Cela fait aujourd'hui un an et un jour que la D.R.A.C. de Normandie a reçu communication de l'"étude de diagnostic d'ensemble" d'Arnaud PAQUIN sur la Chaslerie.
Seul le récépissé correspondant nous est donc bien parvenu à ce jour.
Étonnant, non ?
Et ce Spidigon, quel type aussi !
Economie
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Octobre 2025
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Peinture - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Chapelle - Charretterie - Cave - Ferme et son fournil - Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (travaux) - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Pouvoirs publics, élus locaux - "Projet MORIN" - Economie - Speedy Gonzales - Anecdotes
rédigé le Samedi 11 Octobre 2025
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Peinture - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Chapelle - Charretterie - Cave - Ferme et son fournil - Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (travaux) - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Idées de travaux à venir - Pouvoirs publics, élus locaux - "Projet MORIN" - Economie - Speedy Gonzales - Anecdotes
Nicolas BAVEREZ (via "Le Figaro")
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
La politique de la France contre le régime des partis
CHRONIQUE - La classe politique française adresse aux Français, comme aux marchés financiers et à nos partenaires européens, un message aussi clair que désastreux. Son seul programme est de durer.
La situation du pays et le blocage des institutions commandaient de revenir vers les électeurs à travers la dissolution ou, mieux encore, la démission du président de la République, annoncée suffisamment à l’avance pour éviter de donner une prime aux extrémistes, permettre aux forces politiques de s’organiser, laisser un temps suffisant pour que le débat se noue et que les citoyens décident en conscience de leur destin et de celui du pays. Emmanuel Macron et le système politique se sont accordés sur l’inverse : tout plutôt que des élections législatives ou une présidentielle anticipées. C’est ainsi que Sébastien Lecornu a été reconduit premier ministre le 10 octobre. Le 8 octobre, il avait annoncé l’approbation en Conseil des ministres dès le 13 octobre du projet de loi de finances pour 2026 afin de respecter le délai de soixante-dix jours prévu par la Constitution pour son examen par le Parlement.
Les contreparties de ce marché de dupes sont exorbitantes : renonciation du chef de gouvernement à recourir à l’article 49.3 de la Constitution ; suspension de la réforme des retraites et ouverture d’un débat au Parlement qui risque fort de déboucher sur son abrogation ; objectif de déficit public pour 2026 relevé de 4,7 % du PIB au-dessus de 5 % ; instauration de nouvelles taxes sur le capital et sur les entreprises pour financer le surcoût des retraites.
Fausse médiation, vraie reconduction. Ce nouveau coup de force ne peut qu’échouer, faire monter la colère dans le pays et le dégoût des citoyens, non sans risque de violence politique.
Ce faux compromis marque une déconnexion totale avec les maux structurels de notre pays. La suppression de facto de l’article 49.3 affaiblit encore l’exécutif, en apesanteur depuis la dissolution, dans une période critique de guerre économique totale des États-Unis contre l’Europe, de dumping des exportations chinoises, de menace sans cesse croissante de la Russie qui, en plus de dévaster l’Ukraine, teste quotidiennement la défense du continent, multiplie les ingérences politiques et livre une impitoyable guerre de l’information à ses démocraties. Le retrait de la réforme des retraites, unique mesure structurelle de maîtrise des dépenses depuis 2017, coûtera 500 millions en 2026, 3 milliards en 2027, 13 milliards à l’horizon de 2030, en plus d’un déficit prévisionnel de 15 milliards. Et ce, alors que la démographie s’effondre avec une fécondité réduite à 1,61 enfant par femme et un solde naturel négatif en 2025 pour la première fois depuis 1945, que la croissance potentielle est limitée à 0,5 %, que la productivité recule, que le chômage structurel remonte.
L’économie est paralysée par les rafales de nouvelles taxes, le blocage de la décision publique, les fuites massives de capitaux et d’entrepreneurs, cumulant consommation en berne, envol de l’épargne, fonte de l’appareil de production, de l’investissement et des exportations. La dette publique, qui atteindra 120 % du PIB dès 2026, devient insoutenable dès lors que la croissance nominale plafonne à 2,2 % quand les taux d’intérêt s’élèvent à 3,6 %. Avec un impact direct pour le secteur financier et le CAC 40, mais aussi l’asphyxie de tout le pays, dont les dettes publiques et privées dépassent 300 % du PIB.
La classe politique française adresse ainsi aux Français, comme aux marchés financiers et à nos partenaires européens, un message aussi clair que désastreux. Son seul programme est de durer ; son seul point de convergence porte sur la sanctuarisation des retraites et des dépenses sociales qui représentent 34 % du PIB, le refus de toute diminution des dépenses publiques qui culminent à 57,1 % du PIB, la poursuite des hausses d’impôts et de charges qui ont euthanasié la production, le travail, l’investissement et l’innovation. Donc la poursuite méthodique du modèle de la décroissance à crédit qui ruine notre pays depuis près d’un demi-siècle.
Voilà pourquoi, comme en 1958, il faut renouer avec la politique de la France pour conjurer les ravages de la politique des partis. La politique de la France, c’est avoir le courage de dire où nous en sommes, en appliquant la maxime du général de Gaulle selon laquelle « il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité ». Et la dure vérité est celle de l’effondrement d’un pays qui a perdu la maîtrise de son économie, de ses finances, de l’ordre public, des flux migratoires, de sa défense jusqu’à devenir l’homme malade d’une Europe elle-même en crise existentielle.
La politique de la France, c’est afficher ce que nous voulons faire en tant que nation, à savoir reconstruire une puissance crédible dans le XXIe siècle et garantir notre souveraineté.
La politique de la France, c’est rompre avec la décroissance à crédit pour imaginer un nouveau modèle français qui, à l’image de l’Europe du Nord mais sans la copier, réconcilie compétitivité, solidarité, innovation, transition écologique et sécurité. Ceci implique un plan pluriannuel d’ajustement des finances publiques dont l’objectif doit être la soutenabilité de la dette, soit un déficit de 1,5 % du PIB permettant de dégager un excédent primaire. Il ne peut réussir qu’en étant associé à un rééquilibrage du système économique et social en faveur de la production, du travail, de l’investissement et de l’innovation. Avec pour pivot la réforme de l’État.
La politique de la France, c’est mobiliser et rassembler les Français autour du redressement de la nation au lieu de les diviser en clientèles et en communautés se disputant les ultimes largesses et prébendes d’un État en faillite.
Notre pays dispose d’atouts majeurs avec son capital humain, son épargne, son énergie nucléaire décarbonée, ses infrastructures, les groupes du CAC 40, son patrimoine, sa culture et sa civilisation. Enfin, il existe un momentum favorable avec le basculement des États-Unis dans le règne de l’arbitraire et dans l’illibéralisme. Il ne nous manque que l’essentiel, à savoir le leadership, la stratégie et la volonté. Autant dire le retour à la politique, la vraie, celle que le cardinal de Richelieu définissait comme « non pas l’art du possible mais l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ».
N.D.L.R. : Mon intention de ne plus parler de politique sur le site favori n'aura donc pas duré plus longtemps qu'un gouvernement.
Deux très belles citations.
CHRONIQUE - La classe politique française adresse aux Français, comme aux marchés financiers et à nos partenaires européens, un message aussi clair que désastreux. Son seul programme est de durer.
La situation du pays et le blocage des institutions commandaient de revenir vers les électeurs à travers la dissolution ou, mieux encore, la démission du président de la République, annoncée suffisamment à l’avance pour éviter de donner une prime aux extrémistes, permettre aux forces politiques de s’organiser, laisser un temps suffisant pour que le débat se noue et que les citoyens décident en conscience de leur destin et de celui du pays. Emmanuel Macron et le système politique se sont accordés sur l’inverse : tout plutôt que des élections législatives ou une présidentielle anticipées. C’est ainsi que Sébastien Lecornu a été reconduit premier ministre le 10 octobre. Le 8 octobre, il avait annoncé l’approbation en Conseil des ministres dès le 13 octobre du projet de loi de finances pour 2026 afin de respecter le délai de soixante-dix jours prévu par la Constitution pour son examen par le Parlement.
