Electricité

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 30 Juillet 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Logis
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Ludo n'est jamais plus disponible pour quelque bricolage que ce soit à l'électricité du manoir favori.

Or Carole s'inquiétait depuis des mois que les boutons commandant l'éclairage du salon chauffassent aussi longtemps qu'elle n'avait pas, par précaution, coupé l'électricité :

30 juillet 2020.


Mon nouvel électricien favori est venu, ce matin, en la personne d'Emmanuel, réparer la prétendue panne :

30 juillet 2020, Emmanuel.

30 juillet 2020.

Il m'a expliqué qu'il est normal que des boutons à variateur chauffent car ils contiennent une petite bobine électrique.

Emmanuel a également remis en marche l'éclairage des combles du logis. Il y avait là une sorte de domino à changer, c'est-à-dire pas grand chose.
J'ai reçu, il y a quelques jours et aujourd'hui, deux appels téléphoniques de l'architecte du patrimoine en charge de la "Mission n°2" :
- la première fois, elle voulait s'assurer que je confirmais ma commande de mettre en route la demande de permis de construire relative à l'aile Ouest, basée sur l'idée d'y disposer de deux grandes salles de réception. J'ai répondu affirmativement. Elle m'a alors indiqué qu'il faudrait peut-être prévoir un ascenseur pour les handicapés ;
- aujourd'hui, elle voulait savoir si je confirme ma commande d'une bibliothèque de style Louis XVI au 1er étage du colombier. J'ai également répondu affirmativement.

J'ai le souci de ne pas retarder de manière inconsidérée les travaux correspondants, ainsi que quelques autres, notamment relatifs au chauffage ou à l'aménagement de la moitié Nord du logis.

Comme je devrais recevoir prochainement le produit de la vente de "Pontorson", le financement de ces travaux est assuré.

Pour autant et à la réflexion, il serait stupide que je continue à dilapider mes "déficits fonciers reportables".

Je suis donc en train d'imaginer un montage financier permettant de slalomer au mieux entre les diverses contraintes fiscales que j'ai à gérer. Dans les grandes lignes, mon idée serait de confier la maîtrise d'ouvrage de ces travaux à mon aîné après lui avoir (1) restitué (ou revendu) la "S.C.I. des écuries et du colombier" qui serait nue-propriétaire de tout ou partie de l'aile Ouest (il faudra que je vérifie où en est ce dossier car je l'ai oublié), (2) vendu l'essentiel des parts d'une S.C.I. qui serait nue-propriétaire de la charretterie (je pourrais recycler là la "S.C.I. 1 de Walter FOURCADE" quand elle ne sera plus qu'une coquille vide) et (3) prêté la somme nécessaire pour ces travaux.

Bien entendu, c'est moi qui serais (qui resterais) en charge du suivi dudit chantier.

Il me dit ne pas être opposé à un tel montage dès lors que tout serait en ordre, ce qui va sans dire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 10 Aout 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 10 août 2020 13:03
À : (...)architecte@gmail.com
Objet : RE: Chaslerie - Réflexions architecturales en cours

Merci.

Je ne comprends pas ce vocabulaire : service simple/opposé/en angle.

Prière d'expliciter.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com
Envoyé : lundi 10 août 2020 13:01
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Chaslerie - Réflexions architecturales en cours

Suite ;

Possibilité d'implanter un appareil élévateur vertical comme le dessin d'Arnaud PAQUIN, il doit respecter les caractéristiques minimales suivantes :

La plate-forme élévatrice a une dimension utile minimale de 0,90 m x 1,40 m dans le cas d’un service simple ou opposé ou de 1,10 m x 1,40 m dans le cas d’un service en angle.

