Electricité

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Aout 2017
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Logis - Bâtiment Nord
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J'ai enfin reçu hier, de Freddy JARDIN, de l'entreprise E.J.S. de Domfront, le devis pour un chauffage électrique par le sol de mon futur bureau-bibliothèque dans la tour Sud-Ouest.

Ce garçon met tellement de temps à réagir que j'ai changé d'avis sur l'ordre de mes priorités.

Compte tenu de l'expérience, pénible pour moi, cet été, même si elle n'a guère duré plus de huit jours - ce que je déplore -, d'une cohabitation à six dans mon cabinet de toilettes au 1er étage du bâtiment Nord (six dont un bébé, c'est-à-dire avec la présence d'une baignoire de bébé dans un si petit volume), j'ai décidé, afin d'éviter un drame familial dont je serais hélas le triste auteur l'été prochain, de foncer, autant que mes moyens me le permettent désormais, dans la réalisation d'un cabinet de toilettes au rez-de-chaussée du même bâtiment Nord, c'est-à-dire juste à côté de ma future "chambre mortuaire".

La première étape sera de sélectionner le lavabo et la douche qui conviennent à cet autre local exigu. Il faudrait aussi que je trouve le matériau dans lequel je ferai fabriquer la cloison et le petit meuble au fond de la pièce, derrière la cuvette de w.-c. suspendue. Pas simple. Je pense à ce produit en résine qu'on appelle, je crois, l'"Antium", dans lequel ma mère et mon épouse avaient fait réaliser, voici environ 25 ans, les plans de travail de leurs cuisines respectives à Paris.

P.S. : A propos de cette résine, une recherche via "Google" m'oriente plutôt, on dirait, vers le "Corian".
La Tour Montparnasse sera revue et corrigée par des architectes français.

N.D.L.R. : La Tour Montparnasse, tellement moche que la seule façon de ne pas en souffrir est d'être dedans.

Idem à la Chaslerie avec le bâtiment Nord !

J'ai beau avoir réduit d'un quart ses ouvertures sur cour et dissimulé par des grilles ses ouvertures sur l'arrière-cour, ce bâtiment reste déséquilibré, du fait notamment de sa couverture bizarroïde, beaucoup trop riquiqui côté cour. Nicolas GAUTIER voulait que je le fasse disparaître, afin de faire réapparaître "le nécessaire flanquement réciproque" de diverses meurtrières. Mais je l'ai gardé car j'avais compris tôt que je pourrais y abriter ma bulle durant toutes ces années de chantier.

Donc je m'aime bien dedans. J'en ai soigné la décoration intérieure même si, à l'usage, la partie de la chambre mortuaire est trop exiguë à mon goût. D'ici un an, peut-être, ce bâtiment abritera la cuisine du manoir, une vaste pièce dont mon aîné va prendre en charge la réalisation, avec l'aide de l'architecte précédemment favori qu'à ma connaissance, il a mandaté. Pour ma part, je devrais aménager le cabinet de toilettes du rez-de-chaussée ; je vais y privilégier les beaux matériaux. Affaires à suivre...

N.D.L.R. 2 : A propos de salle de bains, en pensant ici au logis, voici un décor qui me plairait, contrairement aux trois autres du même article :

Photo parue dans la revue

Manorial, isn't it ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 26 Septembre 2017
Journal du chantier - Electricité - Ferronnerie - Aile "de la belle-mère"
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Roland FORNARI a tenu parole : les lanternes sur les écuries auront été posées avant le week-end !

26 septembre 2017.

Restera toutefois à résoudre rapidement la question de l'alimentation électrique.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

Par ailleurs, Roland m'a fait part de ses dernières idées à propos de l'éclairage de l'accès à la terrasse. Elles me semblent excellentes sur le principe.

26 septembre 2017.

Ceci ne m'empêche pas de réfléchir à un autre projet de lanterne, qui serait la plus petite de la série...

26 septembre 2017.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 23 Octobre 2017
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Le mur du fond du cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord est de forme particulièrement biscornue. Ne sachant pas comment m'y prendre pour l'habiller d'un meuble de rangement, j'ai eu l'idée d'utiliser un matériau en résine, l'"Antium", auquel nous avions eu recours, pour un résultat très pratique et très agréable, dans deux cuisines et un cabinet de toilettes de Paris. Je me suis donc rapproché de l'artisan qui maîtrise ce matériau et à qui nous avions confié notre chantier parisien il y a quelque chose comme une bonne vingtaine d'années.

