Electricité

Roland BOUSSIN est revenu aujourd'hui à la Chaslerie pour compléter les échafaudages du fournil de la ferme, en compagnie de son gendre et bras droit, Franck LIEGEAS :

26 novembre 2010, pose des échafaudages sur le fournil de la ferme.

Nous avons discuté du calendrier de ses futures interventions. Son équipe devrait restaurer à l'atelier la charpente du fournil pendant les prochaines semaines. Il faudra qu'au préalable, il aille récupérer des poutres qui m'ont été vendues sur les conseils de Jean LEMARIE, mon ami antiquaire-brocanteur.

Roland me promet son retour à la Chaslerie pour la fin janvier, afin de commencer sur place les travaux de charpente et de couverture de ce fournil. Je lui ai demandé qu'à cette occasion, il découvre l'extension Sud de la ferme, afin que Pascal puisse ensuite restituer son aspect de longère. Dans cette perspective, il serait souhaitable que Lucyna GAUTIER, l'architecte, puisse dessiner les lucarnes destinées à remplacer les fenêtres du 1er étage de cette extension ; Roland BOUSSIN m'indique toutefois qu'elle a dû repartir en Pologne, pour y être au chevet de sa mère.

En discutant avec Roland, je me suis aperçu que la charpente du corps de la ferme avait bougé. Cela m'est apparu au niveau de la sablière Ouest :

26 novembre 2010, vue des sablières Ouest de la ferme.

Roland m'a expliqué que ce désordre était dû aux travaux réalisés à l'intérieur du bâtiment. Nous y avons en effet retiré des sommiers et deux cloisons intérieures, de sorte que le poids de la couverture a tendance à faire s'écarter les murs. En raison des délais courus entre cette modification, il y a quatre ans déjà (comme le temps passe vite, à la Chaslerie !), et la reprise qui n'est toujours pas intervenue, le désordre risquerait de se développer si nous n'y parions vite. Il va donc falloir remonter prioritairement l'une des cloisons intérieures. Voici donc une mauvaise nouvelle mais, heureusement, nous nous sommes aperçus du problème à temps.

Avec Roland, nous avons également programmé ses travaux sur les écuries du manoir avant la fin de 2011. A défaut de respecter cette échéance, je risquerais en effet de perdre le reliquat de la subvention accordée par le conseil général de l'Orne et ce serait stupide. Je vais cependant tâcher d'obtenir du conseil général qu'il relâche cette contrainte, assez gênante en l'état de mes autres priorités.

De son côté, Pascal a fini de remonter le jambage droit de la porte extérieure du bâtiment Nord :

26 novembre 2010 à 16 heures.

La photo suivante permet de mieux voir en quoi a consisté son intervention :

26 novembre 2010, vue de la porte extérieure du bâtiment Nord en cours de remontage, prise de l'intérieur du bâtiment.

L'embrasure de la porte a été nettement ouverte et ... nous avons pensé en temps utile à l'électricité !

Quant à Bernard, il a achevé de couper l'herbe devant le manoir :

26 novembre 2010, Bernard à la débroussailleuse et en tenue de combat !

Tout est donc en ordre pour dimanche prochain (après-demain) à 11 h 30 : il y aura alors messe en latin à la chapelle de la Chaslerie, qu'on se le dise !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 5 Décembre 2010
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Logis - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
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Catastrophe ce soir à la Chaslerie : en rentrant dans le logis vers minuit, j'ai entendu un bruit étrange et me suis demandé si je n'avais pas affaire à des cambrioleurs. J'ai reçu une décharge électrique en allumant la lumière dans l'entrée, j'aurais pu m'électrocuter. Toute la cage d'escalier est transformée en cascade et en douche à la fois ; un tuyau a éclaté au dégel dans les combles. Je suis incapable d'arrêter l'hémorragie, j'ai donc dû appeler les pompiers, je les attends.

Je reprends ma rédaction à 1 h du matin. J'ai réussi à retrouver des robinets et à couper l'eau. Celle-ci, en coulant aussi à travers la muraille, a entraîné de l'argile (problème connu) que j'ai retrouvée au rez-de-chaussée. Le mobilier a été inondé, notamment la bibliothèque dans laquelle je conservais mes ouvrages sur la Normandie. J'ai finalement retéléphoné aux pompiers pour leur dire que je n'avais plus besoin d'eux.

Maintenant, ce sera d'abord au plombier d'intervenir. Puis il faudra constater les dégâts et tâcher de les réparer. Quelle barbe !

Et pauvre grand-oncle Paul, rien ne lui aura donc été épargné, ni la perte prématurée de tous ses enfants, ni la révolution de 1848, ni le fiel du génial TOCQUEVILLE ni, désormais, l'argile des murailles de la Chaslerie (puisque son buste trône désormais dans le grand escalier du manoir) !

