Economie

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 23 avril 2017 08:10
À : DESMOULINS-HEMERY Servanne
Cc : Maffre Benoit; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr; Thibaud Fourcade
Objet : Chaslerie - (1) Projet de lettre à M. de Balorre (2) devis révisés de M. Bresson, menuisier.

Chère Madame,

Je fais suite à nos échanges du 21 avril dernier.

(1) Voici mon projet de courriel à votre président que je souhaite lui envoyer dès demain. J'espère qu'il n'est ni trop long, ni trop compliqué.

(Début de citation)

Monsieur le président et cher ami,

En ce lendemain de 1er tour des présidentielles, l'actualité immédiate est riche d'autres sujets de préoccupation et de réflexion mais je me permets de vous saisir d'un problème pratique et de vous en recommander des solutions dans la perspective d'une très proche réunion du "comité de pilotage" en charge des aides du département pour la restauration du patrimoine, protégé ou non, public ou privé.

Je voudrais en effet vous présenter deux propositions, l'une d'assouplissement et à moindre coût pour le département, l'autre de restriction qu'il me paraitrait souhaitable d'introduire dans le dispositif afin de le rendre à la fois plus juste et plus efficace.

Comme vous le savez, une "Charte" énumère les 4 critères à remplir pour bénéficier d'un taux de subvention de 5 à 20 % pour les travaux extérieurs sur immobilier privé, selon que l'on remplit 1 à 4 de ces critères.

1 - Dans le sens de l'assouplissement :

Alors que les 3 premiers critères sont spécifiques au bâtiment en cause, le 4ème est conçu d'une manière qui pose problème. En effet, le fait que le bâtiment soit "situé sur une commune labellisée 'petite cité de caractère'" peut, s'il est fait une interprétation trop stricte de ce label, conduire à exclure les bâtiments qui ne se trouvent pas au centre-ville d'une telle commune. Cela est évidemment absurde, tant pour des raisons touristiques que culturelles, historiques comme patrimoniales. En effet, il est clair que les citadelles comme Domfront n'ont leur plein intérêt touristique, culturel, historique comme patrimonial que si l'on veille à ne pas exclure les manoirs de la même commune qui en constituent à l'évidence l'"hinterland".

Je vous propose donc de ne pas limiter l'application de ce 4ème critère à une interprétation trop stricte de la définition administrative des "petites cités de caractère".

Il va de soi que le nombre de manoirs faisant l'objet de travaux de restauration et situés dans l'"hinterland" d'une "petite cité de caractère" est limité. De la sorte, le risque d'inflation de l'enveloppe que le département de l'Orne veut bien consacrer à la cause du patrimoine serait limité. Il le serait d'autant plus qu'en tout état de cause, il existe un plafond (15 000 euros) au montant de chaque subvention.

En fait, l'enjeu de cet assouplissement est de permettre un affichage d'un taux plein de la subvention dans un tout petit peu plus de cas. Je précise que, dans le cas de la Chaslerie, un tel assouplissement serait le bienvenu pour les raisons que connaissent tant la D.R.A.C. (et le fisc) que vos services.

2 - Dans le sens du durcissement :

Le 2ème critère de la charte en question vise à favoriser l'ouverture au public des bâtiments privés bénéficiaires. Il est ainsi prévu que leur propriétaire doit "s'engager pour une période de 5 ans à l'ouverture au public".

Pourquoi ne pas renforcer ce critère en exigeant désormais, en plus de l'ouverture au public, la participation à "Pierres en Lumières", festival dont le département de l'Orne est à l'origine et qui connaît un succès croissant parmi les propriétaires de monuments privés ?

Si cela vous pose problème de durcir ce critère, pourquoi ne pas réserver ce durcissement aux seuls monuments protégés situés sur le territoire d'une "petite cité de caractère" au sens assoupli ci-dessus ? Il me semble que ce serait là un compromis favorable à toutes les parties concernées, sans oublier les artisans électriciens, le plus souvent locaux pour des raisons de commodité, à qui seraient confiés lesdits travaux d'éclairage.

Je précise que la Chaslerie fait partie des monuments privés qui, bien que susceptibles de participer à ce festival, ne l'ont encore jamais fait (en raison du coût des projecteurs). Le coup de pouce suggéré au département que vous présidez serait, sans nul doute, de nature à la faire basculer, là aussi, du bon côté.