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine

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Le lun. 10 août 2020 à 12:39, (...) a écrit :

Bonjour,

Si l'effectif à l'étage ne dépasse pas 50 personnes, l’ascenseur n'est pas obligatoire :
"obligation d'un ascenseur :
1.1 Si l’effectif admis aux étages supérieurs ou inférieurs atteint ou dépasse cinquante personnes.
1.2. Lorsque l’effectif admis aux étages supérieurs ou inférieurs n’atteint pas cinquante personnes et que certaines prestations ne peuvent être offertes au rez-de-chaussée.
Le seuil de cinquante personnes est porté à cent personnes pour les établissements de 5ème catégorie lorsqu’il existe des contraintes liées à la présence d’éléments participant à la solidité du bâtiment ainsi que pour les établissements d’enseignement quelle que soit sa catégorie."

Donc nous pouvons nous passer d'un ascenseur même l'usage de la salle de l'étage en une salle de concert / événement amène à vouloir faciliter l'accès à tous les publics .
Il vous reste à déterminer si vous souhaitez conserver un ascenseur /ou un monte-charge/ou rien?

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine

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Le dim. 9 août 2020 à 04:31, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/49638

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
L'architecte du patrimoine m'a longuement téléphoné cette après-midi.

La conversation a porté principalement sur trois sujets :
- l'ascenseur ou monte-charges à prévoir dans l'aile Ouest. Je lui ai dit souhaiter cet équipement. Cela risque de réduire l'espace disponible pour la salle de bains de la "chambre des tourtereaux", ce que je ne voudrais pas ;
- le mur Nord de l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère". Je lui ai dit souhaiter faire sauter ce mur mal monté dans les années 1950 et le remplacer, si nécessaire, par une cloison de bois rétractable (inspirée de ce que j'ai vu dans un château écossais (Earls Hall) ou bien, sur un autre modèle, au manoir de la Palue à Domfront). Elle résiste à l'idée de faire disparaître cette maçonnerie pour deux types de raisons, acoustiques ou esthétiques, qui me semblent en effet à prendre en considération ;
- la place de la douche dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Pour des raisons tenant aux risques que ferait courir l'humidité de la douche à la pérennité de la menuiserie du fenestrou, elle me dissuade de donner suite à l'idée de Carole, consistant à aménager cette douche au fond (Nord) de cette pièce.

Voici en tout cas l'état des lieux actuel de cette dernière pièce, côté Nord...

... et côté Sud :


Et voici les plans de la 2ème version de l'APS relatif à la restauration de l'aile Ouest (principalement), tels que me les a transmis l'architecte du patrimoine quelques minutes après cette conversation.
Débat familial, à l'heure du thé, à propos des trois jeux de plans que m'a transmis l'architecte du patrimoine dans le cadre de sa "mission n°2" :

21 août 2020.

21 août 2020.

21 août 2020.


Mon aîné recommande qu'on ne s'embarrasse pas d'un ascenseur dans l'aile Ouest. Cette installation serait coûteuse, servirait très peu et consommerait trop d'espace plus utile à d'autres usages, comme des salles d'eau confortables. Il suffira à ses yeux que, lorsque je ne pourrai plus gravir un escalier, je dispose d'un bureau au rez-de-chaussée d'une tour du logis.

Carole est d'avis que le respect des normes relatives aux "établissements recevant du public" ne saurait imposer des équipements manifestement surdimensionnés comme un tel ascenseur ou un gadget (marches rétractables) comparable à celui mis en place devant l'autel de Notre-Dame-de-Paris. Il lui semble qu'il suffirait d'un ou deux plans inclinés amovibles, par exemple en aluminium, qui seraient disposés, aux très rares occasions où ce serait nécessaire, au niveau du rez-de-chaussée de l'aile Ouest.

De mon côté, je signale que Sébastien DAUCE, consulté à propos des besoins des artistes (musiciens, acteurs), m'a recommandé de prévoir des espaces pour les accueillir et leur permettre de sa changer ou de se reposer à proximité de la scène où ils se produiraient. J'observe que, si l'accès du public au sens administratif lourd du terme doit être limité, côté Ouest, au rez-de-chaussée, ainsi que nous l'envisageons au terme de cette discussion, alors il conviendrait d'aménager en conséquence la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ; un passage direct vers les écuries paraitrait alors justifié.
Et si la meilleure idée, pour loger Jan, au moins provisoirement, était de l'installer dans le fournil de la ferme ?