Il se confirme donc que M. DELTA est un champion, je l'avais déjà compris quand il avait, d'une chiquenaude, remis en marche pour la Sainte Anne les w.-c. sous le grand escalier. Il m'avait alors expliqué où se trouvaient les vannes, il en avait même déplacé une pour rendre son accès plus commode. Mais je l'avais écouté d'une oreille distraite car les questions de plomberie, comme d'ailleurs d'électricité et, plus généralement, de fluides divers (TV, branchements internet, "immeubles intelligents") m'ont toujours cassé les pieds ; je préfère mille fois le stable, le solide, comme la maçonnerie, la ferronnerie, voire la charpente, la couverture, ou même la menuiserie ; question de tempérament sans doute, longue ascendance terrienne peut-être.

Tout ceci me donne envie de me replonger dans les écrits du Sire de GOUBERVILLE, ou plutôt dans la préface et résumé qu'avait produits Emmanuel LEROY-LADURIE, si toutefois l'inondation d'hier me permet de réouvrir mon exemplaire (voir "Repères bibliographiques"). Je tâcherai donc de reparler, un jour prochain en "Sujets divers", du confort des manoirs bas-normands au XVIème siècle. Car, pendant quelques heures, j'ai pu me croire, absence de tout confort oblige, revenu en ces lointaines époques.

Et puisque tout doit finir en chansons, "mais où sont les neiges d'antan ?"

Merci à Guy HEDOUIN et à la sympathique famille DESHAYES de prendre des nouvelles du vieil ours dans son antre ! Tout va rentrer dans l'ordre, petit à petit !

Voici des photos que j'ai prises ce matin au rez-de-chaussée de la cage d'escalier, à côté du w.-c. que M. DELTA avait remis en état de marche. On voit l'argile déposée sur l'affreux carrelage industriel, simili rustique et à joints en ciment, qu'avaient fait poser là mes prédécesseurs :

6 décembre 2010, le dégât des eaux.

Les meubles ont souffert, notamment au niveau de leurs pieds. L'eau qui ruisselait s'est en effet accumulée dans la cuvette en forme de pédiluve existant entre ce carrelage hideux et la pierre de seuil (c'est d'ailleurs, ici, un nouvel exemple de ce qui peut arriver quand on succède à des gens qui ont fait réaliser des travaux aussi stupides que moches) :

6 décembre 2010, une cuvette devant un w.-c., il fallait vraiment en avoir l'idée, chapeau bas !

Passons cependant aux choses plus réjouissantes.

Ce matin, Pascal est déjà à pied d'oeuvre, il remonte le chambranle gauche de la porte extérieure du bâtiment Nord. Il s'est excusé d'avoir mal coupé l'eau, comme je le lui avais pourtant demandé en temps utile...

6 décembre 2012, la porte extérieure du bâtiment Nord.

J'attends la visite de l'électricien E.J.S. Il doit commencer son intervention dans le bâtiment Nord et je souhaite être présent pour dialoguer avec lui. Rien n'est plus laid que des fils électriques installés sans goût, et l'on se souvient peut-être que j'avais congédié son prédécesseur pour cette raison.

J'attends aussi le retour de Roland BOUSSIN. Je voudrais qu'il me donne son avis sur un important lot de poutres, solives, arbalétriers et autres pièces de charpente que l'on me propose au démontage et à l'achat. Cela pourrait nous aider pour restaurer la ferme...

Je viens enfin de relancer Roland FORNARI. Il est au travail, le lustre de la charretterie est prêt, les idées sur les lanternes progressent, la grille du puits est terminée, les grilles de la façade Est sont en cours de montage (ou de modification), il poursuit ses réflexions sur la grande grille, donc tout va bien !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Electricité - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Météo - Désultoirement vôtre !
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La nuit était profonde, sans lune et humide mais pas froide, ce matin à 7 h 30, lorsque je suis remonté à mon bureau. Voici une photo prise au flash, de mon point de vue habituel, sur le palier devant la porte de mon bureau, qui en donne une idée :

7 décembre 2010 à 7 h 30.

J'ai voulu photographier sans tarder l'état du chantier, tel que Pascal a dû l'interrompre hier à 17 h 30. Le chambranle gauche est presque totalement remonté. Mais il appartiendra à Pascal, qui devrait réapparaître ici à 8 h, de déterminer si la "colle" a suffisamment séché ou non cette nuit pour qu'il puisse, dès aujourd'hui, reposer le linteau :

7 décembre 2010 vers 7 h 30, l'ouverture de la porte extérieure du bâtiment Nord, vue de la cour.

