Economie

Ouest-France
rédigé le Jeudi 27 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Prix des timbres : une hausse moyenne de plus de 8 % prévue en 2024

La Poste a annoncé jeudi 27 juillet que les prix des timbres augmenteraient en moyenne de 8,3 % au 1er janvier 2024, la hausse atteignant 11,20 % pour le timbre vert dont le tarif, « inchangé depuis deux ans », passera de 1,16 à 1,29 €.

N.D.L.R. : Des services publics à vau-l'eau, des tarifs qui explosent alors que la qualité de service plonge, voici bien, une nouvelle fois, la signature de ce gouvernement !

Plus que jamais, ""Gouvernement par la com = gouvernement pour les cons !""
Fédération Environnement Durable
rédigé le Jeudi 27 Juillet 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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« Éolien et solaire sont la cause majeure de la hausse vertigineuse du prix de l’électricité des ménages »

La dernière augmentation de 15% remontait à février dernier, la nouvelle hausse de 10% annoncée au 1er août n’est que le début d’une flambée incontrôlable des tarifs car ils sont la conséquence de la loi de l’accélération des Energies renouvelables basée sur le doublement des éoliennes terrestres, la construction de cinquante parcs éoliens offshore et la multiplication des champs de panneaux photovoltaïques.

Si le gouvernement persiste dans cette voie cela ne servira à rien d’autre qu’à faire doubler voir tripler le prix de l’électricité et impactera plus particulièrement les ménages modestes et les classes moyennes.

Le graphique ci-après établi à partir de données officielles confirme la relation directe entre la hausse de tarifs d’électricité (TRV) et l’augmentation des moyens de production non pilotables, l’éolien et le solaire dans le mix électrique de la France.


Analyse:

A partir de 2012, la France s’est lancée dans les énergies nouvelles renouvelables – ENR ; Les productions d’origine éolienne et solaire sont massivement subventionnées ; elles nécessitent un doublement des moyens de production, un foisonnement des réseaux et provoquent une explosion des prix de revient des moyens pilotables devenus moins rentables.

La proportion de ces productions intermittentes dans le mix électrique prend de l’ampleur; le mix de production électrique devient de moins en moins pilotable. Ci-après, cette part non-pilotable dans le mix français (données RTE et ADEME).


Essayer de sécuriser une production avec des moyens de moins en moins pilotables a des conséquences directes sur le prix de revient de cette production.

Depuis l’accélération du programme des Energies Renouvelables, le tarif réglementé du kWh pour les ménages subit une dérive constante ; ci-après cette dérive depuis 2011- (source Selectra- base 100 en 2011).



Contacts

Jean-Louis Butré
Fédération Environnement Durable
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

Michel Faure
Fédération Environnement Durable
michel.faure@yahoo.fr
tel 06 07 41 68 55

N.D.L.R. : Et ce n'est que le début de la dégringolade.

Plus que jamais, ""Gouvernement par la com = gouvernement pour les cons !""
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 7 Aout 2023
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Croisé ce matin les deux véhicules de "Véolia" qui ramassent les ordures dans le secteur. Depuis le début de juillet, un passage par semaine pour les ordures à compost qui doivent être rassemblées dans des sacs noirs, un toutes les deux semaines pour les emballages à placer dans des sacs jaunes. Un camion par couleur. Pour Francis et moi, un pli à prendre. Ces deux bennes à ordures se suivaient immédiatement et la programmation de leur G.P.S. les oblige à ce jour à rouler jusqu'à la ferme même si nous déposons nos ordures au bord de la D 22, près des pilastres. A défaut, leur système se dérègle. Commode...

A cette occasion, vu deux employés. Deux jeunes. Ils ont de bonnes têtes, notamment celui qui me dit habiter à Lonlay.

"Véolia" arrive donc encore à recruter localement des jeunes dotés de bonnes têtes et qui acceptent ce genre d'emploi.
Francis et moi retenons l'info.
Chers Amis,

Quel est le point commun entre l'augmentation cet été de vos factures électriques, la multiplication des éoliennes dans vos communes et la guerre en Ukraine ? Réponse : la Guerre mondiale de l'énergie !

Depuis plus de 10 ans j'alerte élus, gouvernants et opinion publique sur la vaste offensive énergétique qui touche notre pays avec la multiplication des éoliennes improductives qui détruisent votre cadre de vie tout en diminuant petit à petit la souveraineté énergétique de notre pays. Le lignes bougent mais il faut agir de toute urgence.

A l'occasion de la sortie le 13 septembre prochain de mon nouveau livre Guerre de l'Énergie au Cœur du nouveau conflit mondial j'ai été interrogé cet été par le site de référence de la guerre économique sur les enjeux de ce nouveau conflit mondial auquel nous sommes tous confrontés.

Voici le lien vers cet échange.

Je vous remercie encore de votre fidélité à mes côtés et vous demande de diffuser massivement cet échange à vos amis et sur les réseaux sociaux.

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Pour éviter les ruptures de stock lors du lancement le livre est disponible en précommande chez vos libraires ou sur les sites marchands.

ON NE LÂCHE RIEN !