L'excellent cuisiniste Patrick DAUMAL, dont la boutique se trouve à une centaine de mètres de notre domicile parisien, après m'avoir appris que le "Corian" a pris la suite de l'"Antium", a accepté de venir à notre manoir favori pour préparer le devis de ce meuble. Il vient de repartir après avoir pris toutes les mesures du cabinet de toilettes en question car je me suis dit qu'il pourrait être judicieux de lui confier la réalisation de toute cette pièce. Et, puisqu'il était là, je lui ai communiqué l'avant-projet de plan de la future cuisine du bâtiment Nord, en lui conseillant de prendre l'attache de mon aîné et de ma belle-fille pour leur proposer ses services.

Voici Patrick en train de vérifier quelques mesures de la cuisine :

23 octobre 2017.

Là et au moment où j'espérais passer enfin le relais, il convient donc que je change mes plans du tout au tout, c'est-à-dire réfléchisse au programme de travaux qu'il me reviendra de mener à bien au cours des prochaines années, en définissant mes priorités et en veillant aux financements.

En toute logique, il faudrait commencer par le chauffage. Mais le contact avec l'expert qui aurait pu me conseiller a été perdu par incurie, là aussi, du relais pressenti, de sorte qu'il va me falloir me mettre en chasse d'un nouveau professionnel. Il aurait été souhaitable de calibrer un chauffage central pour tous les bâtiments sur cour. Toutefois mes limites financières m'obligeront à me cantonner à une "bulle" qui devra, en tout état de cause, englober le bâtiment Nord et le rez-de-chaussée de la moitié Nord du logis.

Quant aux pièces que j'essayerai d'aménager, ce seront prioritairement les suivantes :
- mon bureau-bibliothèque au rez-de-chaussée du bâtiment Nord ; la préséance donnée à cette pièce tient à deux facteurs : d'une part, ce sera celle où je séjournerai de loin le plus de temps, c'est-à-dire la majeure partie de mes journées quelque chose comme 350 jours par an ; d'autre part, à la Chaslerie et de mon vivant, j'entends que les livres passent avant les casseroles : si mes petits-enfants ont quelque chose à retenir de moi, que ce soit cette leçon ;
- une cuisine au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, c'est-à-dire attenante à la salle à manger ; après 26 ans de chantier et Carole ayant vocation à passer dorénavant une plus grande partie de l'année en ma compagnie, il est en effet nécessaire de nous doter enfin d'un tel confort ; son aménagement sera soigné, l'évacuation de la hotte de cuisson pouvant se faire par la cheminée de cette tour ; il reste à déterminer si une arrière-cuisine pourra, comme je le souhaiterais, être aménagée à la place de la chaufferie actuelle du bâtiment Nord ;
- la salle-à-manger du logis dont on doit faire sauter ce qui reste d'enduits au ciment sur les murs ; les linteaux des passages vers la cuisine et le bâtiment Nord devront être rehaussés. Cette pièce devrait enfin nous permettre de convier à déjeuner ou à dîner des invités tout au long de l'année, chose incommode actuellement (avec la cuisine de l'autre côté de la cour) et, de surcroît, impossible l'hiver.

Dans ce contexte, l'aménagement du cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord est repoussé à une phase ultérieure (lorsque notre état de santé ne nous permettra plus de monter à l'étage). En attendant, l'accès au cabinet de toilettes du 1er étage du même bâtiment sera réservé à Carole et à moi, les visiteurs, quels qu'ils soient, devant dorénavant, pour leurs ablutions, se satisfaire d'un fournil. Ces dépendances ont été restaurées dans ce but et il n'est que temps qu'elles y concourent en tant que de besoin.

Quant aux financements, je devrai avoir massivement recours à l'emprunt, d'autant que j'aurai à faire face, parallèlement, à d'importants frais de remise en état de notre domicile parisien, parties communes incluses qui vont à vau-l'eau depuis que j'ai livré l'immeuble, et plus particulièrement depuis que Carole a fait en sorte que la gérance soit confiée au copropriétaire minoritaire. La priorité sera donnée à cette dernière propriété dans la mesure où elle produira des revenus locatifs en phase avec le marché.

J'ai déjà commencé à me renseigner sur les meilleurs financements disponibles sur la place. On a compris que, dans ce domaine également, je ne peux compter sur aucune assistance, y compris de gens dont c'est, paraît-il, le métier et qui, toute honte bue, n'hésitent pas à se proclamer - du moins tant qu'ils estiment que ce ne sera pas répété - incompétents en la matière.