7 décembre 2010 vers 7 h 30, l'ouverture de la porte extérieure du bâtiment Nord, vue de l'intérieur du bâtiment.

Comme l'électricien E.J.S. m'a téléphoné qu'il arrivera ici lundi prochain, Pascal n'a pas à se presser pour terminer cette ouverture. Il va pouvoir revenir rapidement poursuivre la restauration et l'adaptation des ouvertures du rez-de-chaussée de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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L'électricien E.J.S., de Domfront, est venu ce matin prendre la relais du confrère défaillant que j'avais congédié il y a quelques mois :

13 décembre 2010, début du chantier pour l'électricien E.J.S. dans le bâtiment Nord.

Enfin, on devrait pouvoir avancer dans la restauration intérieure du bâtiment Nord. Le plombier est prêt à intervenir, pour installer le chauffage par le sol, dès qu'E.J.S. en aura fini. En revanche, la restauration des boiseries de la chambre du rez-de-chaussée prendra sans doute beaucoup plus de temps que prévu, à la suite de l'incendie de l'atelier de Sébastien LEBOISNE, l'ébéniste.

A la ferme, avant de maçonner le mur de refend, Pascal installe les tuyaux et réservations pour l'eau. Nous avons défini l'emplacement de la porte de séparation entre le salon et la grande salle. Sur la proposition de Pascal, je prévois une double porte de 1,60 m de large au total, dont les deux volets seront sur rail et s'escamoteront dans l'épaisseur du mur.

13 décembre 2010, installation de tubes et de conduits dans le mur de refend à remonter.

Cette fois, le remontage du mur de refend est bien parti. Mais je dois rappeler à Pascal de ne pas oublier de passer des gaines pour l'électricité. Décidemment, il est fâché avec cette idée...

13 décembre 2010, le mur de refend tout début de remontage.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
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L'électricien E.J.S. et Pascal collaborent pour encastrer des fils électriques. Ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère...

15 décembre 2010, une saignée, oeuvre de Pascal, au rez-de-chaussée du bâtiment Nord pour encastrer des fils électriques.

Un jeune collégien "en stage de découverete de la vie en entreprise" surveille tous ces travaux :

15 décembre 2010, l'électricien et son stagiaire, au 1er étage du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
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Pascal a continué, en cette fin de semaine, d'encastrer des fils électriques. Voici son travail sur le mur Sud du bâtiment Nord, dans la pièce la plus grande dont je n'ai pas encore décidé de l'affectation : bureau de Madame, salon d'hiver, bibliothèque ou salle de jeux pour les petits-enfants...

Remarquez, dans cette pièce, les gros granites de l'angle Nord-Ouest du logis. C'était du costaud !

18 décembre 2010, dans la grande pièce du bâtiment Nord.

Une nouvelle fois, je suis admiratif de l'ordre que Pascal sait entretenir sur ses chantiers :

18 décembre 2010, dans la grande salle du bâtiment Nord, le mur Nord.

"On succède à des incompétents, etc..." (air connu). C'est ce que doit penser E.J.S. en prenant le relais, sur le bâtiment Nord, d'un électricien défaillant.

Le fait est que le prédécesseur a laissé un vrai bazar, aussi bien à l'arrivée des fluides dans le bâtiment, à son angle Nord-Ouest (dans la future chambre du rez-de-chaussée)...

23 décembre 2010, l'angle Nord-Ouest de la future chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

... qu'à l'emplacement des futurs disjoncteurs...

23 décembre 2010, le fond du futur placard du couloir vers la chambre du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

... ou qu'au passage vers la grande salle et sous le futur escalier :

23 décembre 2010, sous le futur escalier du bâtiment Nord.

E.J.S. a estimé nécessaire d'abandonner nombre de gaines posées par le prédécesseur et d'en faire passer de nouvelles. Comme la dalle est déjà en place, il faut alors intervenir le long des murs. J'espère que cela ne compliquera pas le travail du plombier lorsqu'il installera prochainement le circuit de chauffage par le sol.

23 décembre 2010, le long du mur Sud de la grande pièce du bâtiment Nord.

23 décembre 2010, le long du mur Nord de la grande pièce du bâtiment Nord.

De son côté, Pascal poursuit sa tâche sur le mur de refend entre le salon et la grande salle de la ferme. On aperçoit sur les photos suivantes l'amorce des réservations pour les futures portes coulissantes :

23 décembre 2010, Pascal remonte le mur de refend de la ferme.

23 décembre 2010, les emplacements des futures portes coulissantes dans le mur de refend de la ferme.

Enfin, Pascal m'a aidé hier à déménager mon mobilier de Caen où il ne me reste donc qu'à rendre bientôt les clés.

Pendant que j'explique les dépendances à colombage de la Chaslerie, Pascal et E.J.S. continuent à travailler.

