Message #44479

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
J'ai donc profité de ce jour de relâche pour prendre en photos les granits de la salle-à-manger. Je dresse l'inventaire des ouvertures en progressant dans le sens des aiguilles d'une montre, en commençant par le passage vers la cuisine :

31 juillet 2018.

Les nouveaux linteaux en jettent un max, jugez-en :

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Il est prévu là une seule porte que l'on ouvrira de la cuisine en poussant le battant vers la droite (il y avait deux portes précédemment et c'était incommode, donc on a fait disparaître celle ouvrant dans la salle-à-manger) :

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Pour que le travail soit achevé sur cette première porte de cet inventaire, il ne reste guère, côté cuisine, qu'un rogaton de bois que Sébastien tarde à extirper du mur de séparation avec l'arrière-cuisine :

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Deuxième station : la cheminée. Après en avoir parlé avec Sébastien, Cédrick COOS puis Arnaud PAQUIN, je m'oriente vers la conservation de la cheminée actuelle, d'autant que je n'ai pas trouvé sa remplaçante :

31 juillet 2018.

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Comme son pendant à gauche, la grosse pierre en bas à droite porte les stigmates de l'incendie, ce qui donne à penser que le bas de la cheminée est d'origine :

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Mes trois interlocuteurs estiment qu'il serait aisé de dissimuler, par une patine des joints, le côté "chapelet" des pierres au-dessus de l'avaloir :

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C'est cet aspect qui me gênait le plus mais Arnaud PAQUIN considère que ce montage pourrait être contemporain de la partie haute de la cheminée, aux corbeaux près dont le droit lui semble avoir été retaillé, voire être postérieur au gauche :

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De plus, Arnaud PAQUIN m'a expliqué que la forme de la maçonnerie, au-dessus de la cheminée, est bonne d'origine et que ce serait une erreur de substituer, comme j'en avais l'intention à tout le moins, un manteau parallélépipédique à la hotte pyramidale. Ceci signifie qu'il n'est nul besoin d'écarter les deux poutres principales du plafond, même si Arnaud PAQUIN me signale que la section de ces poutres est insuffisante (36 cm au lieu de 45 au moins ; il indique en outre qu'il faudrait qu'elles comportent des chanfreins et des arrêts de chanfrein) et s'il est d'accord avec moi pour prévoir un solivage "tant pleins que vides".

Troisième station : le passage vers la tour Nord-Est. Là, le travail est en cours de finition. Je peux dire qu'au toucher, je ne sens pas de différence entre le granit d'origine et le reconstitué à la résine :

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Quatrième station : la fenêtre sur jardin. Le nettoyage au kärcher rend encore plus évidente, selon moi, la nécessité d'une restauration pierre par pierre après, bien entendu, élimination complète de ces abominables joints au ciment :

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Cinquième station : la petite porte d'origine entre l'entrée du logis et la salle-à-manger. Même remarque que pour la fenêtre Ouest (cf 4ème station ci-dessus) :

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Sixième station : la porte XVIIIème entre l'entrée et la salle-à-manger. Les linteaux de cette porte sont en cours de restauration

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Septième station : les deux fenêtres sur cour. Comme elles sont d'un modèle moins intéressant que la fenêtre Ouest, il est possible que je me cantonne à enduire leurs pierres quand le temps des enduits sera venu :

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Comme on le voit, l'entreprise BODIN devrait avoir là de quoi s'occuper pour un moment encore. A condition qu'elle ne m'estourbisse pas avec des devis prohibitifs. Et, si possible, que la D.R.A.C. consente à m'aider un peu financièrement en 2019 pour les travaux résiduels ci-dessus.

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