Les contreparties de ce marché de dupes sont exorbitantes : renonciation du chef de gouvernement à recourir à l’article 49.3 de la Constitution ; suspension de la réforme des retraites et ouverture d’un débat au Parlement qui risque fort de déboucher sur son abrogation ; objectif de déficit public pour 2026 relevé de 4,7 % du PIB au-dessus de 5 % ; instauration de nouvelles taxes sur le capital et sur les entreprises pour financer le surcoût des retraites.
Fausse médiation, vraie reconduction. Ce nouveau coup de force ne peut qu’échouer, faire monter la colère dans le pays et le dégoût des citoyens, non sans risque de violence politique.
Ce faux compromis marque une déconnexion totale avec les maux structurels de notre pays. La suppression de facto de l’article 49.3 affaiblit encore l’exécutif, en apesanteur depuis la dissolution, dans une période critique de guerre économique totale des États-Unis contre l’Europe, de dumping des exportations chinoises, de menace sans cesse croissante de la Russie qui, en plus de dévaster l’Ukraine, teste quotidiennement la défense du continent, multiplie les ingérences politiques et livre une impitoyable guerre de l’information à ses démocraties. Le retrait de la réforme des retraites, unique mesure structurelle de maîtrise des dépenses depuis 2017, coûtera 500 millions en 2026, 3 milliards en 2027, 13 milliards à l’horizon de 2030, en plus d’un déficit prévisionnel de 15 milliards. Et ce, alors que la démographie s’effondre avec une fécondité réduite à 1,61 enfant par femme et un solde naturel négatif en 2025 pour la première fois depuis 1945, que la croissance potentielle est limitée à 0,5 %, que la productivité recule, que le chômage structurel remonte.
L’économie est paralysée par les rafales de nouvelles taxes, le blocage de la décision publique, les fuites massives de capitaux et d’entrepreneurs, cumulant consommation en berne, envol de l’épargne, fonte de l’appareil de production, de l’investissement et des exportations. La dette publique, qui atteindra 120 % du PIB dès 2026, devient insoutenable dès lors que la croissance nominale plafonne à 2,2 % quand les taux d’intérêt s’élèvent à 3,6 %. Avec un impact direct pour le secteur financier et le CAC 40, mais aussi l’asphyxie de tout le pays, dont les dettes publiques et privées dépassent 300 % du PIB.
La classe politique française adresse ainsi aux Français, comme aux marchés financiers et à nos partenaires européens, un message aussi clair que désastreux. Son seul programme est de durer ; son seul point de convergence porte sur la sanctuarisation des retraites et des dépenses sociales qui représentent 34 % du PIB, le refus de toute diminution des dépenses publiques qui culminent à 57,1 % du PIB, la poursuite des hausses d’impôts et de charges qui ont euthanasié la production, le travail, l’investissement et l’innovation. Donc la poursuite méthodique du modèle de la décroissance à crédit qui ruine notre pays depuis près d’un demi-siècle.
Voilà pourquoi, comme en 1958, il faut renouer avec la politique de la France pour conjurer les ravages de la politique des partis. La politique de la France, c’est avoir le courage de dire où nous en sommes, en appliquant la maxime du général de Gaulle selon laquelle « il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité ». Et la dure vérité est celle de l’effondrement d’un pays qui a perdu la maîtrise de son économie, de ses finances, de l’ordre public, des flux migratoires, de sa défense jusqu’à devenir l’homme malade d’une Europe elle-même en crise existentielle.
La politique de la France, c’est afficher ce que nous voulons faire en tant que nation, à savoir reconstruire une puissance crédible dans le XXIe siècle et garantir notre souveraineté.
La politique de la France, c’est rompre avec la décroissance à crédit pour imaginer un nouveau modèle français qui, à l’image de l’Europe du Nord mais sans la copier, réconcilie compétitivité, solidarité, innovation, transition écologique et sécurité. Ceci implique un plan pluriannuel d’ajustement des finances publiques dont l’objectif doit être la soutenabilité de la dette, soit un déficit de 1,5 % du PIB permettant de dégager un excédent primaire. Il ne peut réussir qu’en étant associé à un rééquilibrage du système économique et social en faveur de la production, du travail, de l’investissement et de l’innovation. Avec pour pivot la réforme de l’État.
La politique de la France, c’est mobiliser et rassembler les Français autour du redressement de la nation au lieu de les diviser en clientèles et en communautés se disputant les ultimes largesses et prébendes d’un État en faillite.
Notre pays dispose d’atouts majeurs avec son capital humain, son épargne, son énergie nucléaire décarbonée, ses infrastructures, les groupes du CAC 40, son patrimoine, sa culture et sa civilisation. Enfin, il existe un momentum favorable avec le basculement des États-Unis dans le règne de l’arbitraire et dans l’illibéralisme. Il ne nous manque que l’essentiel, à savoir le leadership, la stratégie et la volonté. Autant dire le retour à la politique, la vraie, celle que le cardinal de Richelieu définissait comme « non pas l’art du possible mais l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ».
N.D.L.R. : Mon intention de ne plus parler de politique sur le site favori n'aura donc pas duré plus longtemps qu'un gouvernement.
Deux très belles citations.
Jules SUPERVIELLE
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
Vie du site - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
L'allée
- Ne touchez pas l’épaule
Du cavalier qui passe,
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles,
Sans courbe ni nuages.
- Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage,
Et le bruit du soleil ?
- Il vous faudrait attendre
Qu’un second cavalier aussi puissant que l’autre
Consentît à passer.
- Ne touchez pas l’épaule
Du cavalier qui passe,
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles,
Sans courbe ni nuages.
- Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage,
Et le bruit du soleil ?
- Il vous faudrait attendre
Qu’un second cavalier aussi puissant que l’autre
Consentît à passer.
I.N.A.
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
Il est le dernier ministre de l’Économie à avoir présenté un budget à l’équilibre.
À 95 ans, Jean-Pierre FOURCADE reste le dernier ministre de l’Économie à avoir présenté un budget sans déficit, à une époque marquée par les conséquences du choc pétrolier.
⏪ Pour l'INA, il revient sur cette période.
N.D.L.R. : Qualité FOURCADE, what else ?
Souvenirs, souvenirs...
À 95 ans, Jean-Pierre FOURCADE reste le dernier ministre de l’Économie à avoir présenté un budget sans déficit, à une époque marquée par les conséquences du choc pétrolier.
⏪ Pour l'INA, il revient sur cette période.
N.D.L.R. : Qualité FOURCADE, what else ?
Souvenirs, souvenirs...
lefigaro.fr
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Fore, Olivier, fore !
Éditorial par Gaëtan de Capèle
L’Assemblée nationale recèle un trésor que nous ignorions. Pour acheter un accord de non-censure au PS (1,8 % à la dernière élection présidentielle, un groupe de 66 députés tout mouillé), Sébastien Lecornu a fait tapis en mettant tout son capital politique sur la table. Résumons le problème. Dette de la France : 3 450 milliards. Déficit budgétaire : 170 milliards. Trou de la Sécu : 23 milliards. Face à une telle catastrophe, l’urgence et la raison recommanderaient une gestion précautionneuse des deniers publics, un plan de sauvegarde pour l’avenir du système social, des gages pour les créanciers et les partenaires de la France. Le premier ministre propose l’inverse, avec la caution d’une droite prête à tous les reniements pour sauver ses sièges.
