Entretien du site

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 28 Février 2016
Ferme et son fournil - Vie du site - Entretien du site
0
Je viens de terminer la photothèque de la restauration du fournil de la ferme. Du moins pour les événements antérieurs à ce jour. Cette restauration a été réalisée au fil du temps, sans architecte et au gré de mon inspiration et... de ma trésorerie. Pouvoir ainsi prendre tout son temps en rêvant de bien faire, n'est-ce pas là le véritable luxe, digne d'un privilégié ?

What do you think about it ? On partait de loin, n'est-ce pas ?

P.S. (du 29 février 2016) : A la réflexion, relisant mon message au cours d'une insomnie, je me dis que deux points méritent, à tout le moins, une explication :

- Pourquoi n'ai-je pas recouru à un architecte pour la restauration du fournil de la ferme ? Lorsque j'ai acheté la Chaslerie, ne connaissant personne dans le secteur, je me suis adressé à l'A.B.F. de l'Orne pour préparer les plans et les permis des restaurations qui me paraissaient les plus urgentes (chapelle, fournil du manoir, charretterie, cave). Il en est allé de même pour la ferme lorsque, quelques années plus tard, j'ai eu l'opportunité d'en faire l'acquisition, recollant ainsi au manoir "stricto sensu" un bout de ce que la Révolution avait dispersé ; Nicolas GAUTIER s'est alors occupé de tout l'amont des travaux de restauration de la ferme et de la "maison de Toutou" (alors déplacée sous son contrôle et devenue dépendance de la cave). A moment donné, les A.B.F. n'ont plus eu le droit de faire des affaires privées avec leurs administrés. Comme la Chaslerie venait d'être classée, je me suis alors tourné vers l'architecte en chef des monuments historiques en charge du département de l'Orne ; à dire vrai, j'en ai épuisé trois, deux incompétents et un fainéant. Puis il y a eu une sorte d'intérim avec une personne gentille mais insuffisamment rigoureuse, que j'ai fini par remercier elle aussi. Ce n'est que récemment que j'ai fait la connaissance d'un excellent architecte, M. MAFFRE, dont je suis tellement satisfait de la qualité du travail que j'ai préconisé à mon aîné de s'attacher également ses services. Un bémol toutefois : ni Nicolas GAUTIER ni Benoît MAFFRE n'ont une passion débordante, à mes yeux du moins, pour les zakouskis des chantiers que sont les circuits des fluides ; donc, pour ces dernières questions, je dois le plus souvent me débrouiller tout seul et, après tout, j'ai, enfoui quelque part dans mon bazar, un vague diplôme d'ingénieur ; donc, en ces domaines que je trouve moi aussi rébarbatifs, je fais de mon mieux, avec l'aide d'artisans de confiance que 25 ans de chantier m'ont permis de sélectionner.

- Le fournil de la ferme n'a-t-il pas changé de volume et de destination au cours de mon chantier ? On a vu, sur la photothèque, qu'il était dans un état pitoyable lorsque je l'ai acheté en même temps que la ferme ; il avait été rafistolé au cours des décennies précédentes et était passé, progressivement et pour ainsi dire insensiblement, d'un statut de pièce d'habitation à celui de débarras ou de bûcher. Quand ce décrochage s'était-il effectué ? Je n'en sais rien mais le fait est que, lors de notre nettoyage initial, on a retrouvé là des restes d'équipements de soldats allemands, dont un casque datant de l'Occupation. Quelle était la forme initiale de ce fournil ? Nous n'en avons aucune représentation, mis à part de vieux plans imprécis qui doivent être quelque part dans mon bazar. Compte tenu de l'humidité du terrain, il n'y avait guère de fondations. Mais on a vu, sur les photos montrées que le four lui-même était très ancien, et d'ailleurs jointoyé extérieurement au ciment, sans doute vers 1950 ; la façade Nord était en pierres mais d'une facture différente de celle du four ; la façade Sud, en briques industrielles, avait à l'évidence remplacé une maçonnerie écroulée, peut-être dans les années 1960 ; enfin le pignon Sud avait, sans nul doute, été plaqué à la va-vite sur un rogaton de fournil ainsi qu'on le comprend encore en observant le profil tronqué du bâtiment tel qu'il m'est parvenu.