Pascal a presque terminé la porte Sud de la ferme. Le linteau de grès a été posé...

3 janvier 2011, pose du linteau de la porte Sud de la ferme.

4 janvier 2011, la porte Sud de la ferme.

... de même qu'a été coulé le linteau intérieur en béton :

4 janvier 2011, la porte Sud vue de l'intérieur de la ferme.

Cependant, compte tenu du froid, Pascal s'est de nouveau déplacé vers l'intérieur de la ferme :

4 janvier 2011, le mur de refend monte très lentement mais il fait à peine 1° C dans la ferme...

Quant à l'électricien E.J.S., il devrait avoir achevé cette semaine son intervention au rez-de-chaussée du bâtiment Nord :

4 janvier 2011, l'emplacement des futurs fusibles au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

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Excellent travail de Pascal qui a découvert à proximité de la Chaslerie un bâtiment de pierres en ruine (les bonnes pierres), en a retrouvé le propriétaire et a négocié l'achat du lot. J'ai juste eu à payer ce matin. Il y a là 19 m3 de grès, dont une forte proportion de pierres d'angle, puisque le bâtiment en question était un petit garage. Certes, 19 m3, ce n'est pas énorme mais les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Par ailleurs, Pascal a fini de maçonner la porte Sud de la ferme :

8 janvier 2011, le gros-oeuvre de la porte Sud de la ferme enfin terminé.

Mine de rien, cela faisait donc trois mois que ce travail avait été entamé (voir mon message, ici, du 7 octobre dernier). Comme on le voit, il a installé sur l'ouverture une menuiserie provisoire afin qu'en cas de tempête, le vent ne soulève pas une nouvelle fois la couverture de cette extension Sud du bâtiment.

A l'intérieur de la ferme, les choses avancent lentement :

8 janvier 2011, le mur de refend de la ferme.

Dans le bâtiment Nord, le plombier a pris le relais de l'électricien. Il a débouché les toilettes mal installées par son prédécesseur, l'électricien-plombier-chauffagiste défaillant qui, décidément, était aussi nul dans chacune de ses trois prétendues spécialités...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 8 Janvier 2011
Journal du chantier - Electricité - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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Le brutal réchauffement de la température a provoqué une condensation exceptionnelle sur les granites de la Chaslerie. On dirait que le grand-oncle Paul est sous la douche quand on regarde du rez-de-chaussée la première travée du grand escalier...

8 janvier 2011, condensation dans le grand escalier.

... ou bien la seconde à partir du palier intermédiaire où trône son buste :

8 janvier 2011, condensation dans le grand escalier.

Du coup, l'électricité est en panne dans ce volume...

J'ai pu me rendre compte ce matin de la bonne progression du chantier.

Pascal avance dans la restauration du mur de refend de la ferme. Il m'a par ailleurs trouvé, dans le secteur, un second lot de grès à acheter, plus important que le précédent ; je lui ai donné mon accord de principe ; il semble que le fait que j'achète de tels lots commence à être connu par ici, sans doute grâce à ce site internet, et c'est une très bonne chose.

12 janvier 2011, le mur de refend de la ferme.

Marc CHALUFOUR, que je souhaiterais voir nous enseigner comment fabriquer et poser le torchis des colombages, est toujours très occupé à ses propres travaux. La vente de son logis de Ste-Marie-la-Robert a été réalisée ; il restaure désormais les bâtiments du "demi-acre" à Chênedouit.

Par ailleurs, j'ai constaté que la condensation avait disparu de la cage d'escalier du logis de la Chaslerie ; mais l'électricité n'est pas revenue pour autant ; E.J.S. doit donc me changer un interrupteur au moins.

Roland BOUSSIN m'a confirmé son retour pour la fin janvier ; il commencera alors à poser la charpente restaurée du fournil de la ferme.

M. DELTA, le plombier, désire m'entretenir d'un problème d'isolation pour le chauffage par le sol du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. On se rencontrera donc sur place samedi prochain.

De son côté, Roland FORNARI me dit avoir bientôt terminé les trois grandes grilles de la façade Est du logis. Chacune pèse 280 kg. Pour la pose, il souhaiterait que Pascal, Bernard et peut-être Claude puissent donner un coup de main à sa propre équipe ; j'ai bien sûr donné mon accord. La grille du puits est prête à poser, de même que le lustre de la charretterie. Il reste encore à adapter le système de manivelle du puits. En revanche, il ne m'a toujours pas transmis les dessins de ses projets de lanternes pour la cour ni de la grande grille du mur entre la chapelle et le manoir.

Thierry BURIN des ROZIERS viendra, le 5 février prochain, examiner la question du chauffage sur place, de manière à formuler ses recommandations quant au combustible à privilégier. Vaste problème...

