Message #16584

Je viens d'acheter 2 ha 58 a 95 ca de terrain à proximité immédiate de la Chaslerie. Le prix est tout sauf donné mais je mets ainsi fin à 23 ans de débat avec mes voisins successifs.

L'intérêt pour moi de cette opération est de me permettre de restaurer l'Avenue de la Chaslerie sans avoir à la déplacer latéralement de quelques mètres sur ses 534 m de longueur (soit une économie importante) et tout en lui redonnant les dimensions manoriales qu'elle aurait toujours dû conserver (ce qui devrait rendre possible le subventionnement par l'Etat de sa restauration).

Certes, je n'aurais pas eu à mettre la main au porte-monnaie si le remembrement de La Haute-Chapelle n'avait été bâclé, ou si un notaire local (qui n'est évidemment pas celui de l'office duquel je sors, ni son prédécesseur) avait été capable de tenir parole ou encore si le Conseil d'Etat (dont la commissaire du gouvernement était l'actuelle directrice du cabinet du président de la République) n'avait rendu un arrêt pour le moins étrange. On peut donc dire que je n'ai pas eu de chance avec ce dossier...

Voici le nouveau plan cadastral, après cet achat mais avant la restauration de l'Avenue :

Comme on le voit, la parcelle nouvellement délimitée permet de gagner une dizaine de mètres de terrain à l'Ouest de l'Avenue actuelle et de prendre possession d'un triangle de terres particulièrement visible de l'entrée du manoir.

Il me reste désormais à mettre en œuvre le permis de construire obtenu en 2012 pour la restauration de cette Avenue. La prochaine étape sera d'obtenir d'ERDF qu'ils fassent leur affaire de l'enterrement d'une ligne électrique à moyenne tension qui traverse le haut de l'Avenue, portée d'un pylone implanté en plein talus, ce qui autorise les agents de ce service public à ratiboiser périodiquement, d'une façon très barbare, mes plantations. S'agissant d'une Avenue inscrite à l'I.S.M.H. et d'un permis obtenu, je crois comprendre que la réglementation oblige ERDF à modifier leur installation à leurs frais exclusifs.

Commentaires

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Avril 2014
Guy HEDOUIN m'a transmis un tableau de la Safer donnant à penser que le prix à l'hectare que j'ai payé demeurerait raisonnable (je mettrai ce tableau en ligne dès que je retrouverai l'usage d'un scanner). Ceci, même sans prendre en compte les économies ou subventions que cet achat devrait entraîner pour moi.

Je m'interroge sur la méthodologie de la Safer car la notion de prix moyen me semble particulièrement théorique. Ou, pour m'exprimer plus simplement, parfaitement idiote.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Avril 2014
A la fin de la séance de signature, mon vendeur m'a déclaré que des voisins l'avaient mis en garde, au motif qu'il serait impossible de trouver un accord avec un faiseur d'histoires comme moi.

Ceci démontre simplement qu'à La Haute-Chapelle, dans ce coin perdu d'un bocage qui ne l'est pas moins, les imbéciles courent toujours.
On le savait déjà. (Est-il utile que je précise que cette appréciation est indépendante de la récente campagne des municipales ?)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Avril 2014
Voici le tableau que m'a communiqué Guy HEDOUIN avant-hier :

Je demeure très perplexe devant ces chiffres. Mes autres achats de terres à proximité immédiate de la Chaslerie ont été conclus aux prix de 689 €/ha en 1999 (la vendeuse étant la veuve d'un notaire) et 1 830 €/ha pour un lot ou 2 513 €/ha pour un autre en 2007. Et, au moins en 2007, je n'avais pas eu l'impression d'acheter le moins du monde bon marché (j'ai même pu réduire très sensiblement mon prix de revient par une revente partielle ultérieure, portant sur un bâtiment).

Donc j'aimerais bien savoir d'où la Safer tire ses évaluations mirobolantes.