Je vous prie de bien vouloir signaler à vos services le sens dans lequel vous souhaitez que le "comité de pilotage" interprète ladite "Charte".

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'assurance de ma haute considération et de mes sentiments amicaux.

(Fin de citation)


(2) M. BRESSON m'a transmis hier ses devis révisés que je joins à cet envoi (il manque encore son récapitulatif mais je le lui ai demandé ; en attendant, j'en ai tapé un, que je joins également à cet envoi).

Comme je vous ai remis avant-hier mon exemplaire de l'étude préalable de 2016 de M. MAFFRE, je ne sais pas si ces derniers devis diffèrent de ceux que M. BRESSON avait établis l'an dernier. Je lui ai en effet mis la pression pour qu'il se montre moins gourmand, ce qui est, si l'on peut dire, son péché mignon.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. du 25 avril 2017 : Mon courriel au président du CD 61 est parti hier matin, sans changement.

J'ai par ailleurs explicité, à l'intention de mes interlocuteurs (Mme DESMOULINS-HEMERY mais aussi, en l'état du dossier, M. MAFFRE et M. TIERCELIN), en quoi pourrait, selon moi, consister la 1ère tranche de travaux :

- si ma demande d'assouplissement de la doctrine du CD 61 est acceptée, la restauration (menuiserie et, en tant que de besoin, maçonnerie) de la porte principale du logis, des fenêtres de la cage d'escalier, de celles de la tour Sud-Ouest, ainsi que la fenêtre Sud de la "salle dévastée" (au 1er étage du logis) ;

- sinon, les mêmes plus la restauration des trois autres fenêtres de la "salle dévastée".

Il va sans dire que je préférerais nettement la première hypothèse.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 03:57
À : e.tranchido@crbn.fr
Objet : Politique de la région en faveur du patrimoine

Bonjour !

J'ai appris que notre Région entend "Définir et mettre en œuvre une nouvelle politique en faveur de la préservation, de la restauration et de la valorisation du patrimoine".

Pourriez-vous me donner quelques informations sur les moyens mis en œuvre et la possibilité de les mobiliser, sachant que je restaure dans l'Orne un monument historique classé, ouvert au public tout au long de l'année ?

D'avance merci.

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE
Manoir de la Chaslerie, La Haute Chapelle, 61700 - Domfront-en-Poiraie
02 33 37 08 10
www.chaslerie.fr

(Fin de citation)

J'ai posé la même question à Catherine MEUNIER, vice-présidente de la Région Normandie et maire-adjointe de Domfront-en-Poiraie.
1 776 litres, c'est la quantité de fuel consommé pour chauffer mes 25 m2 au cours de l'année écoulée. Nettement moins que l'an dernier. Il faut dire que, cette année, j'ai coupé le chauffage dès le début d'avril.

M. ERMENEUX est venu refaire le plein de la cuve :

17 mai 2017.

Bien qu'il se soit muni, cette année, d'un camion plus petit que d'habitude, il n'a toujours pas réussi à franchir la porte cochère :

17 mai 2017.

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Aeolian parks are useless, explains the Duke of Edinburgh.
(By Jonathan Wynne-Jones)

The Duke of Edinburgh made a fierce attack on the wind farms, describing them as "absolutely useless."

The Duke's views are politically charged, as they put him at odds with the Government’s policy
In an onslaught of distress over the onshore wind industry, the Duke said the farms were "a shame".
He also criticized the industry's dependence on electricity customers' subsidies, claimed wind farms would never "work" and accused those who support them of believing in a "fairy tale."
The comments of the Duke will be seized by the booming lobby that says wind farms are ruining the countryside and forcing energy bills.
Criticism of their effect on the environment has risen, with The Sunday Telegraph revealing today that turbines are extinguished in strong winds following complaints about their noise.
The Duke's views are politically charged, as they put him in contradiction with government policy to dramatically increase the amount of electricity produced by the wind turbines.
The country has 3,431 turbines - 2,941 of them on land - and another 4,500 are expected to be built on wind power plans to play a larger role in the supply of British energy.