Ceci signifierait que ce local, constamment qualifié par mon aîné de trop éloigné du manoir, ne serait plus disponible pour son épouse et lui les quelques nuits par an qu'ils consentent à passer au manoir favori. Et m'obligerait à terminer enfin les travaux d'habitabilité requis à cet endroit.

Et me mettrait sous pression pour avancer dans les travaux du colombier, ce qui ne pourrait que satisfaire diverses personnes dont l'architecte du patrimoine en charge, entre autres, desdits travaux...
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 25 septembre 2020 08:03
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; sarl.boussin.liegeas <sarl.boussin.liegeas@orange.fr>
Objet : Chaslerie - APS

Madame,

Mon épouse, à qui je raconte votre visite de chantier d'avant-hier, me rappelle qu'il ne faut pas oublier, au stade de nos réflexions, l'arrivée des tuyaux divers au 1er étage de la tourelle Sud. Elle a raison.

De mon côté, je me dis qu'on aurait dû demander au bureau d'études "Bee+" de réfléchir au chauffage de la "cave" et de la ferme, sur la base de notre aquathermie. Peut-être n'est-il pas trop tard ? Car je n'exclus pas de rendre habitable la moitié Sud de la ferme, ne serait-ce que pour loger un homme toutes-mains.

Pour la ferme (comme d'ailleurs pour la cave où l'isolation de la couverture serait à ajouter), je dispose d'un ou de deux vieux permis de construire (du temps des GAUTIER, mari puis femme) et il y a eu notamment des réflexions pour redonner à cette dépendance son aspect de longère initial (la surélévation de la partie la plus au Sud étant très moche puisque la ligne de faîtage a alors été conservée), ce qui me semblerait l'idée la plus appropriée.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Lors de nos deux ou trois derniers échanges téléphoniques, et aussi lors de la récente réunion de chantier, l'architecte du patrimoine m'a laissé entendre qu'il faudrait revoir à la hausse l'enveloppe de ses honoraires. Elle qui a un grand sens de l'écoute doit se dire qu'il n'en va pas de même pour moi.

En vérité, je me demande si nous ne serions pas déjà partis dans une phase de tension comme celle qui avait précédé le lâchage en rase campagne d'un de ses prédécesseurs.

Il va donc falloir que je me replonge dans le dossier pour savoir combien d'honoraires j'ai déjà réglés aux uns et aux autres pour obtenir enfin la pose de sept lucarnes. Inutile de dire que ça me casse les pieds. Je devrai aussi vérifier ce que cette architecte du patrimoine a prévu dans ses deux contrats, particulièrement touffus et abscons puisque dictés par son ordre professionnel. En fait, je l'ai laissée y écrire ce qu'elle voulait et il m'a toujours semblé qu'en tout état de cause, les honoraires prévus pour les menuiseries extérieures sont très généreux, surtout s'agissant d'un travail hautement répétitif et déjà sur-documenté.

Si je cherche les autres points qui m'agacent dans cette affaire, je ne peux que relever le fait qu'en dépit de l'urgence invoquée de longue date, une poutre pourrie et des portes H.S. en sont toujours à attendre qu'un architecte du patrimoine (ou assimilé) veuille bien s'occuper enfin de leur restauration. Je suis d'avis qu'il faudra un jour se demander si ces lenteurs ou viscosités maintes fois constatées ne résultent pas directement du mode de rémunération imposé, en pourcentage du coût des travaux.
Il se tiendra cette après-midi, à Paris, chez Carole, une importante réunion avec l'architecte du patrimoine au cours de laquelle je serai censé préciser le calendrier du chantier de restauration de la Chaslerie.

La chose est très difficile pour moi, même en faisant abstraction de toutes les contraintes autres que la financière qui m'assaillent en permanence.

Pour s'en tenir à la contrainte financière qui, elle, me paraît commander tout le reste car, contrairement aux autres, elle n'est pas artificielle ni négociable, les choses se présentent de la façon suivante :

1) En vidant mes poches, en continuant à me serrer la ceinture comme j'y suis habitué et en engloutissant dans ce programme le produit de la vente de "Pontorson", je disposerai au maximum de 500 000 € d'apport personnel.