Dans cette pièce tragique, l’abandon de la réforme des retraites constitue une faute impardonnable. Comme l’ensemble des pays, la France se trouve confrontée au vieillissement de sa population. Son système de retraite prend l’eau de toutes parts et les experts, unanimes, conviennent que la réforme Borne n’est qu’une rustine. Un nouveau report de l’âge ou un nouvel allongement de la durée de cotisation seront nécessaires pour éviter sa faillite. Aucune idéologie, aucun parti pris politique dans tout cela, mais une simple exigence démographique. Telle n’est pas la préoccupation des socialistes, de la macronie en déroute et de la droite déboussolée, qui ont fait leur choix : plutôt le sacrifice des jeunes générations qu’une dissolution. Au lieu d’écoper, tout le monde continue de forer sous la baguette d’Olivier Faure. C’est « Drill, baby, drill ! » au Palais Bourbon. Pour finir d’avaler le chapeau, le prix du soutien socialiste, c’est aussi un Canossa fiscal : 14 milliards de hausses d’impôts, dont le retour de l’ISF abandonné partout ailleurs dans le monde, des coups de rabot à tous les étages. Encore n’est-ce là que le point de départ : la gauche exige toujours la taxe Zucman. Au point où en sont les choses, personne ne peut jurer qu’une telle folie n’adviendra pas. Sous l’effet du délitement accéléré de la vie politique, les digues de la raison cèdent une à une. Sans garantie aucune d’échapper à une dissolution, ni à la colère des électeurs.
N.D.L.R. : Jamais lu un éditorial du "Figaro" rédigé d'une plume plongée dans un tel vitriol.
Il est vrai que le macronisme est une faillite en tous domaines et que le macronisme détruit tout ce qu'il touche : qui en douterait encore ?
Éditorial par Gaëtan de Capèle
L’Assemblée nationale recèle un trésor que nous ignorions. Pour acheter un accord de non-censure au PS (1,8 % à la dernière élection présidentielle, un groupe de 66 députés tout mouillé), Sébastien Lecornu a fait tapis en mettant tout son capital politique sur la table. Résumons le problème. Dette de la France : 3 450 milliards. Déficit budgétaire : 170 milliards. Trou de la Sécu : 23 milliards. Face à une telle catastrophe, l’urgence et la raison recommanderaient une gestion précautionneuse des deniers publics, un plan de sauvegarde pour l’avenir du système social, des gages pour les créanciers et les partenaires de la France. Le premier ministre propose l’inverse, avec la caution d’une droite prête à tous les reniements pour sauver ses sièges.
Dans cette pièce tragique, l’abandon de la réforme des retraites constitue une faute impardonnable. Comme l’ensemble des pays, la France se trouve confrontée au vieillissement de sa population. Son système de retraite prend l’eau de toutes parts et les experts, unanimes, conviennent que la réforme Borne n’est qu’une rustine. Un nouveau report de l’âge ou un nouvel allongement de la durée de cotisation seront nécessaires pour éviter sa faillite. Aucune idéologie, aucun parti pris politique dans tout cela, mais une simple exigence démographique. Telle n’est pas la préoccupation des socialistes, de la macronie en déroute et de la droite déboussolée, qui ont fait leur choix : plutôt le sacrifice des jeunes générations qu’une dissolution. Au lieu d’écoper, tout le monde continue de forer sous la baguette d’Olivier Faure. C’est « Drill, baby, drill ! » au Palais Bourbon. Pour finir d’avaler le chapeau, le prix du soutien socialiste, c’est aussi un Canossa fiscal : 14 milliards de hausses d’impôts, dont le retour de l’ISF abandonné partout ailleurs dans le monde, des coups de rabot à tous les étages. Encore n’est-ce là que le point de départ : la gauche exige toujours la taxe Zucman. Au point où en sont les choses, personne ne peut jurer qu’une telle folie n’adviendra pas. Sous l’effet du délitement accéléré de la vie politique, les digues de la raison cèdent une à une. Sans garantie aucune d’échapper à une dissolution, ni à la colère des électeurs.
N.D.L.R. : Jamais lu un éditorial du "Figaro" rédigé d'une plume plongée dans un tel vitriol.
Il est vrai que le macronisme est une faillite en tous domaines et que le macronisme détruit tout ce qu'il touche : qui en douterait encore ?
"La lettre du Figaro"
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Chers abonnés,
Aujourd’hui, Sébastien Lecornu va affronter sa première motion de censure. Les Républicains et les macronistes sont piégés par son cap à gauche. La confusion politique est à son comble et déjà, des députés ont annoncé leur décision de voter pour la censure, en dépit des consignes de leur parti. Quant à la suspension de la réforme des retraites, elle est loin d’être jouée pour des raisons juridiques.
(...)
Bonne journée,
Votre épistolier, Louis Lecomte.
À la Une
Sébastien Lecornu face à sa première motion de censure
Sauf surprise (tout peut arriver désormais) Sébastien Lecornu devrait passer l’obstacle. Confortablement ? Pas vraiment. «Je ne crierai pas victoire avant jeudi midi», pianote un macroniste inquiet. L’assise politique du premier ministre demeure d’une fragilité de cristal. Ça devrait se jouer à une dizaine de voix.
Tout repose sur la discipline des députés du PS et de Droite républicaine (le groupe de Laurent Wauquiez). Les consignes sont claires : pas de censure. Tant pis : certains de leurs membres ont décidé de fronder et de voter contre la confiance. Censure et dissolution allant mécaniquement repointer le bout de leur museau lors des débats du budget, ils refusent de prendre le risque de revenir devant leurs électeurs en ayant aidé la Macronie.
LR et les macronistes piégés par le grand virage à gauche
Pauvres Républicains ! Alors qu’ils avaient remonté la pente, que Bruno Retailleau s’était acquis un statut d’homme d’État et un capital sondagier, le parti politique s’est à nouveau écroulé en une dizaine de jours. Selon notre spécialiste Guillaume Tabard, «l’échec de la droite est finalement de n’avoir strictement rien obtenu en un an de trois gouvernements macronistes (Algérie, sécurité, immigration, impôts, travail), alors qu’il a suffi aux socialistes de brandir la menace de la censure pour obtenir en une semaine l’abjuration du macronisme.»
LR doit impérativement se trouver des alliés, mais vers qui se tourner ? Le RN ? Selon Éric Ciotti, qui n’a pas l’air de regretter son départ, «l’alternative est claire pour LR : soit ils censurent, soit le peuple les censurera». Certains députés ont pris leur décision.
Côté Macronie, le trouble est également palpable. L’abandon de la réforme des retraites ulcère : elle est «la seule et dernière réforme structurelle du second quinquennat d’Emmanuel Macron» a rappelé dans Le Parisien Olivier Dussopt, l’ex-ministre du Travail. Certains proches d’Emmanuel Macron, traumatisés par les dernières législatives, le voient comme «un moindre mal». Chez les alliés, comme Horizons, c’est la confusion générale.
Parlement : pourquoi la réforme des retraites est encore très loin d’être suspendue
Mon collègue Wally Bordas a travaillé sur ce qu’impliquait techniquement la «suspension» de la réforme des retraites. Sa conclusion est la suivante : les jeux ne sont pas faits. Pourquoi ? Monsieur Lecornu a annoncé qu’il allait glisser un amendement à cet effet dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Or ce texte qui fera l’objet d’une âpre bataille d’amendements, devra passer au Sénat, lequel retoquera sans doute celui qui «suspend» la réforme ; la commission mixte paritaire qui s’ensuivra sera incertaine...
En cas de blocage, seul un 49.3 pourrait régler le problème. Or, le premier ministre s’est expressément engagé à ne pas y recourir. Reste l’article 47.1 et les ordonnances, mais -selon toute hypothèse juridique- ce moyen ferait appliquer le texte de la droite sénatoriale ou le budget de François Bayrou. Quid d’une loi pure et simple ? Elles se transformerait en loi d’abrogation, scénario dont le centre ne veut aucunement. Un stratège LR résume : «Depuis hier, tout le monde crie au génie des socialistes et de leur victoire. Mais à date, la suspension n’existe pas».
«L’urgence et la raison recommanderaient une gestion précautionneuse des deniers publics, un plan de sauvegarde pour l’avenir du système social, des gages pour les créanciers et les partenaires de la France. Le premier ministre propose l’inverse, avec la caution d’une droite prête à tous les reniements pour sauver ses sièges» s’exclame Gaëtan de Capèle dans son éditorial.
