Message #47949

En vue de la réunion du 7 février prochain, je viens de terminer la mise à jour du tableau que je tiens et qui récapitule, année après année depuis celle de mon achat, soit 1991, le coût de la possession de la Chaslerie.

Ces chiffres n'ont rien de fantaisiste. Ce sont ceux de mes déclarations annuelles de revenus. Ils sont étayés par les factures réglées, au nombre d'environ 200 chaque année, factures dont je transmets toujours la copie au fisc (bien que je n'y sois pas tenu).

Cette fois-ci, j'ai voulu vérifier dans quelle mesure l'inflation impacte les ratios que je calcule. A ma surprise, le taux cumulé de l'inflation au cours des 28 années sous revue (je n'ai pas encore préparé ma déclaration de 2019) n'est guère supérieur à 50 %. Je m'attendais à beaucoup plus car je me rappelle l'époque, au début des années 80, où elle franchissait allègrement la barre des 10%/an.

Les principaux résultats de mes calculs établissent ainsi que, en euros de 2018, la Chaslerie m'aura coûté, en plus de son prix d'achat et nets de subventions et autres revenus (fermages et droits d'entrée), 4,6 M€, soit environ 165 000 €/an.

Le rapport des revenus totaux que j'en tire au coût brut de sa possession est de 11,82 %. Ce ratio monte à 36,22 % si l'on ne retient au dénominateur que les dépenses subventionnées qui, sur la période, et toujours en euros de 2018, auront été pour moi de 1,7 M€.

Il y a évidemment de quoi être effaré par de tels chiffres. Et tout cela, pour ne pas disposer de plus de 65 m2 habitables après 29 ans de travaux continus. Voire pour être traité comme un petit garçon. Chacun pourra apprécier.

Commentaires

Hervé
rédigé le Lundi 3 Février 2020
Bonjour Monsieur Fourcade ,
Vos chiffres son effarants !
Ils montrent clairement qu'un simple amoureux de vieilles pierres mais qui n'aurait pas de fortune personnelle n'a aucune chance de parvenir à des exercices équilibrés (ou pas trop déficitaires !)
Comme cela se fait souvent, un ajout de chambres d'hôtes, d'animations diverses payantes... seraient un plus mais totalement insuffisant.
Et comme je doute malgré tout qu'un prix de revente atteigne 4,6M€, il est évident que votre œuvre n'est que le fruit de votre plaisir.
Cordialement et bravo !

N.D.L.R. : Cher Monsieur, n'oublions jamais que la marche en avant n'est jamais qu'une succession de déséquilibres plus ou moins contrôlés !

Bien sûr, le prix de revente n'aurait strictement rien à voir avec le prix de revient.

Les propriétaires de vieilles pierres dissimulent ce genre de réalités. Pas moi. Une fois de plus, je me démarque (ce site est aussi là pour ça, dire des choses vraies et que personne n'ose dire...).