Tout ceci pour dire que j'ai le sentiment, alors qu'on approche de la fin d'une restauration diffuse, que nous avons œuvré de façon très empirique, certes, mais néanmoins très respectueuse de l'esprit des lieux, de ses matériaux et de ses usages.

Bien entendu, à partir de là, la discussion est libre et toutes les opinions sont les bienvenues.

J'ai mis à jour la photothèque pour ce qui concerne la cave et son appentis. J'y ai intégré des photos des plans établis dès octobre 1991 par Nicolas GAUTIER, A.B.F. alors chef du service départemental de l'architecture de l'Orne.

Mon idée est de faciliter, grâce à cet outil, le dialogue que je vais poursuivre avec les entreprises habilitées par la Région à dresser un "audit énergétique et scénario", en vue de sélectionner celle qui me conseillera.

P.S. : Lorsqu'un tiers peu au fait de la façon dont je restaure notre manoir favori consulte ce dossier, il me semble qu'il doit s'étonner, tout à la fois, que les travaux sur la cave durent aussi longtemps et que, pourtant, je n'aie guère dévié de la trajectoire définie en la matière il y a déjà 25 ans.

Il faut en effet une bonne dose de constance, pour ne pas dire d'opiniâtreté, pour tenir le cap malgré des obstacles divers que l'on s'efforce de contourner en prenant, chaque fois, le temps qui semble nécessaire. Un quart de siècle après le premier coup de pelleteuse, je dois dire que je ne suis pas mécontent du résultat provisoire. Je pense que, sous réserve de la dalle de béton du rez-de-chaussée, nous n'avons pas commis d'erreur significative. Et nous avons redonné une certaine vie à la cave en lui prodiguant les premiers soins qu'elle appelait après deux siècles d'incurie.

Nous devrions pouvoir avancer plus rapidement, désormais, dans ce programme de restauration et disposer là, d'ici à deux ans j'espère, d'un logement confortable et de caractère où nous abriter de l'hiver. En attendant d'y voir plus clair dans la restauration du logis. Et aussi d'en trouver les moyens.

J'ai passé l'essentiel des trois dernières nuits à lire "Journal d'un sauvetage" de Jean PEYRELEVADE, chez Albin MICHEL où sont relatées les négociations de mise en place du "sauvetage" d'une banque néanmoins disparue, le Crédit Lyonnais.

Certes, je ne me suis jamais senti beaucoup d'affinités avec cet individu que j'ai croisé de loin en loin et dont l'aussi immense que manifeste contentement de soi et la peau de saurien desquamé m'ont toujours rebuté. En outre, qu'aurait été le carrière de cet auteur de "La mort du dollar" (avec Jacques KOSCUSKO-MORIZET, aux Editions du Seuil en 1974) sans ses exceptionnels talents de courtisan, sans le giron du Crédit Lyonnais et de ses si chers "frangins", ou sans l'arrivée au pouvoir de ses amis politiques - du moins ceux de l'époque - en 1981 ?

Mais la publicité faite autour de son dernier ouvrage m'avait attiré car je me disais que serait peut-être levé un coin du voile sur des choix aberrants dont j'avais eu à subir personnellement les conséquences lors de ma dernière expérience professionnelle, la présidence de structures de défaisance de la merde considérable anciennement connue sous le nom de Comptoir des entrepreneurs (3 milliards d'euros de pertes que les contribuables ont dû couvrir alors qu'elles résultaient des carences d'un certain ensemble, dont nombre des 2 000 salariés de cet organisme dirigé par des amis des pouvoirs successifs).