Les informations de la nuit
Motions de censure : le gouvernement Lecornu 2 joue sa survie à l’Assemblée nationale. Deux motions de censure, déposées par LFI et le RN contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, seront débattues jeudi matin lors d’un débat commun à partir de 9 heures, suivi de deux scrutins successifs. [En savoir plus]
N.D.L.R. : Je crois que je vais encore passer une bonne partie de la journée devant la télé...
Comme le dirait le nouveau Prix Nobel français d'économie, ce serait le moment de se montrer schumpeterien.
Mais, en vérité, que faire encore au milieu de tant de veaux ?
Aujourd’hui, Sébastien Lecornu va affronter sa première motion de censure. Les Républicains et les macronistes sont piégés par son cap à gauche. La confusion politique est à son comble et déjà, des députés ont annoncé leur décision de voter pour la censure, en dépit des consignes de leur parti. Quant à la suspension de la réforme des retraites, elle est loin d’être jouée pour des raisons juridiques.
(...)
Bonne journée,
Votre épistolier, Louis Lecomte.
À la Une
Sébastien Lecornu face à sa première motion de censure
L’Assemblée nationale. Gonzalo Fuentes / REUTERS.
Sauf surprise (tout peut arriver désormais) Sébastien Lecornu devrait passer l’obstacle. Confortablement ? Pas vraiment. «Je ne crierai pas victoire avant jeudi midi», pianote un macroniste inquiet. L’assise politique du premier ministre demeure d’une fragilité de cristal. Ça devrait se jouer à une dizaine de voix.
Tout repose sur la discipline des députés du PS et de Droite républicaine (le groupe de Laurent Wauquiez). Les consignes sont claires : pas de censure. Tant pis : certains de leurs membres ont décidé de fronder et de voter contre la confiance. Censure et dissolution allant mécaniquement repointer le bout de leur museau lors des débats du budget, ils refusent de prendre le risque de revenir devant leurs électeurs en ayant aidé la Macronie.
LR et les macronistes piégés par le grand virage à gauche
Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez sont en quasi-guerre ouverte et sous pression de leurs électeurs. Stephanie Lecocq / REUTERS.
Pauvres Républicains ! Alors qu’ils avaient remonté la pente, que Bruno Retailleau s’était acquis un statut d’homme d’État et un capital sondagier, le parti politique s’est à nouveau écroulé en une dizaine de jours. Selon notre spécialiste Guillaume Tabard, «l’échec de la droite est finalement de n’avoir strictement rien obtenu en un an de trois gouvernements macronistes (Algérie, sécurité, immigration, impôts, travail), alors qu’il a suffi aux socialistes de brandir la menace de la censure pour obtenir en une semaine l’abjuration du macronisme.»
LR doit impérativement se trouver des alliés, mais vers qui se tourner ? Le RN ? Selon Éric Ciotti, qui n’a pas l’air de regretter son départ, «l’alternative est claire pour LR : soit ils censurent, soit le peuple les censurera». Certains députés ont pris leur décision.
Côté Macronie, le trouble est également palpable. L’abandon de la réforme des retraites ulcère : elle est «la seule et dernière réforme structurelle du second quinquennat d’Emmanuel Macron» a rappelé dans Le Parisien Olivier Dussopt, l’ex-ministre du Travail. Certains proches d’Emmanuel Macron, traumatisés par les dernières législatives, le voient comme «un moindre mal». Chez les alliés, comme Horizons, c’est la confusion générale.
Parlement : pourquoi la réforme des retraites est encore très loin d’être suspendue
Mon collègue Wally Bordas a travaillé sur ce qu’impliquait techniquement la «suspension» de la réforme des retraites. Sa conclusion est la suivante : les jeux ne sont pas faits. Pourquoi ? Monsieur Lecornu a annoncé qu’il allait glisser un amendement à cet effet dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Or ce texte qui fera l’objet d’une âpre bataille d’amendements, devra passer au Sénat, lequel retoquera sans doute celui qui «suspend» la réforme ; la commission mixte paritaire qui s’ensuivra sera incertaine...
En cas de blocage, seul un 49.3 pourrait régler le problème. Or, le premier ministre s’est expressément engagé à ne pas y recourir. Reste l’article 47.1 et les ordonnances, mais -selon toute hypothèse juridique- ce moyen ferait appliquer le texte de la droite sénatoriale ou le budget de François Bayrou. Quid d’une loi pure et simple ? Elles se transformerait en loi d’abrogation, scénario dont le centre ne veut aucunement. Un stratège LR résume : «Depuis hier, tout le monde crie au génie des socialistes et de leur victoire. Mais à date, la suspension n’existe pas».
Gaëtan de Capèle. Le Figaro.
«L’urgence et la raison recommanderaient une gestion précautionneuse des deniers publics, un plan de sauvegarde pour l’avenir du système social, des gages pour les créanciers et les partenaires de la France. Le premier ministre propose l’inverse, avec la caution d’une droite prête à tous les reniements pour sauver ses sièges» s’exclame Gaëtan de Capèle dans son éditorial.
Les informations de la nuit
Motions de censure : le gouvernement Lecornu 2 joue sa survie à l’Assemblée nationale. Deux motions de censure, déposées par LFI et le RN contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, seront débattues jeudi matin lors d’un débat commun à partir de 9 heures, suivi de deux scrutins successifs. [En savoir plus]
N.D.L.R. : Je crois que je vais encore passer une bonne partie de la journée devant la télé...
Comme le dirait le nouveau Prix Nobel français d'économie, ce serait le moment de se montrer schumpeterien.
Mais, en vérité, que faire encore au milieu de tant de veaux ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Economie - Anecdotes
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Economie - Anecdotes
(Début de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 10:23
À : Patrice CAHART
Cc : C. F.
Objet : RE: coût de l'assurance
La surface SHOB est ici de 2 448 m2 alors qu'il n'y a pas de sous-sol.
_______________________________________________________________________________________
De : Patrice CAHART
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 10:16
À : 'Pierre-Paul Fourcade' <penadomf@msn.com>
Objet : RE: coût de l'assurance
Merci Pierre-Paul. Cela ne me paraît pas très cher, car la prime est normalement fondée sur la surface des constructions (y compris ta chapelle) et non sur la surface habitable.
Bien à toi.
Patrice
_______________________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 10:09
À : Patrice CAHART
Cc : C. F.
Objet : RE: coût de l'assurance
Cher Patrice,
Ces histoires d'assurances m'ont toujours cassé les pieds car je trouve que c'est une autre forme de parasitisme institutionnel et les assureurs des (...).
Jusqu'à l'an dernier, je payais plus de 6 000 € au (...) pour le manoir (dont seulement une centaine de m2 sont habitables).
J'ai chargé Carole du dossier en la mettant en contact avec une nouvelle assureuse que m'a recommandée un garçon qui me paye des droits de chasse... Pour 2025, j'ai ainsi réglé 4 415 € au GAN.
Je mets Carole en copie, elle pourra te donner tous détails sur le contrat.
Voici déjà la carte de visite de cette personne :
Béatrice LESERVOISIER
Agence ST HILAIRE MORTAIN - DUCEY
Tél : 07 74 69 60 03
beatrice.leservoisier@gan.fr - www.gan.fr
Immatriculé à l'Orias au numéro : 22007337 - www.orias.fr
Amicalement,
PPF
_______________________________________________________________________________________
De : Patrice CAHART
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 09:33
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : coût de l'assurance
Cher Pierre-Paul,
Pour la Fresnaye en 2025, j’ai payé à (...) 4080 euros de prime d’assurance. Je trouve que c’est
beaucoup pour un manoir pas très grand (7 pièces) et deux dépendances habitées (5 pièces et 4 pièces,
respectivement). Je n’ai pas de clause d’assistance juridique.
Puis-je te demander combien tu payes pour la Chaslerie, dont la consistance est nettement supérieure ?
Amitiés.
Patrice
(Fin de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 10:23
À : Patrice CAHART
Cc : C. F.