Chris Huhne, secretary of energy, last month called the opponents of the curmudgeons and fault-finders plans and described the turbines as "elegant" and "beautiful".
The duke's attack on the turbines, considered the first public point of view on his point of view, began a conversation with the CEO of a major wind company.
When Esbjorn Wilmar of Infinergy, who builds and operates turbines, presented himself to the Duke at a reception in London, he ended up at the end of a frank attack on his industry.
"He said they were absolutely useless, totally dependent on subsidies and absolute shame," Wilmar said. "I was surprised by his very frank views."
Wilmar said his attempts to argue that land-based wind farms were one of the most profitable forms of renewable energy received from a strong reaction from the Duke.
"He said," You do not believe in fairy tales, do you? "Said Mr Wilmar." He said they would never work because they need a rescue capability. "
One of the main arguments of the anti-wind lobby is that, because turbines do not produce wind-free electricity, there is still a need for other means of generating energy.
Their proponents argue that it is possible to build "pump storage" systems, which would use the excess energy of wind power to pump water into reservoirs to generate more electricity during periods High demand and low supply.
Last year, electricity customers paid an average of £ 90 per year to subsidize wind farms and other forms of renewable energy as part of a government system to meet carbon.
Mr. Wilmar said that one of the main reasons why the Duke believed that the terrestrial wind farms were "a very bad idea" was their dependence on these subsidies.
The generous financial incentives offered to green energy developers have led landowners to seek to build wind farms in their estates, including the Duke of Gloucester, the queen's cousin.
Prince Philip, however, said he would never consider allowing his land to be used for turbines, which can reach up to 410 feet in height, and he deplored their impact on the countryside.
Mr. Wilmar said: "I suggested to him to put them on his estate, and he said:" You are moving away from my property young man. "
"He said he thought they were not nice at all for the scenery."
The Duke's comments echo the complaints of his son, the Prince of Wales, who refused to build the land of the duchy of Cornwall.
However, a turbine will be erected opposite Mey Castle in Caithness, where it remains for a week every August if a farmer succeeds in obtaining a planning permission from the Highland Council.
Although they oppose land-based wind farms, the royal family can earn millions of pounds from those who are placed abroad.
Last year, Crown Estate, the land and real estate portfolio of 7 trillion pounds, approved an increase in the number of sites around the coast of England. The Crown Estate has nearly 7,700 miles of British seabed.

Experts predict that the growth of offshore wind farms would be worth £ 250million per year. Britain has 436 offshore turbines, but within a decade that figure will reach almost 7,000. Starting in 2013, payments from the Royal Family Civil List will be replaced and instead they will receive 15 Of Crown Estate's profits, although the Queen, Duke, Prince of Wales and other family members have no say How the estate makes its money.Mr. Wilmar was at the reception last week in Chelsea, west of London, marking the 70th anniversary of the Council of Christians and Jews where the Queen and the Duke were guests of honor. The Dutch business company describes itself as Determined to preserve the planet. Infinergy, which is a subsidiary of the Dutch company KDE Energy, intends to build on a number of sites across the country, from northern Scotland to Totnes in Devon.Mr. Wilmar says land turbines are less dependent on subsidies and more profitable than those built in the sea. "If you go offshore, it costs you twice as much as being landed because you have to launch bases in the sea. Sea, "he said. "It's very costly for very obvious reasons." Two-thirds of the country's windmills belong to foreign companies, which are expected to raise $ 500 million a year in grants. A spokesman for the Duke said Buckingham Palace would not decide on a private conversation.

N.D.L.R. : Il est très bien, ce Duc !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 30 Mai 2017
Journal du chantier - Administration - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 30 mai 2017 10:51
À : LE TELLIER Christelle
Cc : FRANCILLON DEWALD Marine; TRANCHIDO Emmanuelle; AUBIN Vincent; dHarcourt Isabelle
Objet : RE: Politique de la région en faveur du patrimoine

Chère Madame,

Merci pour ces infos.

Je suis, en liaison avec la "Demeure Historique" dont je préviens notre déléguée régionale, Isabelle d'HARCOURT, à votre disposition pour rechercher quels dispositifs existent déjà dans d'autres régions.

