Message #44136

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Ferme et son fournil
M. DAUPHY, de l'entreprise LEMASSON, est venu hier mesurer devant moi le débit du puits de la ferme.

A cet effet, muni de l'engin que voici...

23 mai 2018.

... dont la puissance permet le pompage d'environ 5 m3/h ...

23 mai 2018.

... et qu'il a descendu dans le puits...

23 mai 2018.

... il a mesuré que le débit de ce puits est, en cette saison et malgré les récentes pluies abondantes, de l'ordre de 1 m3/h, donc beaucoup trop insuffisant pour de l'aquathermie, sauf à réussir une campagne de forages ad-hoc.

Mais j'avoue hésiter beaucoup à le suivre dans cette dernière recommandation car je ne souhaite pas que les nouveaux forages éventuels se traduisent, aux abords immédiats de notre manoir favori, par deux horreurs en béton de 2 m2 de surface chacune et de 50 cm de hauteur, comme l'aquathermie l'imposerait. En plus, l'eau d'ici est très ferrugineuse et je n'ai nulle envie de m'enquiquiner avec l'entretien régulier, à l'acide, des sondes nécessaires.

Pour autant, le coût de forages de géothermie profonde (une quinzaine de puits de 100 m pour les deux premières pompes à chaleur qui seraient à installer dans cette phase des travaux, donc de l'habitabilité) constitue pour moi, avec mes moyens de retraité, un vrai frein.

Quel dommage que je ne connaisse plus, depuis que nous avons perdu le contact avec Etienne BURIN des ROZIERS, d'expert indépendant capable de calculer le coût d'un chauffage par bois déchiqueté ou par granulés et de me conseiller sur le meilleur choix de combustible !

Malgré ce handicap, je crois que je vais devoir poursuivre mon enquête sur la filière-bois qui, pour moi, producteur de bois avec mes 30 ha de plantations, a d'autres inconvénients sérieux :
- nécessité de trouver un endroit facilement accessible où entreposer le combustible (voire le faire sécher s'il s'agit de bois déchiqueté). La charretterie semble la plus appropriée pour ce rôle qui accaparerait la moitié de son volume, ce qui n'est pas rien ;
- nécessité de prévoir (voire de bâtir si je retiens la charretterie) un conduit de cheminée disponible pour la chaufferie et de le faire ramoner régulièrement ;
- nécessité de me mettre en rapport avec un déchiqueteur de bois ou un fournisseur de granulés qui vont tarter le béotien que je suis ;
- nécessité de manipulations diverses qui supposent que j'emploie durablement un homme toutes mains adéquat.

Bref, je me vois mal "a priori" basculer vers le combustible bois.
Pas facile, tout ça !

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