Objet : RE: coût de l'assurance
La surface SHOB est ici de 2 448 m2 alors qu'il n'y a pas de sous-sol.
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De : Patrice CAHART
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 10:16
À : 'Pierre-Paul Fourcade' <penadomf@msn.com>
Objet : RE: coût de l'assurance
Merci Pierre-Paul. Cela ne me paraît pas très cher, car la prime est normalement fondée sur la surface des constructions (y compris ta chapelle) et non sur la surface habitable.
Bien à toi.
Patrice
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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 10:09
À : Patrice CAHART
Cc : C. F.
Objet : RE: coût de l'assurance
Cher Patrice,
Ces histoires d'assurances m'ont toujours cassé les pieds car je trouve que c'est une autre forme de parasitisme institutionnel et les assureurs des (...).
Jusqu'à l'an dernier, je payais plus de 6 000 € au (...) pour le manoir (dont seulement une centaine de m2 sont habitables).
J'ai chargé Carole du dossier en la mettant en contact avec une nouvelle assureuse que m'a recommandée un garçon qui me paye des droits de chasse... Pour 2025, j'ai ainsi réglé 4 415 € au GAN.
Je mets Carole en copie, elle pourra te donner tous détails sur le contrat.
Voici déjà la carte de visite de cette personne :
Béatrice LESERVOISIER
Agence ST HILAIRE MORTAIN - DUCEY
Tél : 07 74 69 60 03
beatrice.leservoisier@gan.fr - www.gan.fr
Immatriculé à l'Orias au numéro : 22007337 - www.orias.fr
Amicalement,
PPF
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De : Patrice CAHART
Envoyé : jeudi 16 octobre 2025 09:33
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : coût de l'assurance
Cher Pierre-Paul,
Pour la Fresnaye en 2025, j’ai payé à (...) 4080 euros de prime d’assurance. Je trouve que c’est
beaucoup pour un manoir pas très grand (7 pièces) et deux dépendances habitées (5 pièces et 4 pièces,
respectivement). Je n’ai pas de clause d’assistance juridique.
Puis-je te demander combien tu payes pour la Chaslerie, dont la consistance est nettement supérieure ?
Amitiés.
Patrice
(Fin de citation)
lefigaro.fr
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Bernard Accoyer : « Dans la confusion politique, il serait scandaleux que la PPE3 soit publiée en s’affranchissant du Parlement »
TRIBUNE - Reportée par François Bayrou, la publication du décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pourrait intervenir sans débat au Parlement. Cela constituerait un déni démocratique et une erreur en matière de politique énergétique, s’inquiète le président de PNC France*.
Ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer est président de PNC France.
Dans l’actualité agitée du moment, le débat sur la programmation pluriannuelle de l’énergie a presque été oublié. Pourtant, dès la nouvelle équipe gouvernementale mise en place, la technostructure étatique et les lobbies industriels concernés mettent la pression pour que le projet de PPE3 (2030/2035) soit publié rapidement par décret, avant même que les travaux parlementaires sur la proposition de loi Gremillet soient achevés. Une telle entourloupe serait condamnable sur la forme et gravement dommageable pour la France et les Français. Elle serait condamnable sur la forme, car elle consacrerait un déni de démocratie. Il appartient au Parlement d’établir et de voter les textes législatifs, et il serait inacceptable que, cédant à des intérêts privés, des services de l’État contournent ainsi son rôle.
Elle serait gravement dommageable pour la France et les Français, car il est démontré que le projet actuel de PPE3 comporte des aberrations qui demandent impérativement à être corrigées. Quels que soient les arguments fallacieux et intéressés des lobbies du gaz et des énergies renouvelables, il est établi que le développement massif des sources d’énergie éolienne et photovoltaïque proposé à court terme par le projet actuel ne répond à aucun besoin et est ruineux pour l’économie française et les consommateurs. Dans la situation économique de la France, avec 3400 milliards de dettes, il convient d’écarter tout engagement financier non indispensable. Pour éclairer son analyse, le gouvernement peut s’appuyer sur les conclusions et recommandations de la commission d’enquête sénatoriale sur la production, la consommation et le prix de l’électricité aux horizons 2035 et 2050.
L’Académie des sciences, quant à elle, critique formellement le projet de PPE3 et de multiples voix parmi les plus compétentes, dont celle du Haut-Commissaire à l’Énergie Atomique, s’élèvent contre des objectifs déraisonnables de croissance des productions d’électricité aléatoires et intermittentes. Malgré la multiplication par deux du prix de l’électricité pour les consommateurs depuis le Grenelle de l’environnement, malgré les menaces sur la stabilité du réseau que les politiques énergétiques de la France et de l’Europe ont entraînées, certains membres de l’exécutif et de la technostructure étatique, influencés par de puissants lobbies, entendent préserver la philosophie affichée dans la loi relative à la transition énergétique pour une croissance verte de 2015 (LTECV), non abrogée malgré le basculement stratégique de 2022.
C’est ainsi que la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), la Commission de régulation de l’énergie (CRE), et les deux entreprises qui transportent et distribuent l’électricité, RTE et Enedis, ont proposé d’engager notre pays dans des investissements qui se chiffrent en centaines de milliards d’euros, en multipliant par environ trois d’ici à 2035 les productions cumulées éolienne et solaire, dont on sait qu’elles sont intermittentes, voire intempestives, et très dispersées géographiquement. Un constat s’impose : la France produit largement plus d’électricité qu’elle n’en consomme, grâce à ses parcs de production hydraulique et nucléaire. Nous avons exporté 89 TWh en 2024, soit 20 % de notre consommation intérieure (450 TWh), parfois à des prix extrêmement bas. En clair, nous avons financé la décarbonation de nos voisins. Or le projet de PPE3 propose d’en faire encore plus !
Un surcroît de production intermittente qui aurait encore priorité d’accès au réseau, puisque telle est la règle européenne, se substituerait à une production nucléaire pourtant moins carbonée et indispensable à l’équilibre du réseau électrique. Après le black-out ibérique, il est clair que les productions solaire et éolienne fragilisent tout le réseau, le rendant vulnérable par leurs excès. RTE le confirme : « Les exigences de sécurité d’alimentation ne sont tout simplement pas compatibles avec un pourcentage trop élevé d’énergies fatales intermittentes » Enfin, qui peut contester que l’accroissement de la production renouvelable se traduira fatalement par une augmentation supplémentaire du prix de l’électricité fournie aux clients, privés ou professionnels ?
Des déclarations publicitaires biaisées ou mensongères masquent la réalité des coûts complets de l’électricité produite par les énergies renouvelables intermittentes, et elles cachent leur poids sur le budget de l’État. In fine, c’est le consommateur-contribuable qui est trompé - c’est lui qui paye -, tandis que la France s’affaiblit. Les publications biaisées de la CRE, (« Démêler le vrai du faux ») s’associent à ces mensonges, un comble pour une autorité administrative indépendante ! L’exemple de l’échec cuisant de la politique énergétique allemande devrait alerter même les plus réticents.
Les publications de la CRE révèlent que les parcs éoliens bénéficient de prix garantis jusqu’à trois à cinq fois supérieurs au prix du MWh du parc nucléaire. Sans risque de se tromper, il est possible d’affirmer que les propositions d’investissements massifs en énergies renouvelables intermittentes, accompagnés de développements considérables des réseaux, mais aussi des moyens de compensation de l’irrégularité de leurs productions qui sont particulièrement importants pour l’éolien flottant et le solaire, conduiront à une augmentation déraisonnable du prix de l’électricité pour le consommateur domestique ou l’industriel. Une telle perspective est incompatible avec le redressement économique de la France, sa décarbonation et sa réindustrialisation, et elle serait porteuse de conséquences sociales graves.