Cordialement,

PPF


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De : LE TELLIER Christelle
Envoyé : mardi 30 mai 2017 10:41
À : 'penadomf@msn.com'
Cc : FRANCILLON DEWALD Marine; TRANCHIDO Emmanuelle; AUBIN Vincent
Objet : RE: Politique de la région en faveur du patrimoine

Bonjour Monsieur Fourcade,

Le Président de la Région Normandie Hervé Morin a, en effet, présenté le 3 mai dernier à Elbeuf les grandes lignes de la nouvelle politique régionale en matière de culture et de patrimoine.

Le service patrimoine et attractivité créé en septembre dernier a été chargé de mettre en application les orientations politiques données en matière de patrimoine et a commencé l’écriture de nouveaux dispositifs :
- 2 dispositifs vont être votés à l’assemblée plénière d’automne 2017 :
o Un dispositif de soutien aux expositions en lien avec le patrimoine,
o Un dispositif de valorisation du patrimoine public normand au travers de la création artistique
Dès le vote de ces 2 dispositifs, le service patrimoine peut vous transmettre les notices à titre d’information si vous le souhaitez, sachez toutefois, que le bien que vous restaurez ne sera pas éligible à ces dispositifs (pour les expos, sont éligibles les sites labellisés musées de France, pour le second, le site doit être la propriété d’une collectivité publique)

En revanche, notre service poursuit son travail de proposition de dispositifs de soutien au patrimoine, deux dispositifs sont prévus pour le 1er trimestre 2018 :
- L’un concerne l’investissement, en complément des aides apportées par la Direction Régionale des Affaires Culturelles en région, la Région va proposer une aide à l’investissement pour couvrir des travaux de restauration de patrimoine bâti classé, les critères restent à écrire, la cible n’est pas encore précisément définie,
- Le second concerne la mise en place d’un fonds pour le financement d’étude diagnostic sanitaire de patrimoine bâti, là encore, tout n’est pas encore défini.

Je joins à ce mail la plaquette distribuée lors de l’intervention de Monsieur le Président le 3 mai dernier, et reste à votre disposition pour tout complément,

Cordialement,

Christelle LE TELLIER
Chargée de mission
Service Développement du patrimoine et attractivité
Direction de la Culture et du patrimoine
Région Normandie– site de Caen
christelle.letellier@normandie.fr Tél : 02.31.06.96.12

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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 03:57
À : e.tranchido@crbn.fr
Objet : Politique de la région en faveur du patrimoine

Bonjour !

J'ai appris que notre Région entend "Définir et mettre en œuvre une nouvelle politique en faveur de la préservation, de la restauration et de la valorisation du patrimoine".

Pourriez-vous me donner quelques informations sur les moyens mis en œuvre et la possibilité de les mobiliser, sachant que je restaure dans l'Orne un monument historique classé ouvert au public tout au long de l'année ?

D'avance merci.

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE
Manoir de la Chaslerie, La Haute Chapelle, 61700 - Domfront-en-Poiraie
02 33 37 08 10
www.chaslerie.fr

(Fin de citation)

Visite, cet après-midi, de notre présidente favorite, Marie-Annick de SAINT MELOIR, venue nous annoncer la vente imminente de son manoir des Brosses à Céaucé. Il paraît que les acquéreurs me contacteront pour que je leur fournisse de bonnes adresses d'artisans. Ils sont les bienvenus.

22 juillet 2017.

(A son habitude, Carole ne veut pas que sa photo apparaisse sur notre site favori...).
lefigaro.fr
rédigé le Mardi 15 Aout 2017
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Economie - APIJOMM - api
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Faut-il supprimer les emplois aidés subventionnés ?

7142 votants

88% Oui

12% Non

N.D.L.R. : J'ai évidemment voté non et j'attends qu'on m'explique ce qu'on compte faire de tous les jeunes au chômage. Avec l'APIJOMM, nous sommes prêts, autant que nous le pouvons, à aider ceux qui souhaitent s'insérer dans le marché du travail. Encore faudrait-il que le gouvernement ne rende pas cette mission impossible.
Transmis la nuit dernière à mon aîné un document l'autorisant à restaurer à ses frais le logis de notre manoir favori et, dans ce but, à solliciter toute autorisation administrative réputée nécessaire et toute subvention utile, ainsi qu'à encaisser toute subvention obtenue.

