouve toujours dans l'état où je l'ai acheté, donc où il y a encore beaucoup à entreprendre) ;
- la restauration du mur d'escarpe des douves et des biefs (il s'agit là d'un travail qui durera, à lui seul, deux ou trois ans, si j'en juge par mon expérience des murs que nous avons déjà restaurés) ; une étude préalable est en cours à ce sujet ;
- la restauration de l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" ; aux dernières nouvelles, Mr T pourrait ne pas exclure de financer ces travaux-ci, sur la base d'une étude préalable qui, évoquant la distribution intérieure, aurait nécessairement des conséquences sur la forme et le positionnement des ouvertures.

En dépit de quelques vicissitudes, le moral se veut délibérément au beau fixe. "Mépriser les hauts, repriser les bas", cette ligne de conduite s'applique ici aussi. Car, malgré sa taille impressionnante à mon échelle, le projet conserve tout d'un petit bonheur, on tâche en tout cas de ne pas l'oublier.

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 30 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Bonjour,

Comme vous dites, il y a des hauts et il y a des bas, croire à ce que l'on fait et le faire dans l'enthousiasme, cela aide.

J'ose espérer que ce n'est pas le coup de "chaux" qui a fait déborder l'auget à "ciment". Peut-être était-il "réfractaire" à la chaux ?

Je vous souhaite d'en retrouver un qui soit sérieux et emploie la chaux.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Bernard a accepté, ce matin, de mettre à l'abri la bétonnière, les sacs de ciment et les sacs de chaux abandonnés sur le chantier depuis deux semaines :

1er juillet 2011, des sacs de chaux et une bétonnière à l'abandon.

... et voici les lieux après que Bernard y a remis un peu d'ordre :

1er juillet 2011, la façade Est de la ferme après le rangement de Bernard.

Bernard me dit avoir retrouvé, dans la ferme, des outils sur le devenir desquels je m'interrogeais. Il n'empêche qu'un état des lieux contradictoire me semblerait justifié en l'état du dossier.

pascal maizeray
rédigé le Samedi 2 Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Si j'ai demissionne, ce n'est pas par plaisir,
ni par un manque de serieux ou de competence.
Avant de parler, il faut savoir TOUTE LA VERITE.
Depuis deux mois je suis victime par mon ex-
employeur d'harcellement moral repete qui a
eu pour objet une degradation de mes conditions
der travail et d'alterer ma sante physique et
morale.
J'ai tenu 2 mois et le 14 JUIN, il m'a dit de
partir, chose que j'ai fait.
parait-il que l'on met retrouve par le site
de la chaslerie, verifiez vos sources car on
s'est bien fichu de vous, car ces personnes
etaient venues chez moi, il y a quelques
annees, donc ils savaient ou j'habitais.

CE N'EST PLUS EN 1884 QUE LA CHASLERIE FAIT
PEINE A VOIR, NON POUR LA BEAUTE DES TRAVAUX
MAIS PAR LA MAUVAISE FOI DE CERTAIN.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Soudain, ce soir, la pression s'allège : je ne dois pas être considéré comme un harceleur, moral ou pas, par mes locataires de Pontorson où le bouche à oreille a fonctionné à la vitesse V.

J'espère pouvoir donner très vite de très bonnes nouvelles pour la suite du chantier !

pascal maizeray
rédigé le Dimanche 3 Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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SI J'AI DEMISSIONNE, ce n'est pas par plaisir
ni par manque de serieux ou de competence.
Avant de parler, il faut savoir toute la
verite.
Depuis 2 mois, je suis victime d'harcellement
moral repetre qui a eu pour objet une degra-
dation de mes conditions de travail et
d'alterer ma sante physique et motale.
J'ai tenu 2 mois mais le 14 juin, il m'a dit
de partir, chose que j'ai fait.
Meme apres avoir envoye ma lettre de demission par contrainte, il voulait que je
revienne retravailler. QUEL AUDACE.!!!!!
Parait-il que l'on me cherche, verifiez vos
sources car ces personnes sont venus chez moi
il y a quelques annees, ils savaient donc ou
me trouver. Sans aucune autorisation, vous
parlez de ma famille, moi aussi, je peux en
dire, sur vous, alors ?

CE N'EST PLUS EN 1884, QUE LA CHASLERIE FAIT
PEINE A VOIR, NON POUR LA BEAUTE DE SES TRAVAUX MAIS PAR LA MAUVAISE FOI DE CERTAIN

JUSTE UNE MISE AU POINT.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Jusqu'alors, la posture était un peu pénible. A ce stade et au moins d'après moi, les bornes du ridicule ont été franchies.

Cependant, par courtoisie et par fidélité à ma ligne de conduite sur ce site privé (je renvoie à ce sujet aux "mentions légales" et à l'onglet "Vie du site"), j'ai validé, à ce jour, tous les messages que le dernier signataire a souhaité mettre en ligne. Or je suis outillé pour constater que cet auteur a, semble-t-il, utilisé, pour nous informer de son point de vue (que j'estime respectable en tant que tel), des adresses de courriel différentes mais tout aussi opaques l'une que l'autre.

Je crois donc nécessaire d'adapter pour l'avenir ma ligne de conduite sur ce site.

Je préviens ainsi tous les visiteurs virtuels que, si je reçois un message de quelque auteur que ce soit comportant une de ces deux adresses opaques ou une autre qui le serait autant, je ne validerai plus le message correspondant (de sorte, je le précise, qu'il sera conservé en mémoire, à toutes fins utiles, mais ne sera plus mis en ligne).

En outre, je mets en garde le(s) auteur(s) de messages qui comporteraient une dimension diffamatoire contre les risques juridiques éventuels d'une telle attitude.

La teneur de ce message-ci est dupliquée sous l'onglet "Vie du site", de sorte qu'elle vaut désormais règlement applicable à tous les hôtes virtuels dudit site privé.