Si une programmation prévisionnelle de l’énergie doit être définie, les enjeux sont d’une importance telle que les décisions doivent s’appuyer sur des analyses rationnelles et objectives, avec des perspectives raisonnables. PNC-France demande donc qu’une étude d’impact des choix envisagés soit conduite sous le contrôle de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, avec l’appui des académies. Dans l’attente, il serait scandaleux que, dans la confusion politique qui prévaut hélas actuellement, la PPE3 soit publiée en s’affranchissant du Parlement et en ignorant les alertes d’organismes compétents récemment rendues publiques. Alors que les autorisations déjà accordées pour de nouvelles installations éoliennes et solaires sont encore considérables, rien ne saurait ni ne pourrait justifier une telle errance démocratique.
N.D.L.R. : Parfait sur le fond !
TRIBUNE - Reportée par François Bayrou, la publication du décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pourrait intervenir sans débat au Parlement. Cela constituerait un déni démocratique et une erreur en matière de politique énergétique, s’inquiète le président de PNC France*.
Ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer est président de PNC France.
Dans l’actualité agitée du moment, le débat sur la programmation pluriannuelle de l’énergie a presque été oublié. Pourtant, dès la nouvelle équipe gouvernementale mise en place, la technostructure étatique et les lobbies industriels concernés mettent la pression pour que le projet de PPE3 (2030/2035) soit publié rapidement par décret, avant même que les travaux parlementaires sur la proposition de loi Gremillet soient achevés. Une telle entourloupe serait condamnable sur la forme et gravement dommageable pour la France et les Français. Elle serait condamnable sur la forme, car elle consacrerait un déni de démocratie. Il appartient au Parlement d’établir et de voter les textes législatifs, et il serait inacceptable que, cédant à des intérêts privés, des services de l’État contournent ainsi son rôle.
Elle serait gravement dommageable pour la France et les Français, car il est démontré que le projet actuel de PPE3 comporte des aberrations qui demandent impérativement à être corrigées. Quels que soient les arguments fallacieux et intéressés des lobbies du gaz et des énergies renouvelables, il est établi que le développement massif des sources d’énergie éolienne et photovoltaïque proposé à court terme par le projet actuel ne répond à aucun besoin et est ruineux pour l’économie française et les consommateurs. Dans la situation économique de la France, avec 3400 milliards de dettes, il convient d’écarter tout engagement financier non indispensable. Pour éclairer son analyse, le gouvernement peut s’appuyer sur les conclusions et recommandations de la commission d’enquête sénatoriale sur la production, la consommation et le prix de l’électricité aux horizons 2035 et 2050.
L’Académie des sciences, quant à elle, critique formellement le projet de PPE3 et de multiples voix parmi les plus compétentes, dont celle du Haut-Commissaire à l’Énergie Atomique, s’élèvent contre des objectifs déraisonnables de croissance des productions d’électricité aléatoires et intermittentes. Malgré la multiplication par deux du prix de l’électricité pour les consommateurs depuis le Grenelle de l’environnement, malgré les menaces sur la stabilité du réseau que les politiques énergétiques de la France et de l’Europe ont entraînées, certains membres de l’exécutif et de la technostructure étatique, influencés par de puissants lobbies, entendent préserver la philosophie affichée dans la loi relative à la transition énergétique pour une croissance verte de 2015 (LTECV), non abrogée malgré le basculement stratégique de 2022.
C’est ainsi que la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), la Commission de régulation de l’énergie (CRE), et les deux entreprises qui transportent et distribuent l’électricité, RTE et Enedis, ont proposé d’engager notre pays dans des investissements qui se chiffrent en centaines de milliards d’euros, en multipliant par environ trois d’ici à 2035 les productions cumulées éolienne et solaire, dont on sait qu’elles sont intermittentes, voire intempestives, et très dispersées géographiquement. Un constat s’impose : la France produit largement plus d’électricité qu’elle n’en consomme, grâce à ses parcs de production hydraulique et nucléaire. Nous avons exporté 89 TWh en 2024, soit 20 % de notre consommation intérieure (450 TWh), parfois à des prix extrêmement bas. En clair, nous avons financé la décarbonation de nos voisins. Or le projet de PPE3 propose d’en faire encore plus !
Un surcroît de production intermittente qui aurait encore priorité d’accès au réseau, puisque telle est la règle européenne, se substituerait à une production nucléaire pourtant moins carbonée et indispensable à l’équilibre du réseau électrique. Après le black-out ibérique, il est clair que les productions solaire et éolienne fragilisent tout le réseau, le rendant vulnérable par leurs excès. RTE le confirme : « Les exigences de sécurité d’alimentation ne sont tout simplement pas compatibles avec un pourcentage trop élevé d’énergies fatales intermittentes » Enfin, qui peut contester que l’accroissement de la production renouvelable se traduira fatalement par une augmentation supplémentaire du prix de l’électricité fournie aux clients, privés ou professionnels ?
Des déclarations publicitaires biaisées ou mensongères masquent la réalité des coûts complets de l’électricité produite par les énergies renouvelables intermittentes, et elles cachent leur poids sur le budget de l’État. In fine, c’est le consommateur-contribuable qui est trompé - c’est lui qui paye -, tandis que la France s’affaiblit. Les publications biaisées de la CRE, (« Démêler le vrai du faux ») s’associent à ces mensonges, un comble pour une autorité administrative indépendante ! L’exemple de l’échec cuisant de la politique énergétique allemande devrait alerter même les plus réticents.
Les publications de la CRE révèlent que les parcs éoliens bénéficient de prix garantis jusqu’à trois à cinq fois supérieurs au prix du MWh du parc nucléaire. Sans risque de se tromper, il est possible d’affirmer que les propositions d’investissements massifs en énergies renouvelables intermittentes, accompagnés de développements considérables des réseaux, mais aussi des moyens de compensation de l’irrégularité de leurs productions qui sont particulièrement importants pour l’éolien flottant et le solaire, conduiront à une augmentation déraisonnable du prix de l’électricité pour le consommateur domestique ou l’industriel. Une telle perspective est incompatible avec le redressement économique de la France, sa décarbonation et sa réindustrialisation, et elle serait porteuse de conséquences sociales graves.
Si une programmation prévisionnelle de l’énergie doit être définie, les enjeux sont d’une importance telle que les décisions doivent s’appuyer sur des analyses rationnelles et objectives, avec des perspectives raisonnables. PNC-France demande donc qu’une étude d’impact des choix envisagés soit conduite sous le contrôle de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, avec l’appui des académies. Dans l’attente, il serait scandaleux que, dans la confusion politique qui prévaut hélas actuellement, la PPE3 soit publiée en s’affranchissant du Parlement et en ignorant les alertes d’organismes compétents récemment rendues publiques. Alors que les autorisations déjà accordées pour de nouvelles installations éoliennes et solaires sont encore considérables, rien ne saurait ni ne pourrait justifier une telle errance démocratique.
N.D.L.R. : Parfait sur le fond !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
J'ai assisté ce soir à un spectacle certes très sympathique bien que quelque peu court en beaucoup de choses mais, vraisemblablement, pas en termes de subventions, notamment par le conseil départemental de l'Orne :
Tout cela laisse songeur quand on pense au mal que d'aucuns se donnent pour proposer "des spectacles de qualité et à bas coût pour le public" sans avoir jamais reçu, en six ans d'un tel festival, la moindre aide du même conseil départemental.
Cherchez l'erreur !
P.S. : J'oubliais qu'au bout d'une trentaine d'années de palabres, une signalisation routière a fini par être installée par le conseil départemental ; encore merci pour celle-ci !
Tout cela laisse songeur quand on pense au mal que d'aucuns se donnent pour proposer "des spectacles de qualité et à bas coût pour le public" sans avoir jamais reçu, en six ans d'un tel festival, la moindre aide du même conseil départemental.
Cherchez l'erreur !
P.S. : J'oubliais qu'au bout d'une trentaine d'années de palabres, une signalisation routière a fini par être installée par le conseil départemental ; encore merci pour celle-ci !
lefigaro.fr
rédigé le Samedi 18 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Samedi 18 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
S&P abaisse la note de la France à A+, incertitude «élevée» sur les finances publiques
L’agence de notation maintient toutefois une perspective stable, mais estime que le rythme de consolidation pourrait être plus lent que prévu, sans mesures prises pour réduire le déficit.