Ce document était devenu urgent dans la mesure où il ne restait plus que quelques jours avant la date-limite retenue par la D.R.A.C. pour que les aspects administratifs du dossier puissent être réputés traités au titre de l'exercice 2017, du moins pour une première tranche de 75 000 € de travaux. A ce sujet, et puisque je ne suis plus en situation de financer rapidement la réalisation d'un bureau-bibliothèque dans la tour Sud-Ouest, ainsi qu'envisagé dernièrement, j'ai laissé mon aîné libre de composer cette première tranche de travaux. Je lui ai toutefois rappelé qu'il y aurait lieu, à mon sens, d'y inclure les menuiseries extérieures, d'une part, de la cage d'escalier (afin de ne pas risquer de perdre le reliquat de subvention du "programme 2014" disponible pour ses enduits intérieurs), d'autre part, en raison de l'urgence relative évidente, de la "pièce dévastée" (au-dessus du salon).

Reste néanmoins à régler un ensemble de questions juridiques complexes destinées à donner une assise solide à l'opération : par exemple, y aura-t-il démembrement ou non de la propriété, puis y aura-t-il don, vente ou encore bail emphytéotique ? Patrice CAHART nous a été précieux pour éclairer les aspects fiscaux de ces deux questions et nous lui en sommes très reconnaissants. Il revient à ce stade à mon aîné et à moi d'opérer quelques menus choix qui ne sont peut-être pas les plus aisés en termes tant de trésoreries que de psychologies respectives. L'avenir nous le dira.

P.S. : J'oubliais de signaler qu'à ma connaissance, mon aîné a mandaté ou envisage de mandater celui que j'appelais, avant un happening récent, "mon architecte du patrimoine favori", afin d'assurer la maîtrise d’œuvre des travaux qu'il envisage de réaliser en 2018. Si j'ai bien compris, ce programme inclurait ladite tranche de 75 000 € de menuiseries, plus la restauration de diverses menuiseries extérieures de l'"aile de la belle-mère", voire de la tour Louis XIII, plus la réalisation d'une cuisine familiale dans l'espace gardé disponible à ce jour au rez-de-chaussée du bâtiment Nord. On voit qu'à l'échelle de notre chantier favori, tout cela n'est pas rien.

P.S. 2 : Je pense qu'il n'est pas inutile que j'indique avoir laissé, en temps utile, toute latitude à mon aîné de prendre ou de ne pas prendre mon relais. Y compris par écrit, en lui explicitant l'étendue des dégâts. En effet, je ne suis que trop convaincu de la lourdeur et du coût du sacerdoce que constitue la restauration de vieilles pierres pour embarquer, "à l'insu de son plein gré", ce jeune homme dans un telle galère. Je peux même ajouter que cela m'aurait posé un problème moral de ne pas le laisser, autant que faire se peut, entièrement libre de son choix.
Ce 15 septembre 2017 est le jour-limite, fixé par la D.R.A.C., pour la transmission du dossier de demande de subvention au titre du programme 2017 de travaux sur notre manoir favori.

A 13 h 02 ce même 15 septembre 2017, mon aîné a adressé à la D.R.A.C. le courriel de saisine et m'en a communiqué la copie.

Ceci est un jour important pour la poursuite, dans de bonnes conditions, de la restauration de notre manoir favori. Mon aîné a 39 ans, c'est-à-dire mon âge lorsque j'ai acheté la Chaslerie.

Ainsi, tout paraît enfin se mettre en ordre de ce côté-ci, comme il convient. Touchons du bois, la route est encore longue !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Septembre 2017
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Economie - APIJOMM - api
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J'ai rencontré hier Gilles LEROY, le président de l'association "Accueil des réfugiés en Domfrontais" afin d'essayer de voir si l'APIJOMM pourrait trouver un rôle à sa mesure dans l'insertion de jeunes immigrés sur le marché local du travail.

En fait, il apparaît qu'il y a de nombreux et considérables préalables administraaaâââtifs et il est possible que, sur un plan psychologique, la chose ne soit pas aussi simple que je l'aurais souhaitée. Si je comprends bien, il faut que ces jeunes obtiennent d'abord le statut de réfugiés, ce qui demande du temps, avant qu'ils ne puissent être autorisés à travailler en France.