Sur un plan plus administratif, je viens d'appeler l'architecte des bâtiments de France pour solliciter une subvention de l'Etat pour l'"étude préalable" que j'ai confiée à Lucyna GAUTIER en vue de la restauration des douves du manoir.

Enfin, il me reste à demander au conseil général de l'Orne de m'autoriser à reporter la restauration de la couverture de l'écurie du manoir. Je ne voudrais pas perdre leur subvention ; or, il semble qu'en l'état de la doctrine du conseil général, ces travaux devraient être engagés d'ici la fin de 2011. Sur cette question, d'apparence secondaire mais critique en pratique, le département serait ainsi beaucoup plus exigeant que l'Etat. Cette position ne me semble pas sérieusement fondée, donc me paraitrait mériter d'être significativement assouplie, sans que cela ne gêne personne, ainsi qu'il paraît possible.

J'observe la poursuite d'un phénomène qui me déplaît : l'avancement du mur de refend ne témoigne pas, à mes yeux, de plus de trois demi-journées de travail de Pascal au cours de la dernière semaine.

5 février 2011, course de lenteur dans la ferme.

Par ailleurs, si E.J.S. a bien rétabli l'électricité dans la cage d'escalier du logis, ils ont omis de remédier à un problème au rez-de-chaussée du colombier.

Le plombier M. DELTA n'a pas encore installé le circuit de chauffage prévu dans le bâtiment Nord.

Et si Roland FORNARI prétend toujours qu'"il n'y a pas de lézard", je ne vois rien venir de son côté.

Bref, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Je vais devoir y mettre bon ordre rapidement.

Seule note positive de la semaine, Thierry BURIN des ROZIERS est venu visiter la Chaslerie en vue de préparer son rapport sur les combustibles à privilégier pour le chauffage des différents corps de bâtiment. Il me fera des recommandations sur 4 lots indépendants, les bâtiments sur cour, la cave, la ferme et le fournil de la ferme.

5 février 2011, Thierry BURIN des ROZIERS à la Chaslerie (ici entre la ferme et son fournil).

Observons Pascal travailler sur la fenêtre Ouest de l'extension Sud de la ferme.

Voici dans quel état se trouvait cette ouverture ce matin, à la reprise du chantier, vue de l'extérieur du bâtiment :

25 février 2011, le chantier en début de journée, vu de l'extérieur.

puis vue de l'intérieur :

25 février 2011, le chantier en début de journée, vu de l'intérieur.

Puisqu'il est prévu, sur le plan de Lucyna GAUTIER (consultable sous cet onglet, vers la fin de sa page 5, en date du 17 octobre 2010), d'installer un évier devant cette fenêtre, Pascal a pensé à ménager un renfoncement pour que le plombier y installe ses tuyaux. On peut aussi remarquer que, cette fois-ci, il n'a pas oublié les gaines électriques.

Avant de replacer les pierres, Pascal est parfois obligé d'en tailler certaines à la disqueuse, comme celle-ci, provenant du lot cédé l'an dernier par la mère de Maxime et qui apparaît sous la lame aussi rose qu'un jambon, confirmant ainsi qu'elle contient du fer :

25 février 2011, une pierre taillée et posée en tout début d'après-midi.

Pascal me fait observer que les pierres achetées le mois dernier à M. BIDARD sont trop dures pour être travaillées de la sorte. Il pense que cela est dû à leur longue exposition au soleil.

Les photos suivantes, prises en fin de journée, donnent une idée de l'avancement du chantier aujourd'hui.

Sur la première, on aperçoit Claude MARTIN, venu saluer Pascal après un journée de chasse à la Chaslerie avec Blacky, son fidèle Youki.

25 février 2011, apparition de Claude MARTIN en fin de journée.

Claude m'a vanté les derniers exploits de son épagneul, capable d'attraper seul des bécasses ; il m'a aussi conseillé de demander à Thierry BOURRE d'attester des dégâts commis par les chevreuils sur mes plantations (il paraît qu'on peut être indemnisés) ; enfin, il m'a indiqué qu'avec son beau-frère et Bernard, ils viendront très prochainement - la saison de la chasse va bientôt s'achever - débusquer un gros sanglier qui laboure mes terres.

La deuxième photo de ce soir montre Pascal en train de brosser les pierres reposées aujourd'hui :

25 février 2011, Pascal brosse en fin d'après-midi les pierres maçonnées dans la journée.

Pascal m'a fait observer la trace d'une ancienne ouverture qui avait précédé la fenêtre bordée de briques blanches que nous avons connue jusqu'à ces travaux-ci. Voici, à droite, un petit morceau de la feuillure de cette ouverture, sans doute d'origine :

25 février 2011, la trace d'une ancienne ouverture de l'extension Sud de la ferme.

