Message #48180

La réunion de ce matin avec "Bee +" s'est déroulée dans un climat très studieux, le changement d'interlocuteur s'étant ainsi révélé très salutaire :

10 mars 2020.

10 mars 2020.


Les principaux enseignements que je retiens pour ma part sont les suivants :
- le principe du chauffage par aquathermie ayant été validé, on s'orienterait vers un chauffage par le sol partout où c'est possible, mais avec des radiateurs électriques plutôt que par aquathermie là où ça ne l'est pas ;
- par voie de conséquence, les espaces dévolus à la sous-station à prévoir dans le bâtiment Nord seraient fortement réduits ; en clair, Carole disposerait d'une arrière-cuisine non ratatinée pour cause de chauffage ;
- l'eau chaude aux robinets serait fournie par des chauffe-eau électrique et non par l'aquathermie comme envisagé précédemment ;
- la mise hors-gel de la chapelle se ferait par un dispositif aussi peu invasif que possible ;
- le chauffage de la cave ne serait pas raccordé au chauffage central du manoir mais à un système particulier d'aérothermie (sans doute à dissimuler, selon moi, dans l'appentis de la cave, ce point n'ayant toutefois pas été évoqué).

Sur ces bases, le coût en investissement et en fonctionnement de l'ensemble de l'installation de chauffage serait moindre que celui d'une installation exclusivement aquathermique.

L'architecte du patrimoine s'est tout particulièrement intéressée aux problématiques du raccordement des puits à la chaufferie centrale ainsi que de cette dernière au logis. Son souci est d'éclairer toutes les questions susceptibles d'être posées par le service régional d'archéologie au titre de l'enfouissement des réseaux nécessaires, tant dans l'avant-cour que dans la cour, ainsi qu'en direction de la chapelle.

Pour le reste, l'architecte du patrimoine et le bureau d'études se sont mis d'accord sur les adaptations à apporter à la version de l'étude d'aquathermie déjà remise, ainsi que sur un découpage des livraisons de compléments d'études réparti entre "APS" et "APD" (mais assez chinois pour moi).

Le plombier n'est, comme moi, intervenu que marginalement dans ces débats auxquels Carole n'a pas participé. Mon principal rôle aura ainsi été de présenter les volumes à chauffer et de rappeler mes souhaits en terme d'habitabilité et d'échelonnement des travaux dans le temps.

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