Cette nouvelle dégradation de la note de la France intervient alors que la décision de l’agence Moody’s est attendue le 24 octobre. Elle a lieu un mois après que l’agence de notation Fitch a abaissé la note souveraine de la France, à A+, sanctionnant le pays pour son instabilité politique persistante et les incertitudes budgétaires.
L’agence de notation maintient toutefois une perspective stable, mais estime que le rythme de consolidation pourrait être plus lent que prévu, sans mesures prises pour réduire le déficit.
Cette nouvelle dégradation de la note de la France intervient alors que la décision de l’agence Moody’s est attendue le 24 octobre. Elle a lieu un mois après que l’agence de notation Fitch a abaissé la note souveraine de la France, à A+, sanctionnant le pays pour son instabilité politique persistante et les incertitudes budgétaires.
Urgence Patrimoine (via "Facenook")
rédigé le Mercredi 22 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Mercredi 22 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Je n'ai pas forcément pour habitude de parler des sujets qui font la une de l'actualité, préférant mettre en lumière les "oubliés" du patrimoine, mais partager son agacement soulage, alors je partage cet accablant constat.
Même si la source déplait à certains, puisque c'est une information du Canard Enchaîné, elle a le mérite de nous mettre une fois encore face à une triste réalité : la modernité est responsable de bien des maux :
"Au milieu de la prestigieuse galerie, les conservateurs avaient fait installer, dans les années cinquante, un écrin en verre blindé pour accueillir les pièces les plus précieuses. Cette vitrine présentait une particularité : posée sur des vérins, elle pouvait, à la première alerte, disparaître dans un coffre-fort qui lui servait de socle décoré de boiserie façon Grand Siècle." ( cf le Canard Enchaîné)
Nous avons donc ici un bel exemple de "l'Ikéaïsation" de la culture et du patrimoine.
Mais qui a eu l'idée de remplacer la vitrine des joyaux de la couronne qui disposait d'un mécanisme permettant de faire disparaître les bijoux dans un coffre -fort en cas d'effraction, par des vitrines modernes soit-disant blindées, qui semblent être aussi blindées que la vitrine à bonbons chez mon buraliste ?
Les coupables de ce "casse du siècle" seront sévèrement punis, nous dit-on dans les hautes sphères.
J'espère sincèrement que ces joyaux seront retrouvés, mais les premiers coupables sont ceux qui ont pris un jour la décision de remplacer le beau par le moche, et l'ingénieux par le basique, tout ça parce que les dorures ça en défrise plus d'un, et qu'un cube c'est tellement plus esthétique.
Vous remarquerez qu'en plus, l'ancienne vitrine était entourée de barrières, mais que sans doute : "pour permettre une déambulation plus fluide du visiteur" (petite phrase tendance dans tous les Musées de France), il était de bon ton de ne pas en mettre autour du "cube", afin de ne pas en gâcher l'esthétique.
Bref, tout ça pour faciliter la tâche des voleurs, et ensuite venir pleurer sur le manque de moyens pour la mise en sécurité de nos trésors nationaux.
Affligeant !
N.D.L.R. : Gestion publique, "tout pour la com' = tout pour les cons". Problème connu dont voici un autre exemple récent, également "en marche" :
N.D.L.R. 2 (du 23 octobre 2025 à 4 heures) : Je recommande vivement d'écouter les commentaires de François ASSELINEAU à propos de ce vol. Cinquante-cinq minutes, c'est long, comme toujours avec ce personnage, mais cela me semble de bout à bout frappé du coin du bon sens, y compris à propos de la nécessaire démission de Rachida DATI, de la présidente du Louvre et de la personne en charge de la sécurité du musée. Du moins si l’État conservait un minimum de tenue, ce qui n'est évidemment pas le cas avec le fou furieux et manifestement dangereux qui organise l'effondrement du pays en tous domaines.
A propos du message que j'ai mis en ligne ci-dessus, avec mon N.D.L.R. très synthétique, j'observe que François ASSELINEAU dit la même chose, de façon certes infiniment plus détaillée.
Même si la source déplait à certains, puisque c'est une information du Canard Enchaîné, elle a le mérite de nous mettre une fois encore face à une triste réalité : la modernité est responsable de bien des maux :
"Au milieu de la prestigieuse galerie, les conservateurs avaient fait installer, dans les années cinquante, un écrin en verre blindé pour accueillir les pièces les plus précieuses. Cette vitrine présentait une particularité : posée sur des vérins, elle pouvait, à la première alerte, disparaître dans un coffre-fort qui lui servait de socle décoré de boiserie façon Grand Siècle." ( cf le Canard Enchaîné)
Nous avons donc ici un bel exemple de "l'Ikéaïsation" de la culture et du patrimoine.
Mais qui a eu l'idée de remplacer la vitrine des joyaux de la couronne qui disposait d'un mécanisme permettant de faire disparaître les bijoux dans un coffre -fort en cas d'effraction, par des vitrines modernes soit-disant blindées, qui semblent être aussi blindées que la vitrine à bonbons chez mon buraliste ?
Les coupables de ce "casse du siècle" seront sévèrement punis, nous dit-on dans les hautes sphères.
J'espère sincèrement que ces joyaux seront retrouvés, mais les premiers coupables sont ceux qui ont pris un jour la décision de remplacer le beau par le moche, et l'ingénieux par le basique, tout ça parce que les dorures ça en défrise plus d'un, et qu'un cube c'est tellement plus esthétique.
Vous remarquerez qu'en plus, l'ancienne vitrine était entourée de barrières, mais que sans doute : "pour permettre une déambulation plus fluide du visiteur" (petite phrase tendance dans tous les Musées de France), il était de bon ton de ne pas en mettre autour du "cube", afin de ne pas en gâcher l'esthétique.
Bref, tout ça pour faciliter la tâche des voleurs, et ensuite venir pleurer sur le manque de moyens pour la mise en sécurité de nos trésors nationaux.
Affligeant !
N.D.L.R. : Gestion publique, "tout pour la com' = tout pour les cons". Problème connu dont voici un autre exemple récent, également "en marche" :
N.D.L.R. 2 (du 23 octobre 2025 à 4 heures) : Je recommande vivement d'écouter les commentaires de François ASSELINEAU à propos de ce vol. Cinquante-cinq minutes, c'est long, comme toujours avec ce personnage, mais cela me semble de bout à bout frappé du coin du bon sens, y compris à propos de la nécessaire démission de Rachida DATI, de la présidente du Louvre et de la personne en charge de la sécurité du musée. Du moins si l’État conservait un minimum de tenue, ce qui n'est évidemment pas le cas avec le fou furieux et manifestement dangereux qui organise l'effondrement du pays en tous domaines.
A propos du message que j'ai mis en ligne ci-dessus, avec mon N.D.L.R. très synthétique, j'observe que François ASSELINEAU dit la même chose, de façon certes infiniment plus détaillée.
lefigaro.fr
rédigé le Mardi 28 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Mardi 28 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Aura-t-on un budget avant Noël ?
N.D.L.R. : Impossible pour moi d'ouvrir ce lien. Dommage, ça avait l'air très intéressant (avec, notamment, mon petit cousin Richard FLURIN).
N.D.L.R. 2 (à 8 heures 40) : Un peu galère mais j'y suis arrivé en créant un compte "tf1.fr". Et je trouve en effet ce débat intéressant, comme l'est le métier de mon petit cousin.
N.D.L.R. : Impossible pour moi d'ouvrir ce lien. Dommage, ça avait l'air très intéressant (avec, notamment, mon petit cousin Richard FLURIN).