Pascal pense que, d'ici le milieu de la semaine prochaine, il devrait avoir achevé la restauration de cette fenêtre-ci.

Il prévoit de s'attaquer dans la foulée à l'ancienne porte Ouest de l'ancienne salle à vivre de la ferme. Selon les plans de Lucyna, il doit à cet endroit rétablir une fenêtre, en éliminant une nouvelle fois les très laides briques blanches qui dénaturent cette ouverture.

Il récupérera à cette occasion la pierre de seuil en grès qui aura ensuite sa place sur la porte à restaurer sur la façade Est de la ferme.

Deux nouveautés cette semaine :

Lundi, un entrepreneur spécialisé (Isoltech Normandie, basé à Sainte-Honorine-la-Chardonne) est venu, à l'instigation du plombier, M. DELTA, disposer une couche de produit isolant - de la mousse de polyuréthane - sur une partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Voici, à titre d'exemple, une photo, avant ce traitement, du coin de l'entrée qui sera sous l'escalier ; c'est là que seront dissimulées un certain nombre de manettes destinées, entre autres, à régler le chauffage par le sol :

3 avril 2011, le sol de l'entrée du bâtiment Nord, avant pose de l'isolant.

Et voici le même endroit, après traitement :

7 avril 2011, le même endroit après la pose de l'isolant.

Comme on le voit en comparant ces deux photos, l'isolant en question est de bonne épaisseur.

La prochaine étape consistera, pour le plombier, à disposer sur cet isolant le réseau de tuyaux du futur chauffage par le sol ; j'espère qu'il ne tardera pas. Puis Pascal enduira les murs de chaux. Le plombier reviendra ensuite pour le cabinet de toilettes. Le carreleur devrait prendre le relais. Bien sûr, l'électricien interviendra en tant que de besoin. A ce stade, un plâtrier aura à s'occuper des plafonds, tandis que Sébastien LEBOISNE devrait poser les boiseries restaurées de la future chambre du rez-de-chaussée (aux dernières nouvelles, il a retrouvé, dans les décombres de son atelier détruit par le feu, le panneau que je lui avais confié, dont seul l'arrière a été léché par les flammes). Enfin, le menuisier-escaliéteur pourra poser l'escalier et le forgeron sa rambarde, ce qui nous permettra de déplacer le chantier vers le 1er étage du bâtiment Nord. Comme on le voit, tout cela est complexe et nécessitera une bonne coordination entre les différents corps de métier. Gageons que, pour les quelques 34 m2 au sol de cette tranche-ci, les travaux dureront encore quelques mois. Car, comme je le rappelle souvent à Carole, de plus en plus pressée d'emménager, "Paris ne s'est pas bâti en un jour".

De son côté, Pascal s'est, durant les quatre premiers jours de cette semaine, employé à maçonner deux petites ouvertures extérieures sur le pignon Sud de la ferme, comme je le lui avais demandé. Je souhaitais en effet l'occuper utilement avant la livraison des pierres de la cheminée, prévue pour après-demain samedi.

Voici comment se présente désormais le pignon Sud de la ferme, après le percement de ces deux ouvertures :

7 avril 2011, le pignon Sud de la ferme.

Selon moi, ces ouvertures ne dénaturent pas le bâtiment qui conserve, à l'évidence, son statut de ferme. Vues de l'intérieur, ces ouvertures me semblent animer opportunément la future cuisine-salle à manger. Voici celle qui se trouvera dans l'axe de la table :

7 avril 2011, l'ouverture qui sera dans l'axe de la future table.

Comme les murs de cette pièce devraient être enduits de chaux - et aussi parce qu'il y a eu de la mérule dans cette partie du bâtiment - nous avons choisi de réaliser les linteaux en béton, et non en bois.

De l'autre côté de la porte, l'ouverture est symétrique :

7 avril 2011, Pascal en train de terminer la maçonnerie de la seconde petite ouverture au rez-de-chaussée du pignon Sud de la ferme.

Le résultat me convient tout à fait ; je demande donc à Pascal de percer une troisième ouverture, celle-ci sur le mur Est de la même pièce, près de l'emplacement d'une ancienne niche (ou ouverture ?) dont on aperçoit ici l'encadrement de bois vermoulu :

7 avril 2011, l'emplacement de la future troisième petite ouverture de la future cuisine de la ferme.

Il me semble que ces initiatives égaieront agréablement cette future cuisine. J'espère que le résultat plaira à Walter.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Ferme et son fournil
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Hier, Pascal a achevé la reconstitution de la niche de la cheminée de la ferme :

20 avril 2011, aperçu de la partie droite de la cheminée de la ferme.

