Economie

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 8 Mai 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
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Ouf, je viens de terminer ma déclaration en ligne des revenus de 2022.

S'il y a deux choses qui marchent du feu de Dieu dans ce pays, c'est, d'une part, la croissance clairement incontrôlée de la dette publique, d'autre part, la complexification monstrueusement inexorable des formulaires de déclaration en ligne des revenus. Ce dernier point est d'un ridicule achevé.

Et, en plus, impossible de chercher à relire ce qu'on a entré dans la bécane, notamment au titre des revenus fonciers dits "spéciaux", car, une fois qu'on a cliqué sur un certain bouton, tout est avalé sans possibilité de retour :

François-Xavier BELLAMY (via "Twitter")
rédigé le Mercredi 10 Mai 2023
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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La coalition allemande parle de solidarité européenne, mais sur l'économie, l'immigration, l'énergie, elle cherche à imposer partout ses intérêts ; et ce sont nos pays qui paient ensuite les conséquences de ses erreurs.
Débat avec @OlafScholz au Parlement européen.

N.D.L.R. : Très juste.
Élevage bovin : la Cour des comptes recommande «une réduction importante du cheptel»


Dans ce même rapport, l'institution de la rue Cambon suggère également d'accompagner les éleveurs les plus en difficulté «dans une nécessaire reconversion».

Alors que le cheptel bovin français diminue d'année en année et que de plus en plus d'éleveurs baissent les bras, c'est un contrepied inattendu de la part de la Cour des comptes. Dans son dernier rapport publié ce lundi sur les soutiens publics aux éleveurs de bovins entre 2015 et 2022, l'institution formule deux recommandations chocs, qui devraient sans nul doute provoquer la colère des professionnels.

Les Sages de la rue Cambon, qui jugent que le modèle de production de l'élevage bovin demeure «fragile» malgré un soutien public «très élevé», et mettent en avant «bilan climatique défavorable», n'y vont pas par quatre chemins. Ils appellent à «définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin», alors même que les pouvoirs publics et les filières luttent depuis des années pour maintenir cet élevage et contre la décapitalisation en marche du cheptel. Une tendance encore observée entre 2020 et 2021 (-2,1 % de vaches laitières et -1,4 % de vaches allaitantes), et qui s'est encore accélérée ces derniers mois.

«Le respect des engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane (souscrits dans l'accord international Global Methane Pledge) appelle nécessairement une réduction importante du cheptel», note en effet la Cour des comptes - sans donner de chiffre précis -, qui souligne que l'élevage bovin est «responsable en France de 11,8 % des émissions d'équivalents CO2, comparables à celles des bâtiments résidentiels du pays», principalement à cause du méthane produit lors de la digestion des animaux.

Reconversion des éleveurs les plus en difficulté

Selon son rapport, cette baisse ne mettrait nullement en danger les objectifs de souveraineté alimentaire de la France. «Cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d'entre eux consommant davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé», pointe-t-il.

D'autre part, la Cour des comptes suggère de revoir les dispositifs de soutien aux éleveurs. «La logique d'attribution des aides devrait évoluer en croisant les axes de la performance économique et de la performance socio-environnementale. (...) Il s'agit de tendre vers un modèle d'exploitations à la fois économiquement performantes et produisant des externalités positives pour l'environnement ou l'économie des territoires ruraux», réclame l'institution. Pour les éleveurs «les plus en difficulté», elle recommande de les accompagner «dans une nécessaire reconversion», soit «vers d'autres systèmes de production», soit carrément de les aider à «changer d'orientation professionnelle». De quoi sans doute faire tousser les principaux intéressés.

Jugeant les dispositifs actuels d'accompagnement des reconversions «insuffisants», la Cour des comptes préconise ainsi d'élargir l'assiette des bénéficiaires et augmenter les crédits à la reconversion. Autre idée évoquée dans le rapport de 137 pages, la Cour des comptes estime que «la production d'énergie (de biogaz par méthanisation, d'électricité dans le cadre de l'agrivoltaïsme) peut constituer une opportunité à saisir par les éleveurs français», «autant pour diversifier les revenus et que pour contribuer à la transition énergétique».

N.D.L.R. : Cette ode au développement de la méthanisation et de l'agrivoltaïsme me laisse pour le moins dubitatif. Je crains là de nouvelles façons de porter gravement atteinte à la qualité des paysages (ou à ce qui en reste), tout cela parce qu'existent des distorsions économiques massives résultant d'une politique agricole insuffisamment respectueuse de la biodiversité.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 27 mai 2023 14:30
À : (...)@culture.gouv.fr ; (...)@culture.gouv.fr ; (...)@normandie.fr ; (...)@orne.fr
Cc : Xavier MEYER ; C. F. ; Arnaud PAQUIN
Objet : Manoir de la Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis - Demandes de subventions en cours d'instruction à la Région et au CD61

Madame et Messieurs,

Je vous signale que Sébastien LEBOISNE, le menuisier qui avait fourni les devis qui vous sont soumis, m'a déclaré ce matin qu'il ne pourra pas tenir ceux-ci.

Il prétend que le prix des matériaux a augmenté de 30 % depuis un an et celui du personnel de 10 %.

Je lui ai répondu à ce stade qu'on examinera la question lors de la première réunion de chantier, qui pourra être organisée dès que la Région aura bien voulu appliquer sa réglementation. Je parle ici de la nouvelle, à venir, puisque tel n'avait hélas pas été le cas de celle datée de 2018.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)