Première observation : Jean PEYRELEVADE a choisi de présenter son expérience sous forme chronologique. Or, lorsque j'ai écrit pour témoigner de ma propre expérience, j'ai choisi la même méthode. Quelle autre méthode adopter en effet lorsque le réquisitoire qu'on finit par dresser est si lourd, lorsque les découvertes sur lesquelles on le fonde sont intervenues si progressivement, lorsque l'expérience qu'on a vécue comme un calvaire a mobilisé une part aussi importante de notre influx nerveux et de nos sentiments, lorsqu'au final on ne retient que le constat d'un énorme gâchis personnel et la conviction de la faillite morale du système dans lequel on avait été élevé et auquel on avait eu la naïveté de croire si longtemps ?

En fin de son livre, vingt ans après avoir traversé les événements qu'il relate, Jean PEYRELEVADE exprime tout le mépris qu'il éprouve pour "les grands mandarins de Bercy". Son livre se termine par la phrase suivante : "Je n'ai, à l'égard des auteurs de cette mauvaise action, qu'une pensée : que le diable les emporte !"

Dix-huit ans après les révocations dont j'ai été l'objet, j'éprouve à l'égard de la même caste, toujours responsable (ou du moins toujours aux premières places, ce qui devrait revenir au même) mais jamais coupable (pour reprendre la si charmante formule), un mépris au moins aussi profond. Et le temps qui passe n'y change rien.

Jean PEYRELEVADE a choisi de rendre publiques ses observations et ses conclusions. A ce jour, l'ouvrage que j'ai commis n'a dû avoir que les trois lecteurs potentiels auxquels je l'ai transmis à l'époque, à savoir le ministre des finances (Laurent FABIUS), le premier président de la Cour des comptes (Pierre JOXE) et le gouverneur de la Banque de France (Jean-Claude TRICHET).

Aucun de ces destinataires n'a jamais accusé réception de ces envois. Quelque temps après ceux-ci, la Cour des comptes a publié un rapport sur la crise immobilière des années en question et j'ai constaté qu'elle avait choisi de détourner son regard de ce que j'avais signalé. D'où mon mépris étendu à cette institution censée vérifier le bon usage des deniers publics.

P.S. (quelques heures après la mise en ligne de ce message) : Carole vient de me téléphoner pour me prier de retirer ce message de notre site favori. Pourquoi le ferais-je ? Comme chaque jour depuis dix-huit ans, je suis prêt à défendre pied et pied chacune de mes affirmations. Elles sont au demeurant en-deçà de ce que je pense et que je peux prouver.

P.S. 2 (du 12 avril 2016) : Message castré sur insistance de Carole. Comme d'hab. Je choisis d'avoir la paix au téléphone, entre autres.

P.S. 3 (du 4 juillet 2016) : Après tout, qu'Anastasie et les autres sachent que j'en ai marre de faire semblant d'être castré par une bien-pensance étouffante. Je remets ce message en ligne puisqu'il correspond tout à fait à ma pensée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Juillet 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Vie du site - Entretien du site
0
"Je vais vous assurer l'immortalité", leur ai-je dit.

Ils m'ont regardé avec des yeux ronds, alors qu'ils étaient en train de projeter l'enduit de chaux sur les murs du futur cabinet de toilettes, sous l'escalier du logis.

"Eh oui," ai-je ajouté, "je vais mettre vos photos sur notre site favori".

Manque de pot, je n'arrive plus à retirer la carte-mémoire de son logement. J'ai beau tirer, elle ne décolle guère.

Il faudra que j'apporte mon "Lumix" de compétition défaillant en réparation à la F.N.A.C. de Caen. Qu'à cela ne tienne, j'ai ressorti un autre "Lumix" de la naphtaline. Laissez-moi le temps de recharger sa batterie.

P.S. : Le vieux "Lumix" a un problème d'éclairage de l'écran, me dit Benjamin qui a l'air de s'y connaître. Je tire donc au jugé :

19 juillet 2016.

Quant à l'"Olympus", j'ai égaré sa batterie.

Passons donc au téléphone portable :

On devra s'en contenter dans l'immédiat.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Juillet 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Vie du site - Entretien du site
0
Ce matin, ces jeunes gens ont fini de gratter les joints dans la future kitchenette :

22 juillet 2016.

22 juillet 2016.

22 juillet 2016.

Ils ont ensuite nettoyé le chantier.