Fabien Bouglé
@FabienBougle
Expert en politique énergétique
06 82 86 22 14
Auteur des livres
"Eoliennes la face noire de la Transition écologique" (éditions du Rocher mis à jour 2022) et
"Nucléaire les vérités cachées" (éditions du Rocher octobre 2021)
Planification écologique : ce que prévoit le plan du gouvernement, présenté aux chefs de parti

La France va devoir s’adapter si elle veut atteindre son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Voici à quoi devra ressembler l’Hexagone en 2030.
Par N.J. avec AFP
Publié le 18/09/2023 à 13h12

L'objectif de la France est toujours le même : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % d'ici à 2030 par rapport à 1990. Pour y arriver, ce lundi 18 septembre, le gouvernement présentait aux partis son plan, qu'il avait dévoilé dans les grandes lignes en juillet. Le but de cette planification écologique : faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de la France de 403,8 millions de tonnes de CO2 équivalent (Mt CO2e) en 2022 à 270 millions en 2030, selon le secrétariat général à la planification écologique, piloté par Antoine Pellion.

Après moult reports depuis le début de l'été, ce lundi 18 septembre marque le début d'une semaine d'échanges avec les forces politiques et la société civile que la présidence espère « nourris ». Si cet objectif est rempli, à quoi ressemblera la France en 2030 ?

Le gros dossier de l'énergie et de l'industrie

C'est le plus gros potentiel de réduction selon le gouvernement. La part totale des énergies renouvelables dans l'ensemble de la production électrique devra passer de 26 % à 34 % d'ici à 2030. L'énergie solaire devra être multipliée par trois, l'éolien offshore, par près de quatre, tandis que l'éolien terrestre devra progresser de plus 55 %. Le biogaz devra passer de 8 térawattheures en 2020 à 50 en 2030.

Les usines sidérurgiques d'acier, de ciment ou d'autres industries primaires devront fortement réduire leurs émissions, via notamment le captage de CO2, une technologie encore embryonnaire, mais pas seulement.

Les cinquante sites les plus émetteurs hors raffinage devront ainsi passer de 43 Mt CO2e émis en 2022 à 25, et le reste de l'industrie de 33 à 20. Les objectifs de réduction des émissions des activités de raffinage, particulièrement polluantes, ne sont pas précisés.

Le tertiaire devra aussi apprendre à se passer de fioul (plus de 80 % de baisse demandée) et de gaz (environ -40 %) via ses chaudières. Le gouvernement envisageait d'interdire l'installation de chaudières à gaz neuves, mais une fronde du secteur semble l'avoir fait reculer, à l'image d'un débat qui s'est aussi produit en Allemagne cet été.
Pour le transport, voitures électriques et covoiturage

Le gouvernement prévoit que 66 % des voitures neuves vendues en 2030 soient électriques, contre 15 % aujourd'hui (en 2035, selon une loi européenne, ce sera 100 %). Faisant passer la proportion de voitures électriques en circulation de 1 à 15 %.

Le gouvernement table sur une explosion du covoiturage, source énorme d'économies : alors que le nombre de trajets covoiturés par jour est en 2023 de 21 000, il devra passer à 196 000 en 2030.

Le nombre de pistes cyclables devra atteindre 150 000 kilomètres en 2030 contre 61 000 à fin 2023, tandis que les parts des voyages effectués en train et en transports en commun urbains devront également croître, de 20 milliards de km-voyageurs pour le premier et de 15 milliards pour le second.

Le gouvernement reconnaît que le trafic aérien ne pourra guère qu'être maîtrisé : en métropole, il passera de 237 milliards de passagers kilomètres transportés en 2019 à 265 en 2030 (une hausse un peu moindre qu'entre 2015 et 2019).

Deux grands leviers dans le bâtiment

Les émissions annuelles domestiques du secteur du bâtiment vont devoir être réduites de plus de moitié, avec deux grands leviers. D'une part, le gouvernement espère voir décupler le nombre de rénovations globales de logements via MaPrimeRenov, jusqu'à 900 000 par an en 2030.

D'ici à 2030, le gouvernement souhaite parvenir « à supprimer 75 % des chaudières au fioul », et « baisser d'environ 20 % les chaudières au gaz [hors pompes à chaleur hybrides] »

Le secrétariat table sur 21 % de surfaces en bio pour les grandes cultures en 2030 contre 6 % aujourd'hui, et sur une réduction de 30 % de la consommation d'azote minéral, principal ingrédient des fertilisants de synthèse et gros émetteur de gaz à effet de serre.

Autres leviers : moins de tracteurs fonctionnant au gazole, et le doublement des cultures de légumineuses.

Le plan gouvernemental ne fixe aucun objectif de réduction de consommation de viande, mais relève une « baisse tendancielle » des cheptels bovins (les rots des vaches contiennent du méthane, puissant gaz à effet de serre) estimée à 12 % d'ici 2030.

Macron présentera le « cap » le 25 septembre

Emmanuel Macron conclura lundi 25 septembre les discussions qui s'ouvrent cette semaine en présentant « la vision et le cap de la France ». Si les « grands équilibres » de cette stratégie sont connus, le plan gouvernemental n'est « pas du tout finalisé », assure-t-on dans l'entourage du chef de l'État. Ce dernier répond ainsi à « la volonté des forces politiques » qui ont dit lors de la rencontre avec le président fin août à Saint-Denis vouloir « émettre des remarques et proposer des modifications », a ajouté un conseiller.

Le 25 septembre, en conclusion de ces échanges, et à l'issue d'une nouvelle réunion à l'Élysée, Emmanuel Macron prendra la parole pour détailler cette planification écologique, une « politique sans précédent en France depuis des décennies et sans équivalent en Europe », assure son entourage. Il s'attardera aussi sur les engagements de la France en matière de climat et de biodiversité sur la scène internationale. D'ici à la fin de l'année, plusieurs déplacements présidentiels seront consacrés à l'illustration de sa stratégie.