J'observe le détail de son travail qui me paraît d'excellente qualité :

20 avril 2011, l'intérieur de la niche.

Pascal a même prévu l'arrivée de l'électricité au fond à droite de la niche. La feuillure du linteau, qu'il a dû tailler dans un granit brut de mes stocks, est impeccable. Pascal me signale toutefois qu'hier soir, il trouvait la pierre de ce linteau trop bleue : sous mon influence, ne serait-il pas en train de devenir encore plus pinailleur que moi ?

Vue de l'intérieur de la future cuisine, l'ouverture nécessitée par la pose du premier corbeau est presqu'entièrement rebouchée :

20 avril 2011, le mur de la cheminée vu de la future cuisine de la ferme.

Les prochains travaux vont consister à consolider le fond de l'âtre avant de percer, à gauche de la cheminée, le trou nécessaire pour le second corbeau. Il reste à décider si, pour pouvoir loger la dernière pierre sous le corbeau, nous la raccourcirons ou bien si nous déporterons vers la gauche la porte intérieure d'accès à la future cuisine. Pour des raisons de principe (je n'aime pas retoucher de vieilles pierres), je préfèrerais cette seconde solution mais Pascal fait valoir que la première serait d'exécution plus rapide.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 16 Mai 2011
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Peinture - Bâtiment Nord
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La peinture du dressing, au 1er étage du bâtiment Nord, est bientôt terminée :

16 mai 2011, vue vers le cabinet de toilettes.

Le radiateur est encore à brancher et quelques installations électriques sont à parfaire.

16 mai 2011, vue vers les chambres du 1er étage du bâtiment Nord.

Sur cette dernière photo, on entrevoit l'état du chantier dans la chambre voisine : il reste encore beaucoup de travaux à y entreprendre !

En fait, le cabinet de toilettes et le dressing du 1er étage du bâtiment Nord seront bientôt, avec mon bureau, les premières pièces d'habitation dont la restauration aura été menée à bien. Au terme de vingt ans de chantier, ce n'est pas si mal, qu'en pensez-vous ?

Pour toutes les autres pièces de la Chaslerie, les travaux sont encore à venir. Mais nous sommes jeunes !

@ W.F. :

Tu poses là des questions délicates.

J'ai prévu d'incorporer à la maçonnerie un maximum de tuyaux car je trouve très moche la vision de tuyaux à l'intérieur des pièces d'habitation. On peut certes toujours les coffrer dans des menuiseries mais je n'aime guère les verrues correspondantes.

Ces tuyaux sont en PVC et non en fonte car tel est le matériau actuel, qu'on trouve chez les fournisseurs habituels du chantier.

Ils ont deux rôles : soit descendre les eaux pluviales, soit descendre les eaux ménagères (salles de bains, cuisine, w.-c.) et on n'a pas le droit de mélanger les deux, il faut des circuits et des évacuations indépendants (je rappelle qu'on est à la campagne et qu'il n'y a pas de tout-à-l'égoût).

Afin de parer à tout problème, je demande à Pascal de prévoir, si nécessaire, des trappes de visite, au moins pour les eaux pluviales (pour les eaux ménagères, il y a déjà des siphons). J'essaye de m'assurer en temps utile qu'il applique mes instructions. Les tuyaux d'eaux pluviales peuvent être bouchés par des feuilles mortes, par exemple, mais on peut toujours grillager leur entrée afin d'en faciliter l'entretien (ce qui suppose qu'il soit effectué de temps à autre). Or, pour le moment, il n'y a pas d'arbre à proximité immédiate de la ferme. On essaye néanmoins de prendre suffisamment de précautions, et plutôt trop que pas assez.

Quoi qu'il en soit, il est de fait que toute installation d'électricité ou de plomberie (ce qu'on appelle "les fluides") est raisonnablement obsolète au bout d'une cinquantaine d'années. Donc je ne peux garantir un usage impeccable pour, disons, 150 ans. En outre, on ne sait pas ce que nous réservent les prétendus progrès à venir de la "domotique". Mais à chaque génération d'y pourvoir. Je fais les choses au mieux mais ça ne veut pas dire que je peux régler tous les problèmes possibles, et même davantage, pour l'éternité.

Donc, il faudra bien qu'un jour tu interviennes positivement dans la gestion du chantier. D'ici là, je ne crois pas qu'il soit aisé pour toi d'adopter une autre attitude que de me faire confiance.

P.S. 1 : Sur la photo suivante, prise en fin de ce vendredi, tu peux voir une entrée de descente pluviale en PVC. Ma main donne l'échelle du tuyau. Tu aperçois Pascal à l'arrière-plan, dans le bâtiment, ce qui te montre que, comme je m'y attendais hier, le mur n'est pas fini ce soir. Surtout, cette photo te prouve que Pascal a prévu de gainer le tuyau d'un isolant phonique, afin que ta tranquillité ne soit pas troublée par d'intempestifs glouglous les jours de pluie...