2) Face à cela, je ne sais pas quelle est l'ampleur du programme à financer, même en m'en tenant aux dépenses prioritaires suivantes et aux pratiques antérieures de subvention de la part de l'Etat ou du département :
. les tranches 1 et 2 de restauration des menuiseries extérieures du logis : leur budget total est de 150 000 €, dont peuvent être déduits la moitié de ce montant en subventions ; après ces tranches 1 et 2, il y aura des tranches 3 et 4 d'un montant comparable mais pour lesquelles je ne sais pas si je pourrai obtenir des subventions ;
. la chaufferie centrale : le budget en est de l'ordre de 150 000 € sans qu'il y ait de subvention et tout l'aval est à prévoir, pour lequel je ne dispose d'aucun chiffrage ;
. la moitié Nord du logis, y compris la poutre pourrie, les désordres du conduit de la cheminée du 1er étage, la salle de bains à créer de fond en comble et deux pièces à restaurer profondément : budget encore inconnu ; peu de subventions à attendre ;
. la cage d'escalier du logis : il reste un rogaton de subvention à consommer, que je risque de me faire sucrer, mais il faudra d'abord que les fenêtres et les radiateurs soient en place, détail oublié par un précédent architecte du patrimoine ;
. le colombier, afin d'en rendre habitables au moins deux pièces, sans même évoquer l'escalier à créer ni les salles d'eau, ni le rez-de-chaussée : budget encore inconnu ; pas de subvention à attendre ;
. quelques portes H.S. dont certaines posent des problèmes de sécurité signalés ;
. la cour : budget encore inconnu ; pas de subvention à attendre.

3) Dans mon cas, l'un des leviers essentiels de mon programme de travaux tient à la possibilité de réduire en conséquence le montant de mes impôts, notamment l'impôt sur le revenu.

Or, en l'état de mes comptes, mon "programme de détaxation" est saturé pour un moment. Autrement dit, il n'y a, pour un an ou deux au moins, aucun avantage fiscal pour moi à précipiter le rythme des travaux. Ni même, tant les curseurs sont au taquet (je pense ici aux "déficits fonciers reportables" que je dilapide), à entreprendre de quelconques travaux. De ce point de vue qui est le mien, je n'aurais à faire face qu'aux dépenses que je considère comme incompressibles (celles tenant à l'emploi d'un salarié ou bien celles d'urgence, comme le rétablissement, l'été dernier, de la desserte en eau du manoir).

4) Pour sortir de cette situation de blocage, je ne vois que deux pistes :
- soit obtenir de quelqu'un qui y aurait avantage qu'il porte le programme de travaux ; j'avais imaginé un montage cet été par lequel, pour 100 de mes euros investis, l'individu en question, dont le taux marginal d'imposition est supposé de 45 %, aurait permis de faire face à 100/55 fois plus de dépenses, soit 181 € de travaux (sans même composer les effets résultant du fait que, face aux 81 € de travaux supplémentaires, l'individu en question pourrait se prévaloir, pour la même raison, d'une cascade de retombées positives). Mais le candidat rêvé pour un tel montage a objecté des desiderata absurdes face à ma recommandation ;
- soit obtenir de la Région qu'elle prenne sa part, soit 20 à 30 %, du programme, du moins pour la partie qui remplirait ses critères compliqués (mais compréhensibles, notamment l'interposition d'une association d'intérêt général) ; pour 100 d'apport personnel, on pourrait alors financer au mieux 100/70 fois plus de dépenses, soit 143 € de travaux.

En cumulant les deux effets - rêvons un peu -, pour 100 € d'apport personnel, c'est 1,81*1,43 fois plus de travaux qui seraient financés, soit plus de 250 €. Donc, pour mes 500 000 € d'apport personnel, ce sont 0,5 à 1,3 M€ de travaux qui, toutes choses égales par ailleurs, pourraient être envisagés.