Cet après-midi, Igor se charge de la pose des tomettes sur l'appui du fenestrou :

22 juillet 2016.

22 juillet 2016.

Accessoirement, je note que l'"Olympus" fait d'excellents photos. Nul besoin pour moi de les retoucher avant leur mise en ligne.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 9 Aout 2016
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - A.D.D.O.O.E. - Vie du site - Entretien du site - APIJOMM - api
0
Benjamin m'a de nouveau secouru ce matin alors que je n'arrivais pas à entrer des fichiers dans un site administraaaâââtif particulièrement mal conçu, le site Service-Public-Asso.fr :

9 août 2016.

Il fallait en effet savoir changer le format de fichiers informatiques et, de plus, savoir les comprimer, ce qui montre bien que les concepteurs de ce site n'ont aucun égard pour le confort des cochons d'administrés, ainsi censés être tous geeks.
Francis DORE
rédigé le Mardi 8 Novembre 2016
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Géologie
0

N.D.L.R. : Cher Monsieur,

Merci pour ce message. Je m'inquiétais d'être sans nouvelles.

Votre petite-fille est charmante et je vous envie beaucoup de ne pas être la cible favorite de castrateurs invétérés ou autres maniaques de la "privacy". Tout le monde ne peut pas en dire autant.

Je trouve plaisant de constater que, plusieurs années avoir été mis en ligne, certains messages de notre site favori continuent à vivre, je veux dire par là qu'ils continuent à ramener dans leurs filets des informations inédites complémentaires.

Ainsi, hier soir, sous la forme du commentaire d'un message datant d'il y a 6 ans et demi. Message qui, rétrospectivement, m'apparaît suffisamment bien rédigé et documenté pour que je n'y trouve guère à reprendre. Tout au plus devrais-je aujourd'hui ajouter que mes espoirs relatifs à l'intérêt pour l'un de mes fils à poursuivre mon œuvre de restauration de notre manoir favori paraissent désormais à ajouter au compte, qui s'allonge vite, de mes plus amères désillusions.
Encore une panne du scanner ! Une nouvelle mise à jour automatique d'un logiciel, intervenue vendredi dernier, a fait sauter les liens nécessaires. Et mon réparateur attitré d'ordi fait relâche le lundi.

Voici pourquoi je ne peux encore mettre en ligne des extraits pertinents du "plan touristique" dont on cause. Je le ferai dès que possible.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Février 2017
Journal du chantier - Electricité - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Vie du site - Entretien du site
0
Ma ligne téléphonique était en dérangement depuis le dernier week-end, de sorte qu'il ne m'était plus possible de surfer sur la toile, donc d'intervenir sur notre site favori.

Orange, que j'avais appelé dès que j'avais compris que la ligne était coupée, c'est-à-dire dimanche soir, n'a pas pu m'envoyer son réparateur (payant) avant ce matin. Dès lundi, j'avais néanmoins pu me faire confier par le magasin Orange de Flers une "boîte 4G" qui aurait pu me permettre de brancher mon téléphone portable en wifi sur internet. Manque de chance, notre manoir favori n'est pas couvert par la 4G, contrairement à Domfront. Le bourg de La Haute Chapelle reçoit la 3G mais pas la Chaslerie. Ce matin, le réparateur m'a appris, si j'ai bien noté, que la Chaslerie est branchée sur "2,4 Mega4" alors que Domfront le serait sur 20. En outre, il paraît que les choses ne devraient pas s'améliorer avant longtemps pour que la couverture de mon coin du bocage permette une connexion rapide. Donc je suis condamné à ramer.

Quant à la panne, le réparateur a eu beaucoup de mal à en trouver le lieu. Nous avons exploré en vain divers bâtiments ainsi que, sous la pluie, les abords du manoir en essayant d'apercevoir ce maudit câble téléphonique. Le réparateur a constaté que celui qui desservait la ferme était H.S. et y a remédié. Mais il restait à retrouver celui connecté à ma "Livebox".