Donc on restera à l'écoute. Mais, à dire vrai, avec moins d'illusions que d'interrogations. Beaucoup moins.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Décembre 2017
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Au numéro d'hier du "Monde", je remarque l'article suivant :

Pour avoir refusé de signer différents documents que divers escrocs souhaitaient me voir avaliser, j'ai certes été puni de plus de 19 ans de placard. Mais au moins moi, contrairement à mon collègue qui occupait des responsabilités équivalentes dans le règlement du scandale du "Crédit Lyonnais", je ne me trouve pas cité au pénal.

Il est vrai qu'il n'y avait pas, dans la débâcle" du "Comptoir des entrepreneurs", de débiteur défaillant aussi médiatique que M. TAPIE.

Pourtant les salopards qui ont mis leur carrière à l'abri en faisant voter par un Parlement aveugle le principe, de fait, d'une défaisance sans recours étaient bien les mêmes ; ils courent toujours, après avoir atteint des sommets prestigieux, réputés très honorables.
Là et au moment où j'espérais passer enfin le relais, il convient donc que je change mes plans du tout au tout, c'est-à-dire réfléchisse au programme de travaux qu'il me reviendra de mener à bien au cours des prochaines années, en définissant mes priorités et en veillant aux financements.

En toute logique, il faudrait commencer par le chauffage. Mais le contact avec l'expert qui aurait pu me conseiller a été perdu par incurie, là aussi, du relais pressenti, de sorte qu'il va me falloir me mettre en chasse d'un nouveau professionnel. Il aurait été souhaitable de calibrer un chauffage central pour tous les bâtiments sur cour. Toutefois mes limites financières m'obligeront à me cantonner à une "bulle" qui devra, en tout état de cause, englober le bâtiment Nord et le rez-de-chaussée de la moitié Nord du logis.

Quant aux pièces que j'essayerai d'aménager, ce seront prioritairement les suivantes :
- mon bureau-bibliothèque au rez-de-chaussée du bâtiment Nord ; la préséance donnée à cette pièce tient à deux facteurs : d'une part, ce sera celle où je séjournerai de loin le plus de temps, c'est-à-dire la majeure partie de mes journées quelque chose comme 350 jours par an ; d'autre part, à la Chaslerie et de mon vivant, j'entends que les livres passent avant les casseroles : si mes petits-enfants ont quelque chose à retenir de moi, que ce soit cette leçon ;
- une cuisine au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, c'est-à-dire attenante à la salle à manger ; après 26 ans de chantier et Carole ayant vocation à passer dorénavant une plus grande partie de l'année en ma compagnie, il est en effet nécessaire de nous doter enfin d'un tel confort ; son aménagement sera soigné, l'évacuation de la hotte de cuisson pouvant se faire par la cheminée de cette tour ; il reste à déterminer si une arrière-cuisine pourra, comme je le souhaiterais, être aménagée à la place de la chaufferie actuelle du bâtiment Nord ;
- la salle-à-manger du logis dont on doit faire sauter ce qui reste d'enduits au ciment sur les murs ; les linteaux des passages vers la cuisine et le bâtiment Nord devront être rehaussés. Cette pièce devrait enfin nous permettre de convier à déjeuner ou à dîner des invités tout au long de l'année, chose incommode actuellement (avec la cuisine de l'autre côté de la cour) et, de surcroît, impossible l'hiver.

Dans ce contexte, l'aménagement du cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord est repoussé à une phase ultérieure (lorsque notre état de santé ne nous permettra plus de monter à l'étage). En attendant, l'accès au cabinet de toilettes du 1er étage du même bâtiment sera réservé à Carole et à moi, les visiteurs, quels qu'ils soient, devant dorénavant, pour leurs ablutions, se satisfaire d'un fournil. Ces dépendances ont été restaurées dans ce but et il n'est que temps qu'elles y concourent en tant que de besoin.

Quant aux financements, je devrai avoir massivement recours à l'emprunt, d'autant que j'aurai à faire face, parallèlement, à d'importants frais de remise en état de notre domicile parisien, parties communes incluses qui vont à vau-l'eau depuis que j'ai livré l'immeuble, et plus particulièrement depuis que Carole a fait en sorte que la gérance soit confiée au copropriétaire minoritaire. La priorité sera donnée à cette dernière propriété dans la mesure où elle produira des revenus locatifs en phase avec le marché.