Devant une telle incertitude, que voulez-vous que je réponde à ceux (en fait, celles) qui me demandent de préciser mon calendrier ? Sinon que leur question n'a pas de sens pratique ou que je suis littéralement dans l'impossibilité, en l'état du dossier, d'en dire davantage !

Voilà pourquoi, tout simplement, la priorité pour l'architecte du patrimoine me paraît qu'elle se concentre sur la "purge" des dossiers qui sont supposés en avoir besoin. Le temps des réalisations pourra venir ensuite.
J'ai expliqué hier matin qu'à la condition qu'un individu ayant un taux d'imposition marginal de 45 % sur ses revenus porte le chantier, alors, pour 100 € que je lui prêterais, il pourrait, sans même prendre en compte les subventions imaginables, financer 181 € de travaux. J'ai ajouté que ceci résulte d'un calcul de l'effet direct mais qu'il y aurait lieu de tenir compte également de retombées indirectes éventuelles. Il convient de donner une idée de cet effet de composition. Procédons à ce calcul.

En première approche, les 181 € de travaux coûtent, nets d'IR, 100 € à l'individu en question. Autrement dit, la première année, l'individu en question peut, pour 100 € que je lui prête, envisager raisonnablement d'engager 181 € de travaux.

La deuxième année, l'individu paye 81 € de moins d'IR que ce à quoi il serait tenu sans ces travaux. Il peut réinvestir en travaux ces 81 €. A ce stade, il a donc engagé 181 + 81 = 262 € de travaux pour 100 que je lui ai prêtés et les 81 qu'il a bien voulu mettre au pot. Ces 81 € de travaux de l'année 2 lui procureront 81*0,45 = 36 € d'économie d'IR l'année 3.

La troisième année, l'individu récupère 36 € au titre de l'impôt, somme qu'il peut réinvestir en travaux.

Et ainsi de suite.

Au total, pour 100 € que je lui prête et 81 € qu'il finance d'une autre façon, ledit individu rend possible la réalisation de 100*1,81*1,81 = 327 € de travaux. Soit quatre fois sa propre mise, ce qui n'est pas rien !

Certes, me dira l'individu, il pourrait être tenu, avant mon décès, de me rembourser la moitié des 100 € prêtés (l'autre moitié étant susceptible de lui revenir au titre de l'héritage, modulo les droits de succession). Et il aurait dû trouver par ailleurs les 81 € nécessaires l'année 1.

En effet. Ceci dit, pour être en droit de procéder à ces déductions, l'individu devrait détenir à tout le moins la nue-propriété des parties du manoir faisant l'objet des travaux considérés. Or celle-ci a un prix. A mon âge (68 ans) et selon les barèmes officiels, ce prix est de 50 % de la valeur du bien libre (dès le 1/1/23, il n'en sera plus, dans le cas d'espèce, que de 40 %).

Quant à la valeur du bien libre, je dispose d'une évaluation argumentée du cabinet LE NAIL à ce sujet, évaluation qui avait permis de répondre utilement au fisc il y a quelques années, lors d'un contrôle dont j'avais fait l'objet. Depuis cette époque, les prix de ce genre de propriétés ont baissé. En outre, à la Chaslerie, l'état actuel du chantier justifierait une dépréciation supplémentaire. Enfin, la conclusion d'un bail emphytéotique en faveur de la S.V.A.A.D.E., telle qu'envisagée pour avoir une chance d'attirer la manne régionale, ne manquerait pas de réduire une nouvelle fois la valeur marchande du bien.

Tout cela pour dire que, vu de ma fenêtre, il faudrait être assez obtus pour ne pas chercher à tirer, d'une manière ou d'une autre, parti de mon raisonnement, quitte à le compléter à la marge.
Importante réunion ce matin, au manoir favori, avec Eric FAUCONNIER, directeur du "Pays du bocage", syndicat mixte regroupant trois communautés de communes (Putanges-Val d'Orne, Andaines-Passais et Domfront-Tinchebay Interco) et une communauté d'agglo (Flers Agglo). Le "Pays du bocage" agit comme "Pôle d'équilibre territorial et rural" (P.E.T.R.) et intervient notamment dans la préparation et le suivi (dans le cadre de la "clause de revoyure") du "contrat d'aménagement" avec la Région Normandie.