Heureusement, j'ai pensé à appeler à la rescousse un jeune électricien déjà intervenu à la Chaslerie et qui a pu nous rejoindre d'autant plus vite qu'il a le malheur de se retrouver sans emploi depuis quelques jours. Ce jeune homme se souvenait, contrairement à moi, de l'existence d'une cache dans les boiseries de la chambre mortuaire. La clé de l'énigme se trouvait là.

1er février 2017.

En fait, un câble téléphonique noyé dans la maçonnerie dans l'angle Nord-Ouest du bâtiment Nord s'est retrouvé sectionné sans que l'on sache pourquoi. Y a-t-il eu un arc électrique qui l'a fait fondre ? Ou bien le mur a-t-il bougé à l'occasion du récent dégel ?

Heureusement, deux câbles avaient été passés dans la maçonnerie dont l'un, de réserve, était intact et a pu être branché à la place du segment inutilisable.

La moralité de cette histoire est que le jeune électricien reviendra dans quelques jours percer la maçonnerie en question pour y passer un fourreau qui pourra servir lors de la réparation de la prochaine panne.

1er février 2017.

P.S. : Un S.M.S. d'Orange m'apprend cet après-midi même que leurs constatations lors de l'intervention de ce matin leur permettent de m'informer que le déplacement du technicien ne me sera pas facturé. Je les en remercie.

Peter Fox est le pseudo de l'administrateur de la page de "Facebook" intitulée "Domfront 61700".

Il vient d'y publier une vidéo consacrée à notre manoir favori.

Je remercie Peter Fox pour sa contribution à la renommée de ce dernier. Hélas, je ne suis pas assez "geek" pour savoir comment importer cette vidéo sur notre site favori sans passer par une connexion à "Facebook".

Je vous suggère donc de vous inscrire à ce réseau afin de pouvoir y consulter la page de "Domfront 61700" ou celle de "Manoir de la Chaslerie" (que je ne sais pas davantage alimenter, ce qui explique qu'elle soit si statique) où j'ai essayé de "partager" cette vidéo.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 18 Janvier 2018
Vie du site - Entretien du site - Annonces - A la Chaslerie
0
Les visiteurs du site ont peut-être remarqué la même chose que moi : hier soir, entre 20 h et 22 h environ, il était impossible pour moi de m'y connecter, y compris à partir de mon téléphone portable (de marque "Samsung").

La même panne venait de se produire moins de 48 heures plus tôt, à partir de minuit, avais-je noté, et pour environ 4 heures cette fois.

Comme, dans le même temps, mes appareils n'avaient aucune difficulté à se connecter aux autres sites que je consulte habituellement, j'en ai déduit que le problème était lié à notre site favori.

Or, au cours des dernières semaines, sa "version 2" m'a été livrée. Le serveur choisi par le professionnel qui a mis au point cette V2 est "Amazon Web Services". Le serveur précédent était "OVH" mais, selon le professionnel en question, OVH ne permettait pas de télécharger de vidéos de plus de quelques secondes.

A l'époque, j'ai laissé carte blanche au professionnel pour choisir le nouveau serveur puisque je suis moi-même profane en matière informatique, donc incapable de comprendre même les données en cause. Dans mon esprit, toute novation sur ce site doit être un plus, comme cela avait toujours été le cas depuis le lancement du site, à l'été 2009.

Il semble que, pour la première fois, on ait fait du chemin en arrière. Pour moi, le fait que je puisse intervenir dans la "tour de contrôle" 24 heures sur 24 est un "must", de même que la possibilité pour les visiteurs du site de le consulter à tout moment, y compris si, comme moi, ils sont insomniaques. En d'autres termes, le changement récent du serveur, laissé au libre choix du professionnel en question semble s'être traduit, pour la première fois en près de 9 ans de collaboration, par une nette régression, très gênante en pratique et qui porte atteinte à une caractéristique essentielle du site.

J'essaye de me rapprocher du professionnel en question afin qu'il remédie à cette situation.