20 mai 2011, une entrée provisoire de descente pluviale.

Tu vois donc bien qu'on n'oublie pas de te traiter comme un coq en pâte !

P.S. 2 : Comme tu le sais, la ferme est le seul bâtiment de la Chaslerie à être doté de gouttières. La multiplication de lucarnes traversant les sablières (comme prévu au permis de construire) oblige à prévoir de nombreuses descentes d'eaux pluviales. J'ai cherché à ce qu'il y en ait un nombre minimum en façade. Ne trouves-tu pas que c'était là une bonne idée ?

J'en suis à concevoir le programme du chantier pour les prochaines semaines.

Dans l'immédiat, Pascal s'occupe du rampannage du fournil de la ferme. Roland BOUSSIN m'a indiqué qu'il reviendrait dans une dizaine de jours pour poser les tuiles sur ce bâtiment. Philippe JARRY devrait installer la fosse septique début juillet. Il restera à planifier le travail du plombier et de l'électricien. En tout état de cause, j'aimerais pouvoir passer l'hiver prochain dans ce bâtiment enfin restauré et... chauffé. Ce serait alors, en l'état du chantier, le local le plus confortable de l'ensemble de la Chaslerie.

Sur la "maison de Toutou", j'attends pour la fin de cette semaine-ci la livraison des nichoirs par Denis DUVEAU. Il n'y aura donc plus d'obstacle pour que Pascal pose le torchis. Dans la foulée, nous en ferons sans doute de même sur l'appentis de la cave.

Lucyna GAUTIER devrait déposer aujourd'hui la demande de permis nécessaire (eh oui, incroyable mais vrai !) pour le mur Ouest de la douve Nord. Nous nous sommes finalement mis d'accord pour des grilles en fer et j'ai même commencé à évoquer le sujet dès ce matin avec Roland FORNARI. Dès que possible, Pascal attaquera la restauration de ce mur.

Roland FORNERI devrait livrer rapidement un certain nombre de ses oeuvres et lancer la fabrication de la grille pour le mur entre le manoir et la chapelle.

La poursuite de la restauration de la ferme pâtira nécessairement de la charge de ce programme. La prochaine tâche est d'y relever le linteau de la porte de séparation entre la future cuisine-salle à manger et le futur petit salon. J'ai demandé, il y a plusieurs semaines, à Sébastien LEBOISNE un devis pour le linteau de la cheminée ; ne voyant rien venir de sa part, je vais interroger Denis DUVEAU.

A ce stade, le chantier de la ferme est cependant à un tournant : devons-nous achever la restauration de la partie Sud, de manière à y rendre utilisable l'équivalent d'un logement de deux ou trois pièces (au rez-de-chaussée et au 1er étage, après avoir restitué l'aspect initial de longère) ou bien devons-nous continuer vers le Nord les travaux, en cherchant à nous limiter pendant une bonne année à la seule maçonnerie ? Quoi qu'il en soit, le jeune W.F. est très content de ce qu'il a pu inspecter ce week-end, c'est déjà une bonne chose.

Sur le bâtiment Nord, le test de dilatation est toujours en cours et se passe bien. Il faudrait que Carole décide enfin quelles tomettes poser au sol et choisisse l'équipement du cabinet de toilettes. En attendant, nous marquons le pas. Pour ce qui concerne la restauration des boiseries de ce que j'appelle (malgré les vives protestations de Carole) ma future "chambre mortuaire", Sébastien LEBOISNE ne l'a toujours pas commencée ; il m'a parlé du second semestre 2011, ce qui est bien long.

Sur l'"aile de la belle-mère", Lucyna devrait revenir vers Mr T. en septembre prochain. Je crois que c'est une excellente idée de la laisser désembrouiller les escaliers invraisemblables d'Henri LEVEQUE. Lucyna va aussi réfléchir à la distribution des pièces et, le cas échéant, faire des propositions pour modifier les ouvertures extérieures.

Quant à la cave, Nicolas GAUTIER et Lucyna ont redit à Mr T. l'incongruïté qu'il y aurait à percer les ouvertures auxquelles il pense à ce stade. Je n'exclus pas de mener à ma main le chantier de ce bâtiment, avec l'idée de démontrer à mon aîné qu'il est possible de le restaurer en veillant au confort et à la lumière mais sans dénaturer les volumes.

Bref, on le voit, ce ne sont ni le travail ni les projets qui manquent. Et ceci sans même évoquer l'allée principale, dont la restauration est reportée à plus tard.