N.D.L.R. 2 (à 8 heures 40) : Un peu galère mais j'y suis arrivé en créant un compte "tf1.fr". Et je trouve en effet ce débat intéressant, comme l'est le métier de mon petit cousin.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
rédigé le Mardi 28 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
Certes, cette lettre aura mis moins de 24 heures à me parvenir dans notre coin reculé du bocage (ce "trou du cul du monde", comme a dit le poète) :
Mais, pour le reste, la dégradation constante du service public de la poste est on ne peut plus évidente :
P.S. du 2 novembre 2025 à 6 heures 15 : Toujours soucieuse de calmer le jeu, Carole a pris l'attache du postier en chef de Domfront en vue d'implanter, près de la ferme du manoir favori, une boîte aux lettres du format réglementaire.
Je comprends que, en attendant, nous aurons à aller retirer notre courrier à ce bureau de poste, c'est-à-dire à 5 kilomètres d'ici.
Il paraît qu'au Canada, tel est le lot commun des usagers de ce pays, avec bien sûr des distances souvent supérieures. Gageons que, dans le cadre de l'écroulement en cours du nôtre, la poste française ne manquera pas de s'inspirer bientôt de cet exemple.
Mais, pour le reste, la dégradation constante du service public de la poste est on ne peut plus évidente :
P.S. du 2 novembre 2025 à 6 heures 15 : Toujours soucieuse de calmer le jeu, Carole a pris l'attache du postier en chef de Domfront en vue d'implanter, près de la ferme du manoir favori, une boîte aux lettres du format réglementaire.
Je comprends que, en attendant, nous aurons à aller retirer notre courrier à ce bureau de poste, c'est-à-dire à 5 kilomètres d'ici.
Il paraît qu'au Canada, tel est le lot commun des usagers de ce pays, avec bien sûr des distances souvent supérieures. Gageons que, dans le cadre de l'écroulement en cours du nôtre, la poste française ne manquera pas de s'inspirer bientôt de cet exemple.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Novembre 2025
Vie du site - Statistiques de fréquentation - Entretien du site - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
rédigé le Mardi 4 Novembre 2025
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Problèmes techniques divers avec mon ordi. À ce message-ci près, je crains de me retrouver dans une quasi-impossibilité pratique de l'utiliser dans l'immédiat. À suivre.
Il est clair que ceci a infiniment moins d'importance que l'effondrement du pays auquel on assiste consternés.
P.S. (du 7 novembre 2025 à 16 heures) : Tout fonctionne de nouveau convenablement.
Je découvre ainsi 79 courriels en attente dans ma boîte mail...
Accessoirement, l'audimat du site favori a nettement molli pendant cet intermède :
Il est clair que ceci a infiniment moins d'importance que l'effondrement du pays auquel on assiste consternés.
P.S. (du 7 novembre 2025 à 16 heures) : Tout fonctionne de nouveau convenablement.
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Accessoirement, l'audimat du site favori a nettement molli pendant cet intermède :
Trouvé sur le net
rédigé le Vendredi 7 Novembre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Vendredi 7 Novembre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
L’ancien DG des impôts dévoile la vérité sur les retraites françaises
N.D.L.R. : Sur un sujet complexe et généralement présenté de façon très confuse et biaisée, voici un excellent exposé de mon camarade de promotion à l'E.N.A. Jean-Pascal BEAUFRET. Je recommande très vivement de l'écouter en prenant des notes.
Pour la petite histoire, Jean-Pascal a intégré l'inspection générale des finances au dernier rang du contingent de notre promo. Autrement dit, il m'aurait suffi d'un point de plus dans n'importe quelle matière pour le doubler au classement de sortie et lui ravir cette place.
Quatre ans plus tard, en 1981, année de la présidentielle qui vit l'élection de François MITTERRAND, alors que, de tradition, la direction du Trésor intégrait le plus souvent le major de ce corps, Jean-Yves HABERER a préféré arrêter son choix sur BEAUFRET. Reconnaissons que celui-ci, dont l'attrait pour les idées de gauche ne m'avait jamais sauté aux yeux, avait eu la colossale finesse de se faire nommer représentant syndical de la C.F.D.T. au sein de l'inspection.
Pendant le désastre du Crédit Lyonnais, BEAUFRET, alors chef de service à la direction du Trésor et chargé de la tutelle de cette banque a, incontestablement d'après moi, eu le grand courage de se démarquer de pesanteurs hiérarchiques pour ne pas couvrir certaines des incompétences flagrantes qui avaient conduit à la dilapidation de dizaines de milliards d'argent public que l'on sait.
Actuellement et à ma connaissance, BEAUFRET émarge chez "Goldman Sachs" et il est en outre en relation étroite avec "Qonto", start-up fondée par le fiston d'un autre de nos condisciples (à une promo près), Baudoin PROT, qui présida, après Michel PEBEREAU (à mes yeux, "le petit Jésus en culotte de velours"), aux destinées de B.N.P.-Paribas. Je me suis laissé dire que le fiston en question serait désormais milliardaire en euros. J'imagine que BEAUFRET n'y a rien perdu.
N.D.L.R. : Sur un sujet complexe et généralement présenté de façon très confuse et biaisée, voici un excellent exposé de mon camarade de promotion à l'E.N.A. Jean-Pascal BEAUFRET. Je recommande très vivement de l'écouter en prenant des notes.
Pour la petite histoire, Jean-Pascal a intégré l'inspection générale des finances au dernier rang du contingent de notre promo. Autrement dit, il m'aurait suffi d'un point de plus dans n'importe quelle matière pour le doubler au classement de sortie et lui ravir cette place.
Quatre ans plus tard, en 1981, année de la présidentielle qui vit l'élection de François MITTERRAND, alors que, de tradition, la direction du Trésor intégrait le plus souvent le major de ce corps, Jean-Yves HABERER a préféré arrêter son choix sur BEAUFRET. Reconnaissons que celui-ci, dont l'attrait pour les idées de gauche ne m'avait jamais sauté aux yeux, avait eu la colossale finesse de se faire nommer représentant syndical de la C.F.D.T. au sein de l'inspection.
Pendant le désastre du Crédit Lyonnais, BEAUFRET, alors chef de service à la direction du Trésor et chargé de la tutelle de cette banque a, incontestablement d'après moi, eu le grand courage de se démarquer de pesanteurs hiérarchiques pour ne pas couvrir certaines des incompétences flagrantes qui avaient conduit à la dilapidation de dizaines de milliards d'argent public que l'on sait.
Actuellement et à ma connaissance, BEAUFRET émarge chez "Goldman Sachs" et il est en outre en relation étroite avec "Qonto", start-up fondée par le fiston d'un autre de nos condisciples (à une promo près), Baudoin PROT, qui présida, après Michel PEBEREAU (à mes yeux, "le petit Jésus en culotte de velours"), aux destinées de B.N.P.-Paribas. Je me suis laissé dire que le fiston en question serait désormais milliardaire en euros. J'imagine que BEAUFRET n'y a rien perdu.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 8 Novembre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
rédigé le Samedi 8 Novembre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
Si j'en juge par un article paru hier dans "Le Publicateur Libre"...
... il semblerait que je ne sois pas le seul, à Domfront en Poiraie, à constater l'effondrement du service public de la poste.
P.S. (à 16 heures 30) : Le "Ouest-France" du jour reprend la même antienne :
Y aurait-il une meilleure solution que de faire le ménage à la poste, en en virant tous les incapables et les fainéants ?
Et, tant qu'on y est, le ménage ne devrait-il pas être enfin fait dans toutes les administrations manifestement dirigées par des professionnels de la courtisanerie ? Le Louvre, la Cour des Comptes, par exemple, mais pas que !
"Afuera !"
... il semblerait que je ne sois pas le seul, à Domfront en Poiraie, à constater l'effondrement du service public de la poste.
P.S. (à 16 heures 30) : Le "Ouest-France" du jour reprend la même antienne :
Y aurait-il une meilleure solution que de faire le ménage à la poste, en en virant tous les incapables et les fainéants ?
Et, tant qu'on y est, le ménage ne devrait-il pas être enfin fait dans toutes les administrations manifestement dirigées par des professionnels de la courtisanerie ? Le Louvre, la Cour des Comptes, par exemple, mais pas que !
"Afuera !"