P.S. : Discussion ce matin avec Carole :

- à la Chaslerie, il lui faut une salle-de-bains avec baignoire ; j'observe que ce ne pourrait être qu'une salle-de-bains au 1er étage de la tour Nord-Est (donc au-dessus de la future cuisine), ce qui obligerait à restaurer et chauffer la chambre attenante (donc à en changer rapidement la poutre pourrie au plafond) ;
- à Paris, il lui faut un appartement proche de ses petits-enfants, ce qui, en l'état de l'occupation de notre immeuble, me paraît incompatible avec les orientations précédentes qui obligent à rentabiliser les lieux au mieux et dans les meilleurs délais ;
- elle exclut que les travaux, quels qu'ils soient, soient financés à nos âges par emprunt ;
- elle exclut de même qu'ils le soient par son épargne (si elle en a, ce que j'ignore puisque, depuis bientôt deux ans, je lui réclame en vain sa comptabilité).

Ainsi, avec toute cette suraccumulation de contraintes, à un mois du départ en retraite de Carole, l'histoire s'accélère tout d'un coup. Nous approchons de l'heure de vérité. Toutes mes tentatives pour trouver des solutions ont échoué. Je ne vois plus d'issue, sauf à prendre les décisions draconiennes et irréversibles qui, seules, restent sur la table comme je l'ai signalé.

Car il est clair que, de mon côté, s'il y a une chose dont j'exclue de me séparer, c'est de la Chaslerie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 5 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Logis - Aile "de la belle-mère"
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A 16 h 30, nous voici enfin à pied d’œuvre !

5 janvier 2018.

5 janvier 2018.

Il reste juste le lustre à descendre, ce sera fait demain par l'électricien.

Mais, avant de passer aux choses sérieuses, Igor va encore aller éponger le sol de l'"aile de la belle-mère" car il y a eu une nouvelle intrusion d'eaux de pluie :

5 janvier 2018.

5 janvier 2018.

M'est avis que le distingué nu-propriétaire de céans va devoir mettre la main au porte-monnaie l'un de ces jours.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Janvier 2018
Journal du chantier - Electricité - Aile "de la belle-mère"
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L'entreprise E.J.S. avait dû emporter les lanternes à son atelier pour les électrifier. Elle est revenue aujourd'hui les poser :

11 janvier 2018.

Nous profitons de son passage pour lui faire installer un coffret électrique dans l'écurie :

11 janvier 2018.

Il paraît que la précédente installation, vétuste, était dangereuse.
Aux dernières nouvelles, Carole, à qui je faisais part de mes dernières suggestions pour l'aménagement de la cuisine, préférerait que celle-ci soit aménagée au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Elle rejette l'idée d'un transfert de la chaufferie vers la tour Sud-Ouest.

J'observe que cela pourrait permettre de mettre en œuvre un bureau-bibliothèque sur deux travées.

D'ici qu'on en revienne à mes idées de départ, il n'y a donc pas loin.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 13 Janvier 2018
Journal du chantier - Electricité - Logis
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J'ai eu beaucoup de mal à trouver de fausses bougies d'un bon diamètre pour mes appliques de récupération. Jusqu'à ce que hier, à Paris, au "Bazar d'Electricité"...

13 janvier 2018.

13 janvier 2018.

Ceci dit, je ne suis pas sûr que ces photos vous éclairent vraiment...

P.S. (du 14 janvier 2018) : Une photo de jour est quand même préférable :

14 janvier 2018.

Il est prévu que les murs de cette cage d'escalier soient enduits de chaux en 2018, en bénéficiant à ce titre d'un reliquat de subvention sur le "programme 2014". On se souvient que j'avais repoussé la pose de cet enduit après la restauration des menuiseries extérieures de cette cage d'escalier, restauration qui n'a plus de raison d'être différée, du moins de mon point de vue. Je précise toutefois qu'au cours des prochaines semaines, je vais m'efforcer de terminer l'électrification de cette cage d'escalier et de me concerter avec le plombier pour m'assurer qu'il pourra brancher les radiateurs (de fonte et de récupération) après le passage du maçon.
Je poursuis mes réflexions sur le meilleur aménagement possible au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

J'ai demandé à Pascal BRESSON d'actualiser son devis relatif aux boiseries du bureau-bibliothèque en en réduisant la surface au sol de moitié. Parallèlement, j'ai demandé un devis à Sébastien LEBOISNE pour cette même pièce.