Il s'agissait pour moi de présenter sommairement le manoir, son programme de travaux et ses projets d'animation (dans le cadre de la S.V.A.A.D.E.) et de m'informer sur les aides envisageables du côté de la Région.

Des dossiers précis devront être préparés, pour lesquels les travaux actuels de l'architecte du patrimoine seront des plus utiles.

Accessoirement, j'ai montré les derniers plans reçus de l'architecte et Eric FAUCONNIER a bien voulu se charger de les scanner pour les transformer en "fichiers pdf", ce qui me permettra de ne pas retarder leur transformation en image 3D grâce à Jean THUAUDET que je remercie encore pour son initiative remarquable et ses contributions.

P.S. (à 18 h 30) : Dès ce soir, Eric FAUCONNIER m'a fait parvenir la version "pdf" des plans de l'architecte du patrimoine, reçus sous forme-papier le 5 octobre dernier. J'ai pu transmettre immédiatement ces fichiers à Jean THUAUDET afin de lui permettre de perfectionner encore sa simulation 3-D du manoir favori.
Excellent Régis FAUCONNIER ! Il a monté une réunion à la Chaslerie, le 25 mars prochains, avec les différents services concernés de la Région, en vue de préciser ce qui, dans le programme de travaux à venir, pourrait être subventionné par la Région. Nous avançons !

P.S. (du 14 février 2021 à minuit) : Ne pas se bercer d'illusions tout de même. D'aucuns ne manquent pas de me rappeler que l'argent public est rare. Tout est cependant question de choix...
Dans les "65 m2 habitables" du manoir favori, ces jeunes enfants prennent beaucoup de place les trop rares fois où ils sont là.

Il est donc grand temps que je fasse aménager le cabinet de toilettes prévu au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.
Toujours pour secouer ce courtier à la masse, voici des photos des intérieurs. Elles confirment qu'aussi curieux que cela puisse apparaître après trente ans de travaux, je dispose de guère plus de 65 m2 habitables toute l'année :

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

16 mars 2021.

Ce matin, remplacement du vieux compteur électrique desservant le manoir par un compteur "Linky" :

27 avril 2021.

27 avril 2021.

27 avril 2021.

27 avril 2021.

27 avril 2021.


J'ai laissé faire car je ne me rappelais plus pour quels motifs s'opposer à cette opération.

Ceci dit, deux remarques :
- l'intervenant m'avait affirmé qu'il pourrait augmenter à 60 A l'ampérage de l'installation mais il n'y est pas arrivé ; il paraît qu'il faudra d'abord que je m'offre un nouveau disjoncteur différentiel (l'actuel saturant à 30 A et l'installation actuelle étant alimentée à 25 A) ; ceci permettrait sans doute que l'électricité saute moins souvent au manoir favori (on m'avait déjà signalé la nécessité d'"équilibrer les phases" de l'installation, ce qui n'a jamais été fait) ;
- l'intervenant voulait, dans la foulée, changer le compteur desservant la ferme ; je m'y suis opposé, en mettant en avant mon souci de voir comment le nouvel appareillage fonctionne au manoir.

Voici enfin la doc qui m'a été communiquée à l'occasion de ce changement de compteur...

... et que je lirai à l'occasion, en espérant que mon ordi sera alimenté en électricité le jour où j'aurai besoin de me plonger dans cette littérature.
Je venais de relancer le chauffage dans le fournil de la ferme. Mais l'électricité a sauté. Le cadet a dû venir, sous une pluie battante, chercher la clé de la pièce de la ferme où se trouve le disjoncteur.

Dans le bâtiment Nord, c'est la plomberie qui pose problème avec ce radiateur qui fuit.

Que j'aimerais ne plus avoir ce genre de problèmes quand il y a eu des travaux que je pensais soigneux !