Accessoirement, il m'a confirmé hier que le langage informatique qu'il a utilisé pour le codage de la V2 est "Symfony 3". J'ose espérer que la communauté des professionnels connaisseurs de ce langage est suffisamment large dans mes parages pour que je ne sois pas prisonnier d'un groupe trop limité de personnes qui auraient alors beau jeu pour exercer sur mes finances des ponctions insupportables. A cet égard, le premier contact que j'ai eu avec l'entreprise vers laquelle j'ai été orienté pour qu'elle prenne le relais a été très courtois et le devis de son intervention est en cours de préparation.
Un membre de notre fan-club favori, néanmoins désireux de gardé l'anonymat - appelons-le Nicomède -, est manifestement navré de me voir bricoler de vieux plans pour arriver à donner une base à mes cogitations et à mes échanges para-architecturaux avec les membres de ma famille, les artisans, ou même ledit fan-club.

Il m'a écrit hier : "Hello PPF, Je suis tes interrogations sur la poursuite de tes travaux. De mon côté, j'ai entrepris de construire une grande villa à (...). Au début, j'ai hésité, puis j'ai décidé de me lancer dans la modélisation en 3D avec le logiciel gratuit et super simple Sweet Home 3D. Je n'ai eu qu'à me féliciter de cette décision et de l'investissement en temps que cela a nécessité. Par ailleurs, je peux transmettre directement des plans côtés à mon entrepreneur, sans l'intermédiaire d'un architecte. Je suggère malgré le fait que tu prétendes ne pas être Geek que tu t'y mettes, tu ne le regretteras pas. Cela permet d'échanger avec les corps d'état sur des bases plus concrètes. Je te joins quelques exemples de ce que cela permet (3e vue = modélisation plancher chauffant). Merci de ne pas publier stp, j'oeuvre dans la discrétion."

Etaient attachés à ce message quelques plans et dessins 3-D d'une maison à bâtir, si j'ai bien compris, sous des cocotiers.

Je remercie Nicomède pour cette très intéressante contribution. Je vais tâcher de trouver le temps nécessaire pour m'initier à ce logiciel (sans doute après que j'aurai mis dans les circuits ma demande de versement de pension de retraite). Si je bute dans cet apprentissage, je me permettrai de le contacter pour qu'il me dépanne. Je dois cependant dire que le dernier plombier que j'aie rencontré récemment et qui m'a fait par ailleurs très bonne impression est rétif à internet et toujours pas connecté. Avec lui, j'échangerai donc principalement sous forme papier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 26 Janvier 2018
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Vie du site - Entretien du site
0
Un autre membre du fan-club, appelons-le Cambérabéro au cas où il souhaiterait rester discret, joue auprès de moi, ces derniers jours mais sa contribution pourrait se développer (il a eu l'extrême gentillesse de me le proposer), un rôle très précieux et très nécessaire de conseil et de filtre pour communiquer avec quelques "geeks", "free lances" du langage "Symfony 3", afin que l'un d'entre eux puisse, pour assurer la maintenance de notre site favori, prendre le relais du "geek" précédent. Comme on a pu le comprendre, ce dernier a décidé, pour partie parce que sa situation personnelle a évolué, de me larguer en rase campagne sans relais défini. J'attends qu'il me communique (ou me recommunique) certains des identifiants et autres mots de passe nécessaires pour ce relais ; dans l'immédiat et en pratique, je me trouve bloqué, depuis plusieurs semaines, dans l'utilisation de trois des quatre sites qu'il a codés pour moi.

Cet exemple, comme le précédent et plusieurs autres, illustre bien, du moins à mes yeux, la puissance et la qualité des liens personnels, même s'ils sont essentiellement virtuels, qui m'unissent désormais à un groupe de personnes, sans doute désireuses au départ de se renseigner sur quelque question relative à des travaux sur un monument historique et qui, petit à petit, sont devenues des habituées de la fréquentation de notre site favori. A l'égard de ce fan-club, je me sens des devoirs que je m'efforce de remplir, tant bien que mal, par mon assiduité devant l'écran et la diversité, et je l'espère l'authenticité, des thèmes abordés.

P.S. : On a vu que, communauté internet oblige, certain membre du fan-club a opté, "proprio motu", pour le tutoiement. Tout cela m'aide à rester "djeun", œuf corse.