Je m'interroge cependant sur l'ordre dans lequel avancer là le chantier :
- Dois-je demander à Igor de construire une cloison sous la poutre et d'abattre la cloison de séparation entre l'ancienne cuisine et la chaufferie ?
- En quel matériau construire la nouvelle cloison, siporex, placo ou parpaings ?
- Et sur quoi la bâtir : puis-je la fonder sur le sol actuel ou dois-je d'abord surélever celui-ci en prévision du chauffage par le sol ?

Si je monte la nouvelle cloison rapidement et si j'abats de même la cloison du fond, je me dis que Carole et ma belle-fille se rendront mieux compte que sur plans de la pertinence de mes idées dans ce domaine. Le problème est qu'en abattant la cloison du fond, je rends inopérant le radiateur électrique qui me permet de survivre confortablement dans l'ancienne cuisine où je campe actuellement. Donc, de ce point de vue, il serait plus sage d'attendre les beaux jours.
J'ai interrogé mon expert juridique et fiscal favori pour savoir qui, du nu-propriétaire de l'"aile de la belle-mère" ou des usufruitiers devrait financer les travaux de maçonnerie et de terrassement justifiés par la porosité récente du mur Ouest de ce bâtiment.

Selon lui, il ne fait aucun doute que c'est au seul nu-propriétaire que leur responsabilité incombe.

Je lui avais d'abord demandé s'il ne serait pas possible que la nue-propriété en question soit rendue par le donataire aux donateurs. Là, la réponse a également été sans ambages : "Je déconseille de remettre en cause la nue-propriété de (...). Cela vous vaudrait toutes sortes d'ennuis, difficiles à mesurer d'avance."

Transmis à l'intéressé : pour action, enfin !

Avec le commentaire suivant : "Il faut aussi que tu me dises comment tu comptes t'y prendre pour ne pas bloquer les travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis et me permettre de récupérer rapidement les subventions correspondant aux sommes que j'ai déjà réglées puis, le moment venu, à celles que je règlerai pour autant qu'elles soient, pour ce qui concerne l'architecte, en phase avec le contrat que j'ai signé et que tu connais.

Là encore, j'attends ta prompte réponse."
Jean LEMARIE et deux de ses compagnons viennent de commencer à vider la salle-à-manger du logis de ses meubles. Pour ce travail de durs, de vrais, de tatoués, Benjamin s'est fait porter pâle.

25 janvier 2018.

Les meubles de cette pièce seront entreposés dans le salon voisin.

Puis nous irons dans l'"aile de la belle-mère" vider l'ancien salon puis l'ancienne chambre du premier étage et nous déposerons tout ce barda au second. De la sorte, on pourra enfin envisager le début des travaux lourds dans cette aile. Et Carole disposera de quelque chose qui s'apparentera à un salon de repli à ce rez-de-chaussée, à proximité de la cuisine-provisoire-qui-dure.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 25 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Logis
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Bien sûr, dans le logis, le meuble le plus délicat à déménager était la grande table de la salle-à-manger. Mais Jean et ses compagnons sont des professionnels entraînés :

25 janvier 2018.

25 janvier 2018.

Après leur intervention, la pièce a changé d'aspect...

25 janvier 2018.

... mais l'on voit sur les murs de multiples traces des dégâts causés par ces maudits enduits en ciment.

Nous n'avons toutefois pas pu déménager une vitrine où j'expose des modèles réduits de tracteurs destinés à mes petits-fils (s'ils sont sages, ce qu'ils paraissent à ce stade devoir être). Manque de pot, Carole, dont c'est la manie, a planqué je ne sais où la clé de cette vitrine. Donc impossible de la vider avant de la déménager :

25 janvier 2018.

Au total, la piste se trouve quand même presque entièrement dégagée pour qu'Igor fasse bientôt rugir son marteau-piqueur.

A noter qu'en montrant à Jean l'humidité d'un mur de la tour (celui que j'ai appelé le mur Nord, à tort apparemment si l'on se réfère aux plans mis en ligne ce matin), je me suis fait conseiller de l'isoler avec du placo plutôt que de l'enduire de chaux directement. C'est peut-être une bonne idée, on va tâcher de se renseigner.