J'ai déjà commencé à me renseigner sur les meilleurs financements disponibles sur la place. On a compris que, dans ce domaine également, je ne peux compter sur aucune assistance, y compris de gens dont c'est, paraît-il, le métier et qui, toute honte bue, n'hésitent pas à se proclamer - du moins tant qu'ils estiment que ce ne sera pas répété - incompétents en la matière.

P.S. : Discussion ce matin avec Carole :

- à la Chaslerie, il lui faut une salle-de-bains avec baignoire ; j'observe que ce ne pourrait être qu'une salle-de-bains au 1er étage de la tour Nord-Est (donc au-dessus de la future cuisine), ce qui obligerait à restaurer et chauffer la chambre attenante (donc à en changer rapidement la poutre pourrie au plafond) ;
- à Paris, il lui faut un appartement proche de ses petits-enfants, ce qui, en l'état de l'occupation de notre immeuble, me paraît incompatible avec les orientations précédentes qui obligent à rentabiliser les lieux au mieux et dans les meilleurs délais ;
- elle exclut que les travaux, quels qu'ils soient, soient financés à nos âges par emprunt ;
- elle exclut de même qu'ils le soient par son épargne (si elle en a, ce que j'ignore puisque, depuis bientôt deux ans, je lui réclame en vain sa comptabilité).

Ainsi, avec toute cette suraccumulation de contraintes, à un mois du départ en retraite de Carole, l'histoire s'accélère tout d'un coup. Nous approchons de l'heure de vérité. Toutes mes tentatives pour trouver des solutions ont échoué. Je ne vois plus d'issue, sauf à prendre les décisions draconiennes et irréversibles qui, seules, restent sur la table comme je l'ai signalé.

Car il est clair que, de mon côté, s'il y a une chose dont j'exclue de me séparer, c'est de la Chaslerie.
Me voici de retour à notre manoir favori après la réveillon. Je retrouve ma chambrette glacée, il est grand temps que je me penche sérieusement sur ces questions de chauffage.

Sur le fond de notre programme de travaux favoris, je compte lancer rapidement la tranche relative à la moitié Nord du rez-de-chaussée du logis, c'est-à-dire, principalement, nous équiper enfin d'une cuisine agréable, facile d'accès et chauffée ; là aussi, mon souci de disposer d'une arrière-cuisine posera vite la difficile question du mode de chauffage à retenir.

Sur le fond toujours, Carole m'a demandé de lui préciser comment je compte nous permettre de sortir un jour de la spirale des travaux dans laquelle mon tropisme indéniable pour l'optimisation fiscale nous a plongés depuis belle lurette. Elle a compris que, jusqu'à présent, je finançais mes excès en la matière par ponction sur mon épargne financière mais que, désormais, je vais devoir recourir à l'emprunt. Donc il faut que je simule divers scenarii pour savoir jusqu'où je peux m'endetter sans risquer de nous envoyer dans le mur. En contrepartie, je lui ai demandé comment, de son côté, elle comptait maîtriser son flux de dépenses de consommation qui m'inquiète beaucoup, maintenant que ses revenus vont être réduits de moitié, joies de la retraite obligent.

Bref, nous entrons dans une phase d'ajustements qui ne sera pas toujours facile à vivre, même si nous conservons le recours de mettre en location notre domicile parisien, une hypothèse que Carole refuse à ce jour mais qui, selon moi et en l'état du marché, suffirait à régler une part significative de nos problèmes financiers.
Depuis l'aube, j'ai passé la matinée à préparer un certain nombre de simulations financières de manière à déterminer, entre autres, l'ampleur du programme de travaux que nous pourrions entreprendre en rythme de croisière.

Cette analyse est complexe et n'est pas terminée mais quelques orientations importantes me paraissent se dégager d'ores et déjà.

Je soumets ces premiers résultats et les réflexions qu'ils m'inspirent aux membres de ma famille afin qu'ils puissent se concerter le cas échéant et, en tout état de cause, me faire part de leur remarques et recommandations.

P.S. : J'ai complété mes calculs pour éclairer les mesures qui me semblent à prendre d'urgence en l'état du dossier.