P.S. : En regardant ces plans mis en ligne ce matin, je constate qu'il n'y a jamais dû y avoir de cheminée au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. La souche de cheminée part en effet du dessus du beau linteau de fenêtre en pierres de cette pièce et non du milieu du faussement appelé "mur Nord".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 3 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Logis
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Pas de chance aujourd'hui : Igor a donné un coup de marteau-piqueur dans un fil électrique et fait sauter de ce fait l'électricité dans tout notre manoir favori.

3 février 2018.

Le temps qu'un électricien vienne réparer la panne, deux bonnes heures s'étaient écoulées sans que les outils ne puissent fonctionner alors qu'Igor doit nous quitter dès 15 h 30 au plus tard car son épouse l'attend.

Pendant la panne, mon installation internet était évidemment H.S., de même que mon assistant respiratoire (donc plus de sieste) et ma lampe de chevet (donc plus de sudoku).

Donc très maigre tableau de chasse aujourd'hui. Voici où nous en sommes rendus vers 15 heures :

3 février 2018.

La bonne nouvelle est que la dalle sous les tomettes moches est en ciment maigre. Nous pourrons faire sauter tout cela facilement et, peut-être, redécouvrir l'ancien évier, dès qu'Igor reviendra.

P.S. : Voici exactement où nous en sommes rendus en cette fin de journée du chantier :

3 février 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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En rentrant tout à l'heure à notre manoir favori, j'ai voulu tester les nouvelles lanternes. Je vous laisse apprécier :

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

Féérique, isn't it ?

Je pense qu'avec le chef d'oeuvre que va nous concocter Roland FORNARI pour la gloriette centrale, notre manoir favori va devenir digne des "Mille et une nuits".

En attendant, j'observe que le travail d'E.J.S. est très propre, comme on le constate avec cette mise aux normes de l'installation électrique des écuries :

9 février 2018 vers 19 h 45.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 11 février 2018 08:47
À : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)
Objet : Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine

Chère Madame, cher Monsieur,

Les très abondantes précipitations de ces deux derniers mois se sont traduites à la Chaslerie, dans l'"aile de la belle-mère" (écuries et colombier), par une série de dégâts des eaux qui appellent à mon sens des travaux d'urgence.

En effet, le mur extérieur Ouest de cette aile qui, comme tous les murs de la Chaslerie, avait été monté à la terre à l'origine, a vu cette terre finir d'être emportée, à sa base, par les flux d'eaux pluviales (la couverture étant sans gouttières) et de ruissellement (le bâtiment est construit en contrebas d'une forte pente), d'autant que mes prédécesseurs des années 1960 avaient eu la riche idée de creuser le sol intérieur dudit bâtiment 10 bons centimètres en-dessous du sol extérieur. Les drainages que je n'avais pas manqué de faire installer au bas de la pente extérieure n'ont pas suffi à retenir toute l'eau. Désormais, par suite de la disparition de la terre progressivement lessivée dans le bas du mur, ce dernier est devenu poreux. Les pièces au rez-de-chaussée du bâtiment sont ainsi transformées en pédiluve dès qu'il pleut un tout petit peu plus que d'habitude, donc très fréquemment en cette saison. Je crois que j'en suis ainsi à cinq dégâts des eaux de ce type depuis moins de deux mois. En fait, je ne les compte plus. Du salpêtre est apparu brutalement ces derniers jours, en abondance, au sol de ces pièces. Bref, il me semble qu'il y a lieu d'intervenir d'urgence tant pour relever le sol intérieur que pour drainer très efficacement le sol extérieur.

En vertu du code civil, la charge de tels travaux incombe sans ambiguïté au nu-propriétaire. Or mon (...), nu-propriétaire de cette aile par l'intermédiaire d'une S.C.I. que nous lui avions donnée en vue de le préparer à notre succession, refuse obstinément de mettre la main au porte-monnaie. Je lui ai donc demandé de me rendre sans délai les parts de S.C.I. en question. Il a prétendu que l'obligation de détention pendant 15 ans d'un monument historique ayant fait l'objet de travaux déductibles s'opposerait à ce retour. Je me suis renseigné. Il n'en est rien, en vertu de l'article 156 bis du code général des impôts : les cessions de parts de S.C.I. familiales sont libres dès lors qu'un membre de la famille conserve l'obligation de détention, ce qui est à l'évidence mon cas.

Au-delà de ces travaux de drainage et de maçonnerie (ainsi que d'électricité puisqu'il est avéré que l'installation actuelle, non conforme aux normes de sécurité, fait peser, avec ces dégâts des eaux à répétition, des risques d'électrocution des personnes et d'incendie du bâtiment), il se pose la question de la fin des programmes de travaux précédemment subventionnés sur ladite "aile de la belle-mère". Je pense ici aux menuiseries de fenêtres et rambardes de ferronnerie à poser en substitution des feuilles de plastique légères qui ont été installées provisoirement sur chaque lucarne lors des travaux de ces dernières années.

Tout me donne à penser, en l'état du dossier, que, compte tenu du dernier retrait de mon (...), je vais devoir prendre à ma charge tous ces travaux. Or, il paraît probable que l'assureur, à qui pourtant je verse de généreuses primes chaque année, refusera de contribuer à leur financement car il ne manquera pas d'attribuer la cause des dégâts des eaux à la vétusté et au manque d'entretien suffisant du mur porteur en cause.

Il se trouve que, comme vous le savez, mon (...) a, de fait, refusé d'acquérir en 2017 ou plus tard la nue-propriété du logis comme je le lui avais proposé pour donner une base juridique solide à son relais. Il a finalement donné son accord de principe fin décembre 2017, mais en le conditionnant par deux clauses totalement absurdes et inacceptables, du moins à mes yeux, comme celle de disposer dans le bâtiment Nord d'une cuisine de 9,60 mètres de long (!!!) en reléguant le bureau-bibliothèque de mes rêves (après plus de 26 ans de travaux) dans ce que j'appelle le cul-de-basse-fosse du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest. Ce faisant, il a, me semble-t-il, démontré une parfaite insensibilité non seulement à mes problématiques financière, pourtant aiguë, et de transmission, pourtant ô combien choyée, mais aussi - comble de l'irrationalité à mes yeux - à la nécessité d'engager les travaux avant la fin 2017 pour ne pas se retrouver piégé par l'"année blanche" de la mise en place du "prélèvement à la source" : en clair, il a refusé de couvrir les 0,8 % du coût des travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis dont le reste, 99,2 %, était indubitablement couvert par des subventions ou bien par son taux marginal d'imposition. Bref, je me vois contraint, alors que j'ai 66 ans et des revenus de retraité de la fonction publique, de contracter un emprunt de 250 000 € et d'une durée de 20 ans pour reprendre la maîtrise d'ouvrage complète des travaux à venir.

Dans ce contexte, je me pose les questions suivantes :

(1) que reste-t-il comme reliquat non consommé à ce jour de subvention de l'Etat au titre de la restauration de la charpente et de la couverture (a) des écuries et (b) du colombier ? Il me semble que ce reliquat doit rester disponible pour restaurer les menuiseries extérieures des lucarnes ;

(2) où en sommes-nous de mes obligations que la maîtrise d’œuvre des travaux subventionnés soit assurée par un architecte du patrimoine ? A ma connaissance, M. (...) a dénoncé unilatéralement le contrat qui le liait à mon (...). L'an dernier, il avait déjà dénoncé unilatéralement, sans aucune raison valable de mon point de vue, le contrat qui le liait à moi. Parce que je respecte sa compétence technique à défaut d'être un admirateur éperdu de ses qualités humaines, je l'avais mis en contact avec mon (...) puisqu'il semblait s'opposer à ce que son relais soit pris face à moi par l'un de ses confrères. (...). Echaudé par l'expérience de l'an dernier, je souhaiterais, avant de contacter un autre architecte du patrimoine, être sûr qu'en 2018, M. (...) ne fera pas obstacle à ce que les travaux de la Chaslerie soient confiés à l'un de ses confrères. (...) ;

(3) pourrais-je espérer une subvention de l'Etat au titre des travaux urgents et nécessaires que j'ai dits sur l'"aile de la belle-mère" ? Je sais bien qu'outre la subvention pour la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, j'ai encore un reliquat à consommer pour les enduits de la cage d'escalier (une fois la porte et les fenêtres posées), plus, si je ne me trompe, ce reliquat sur le colombier. Et je sais aussi qu'on m'en veut toujours d'avoir claqué une enveloppe, petite mais précieuse, pour une étude préalable des douves qui n'a pu prospérer pour d'assez bonnes raisons, du moins je le pense. Mais j'espère vous avoir démontré à la fois ma bonne volonté face à des difficultés qui tendent à devenir inextricables et mon désir d’œuvrer dans l'intérêt du bâtiment beaucoup plus que de ma petite personne, petite personne dont je vous avoue qu'elle est parfois un peu découragée par l'étendue de la tâche et le comportement de très proches.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)